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Communiqué de presse
24 avril 2024
LE JAPON APPORTE UN NOUVEAU FINANCEMENT POUR L’ASSISTANCE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES COMMUNAUTES LES PLUS VULNERABLES A DJIBOUTI
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Histoire
21 avril 2024
La Protection de l’environnement avec les Jeunes d’Obock
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Histoire
21 avril 2024
« Je veux voir grandir mon petit-fils et ce sera le cas désormais ! »
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Les objectifs de développement durable à Djibouti
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Djibouti:
Histoire
18 mai 2023
Prise en charge de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans
Formations du personnel soignant, prise en charge des enfants et support technique des partenaires - le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, contribue à l’amélioration et au renforcement des dispositifs de prise en charge et de la prévention de la malnutrition à Djibouti.
L’une des premières causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans reste la malnutrition aiguë. L’enquête SMART de 2019 indique une prévalence de la malnutrition aigüe globale à hauteur de 10,3%.
L’état nutritionnel d’un enfant dépend de trois facteurs : l’alimentation, la santé et les soins.
Les causes de la malnutrition, quant à elle, sont multiples. Le faible accès aux soins de santé et à l’eau potable dans certaines localités du pays, le manque d’hygiène, les pratiques alimentaires inadaptées surtout pour les nourrissons, les enfants et les femmes, ainsi que l’insécurité alimentaire représentent les causes structurelles de la malnutrition chez ces populations vulnérables. Celles-ci sont accentuées par les effets du changement climatique qui touche particulièrement la corne de l’Afrique.
Le cycle dévastateur de la malnutrition doit être rompu, puisque cela à des conséquences sur le développement de l’enfant. Les effets sont durables pour sa survie, sa croissance et son avenir.
La malnutrition aigüe (souvent appelée « émaciation ») est un problème sanitaire majeur dans la région de l’Afrique de l’est. Le système de santé djiboutien œuvre pour faire en sorte d’éviter les conséquences irréversibles qui en découlent.
Pour se faire, le régime alimentaire de l’enfant doit être approprié en termes de quantité et de qualité, et les nutriments doivent être combinés de telle manière que le corps puisse les assimiler.
« Le projet de renforcement des dispositifs de prise en charge et prévention de la malnutrition dans les zones rurales et périurbaines a commencé en 2018. » explique Abdillahi Elmi, coordinateur du Programme National de Nutrition au sein du ministère de la Santé.
Il poursuit : « Durant sa mise en œuvre, nous avons formés 1600 prestataires de santé et de la communauté sur les différentes thématiques de la malnutrition et nous avons pris en charge un total de 25 000 enfants qui présentaient de la malnutrition aigüe sévère et modérée et dont certains présentaient des signes de malnutrition aigüe sévère avec complications. »
Un bon départ dans la vie de chaque enfant, telle est la préoccupation du ministère de la Santé et de ses partenaires de mise en œuvre de ce projet d’envergure mis en œuvre avec l’appui technique de l’UNICEF et le financement du l’Union Européenne.
La malnutrition est l'un des nombreux défis auxquels les enfants sont confrontés dans la région de l’Afrique de l’Est, et en particulier à Djibouti. Cette région a déjà été déstabilisée par la période de sécheresse qu’elle subit depuis plusieurs années.
« A Djibouti la réponse à la malnutrition est multisectorielle. Pour l’UNICEF et ses partenaires internes et externes, les efforts se concentrent sur la réduction des taux de sous-alimentation en particulier durant les 1000 premiers jours de l’enfant, les enfants d'âge scolaire, les adolescents et les femmes. La prise en charge des enfants souffrants de malnutrition aigüe sévère et modéré reste prioritaire dans le secteur de la sante. Sans oublier la Nutrition infantile et maternelle dans les situations d'urgence », développe Dekah Aboubaker Hadi, en charge de la Nutrition au sein du programme survie et développement de l’enfant à l’UNICEF.
La sous-nutrition et les carences en micronutriments des enfants vivant à Djibouti est l’une des principales causes de leur décès.
La résilience des populations vivant dans les localités est à souligner. Ces familles s’adaptent aux changements climatiques en ajustant leur régime alimentaire.
Grâce aux efforts soutenus des différentes parties prenantes, le petit Mohamed de 2 ans et la petite Fatouma de 17 mois ont pu être pris en charge rapidement face et bénéficient d’un suivie attentif et régulier afin de s’assurer qu’ils ne rechutent pas. Les mamans comme Saida Ali et Moumina ne s’inquiéteront plus pour leurs enfants.
Financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par le Programme National de Nutrition du ministère de la Santé avec l’appui technique de l’UNICEF, le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, tend à alléger les conditions dans lesquels vivent ces populations.
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Histoire
16 mai 2023
La journée mondiale de la liberté de la presse célébrée à Djibouti
L’UNESCO en collaboration avec l’Union de la presse Francophone de Djibouti (UPF-Djibouti) a célébré le 3 Mai 2023 la Journée mondiale de la liberté de la presse au Sheraton Djibouti. Ont assisté à cette cérémonie, M. Radwan Abdillahi Bahdon - Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, Mme Aïcha Mohamed Robleh - Membre de la Commission Nationale de la Communication, M. Kenedid Ibrahim Houssein - Président de l’UPF-Djibouti, M. Mohamed Moussa Yabeh - Secrétaire-général de la Commission nationale de Djibouti pour l’UNESCO et Mme Zahra Youssouf Kayad - Présidente de l’Institut de Recherche Independante de la Corne d’Afrique (IRICA), ainsi que de nombreux professionnels des médias djiboutiens.
C’est en 1993 que le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l'UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l'appel de journalistes africains qui, en 1991, ont adopté la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l'indépendance des médias. Trois décennies plus tard, le lien historique établi entre la liberté de rechercher, de communiquer et de recevoir des informations et le bien public reste aussi pertinent qu'il l'était au moment de sa signature.
