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24 juillet 2025
Un moment décisif pour les énergies renouvelables dans le monde
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23 juillet 2025
Un moment décisif pour l'énergie mondiale : l'ONU appelle à accélérer l'ère des énergies propres
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16 juillet 2025
Renforcement des capacités WASH en milieu sanitaire dans la région de Dikhil : première formation réussie
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Les objectifs de développement durable à Djibouti
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Djibouti:
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15 mai 2025
Djibouti lance une campagne nationale contre la poliomyélite pour protéger chaque enfant
Le ministère de la Santé, en partenariat avec l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a lancé une vaste campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite. Cette initiative vise à protéger tous les enfants de moins de cinq ans à travers le pays contre cette maladie invalidante mais entièrement évitable.Organisée en deux phases, la campagne mobilise des équipes de santé dans toutes les régions de Djibouti. Elle s’inscrit dans l’effort collectif pour éradiquer définitivement la poliomyélite sur le territoire national. Dans la région d’Ali-Sabieh par exemple, ce sont près de 9 200 enfants qui doivent être vaccinés. Pour atteindre chaque enfant, y compris dans les zones les plus reculées, des équipes mobiles composées de 12 vaccinateurs, 12 enregistreurs, 8 moniteurs de flacons et 8 superviseurs ont été déployées.Depuis le 8 avril, des activités de prémarquage, de dénombrement, de sensibilisation et de collecte de retours communautaires ont été menées afin de préparer le terrain et d’assurer une adhésion maximale des populations concernées.Une réalité alarmante a été mise en lumière au cours de la campagne : la découverte d’enfants dits « zéro dose », n’ayant jamais reçu de vaccin oral contre la polio (VPO), dans plusieurs villages isolés de la région d’Ali-Sabieh, notamment à Daasbyo, Assaamo, Guestir et Ali-Addeh. Ces enfants, absents des registres de vaccination, ont échappé aux services de vaccination de routine en raison de l’isolement géographique, des difficultés d’accès, mais aussi de barrières sociales et économiques. Cette situation souligne une fracture persistante dans l’accès aux soins, qui représente un risque sanitaire majeur non seulement pour ces enfants vulnérables, mais aussi pour l’ensemble de la population. Une campagne en deux tempsLa première phase a permis d’administrer une première dose du vaccin oral contre la poliomyélite à des milliers d’enfants dans toutes les régions du pays.La deuxième phase, prévue du 27 au 31 mai 2025, viendra compléter cette immunisation. Elle introduira une nouveauté importante : l’administration de la Vitamine A, essentielle pour renforcer l’immunité et améliorer la santé globale des enfants.La poliomyélite ne connaît pas de frontières. Pour l’éradiquer, chaque enfant, quel que soit l’endroit où il vit, doit être protégé. En participant activement à cette campagne nationale, les parents jouent un rôle essentiel dans la construction d’un avenir sain et prometteur pour leurs enfants, leur famille, leur communauté, et pour toute la nation.Grâce à cette mobilisation exemplaire, les équipes de santé se rapprochent des communautés les plus reculées, franchissant des obstacles géographiques et sociaux pour garantir que chaque enfant ait accès aux soins vitaux. Ce travail contribue non seulement à éliminer la poliomyélite, mais aussi à renforcer la couverture sanitaire globale, réduisant ainsi les inégalités d’accès aux services de santé dans des zones jusque-là difficiles d’accès.C’est un effort collectif qui reflète l’engagement de Djibouti à protéger sa jeunesse et à bâtir un avenir plus sûr et plus sain pour tous.
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22 mai 2025
Les jeunes de Djibouti renforcent leur esprit critique grâce à la formation UNESCO en Éducation aux Médias et à l’Information (ÉMI)
L’UNESCO et l’Institut DERE ont uni leurs forces à Djibouti pour organiser une formation innovante de quatre jours sur l’Éducation aux Médias et à l’Information (ÉMI), donnant aux jeunes les clés pour évoluer de manière critique et responsable dans l’univers numérique actuel.Tenu en mars 2025 dans les studios DERE MEDIA, le programme « Éducation aux Médias et à l’Information » a rassemblé 23 jeunes apprenants et éducateurs autour d’un parcours mêlant théorie, pratique et production créative de contenus médiatiques. Renforcer l’esprit critique et la citoyenneté numériqueLa formation répondait à un besoin pressant : aider les jeunes Djiboutiens à faire face aux défis de la désinformation, des discours de haine en ligne et de l’usage éthique des outils numériques. Conçu par l’UNESCO et l’Institut DERE, le programme s’articulait autour de quatre modules thématiques, allant de l’analyse des médias et des technologies à la production de podcasts.Les participants ont appris à décrypter les mécanismes médiatiques, à évaluer les sources d’information, et à développer une posture active et citoyenne. L’approche pédagogique, axée sur l’apprentissage par l’action, a encouragé la collaboration, l’engagement et la créativité. Donner la parole aux jeunes : créativité pour la paix et l’inclusionLors de la cérémonie de clôture, la cheffe de l’antenne de l’UNESCO à Djibouti a rappelé que l’ÉMI est bien plus qu’une simple compétence technique : c’est un levier de démocratie, de paix et de liberté. En cohérence avec les stratégies mondiales de l’UNESCO, comme la Déclaration de Windhoek+30, l’ÉMI permet aux jeunes de devenir des acteurs engagés, capables de résister à la désinformation et de participer au débat public.Le studio DERE MEDIA, renforcé par cette initiative, devient désormais un espace d’expression où les jeunes peuvent créer, questionner et enrichir le dialogue social. Et après ?La suite immédiate de cette première session de formation est concrète : les jeunes formés entament actuellement la phase de production complète de leurs podcasts, enregistrés en duo dans les studios DERE MEDIA. Ces créations originales, issues de leurs réflexions et de leurs apprentissages, seront diffusées à l’occasion de la Semaine mondiale de l’Éducation aux Médias et à l’Information 2025, offrant ainsi une tribune à leurs voix et à leurs regards sur les enjeux du numérique, de l’information et de la citoyenneté.L’énergie et la créativité déployées pendant cette première formation marquent le début d’un long chemin pour faire des jeunes Djiboutiens des artisans du changement à l’ère numérique.