Cet évenement-anniversaire organisé à Djibouti fut l’occasion de rappeler les engagements respectifs des partenaires présents en faveur de la liberté de la presse. Ce fut aussi une journée de réflexion entre professionnels des médias et chercheurs sur les questions de liberté de la presse et d'éthique professionnelle.
A cette occasion, le Président de l’Union de la Presse Francophone, M. Kenedid Ibrahim Houssein, a ouvert la séance en rappelant le cheminement de la presse djiboutienne de sa création à nos jours, et des defits majeurs qu’elle a connu, notamment avec l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Dans son allocution, la Coordinatrice de l’Antenne de l’UNESCO à Djibouti, Mme Idyl Mousse Iye, a rappelé la pertinance de cette celebration vis-à-vis du mandat spécifique de l’Organisation qui vise, entre autre, à promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et par l’image » et encourage la liberté d’expression qui contribue au renforcement de la paix, au développement durable, à la promotion des droits de l’homme et à la lutte contre la pauvreté.
Elle a également delivré le Message de la Directrice Générale de l’UNESCO, Mme Audrey Azoulay, produit à l’occasion de cette Journee internationale, et qui affirme :
« La liberté de la presse est la pierre angulaire des sociétés démocratiques. Sans débat d’idées, sans faits vérifiés, sans diversité de perspectives, la démocratie n’est que l’ombre d’elle-même ; et c’est pour le rappeler que cette Journée a été adoptée. » (Lire le Message integral)
Mme Aicha Mohamed Robleh, Membre de la Commission Nationale de la Communication (CNC) a quant a elle déclaré : « La liberté de la presse n’est pas une liberté parmi tant d’autres. La liberté de la presse pour une société, c’est la liberté cardinale, celle dont découlent les autres libertés. C’est celle qui fait qu’une société se libère de ses propres préjugés, de ses propres pesanteurs, mais aussi de ses propres intolérances. C’est donc une liberté programmatique de l’architecture d’une société. Et c’est pourquoi nous devons la cultiver, l’entretenir et la chérir tout à la fois. Car là où dépérit la liberté de la presse, c’est toute une société qui est freinée dans son progrès, dans son développement, dans sa progression vers son futur et vers son avenir.»
Le Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, M. Radwan Abdillahi Bahdon, a quant à lui déclaré lors de cette cérémonie : « Nous devrions tous et toutes être attachés à la liberté de la presse et la chérir. Sans presse, les citoyens resteraient dans l’obscurité. Et la puissance publique sans garde-fou. Mais les temps ont changé, et les manières d’informer aussi. L’arrivée des réseaux sociaux bousculent votre profession, en la mettant notamment à la portée de quiconque. Sur ces défis liés au numérique, et sur d’autres encore, il faut engager la réflexion. C’est ce vous allez faire aujourd’hui dans le cadre de ces tables rondes. »
La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse à Djibouti s’est clôturée par des débats et échanges très enrichissants sur la presse nationale et ses perspectives d’avenir autour, alimentés des présentations et interventions sur les thématiques suivantes:
« Contraintes et opportunités du journalisme à Djibouti » par Dr Aden Omar Abdillahi, Directeur de l’Institut des Etudes politiques au sein du CERD ;
« Reseaux sociaux et jeunes », par Dr Amina Nouh Bouh, vice-présidente de l’Institut de Recherche Indépendant de la Corne d'Afrique (IRICA);
« Genre, inclusion et medias à Djibouti » par Mme Zahra Youssouf Kayad, présidente de l’Institut IRICA.
Placée sous le theme : « Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme », cette célébration en 2023 coincide avec le 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et nous rappelle que, comme l’a si bien souligné le Sécrétaire général des Nations unies, Antonio Guteres : « la liberté de la presse est vitale pour les droits humains. »
Voir la vidéo :
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Histoire
16 mai 2023
Des efforts collectifs pour amplifier la lutte contre la Tuberculose à Djibouti
Le jeudi 23 mars dernier, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la Tuberculose, la Polyclinique de Warabley a reçu la visite du Dr Ahmed Robleh, Ministre de la Santé, du Dr Rene Van De Weerdt, Représentante de l’OMS et de Mme Emma N’Gouan-Anoh, Représentante du PNUD à Djibouti.
Organisée par l’équipe du PNLT (Programme National de Lutte contre la Tuberculose), l’évènement a pris la forme d’une visite de terrain afin de permettre aux partenaires présents de mieux appréhender le parcours de soin suivi par les malades. Ainsi, les membres de la délégation, guidés par M. Abdoulkader Youssouf, Coordinateur du PNLT, et le médecin-chef de la Polyclinique, ont tour à tour visité :
la salle d’attente servant d’espace de sensibilisation et d’information des patients sur la maladie, ses effets et la prise du traitement ;
le laboratoire où sont analysés les prélèvements salivaires et qui est aussi équipé d’un des GeneXpert servant à diagnostiquer plus rapidement et plus sûrement la maladie ;
la salle d’imagerie médicale dans laquelle sont effectuées les radiographies pulmonaires, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans ;
es urgences de la Polyclinique ;
et le camion mobile permettant aux professionnels de parcourir les quartiers afin de collecter les crachats directement au sein des communautés.
Cette journée a été l’occasion pour les partenaires œuvrant dans le domaine de la santé à Djibouti de saluer l'excellent travail de sensibilisation et de prise en charge des malades effectué par les centres de proximité comme celui de Warabley en vue d'atteindre l'objectif "Zéro #TB". Le Ministre de la Santé a aussi salué l’engagement de l’OMS, mais aussi celui du PNUD en tant que récipiendaire de la subvention octroyée à Djibouti par le Fonds Mondial. En effet, les avancées connues dans le cadre de la lutte contre la Tuberculose, la Malaria et le VIH/Sida sont en partie dues au travail de longue haleine et au support apporté par l’équipe « Global Fund » du PNUD aux programmes nationaux de lutte contre les 3 maladies.
L’évènement a été l’occasion pour les partenaires de la santé de revenir en arrière, de dresser le bilan des réalisations et de tirer avantage des leçons apprises. L’OMS et le PNUD ont saisi cette occasion pour renouveler leur engagement à appuyer le Ministère de la Santé dans l’atteinte de l’ODD 3 visant à permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, et de mettre fin, d’ici 2023, à l’épidémie de tuberculose.
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Histoire
16 mai 2023
Les « mères conseillères » luttent contre la faim à Djibouti
"Nous avons constaté plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté"
Fatouma, Saida et sa fille Zenab sont des « mères conseillères » travaillant dans la localité de Wea à Djibouti, pays d'Afrique de l'Est.
Utilisant des livrets illustrés pour partager les bonnes pratiques nutritionnelles, prodiguant des conseils diététiques et référant les mères et les enfants malnutris aux centres de santé pour une alimentation complémentaire, ces mères constituent la première ligne de défense contre la malnutrition dans le pays.
Près de 200 000 personnes (16 % de la population) sont en situation d'insécurité alimentaire à Djibouti. Une grave sécheresse causée par cinq saisons des pluies consécutives ratées et la hausse des coûts des aliments et de l'énergie aggravent les chocs existants tels que la pauvreté et les retombées économiques de la pandémie de COVID-19.
Les prix des denrées alimentaires ont augmenté en moyenne de 10 % depuis janvier 2023, mettant les repas de base hors de portée de nombreuses familles rurales et touchées par la sécheresse qui ont peu ou pas de revenus.
« Nous avons remarqué plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté », explique Saida. "A Wea, nous nous considérons comme une famille et nous sentons le devoir de fournir aux habitants des conseils susceptibles d'améliorer leur santé et leur nutrition."
Soutenues par le Programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec l'Agence djiboutienne de développement social (ADDS), Fatouma, Saida et Zenab font partie d'un réseau de 200 mères qui apportent un soutien nutritionnel à 5 000 femmes à travers le pays. Sélectionnées sur la base de leur réputation et de leur influence au sein de leurs communautés, elles constituent un lien vital entre les communautés en situation d'insécurité alimentaire et les centres de santé.
« Nous effectuons des visites à domicile et organisons des groupes de discussion pour partager de bonnes habitudes nutritionnelles avec les femmes et leurs enfants », explique Zenab. "Nous référons les gens aux centres de santé si nous observons des signes de malnutrition et nous effectuons un suivi régulier pour nous assurer qu'ils vont mieux."
La fourniture d'une alimentation complémentaire et d'initiatives de sensibilisation liées à la nutrition sont en réponse à la fois à la sécheresse et à l'augmentation du coût de la vie et ont été rendues possibles grâce à un financement généreux du gouvernement français.
En partenariat avec l'ADDS — sous la direction du ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité (MASS) — et en collaboration avec le Programme National de Nutrition du Ministère de la Santé, le PAM met en œuvre ces initiatives dans les régions de Dikhil, Obock, Ali Sabieh, Tadjourah et Arta.
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18 mai 2023
Célébration Conjointe de la Journée Internationale des Droits de la Femme 2023
A l'occasion de la Semaine Nationale de la Femme lancée par le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF) de Djibouti, les Nations Unies à Djibouti, en partenariat avec le MFF et Ministère délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation, ont le colloque “DigitALL : Innovation et technologie pour l’Egalité des Genres ”.
Des panels de discussion sur la place de la femme dans l'industrie et les filières technologique à Djibouti ont exploré la manière dont la technologie et l'automatisation façonnent l'avenir du travail et les défis et opportunités auxquels font face les jeunes aujourd’hui avec les nouvelles technologies.
Parmi les panelistes, des jeunes entrepreneuses et leaders de la société civile djiboutienne actifs sur la scène du digital et du numérique, ainsi que des représentants et experts d’entités gouvernementales et des Nations Unies.
Les experts du Ministère de la Femme et de la Famille, de l’ANSIE, de la Gendarmerie Nationale et de la Police, sont revenus sur les dangers et menaces en ligne pour les mineurs et les jeunes femmes, premières victimes de cyberharcèlement et de cybercriminalité et ont présenté les recommandations et les grandes lignes du Plan d’action élaboré suite au Colloque National sur les méfaits de l’Internet.
Les Nations Unies sont engagées à appuyer le gouvernement Djiboutien à promouvoir l’égalité des genres et à lutter contre les crimes en ligne pour un accès équitable et inclusif au numérique pour toutes et tous.
Commentaires de Mme Amina Houmed Hassan, co-fondatrice du cabinet In'COM Media Djibouti
Mme Fozia Ali Osman, Directrice de la Famille au Ministère de la Femme et de la Famille nous parle de la plateforme nationale pour la protection de l'enfant.
Lt Mohamed Ibrahim Hassan de la Gendarmerie Nationale nous parle de la cellule d'investigation numérique qui a pour mandat de lutter contre la cybercriminalité à Djibouti.
Mme Choukri Abdillahi Mohamed, Présidente de l'association Women Entrepeneur Djibouti (Dumar iyo Dadaal) nous parle de l'e-commerce comme outil d'autonomisation des femmes à Djibouti.
M. Chehem Mohamed, Directeur Incubation, Accélération & Innovation du Centre de Leadership et de l'Entrepreneuriat (CLE) rappelle l'importance de l'intégration des femmes et des filles dans le numérique et nous parle des stratégies du Ministère Délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation pour les y accompagner.
Commentaires de Mme Nadra Abdoulwahab Idriss, Ingénieure en cybersécurité et Responsable Gouvernance, Risques et Conformité à l'Agence Nationale des Systèmes d'Information de l'Etat (ANSIE)
Commentaires du Lt Saada Abdallah Assoweh, Chef de la Section des enquêtes Judiciaires au Commissariat Central dans la cellule de lutte contre la cybercriminalité.