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26 mai 2025
« Laissez les filles garder leur trésor » : le combat de Fatouma contre les mutilations génitales féminines à Ali-Sabieh
Dans une petite salle de consultation de l’hôpital régional d’Ali-Sabieh, au sud de Djibouti, Fatouma Iyeh Migueh accueille ses patientes avec un sourire bienveillant. À 49 ans, cette matrone chevronnée exerce depuis des décennies, mais certaines douleurs, dit-elle, ne cessent de la bouleverser. « Chaque semaine, je reçois environ 200 jeunes mariées. Beaucoup d’entre elles viennent pour la même raison : elles ont été excisées, et ne parviennent pas à avoir une relation avec leur mari. Elles demandent une intervention pour ‘réparer’ leur corps, souvent la veille de leur nuit de noces », raconte Fatouma, le regard grave. À l’occasion de la Journée Internationale de Tolérance Zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF), célébrée le 6 février 2025, Fatouma partage son témoignage dans l’espoir de briser le silence. Cette année, le thème est clair : « Accélérer le rythme : Renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux MGF ». Et c’est précisément ce qu’elle s’efforce de faire, jour après jour, dans cette région de l’intérieur encore profondément marquée par cette pratique. Les conséquences des MGF sur la santé des femmes sont nombreuses. « Certaines jeunes filles viennent avec leur mère, elles souffrent de troubles menstruels, souvent à cause des cicatrices internes. Les mères, elles-mêmes excisées, veulent comprendre ce qui arrive à leur fille, et elles commencent à remettre en question ce qu’elles ont subi », explique-t-elle. Ce changement de regard, Fatouma le juge essentiel : « La prise de conscience commence souvent par l’amour d’une mère pour sa fille. » Les cas les plus graves se présentent souvent en salle d’accouchement. « Il n’y a pas assez d’espace pour laisser passer le bébé. Cela peut provoquer un manque de liquide amniotique, ou nécessiter une césarienne en urgence. Dans les pires cas, la mère perd énormément de sang. Certaines ne survivent pas. »Pour répondre à ces drames, l’hôpital régional d’Ali-Sabieh offre des soins spécifiques aux filles et femmes victimes des MGF : arrêt des hémorragies, traitement des infections liées à l’utilisation de matériel non stérilisé, et un accompagnement psychosocial pour aider les survivantes à se reconstruire. Mais Fatouma sait que les soins ne suffisent pas. Elle est aussi messagère de changement, surtout auprès des familles. « Je parle aux mères, mais surtout aux grands-mères. Ce sont souvent elles qui prennent la décision. Je leur dis que ce n’est ni une obligation religieuse, ni une tradition bénéfique. C’est une souffrance inutile. » Et puis, elle leur dit aussi, avec des mots simples et puissants : « Laissez les filles garder leur trésor. Ne l’abîmez pas. Laissez-les découvrir la vie de femme sans douleur, sans honte. » En cette journée de mobilisation mondiale, Fatouma nous rappelle que les vraies héroïnes sont celles qui, dans l’ombre, écoutent, soignent, et osent dire non. Grâce à elles, le changement est en marche. L’UNICEF œuvre avec ses partenaires institutionnels ainsi qu’avec les organisations de la société civile afin de mettre fin à une pratique qui touche encore beaucoup trop de jeunes filles dans le pays, grâce notamment à la collaboration et l’apport du Programme Global conjoint UNFPA-UNICEF sur les mutilations génitales féminines – Phase IV (2022-2030), qui vise à éradiquer cette pratique d’ici à 2030. Ecrit par Mohamed Daoud Adbara, Chargé de programmes, Protection de l’enfance.