Réactions recueillies auprès de Fatouma Abdi et Radwan Hassan, membres fondateurs de l'Association Jeunes Universitaires et Diplômés, qui ont participé au Colloque Digit'ALL
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Histoire
24 avril 2024
« Je suis déterminée à ne laisser aucune maladie, aucune carence nutritionnelle passer inaperçue ! »
Andolli, un petit village dans la région d’Obock, a été le lieu de notre rencontre avec Amina Haroun Kako. Cette femme courageuse a été confrontée aux défis des changements climatiques, ce qui l'a poussée à déménager à plusieurs reprises avec sa famille, résidant tour à tour à Massoyta et Hamadorra. Malgré ces épreuves, Amina souhaite partager son histoire de résilience, illustrant comment elle a surmonté les multiples obstacles auxquels elle a été confrontée aux côtés de sa famille. L'un des moments les plus difficiles pour Amina fut lorsque son enfant a été touché par la malnutrition. Heureusement, grâce à une prise en charge adéquate, son enfant a pu être sauvé. Son récit est non seulement inspirant mais aussi représentatif des défis auxquels de nombreuses communautés font face dans la région :"Je m'appelle Amina Haroun Kako et je suis maman de deux enfants. J'ai passé toute ma vie à Andolli, et je voudrais partager avec vous les défis auxquels nous sommes confrontés pour accéder au centre de santé le plus proche afin de dépister les cas de malnutrition infantile. Beaucoup de parents, comme moi, ont du mal à se repérer et se retrouvent souvent perdus, aboutissant parfois dans la localité de Dorra au lieu du centre de santé. Cela rend la tâche encore plus difficile pour assurer la santé et le bien-être de nos enfants."L'Association des Femmes de Tadjourah a étendu ses activités de dépistage à cette localité, en plus de mener des campagnes de sensibilisation. De plus, un suivi rigoureux des nourrissons a été mis en place, soulignant ainsi l'engagement de l'association à répondre aux besoins de santé de la communauté, en particulier des plus vulnérables comme les jeunes enfants.Les autorités du pays à travers du ministère de la Santé mettent en œuvre des programmes et projets cruciaux dans le cadre de la lutte contre la malnutrition des enfants à Djibouti, avec une participation active de plusieurs acteurs dont la société civile. La lutte contre la malnutrition des enfants de moins de 5 ans reste une priorité. Grace au soutien technique de l’UNICEF et l’apport du gouvernement de Japon il a été possible d’aider les communautés vulnérables et les communautés à risque, en particulier les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes, à faire face aux risques liés aux situations d'urgence, notamment la sécheresse, et à les atténuer, grâce à des activités communautaires en matière de nutrition et de santé. La détection précoce des enfants souffrant de malnutrition commence souvent lorsque les relais communautaires du centre de santé effectuent des visites à domicile au sein de la communauté. Ils posent une série de questions de santé concernant les enfants de moins de 5 ans, telles que l'alimentation exclusivement par l'allaitement maternel, ainsi que la présence de symptômes tels que la diarrhée ou les vomissements. Amina accorde une attention particulière à ces symptômes, étant donné qu'elle a déjà vécu la perte tragique d'un enfant.Cette expérience personnelle renforce son engagement envers la surveillance et la prévention des maladies chez les enfants de sa communauté. Elle nous explique avec pudeur : « Perdre mon premier enfant a été l'une des épreuves les plus déchirantes de ma vie. C'était un moment où la douleur semblait envelopper chaque aspect de mon existence. Mais au milieu de cette obscurité, je me suis accrochée à l'espoir. J'ai réalisé que je devais transformer ma douleur en action, en vigilance. Je ne pouvais pas permettre à la même tragédie de se reproduire. C'est pourquoi, chaque jour depuis, je suis devenue encore plus attentive aux signes de détresse chez mes enfants. Chaque toux, chaque frisson, chaque signe de faiblesse est scruté avec une vigilance extrême. Je suis déterminée à ne laisser aucune maladie, aucune carence nutritionnelle passer inaperçue. »Le gouvernement du Japon demeure l’un des partenaires les plus important pour l’UNICEF au niveau mondiale et locale en faveur de chaque enfant.
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Histoire
25 avril 2024
Validation de la Contribution Déterminée à l’échelle Nationale Révisée (CDN) : Djibouti renforce et réitère son engagement à lutter contre les effets du changement climatique
Comme sur le reste de Globe, les changements climatiques ont un fort impact à Djibouti et les projections pour les années à venir démontrent la nécessité d’une action climatique urgente et ciblée. Les relevés météorologiques faits à Djibouti montrent que la moyenne annuelle des températures de 1961 à 1989 s’élevait à 29,8°C et qu’entre 1990 à 2017 elle est passée à 30,7°C. Soit une augmentation de 0,9° entre les deux périodes.La moyenne annuelle des précipitations entre les mêmes périodes a augmenté de +7,6 mm. Pourtant le changement positif n’est pas ressenti et les ressources naturelles du pays continuent à se dégrader. La pluviométrie reste rare, les précipitations sont irrégulières (moyenne annuelle 137 mm) et l’augmentation de la température accroit le stress hydrique. Selon une étude de modélisation climatique et de vulnérabilité au changement climatique, une augmentation de 2,1°C et un accroissement de 32 mm pour les pluies est à prévoir d’ici 2050.Face à ces scénarios catastrophes et pour faire face à la crise climatique, chaque pays doit impérativement s'engager, en vertu de l'Accord de Paris, à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) responsables du réchauffement climatique et à renforcer les mesures d'atténuation et d'adaptation pour faire face à aux conséquences du réchauffement. Djibouti, en tant que nation engagée en faveur du développement durable mais aussi en tant que témoin direct des impacts du réchauffement climatique, a clairement compris l'ampleur de l'enjeu mondial qu'est le changement climatique. Le pays a adhéré à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et ratifié l'Accord de Paris, témoignant ainsi de sa volonté de jouer un rôle actif dans la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce cadre, le pays a élaboré en 2015 sa première Contribution Déterminée à l’échelle Nationale révisée (CDN) servant d’épine dorsale aux efforts que Djibouti s'exhorte à entreprendre en vertu des engagements pris lors l'Accord de Paris.A la fin du mois de février dernier, une trentaine d’organisations se sont réunies sous l’égide du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, en partenariat avec le PNUD, pour valider les amendements apportés à la Contribution Déterminée à l’échelle Nationale révisée (CDN). Ce processus est fondamental pour l’avenir du développement durable du pays. Le mécanisme de révision de la CDN dans lequel de nombreuses parties prenantes sont investies depuis le mois d’octobre 2023 a été un travail ardu, impliquant des projections basées sur calculs mathématiques, des estimations et évaluations dans des secteurs identifiés comme cruciaux pour contrecarrer le changement climatique. En effet, après le recrutement de consultants et des réunions techniques avec les experts engagés sur le sujet, un premier atelier de lancement a été organisé en Octobre 2023. S’en est suivi en décembre 2023 d’un atelier de validation des différentes options d’atténuation et d’adaptation proposées par les parties prenantes. Et, en février dernier, l’ultime et dernier atelier de validation finale a été organisé pour la revue de la version définitive de la CDN révisée. La version révisée de la CDN qui a été validée à l’occasion de l’atelier de février remplacera la première version soumise à l'ONU en 2016. Parmi les changements notoires apportés par cette nouvelle version, le MEDD et le PNUD se sont félicités de l’ajout des secteurs émergents, notamment celui du transport, et de la revue à la hausse des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, bien que les pays en développement ne soient pas tenus de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, il faut saluer l’engagement de la Vision 2035 qui vise l’utilisation à 100 % des énergies renouvelables d’ici 2035 et promeut un développement à faible intensité de carbone. Ces objectifs ambitieux, de même que toutes les mesures prises pour les atteindre, font d’ores et déjà l’objet de félicitations de la part de la communauté internationale. Mais les objectifs, aussi ambitieux qu’ils soient, doivent être transformés en actions concrètes et tangibles : et c’est là le rôle des recommandations de la CDN. Les secteurs d’action retenus par la CDN révisées en matière d’atténuation sont l’énergie, le transport et l’AFAT (Agriculture, foresterie et autres affectations des terres). En matière d’adaptation au changement climatique, ce sont l’Agriculture et l’élevage, les Ressources en eau et les Zones côtières qui ont été priorisés. Les financements nécessaires pour la mise en œuvre de la CDN révisée ont été estimés à 2,731.6 milliards USD.
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24 avril 2024
« Je veux voir grandir mon petit-fils et ce sera le cas désormais ! »
Les programmes de nutrition du Ministère de la sante de Djibouti, soutenu par l'UNICEF grâce au financement du Gouvernement du Japon comportent des activités de dépistage pour identifier les enfants souffrant de malnutrition ou de carences nutritionnelles. Ces dépistages peuvent être effectués dans les postes de santé, les centres communautaires ou lors de campagnes de sensibilisation. Une fois les enfants souffrant de malnutrition identifiés, la prise en charge médicale peut être assurée.L'histoire de Mariam Houmed Kamil à Moulhouleh, petite localité dans le nord de la région d'Obock à Djibouti, met en lumière l'impact positif des programmes de dépistage sur la vie des enfants et de leur famille. En tant que mère de 10 enfants et grand-mère pour la première fois, elle partage son expérience personnelle et souligne l'importance cruciale du dépistage pour les enfants de 0 à 5 ans.Son premier petit-fils de Mariam a été sauvé grâce au dépistage, grâce à l'efficacité de ces initiatives de santé préventive. En effet, la détection précoce des problèmes de nutrition chez les jeunes enfants peut jouer un rôle déterminant dans la prévention de la malnutrition et dans la fourniture rapide de soins appropriés.L'ouverture de Mariam à partager son expérience contribue à sensibiliser davantage la communauté à l'importance du dépistage précoce. Son témoignage peut inspirer d'autres parents et grands-parents à participer activement aux programmes de santé communautaires et à encourager le dépistage régulier des enfants :« Les adultes sont toujours prêts à adopter des comportements vertueux visant à contribuer au bien-être de leurs enfants. Si l'expérience vécue par mon petit-fils peut servir d'inspiration à certains parents, cela me procurerait une grande satisfaction !»Les efforts communautaires et les initiatives de sensibilisation pour promouvoir la santé des enfants est une réalité à Moulhouleh. Les programmes de dépistage, lorsqu'ils sont bien intégrés dans les communautés, peuvent avoir un impact significatif sur la réduction des risques de malnutrition et d'autres problèmes de santé infantile.La malnutrition se traduit par un déséquilibre entre les apports en éléments nutritifs et les besoins de l’organisme. Lorsque ces apports sont insuffisants, l’organisme s’affaiblit. La détection précoce à travers l'évaluation du rapport Poids / Taille est cruciale pour intervenir rapidement et fournir une prise en charge médicale appropriée.Le témoignage de Mariam souligne l'importance du dépistage dans la prévention et le traitement de la malnutrition. Elle ajoute : « Faite dépister vos enfants, c’est important. Je veux voir grandir mon petit-fils et ce sera le cas désormais. »Les efforts pour sensibiliser les communautés, éduquer les parents et encourager la participation active aux programmes de dépistage peuvent contribuer de manière significative à la santé et au bien-être des enfants.Le fait que Mariam soit une grand-mère courageuse qui travaille dans les zones côtières de la région montre également l'importance de prendre en compte divers facteurs, y compris les conditions de vie et les activités quotidiennes des familles, lors de la conception de programmes de santé et de nutrition.Ces initiatives sont essentielles pour améliorer la qualité de vie des communautés, et il est encourageant de voir que des progrès sont réalisés grâce à la sensibilisation et à la mise en œuvre de programmes de dépistage et de prise en charge médicale. Il est à espérer que de tels efforts se poursuivent et se renforcent pour garantir la santé et le bien-être de tous les enfants à Moulhouleh et dans d'autres communautés de Djibouti.Grâce à l'expertise technique de l'UNICEF et au soutien généreux du gouvernement japonais, les communautés vulnérables, en particulier les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes ou allaitantes, ont reçu de l'aide pour gérer et atténuer les menaces posées par les situations d'urgence comme les sécheresses. Cette aide prend la forme d'initiatives communautaires en matière de santé et de nutrition.
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Histoire
24 avril 2024
La Protection de l’environnement avec les Jeunes d’Obock
Protéger l’environnement peut contribuer à atténuer les pertes de moyens de subsistance qui sont parfois à la source de déplacements forcés. Au cours des dernières années, la population d'Obock, à Djibouti, a augmenté. Cette ville est un point de transit majeur pour les personnes migrantes qui empruntent la Route de l'Est, entre l'Est et la Corne de l'Afrique et la péninsule arabique. La quantité de déchets ménagers a dépassé les capacités de gestion des infrastructures locales, entrainant des conséquences négatives sur la faune et la flore. C’est le cas en particulier pour le plastique qui, avec une durée de vie de 400 ans, est extrêmement néfaste pour les écosystèmes.C’est pour contribuer à répondre à ces défis que l’unité de recyclage de plastique appelée "La Fabrick" a été mise en place en juillet 2022 par le Conseil Régional d’Obock et l’OIM, grâce au soutien de l'Union européenne. Le plastique des bouteilles y est broyé et les autres types de plastiques sont transformés en pavés. L’appropriation de La Fabrick par la population locale est gage de sa durabilité. En collaboration avec le Conseil Régional, la Préfecture et le lycée d'Obock, l’OIM a animé une session de sensibilisation sur la protection de l'environnement avec le club environnement du lycée composé d’élèves de première et terminale. Les jeunes ont ensuite participé à une opération de nettoyage sur la plage pour ramasser les nombreux déchets plastiques, suivie d’une visite de La Fabrick pour découvrir le processus de recyclage. Ces processus sont des solutions durables pour transformer les déchets plastiques en matériaux utiles, comme des pavés. À titre d'exemple, une dalle de pavé en plastique recyclée a été installée dans la cour du lycée d’Obock. Opération de nettoyage de plastique de la plage d’Obock © Photo : OIM Djibouti 2024 /Laetitia RomainLe préfet adjoint de la préfecture d'Obock, Mohamed Awad Mohamed, souligne l'importance de cette initiative, déclarant qu'elle "contribue à l'enrichissement des élèves". Les jeunes participants à la collecte du plastique se sont montrés très enthousiastes : « Parfois je viens ici pour nager, et s’il y a des poubelles il y aura des maladies ou bien des problèmes, des blessures, et je ne veux pas que quelqu’un se blesse. » Raconte ainsi un jeune lycéen pendant le nettoyage de la plage. « Nous voulons faire de cette ville une ville propre, verte, où il fait bon d’y vivre. Pour que cet objectif soit atteint, il faut que le problème environnemental soit pris très au sérieux, et c’est tout l’engagement de la collectivité territoriale d’Obock. » affirme Mohamed Houmed Ismaël, Président du Conseil régional d’Obock. Séance de sensibilisation pour la protection de l’environnement au lycée d’Obock © Photo : OIM Djibouti 2024 /Laetitia RomainCette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan Régional de Réponse aux Migrations qui vise notamment à développer la résilience des individus et des communautés accueillant les populations migrantes, pour faire face aux chocs tels que le changement climatique à travers des solutions durables. Elle a été soutenue par le ministère des Affaires étrangères norvégien et l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement. Retrouvez tous les témoignages dans cette vidéo publiée à l’occasion de la Journée de l’Environnement pour l’Afrique, le 3 mars 2024 :
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Histoire
25 avril 2024
Frontier Tech Leaders : Une Vingtaine de Jeunes Djiboutiens reçoivent leur certification pour leur formation au langage Python
Lancé lors de la cinquième Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés (PMA5) par le Centre international d'Istanbul pour le secteur privé et le développement (IICPSD) du PNUD et la Banque de Technologie des Nations Unies pour les Pays les Moins Avancés (UNTBLDC), avec le soutien du Gouvernement de la Turquie, le Programme Frontier Tech Leaders (FTL) a pour objectif de réduire le fossé numérique dans les Pays les Moins Avancés (PMA) et d'émanciper la prochaine génération de spécialistes de la technologie..Le Programme FTL a entamé sa première initiative à l’échelle nationale à Djibouti, en offrant une formation au langage Python en ligne à plusieurs jeunes djiboutiens depuis le mois de janvier 2024. A l’issue de 3 semaines de formation intensive, le 25 février 2024, une cérémonie en ligne de remise de certificats a permis de réunir les 20 jeunes talentueux ayant complété la formation, ainsi que les représentants des partenaires du Programme FTL tels que l'IICPSD, l'UNTBLDC, le Ministère de l’Économie et des Finances en charge de l’Industrie, ainsi que du Bureau Pays du PNUD à Djibouti. Les partcipants ont reçu des certificats de fin de formation, témoignant de leur engagement et de leurs succès. Toutefois, leur parcours ne s'achève pas là. En effet, lors de la même cérémonie en digitale, la seconde phase du programme, dédiée à l’apprentissage du Machine Learning (ou Apprentissage A1utomatique) a été annoncée, le Programme FTL encourageant les diplômés de la première phase à continuer à s’engager dans l’acquisition de compétences digitales dans le cadre de l’implémentation du projet à Djibouti. Ainsi, le 5 mars dernier le Programme FTL a lancé son Bootcamp en Apprentissage Automatique. Trente-trois jeunes femmes et hommes ont été sélectionnés pour participer à cette seconde phase du programme qui leur offrira une formation plus approfondie dans les domaines techniques et favorise le développement de compétences interpersonnelles cruciales comme l'entrepreneuriat. Le programme, dont le chapitre local est en cours de développement avec le Centre pour le Leadership et l’Entreprenariat, offrira aux jeunes en cours de formation des opportunités de réseautage avec des professionnels de premier plan du secteur, encourageant ainsi le renforcement de l’écosystème naissant.Le Programme FTL représente un pas significatif vers la réduction du fossé numérique dans les pays en développement tel que Djibouti et pour l'autonomisation des jeunes générations. Les témoignages des participants à la formation Python soulignent l'impact positif de cette initiative sur leurs compétences et leurs perspectives d'avenir. Alors que le programme avance vers de nouveaux horizons avec le lancement du Bootcamp en Apprentissage Automatique, il est clair que ces jeunes leaders sont prêts à relever les défis technologiques de demain.Comme le souligne Ougbad Mahamoud Ismail, l'une des diplômées : « Grâce au programme de formation Python, j'ai acquis une solide compréhension des concepts fondamentaux de la programmation, notamment la syntaxe, les structures de données et les algorithmes. J'ai développé des compétences en résolution de problèmes et en pensée logique, essentielles dans de nombreux domaines professionnels. »Suivez l’évolution de ce programme en vous connectant : https://twitter.com/PNUDDjibouti / https://twitter.com/FTLeadersProg
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Communiqué de presse
24 avril 2024
LE JAPON APPORTE UN NOUVEAU FINANCEMENT POUR L’ASSISTANCE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES COMMUNAUTES LES PLUS VULNERABLES A DJIBOUTI
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu un financement à hauteur de 1,5 million de dollars américains, soit 265,5 millions de francs djiboutiens (DJF) de la part du Gouvernement du Japon pour des projets relatifs à la sécurité alimentaire à Djibouti. Ce financement permettra au PAM de fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle à environ 22.300 personnes en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays.La Corne de l’Afrique est la région la plus exposée aux chocs climatiques en Afrique, et Djibouti est particulièrement touché par les aléas climatiques, surtout la sècheresse qui vulnérabilise fortement environ 25 pour cent de sa population. La situation a été exacerbée ces derniers mois par la crise de la mer Rouge, qui a engendré une augmentation des prix des produits de première nécessité et une baisse de la disponibilité de vivres sur le marché intérieur.Grâce à ce soutien du Gouvernement et du peuple Japonais, les communautés vulnérables des cinq régions de l’intérieur du pays bénéficieront d’une assistance alimentaire pendant trois mois, au cours de la période de soudure de juin à septembre. Le PAM travaillera très étroitement avec le gouvernement de Djibouti pour assurer une bonne mise en œuvre de cette assistance.En plus de l’assistance alimentaire, ce financement permettra aussi au PAM de travailler avec le ministère de la Santé pour apporter pendant six mois une supplémentation nutritionnelle à environ 6.000 enfants âgés de moins de cinq ans et femmes enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë modérée.« La sécurité humaine, qui vise à protéger chaque individu et à garantir une vie digne pour tous, est l’un des grands principes de la coopération au développement du Japon. Le gouvernement du Japon, désireux de soutenir les efforts incessants du gouvernement de Djibouti, fournit une assistance alimentaire et nutritionnelle aux communautés vulnérables à travers le PAM. Cette aide contribuerait à atténuer les difficultés des Djiboutiens, notamment celles des femmes et des enfants en situation vulnérable. Le Japon continuera à accompagner Djibouti, en solidarité avec le peuple djiboutien, » a déclaré Son Excellence Monsieur Keiichi Hara, Ambassadeur du Japon à Djibouti.« La malnutrition reste une menace pour le capital humain du pays. Le Japon est l’un des partenaires clés du PAM à Djibouti. Nous tenons à remercier le Gouvernement et le Peuple Japonais pour leur engagement continu en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le pays, » dit Mary Njoroge, Directrice Pays et Représentante du PAM à Djibouti.Selon les dernières évaluations sur la sécurité alimentaire, environ 285.000 personnes, soit 25 pour cent de la population à Djibouti font face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En 2023, le PAM a assisté environ 126.000 personnes grâce au partenariat avec les autorités gouvernementales. Le PAM s’engage à continuer sa bonne collaboration avec le gouvernement pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (ODD), notamment l’objectif numéro 2 qui vise l’élimination de la faim d’ici 2030. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique. Suivez-nous sur :X (ex Twitter) : @wfp_media, @mnjoroge2011, @wfp_fr, @wfp_Africa / @amb_japon_djMeta (ex Facebook) : https://www.facebook.com/dj.emb.japanPour en savoir plus, contactez :Esther OUOBA, WFP/Djibouti, Mob. +253 77 65 70 37; esther.ouoba@wfp.orgTakumi SAITO, Ambassade du Japon à Djibouti, +253 21 35 49 81; takumi.saito-2@mofa.go.jp
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Coopération décentralisée et échanges sud-sud : le PNUD organise une visite d’échanges entre élus locaux djiboutiens au Cameroun
Cette mission est soutenue par le PNUD qui met au centre de son appui la question du renforcement des capacités et l’amélioration des pratiques dans le cadre de son soutien aux collectivités territoriale. La mission a bénéficié de l’appui logistique et organisationnel du bureau pays de PNUD au Cameroun.
La république de Djibouti, comme de nombreux pays en développement, fait face à des défis majeurs en termes de gestions de déchets. Plusieurs solutions sont en cours de mises en œuvre dans le pays. Cette mission d’échanges vise deux principaux objectifs : le Partage d’expériences sur le processus de décentralisation au Cameroun et notamment le rôle des collectivités dans la gestion des déchets, et également, le renforcement de la coopération sud-sud. Ceci, en vue de les renforcer et permettre aux autorités locales qui ont un rôle important à jouer dans la gestion des déchets de pouvoir accomplir leur mission de façon plus efficace
En plus de la problématique spécifiques des déchets, les échanges prévus avec les collectivités territoriales du Cameroun notamment la mairie centrale de Yaoundé, le bureau des Communes et Villes unies du Cameroun, ministère en chargé de le décentralisation le Conseil Régional de Bafoussam dans l’ouest du Cameroun, le Maire de la Ville de Dschang mais également les partenaires impliqués dans le financement des Collectivités FEICOM, les partenaires de collecte et gestion des déchets HYSACAM seront visités.
Ces visites incluront des échanges sur les réformes en matière de décentralisation, de transfert de compétences, de financement du développement local, ainsi que des rencontres avec des acteurs locaux et des visites de sites notamment dans la région de Bafoussam et la Commune de Dschang.
Le partage d'expériences et de bonnes pratiques mutuelles , les enseignements tirés des défis, le renforcement des partenariats Sud-Sud restent la quintessence de cet voyage d’échanges car en fins de compte, la proximité et l’efficacité du développement locale sont des moyens nécessaires pour fournir des services publiques plus proches des besoins des populations et la République de Djibouti y est fermement engagée.
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Communiqué de presse
14 décembre 2023
Inauguration du bureau de l'OIM à Dikhil
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) etl'Organisation des Nations Unies (ONU) célèbrent l'ouverture du premier bureau d’une agence de l’ONU à Dikhil, ville située à 12 kilomètres de la frontière éthiopienne. Ceci marque une avancée significative dans la réponse aux défis et le développement des opportunités liés aux migrations dans les régions du Sud de Djibouti. Les membres du gouvernement, les partenaires locaux et les agences des Nations Unies se sont réunis pour une inauguration festive.
« Que cette inauguration marque le début d’une collaboration fructueuse, fondée sur la compréhension mutuelle et le respect des droits » a déclaré M. Hassan Abdi Robleh, Préfet de Dikhil.
L'OIM soutient le Gouvernement de la République de Djibouti depuis 2009 en maintenant une présence opérationnelle dans tout le pays, notamment avec les bureaux de Djibouti ville et d'Obock. La nécessité d'une présence renforcée dans le sud a été identifiée en coordination avec le gouvernement, et un autre bureau sera bientôt ouvert à Ali Sabieh.
« Ces nouveaux bureaux jouent un rôle essentiel dans notre réactivité et notre collaboration avec les autorités locales afin de mieux protéger et assister les migrants vulnérables et la population locale » déclaré Tanja Pacifico, cheffe de mission de l'OIM à Djibouti.
Dans les régions de Dikhil et d'Ali Sabieh, traversées par la route de l’Est, la matrice de suivi des déplacements de l'OIM a recensé de janvier à septembre 2023 un total de 65 435 mouvements entrants de migrants voyageant depuis l'Éthiopie (par les points de Galafi, Yoboki, Ali Sabieh et
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux.
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux.
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Communiqué de presse
08 novembre 2023
L’Arabie Saoudite offre une donation des dattes aux communautés les plus vulnérables de Djibouti
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu du Royaume d'Arabie Saoudite un don de 60 tonnes de dattes au profit de 35,340 personnes vulnérables et réfugiés en situation d'insécurité alimentaire vivant à Djibouti.
La généreuse contribution du Royaume d'Arabie Saoudite faite à travers le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salman (KSrelief), permettra au PAM d'ajouter des dattes dans le panier d'assistance alimentaire fourni aux réfugiés et aux communautés locales vivant à Ali Sabieh, Arta, Dikhil, Obock, et Tadjourah. Les niveaux d'insécurité alimentaire continuent d'être en hausse parmi ces groupes vulnérables en raison non seulement du conflit en cours dans le nord de l'Éthiopie, ce qui entraîne une augmentation du nombre de réfugiés, mais aussi en raison des effets du changement climatique qui provoquent des poches de sécheresse et des inondations.
« Les dattes remises par le Royaume d'Arabie Saoudite ajoutent une grande valeur au panier alimentaire donné par le PAM, car elles sont très nutritives, riches en fibres, faciles à utiliser et font partie des habitudes alimentaires des personnes que nous servons. Cela nous aide à répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels immédiats des personnes dont la vie a subi un changement aussi soudain et dramatique », a déclaré Agbessi Amewoa, représentant du PAM et directeur pays par intérim à Djibouti.
Une cérémonie de remise du don a été organisée pour marquer le soutien renouvelé du Royaume d’Arabie Saoudite aux opérations d’urgence du PAM à Djibouti.
Le PAM et le Royaume d'Arabie Saoudite, à travers diverses collaborations avec KSrelief, continuent de s'engager dans la lutte contre la faim car ils partagent les mêmes valeurs qui consistent à sauver et changer les vies des populations les plus vulnérables, grâce à une assistance humanitaire et nutritionnelle.
Lire le communiqué en anglais sur le site du PAM
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
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Communiqué de presse
17 octobre 2023
L'ONU et la République de Djibouti présentent la feuille de route pour le processus de formulation du nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) 2025-2029
La réunion était présidée par M. Mohamed Ali Hassan, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, et le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti, M. Jose Barahona.
La réunion bilatérale de ce mardi, qui réunissait les Secrétaires Généraux et directeurs de nombreux ministères et les représentants des agences onusiennes présentes dans le pays et de la Banque Mondiale avait pour but de convenir de la feuille de route qui décline les principales étapes conduisant à la formulation du CCNUDD.
Le nouveau CCNUDD se veut un document entièrement aligné sur les priorités du gouvernement en matière de développement et de réalisation de l’Agenda 2030, qui permettra de guider le travail et la collaboration du gouvernement Djiboutien et des Nations Unies jusqu'à 2029 autour des axes prioritaires identifiés. Il est aussi une opportunité stratégique de cocréation entre le gouvernement et les Nations Unies sur les politiques publiques pour les prochaines années.
Cette feuille de route identifie donc les étapes clés de ce processus participatif et inclusif, qui prévoie l'engagement de diverses parties prenantes, notamment le gouvernement, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, les ONG internationales, la société civile et les ONG nationales, mais également les syndicats, le secteur privé, le monde universitaire, les médias, les groupes de volontaires, les représentants des groupes vulnérables et toutes autres parties prenantes concernées, et explore les mesures de mitigation liées aux risques identifiés.
Le lancement de ce processus intervient dans l’année de conclusion du précédent Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (PNUAD), initialement prévu pour la période de 2018-2022, et qui a été prolongé de deux ans pour s'aligner sur le Plan National de Développement « Djibouti ICI 2020-2024 ».
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