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10 avril 2025
Lancement Officiel du projet « Soutien aux autorités djiboutiennes et aux acteurs non étatiques dans la gestion des flux migratoires mixtes »
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la délégation de l'Union européenne (UE) en République de Djibouti ont lancé le projet « Soutien aux autorités djiboutiennes et aux acteurs non étatiques dans la gestion des flux migratoires mixtes » sous l’égide du Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, représentant son ministre de tutelle. Ce projet, financé par l'UE dans le cadre du Mécanisme flexible pour la migration et le déplacement forcé, vise à renforcer le mécanisme d’assistance vitale aux migrants et soutenir la résilience des communautés hôtes à Djibouti, un point stratégique sur la route migratoire reliant la Corne de l'Afrique au Yémen.L’objectif principal du projet est de soutenir la gestion des flux migratoires et d'apporter une contribution essentielle aux migrants vulnérables. Il s’inscrit dans une initiative de quatre ans qui s’efforcera de renforcer les mécanismes de protection des migrants, promouvoir la résilience des communautés d’accueil et encourager des solutions durables pour la gestion des migrations. Le projet soutient les autorités djiboutiennes et les acteurs non étatiques dans la gestion des migrations mixtes. Cette initiative est la première du genre dans la Corne de l'Afrique. Elle prévoit une assistance directe aux migrants vulnérables et met l'accent sur la protection des migrants, la résilience des communautés hôtes et le dialogue structuré et de partenariat entre les parties prenantes. L'événement, organisé à l'hôtel Ayla, a réuni des personnalités du gouvernement djiboutien ainsi que des représentants d'organisations internationales. La cérémonie a été inaugurée par des discours prononcés par des officiels, dont Tanja Pacifico, la Cheffe de Mission de l'OIM à Djibouti, S.E.M. Dr. Denisa-Elena IONETE, Ambassadrice de la Délégation l’Union européenne à Djibouti et auprès de l’IGAD, M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti et Monsieur Souleiman Moumin Robleh, Secrétaire général du ministère de l’Intérieur.L'Ambassadrice Dr. Denisa-Elena Ionete, Cheffe de délégation de l'Union européenne à Djibouti, a pris la parole pour exprimer la solidarité de l'UE avec Djibouti : « L’Union européenne est, et restera, un partenaire indéfectible pour une meilleure gestion des flux migratoires, la résilience des communautés hôtes, la solidarité et le respect des droits humains. Bien qu’aujourd’hui dans le monde il y a de plus en plus de raisons pour que des communautés entières quittent leurs lieux d’origine, et de moins en moins de solidarité internationale et des ressources, nous continuerons ce partenariat, qui a fait preuve de son efficacité, avec les autorités djiboutiennes, le système des Nations Unies dont des agences comme l’OIM et UNHCR et les communautés. » Mr. Souleiman Moumin Robleh, Secrétaire Général du ministère de l'Intérieur a souligné également :« Le programme que nous lançons aujourd'hui en partenariat avec l'Union européenne et l'Organisation internationale pour les migrations est le résultat des actions prioritaires à entreprendre à court terme pour la continuité de la bonne gouvernance de la migration. Il répond aux besoins immédiats des migrants les plus vulnérables, tout en renforçant la résilience des communautés d'accueil et en facilitant des dialogues structurés sur la migration aux niveaux national, régional et international. » L'événement s'est ensuite poursuivi dans une ambiance conviviale, marquée par un moment de partage et de fraternité, avec un iftar offert à l’ensemble des participants.
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27 mars 2025
Atelier sur la Politique du bien-être familial : un partenariat stratégique pour les familles djiboutiennes
Le dimanche 23 mars 2025, l’UNFPA en partenariat avec le Ministère de la Femme et de la Famille et grâce au soutien financier de l’Union européenne, a organisé un atelier national de haut niveau à l’hôtel Ayla, portant sur la Politique du Bien-Être Familial.Cet atelier s'inscrit dans une dynamique stratégique visant à développer une politique publique intégrée, centrée sur le bien-être des familles djiboutiennes, qui constitue un pilier essentiel du développement humain et social. L’objectif principal de cet événement était de co-construire une vision nationale partagée, fondée sur des valeurs de solidarité, d’équité et d’inclusion, afin de relever les nombreux défis auxquels font face les familles du pays.Madame Mouna Osman Aden, Ministre de la Femme et de la famille, l'atelier a mobiliser une diversité d’acteurs issus de différents ministères, ainsi que des oulémas, des madouns, et des représentants des partenaires techniques. Cette diversité témoigne de la volonté d’adopter une approche multisectorielle et participative, prenant en compte les dimensions sociales, économiques, culturelles et religieuses, pour mieux répondre aux besoins des familles.Dans son discours d’ouverture, la Ministre a mis en lumière que le bien-être des familles ne peut être atteint que par une synergie des efforts institutionnels et une mobilisation active des partenaires. Elle a exprimé sa reconnaissance à l’UNFPA pour son soutien constant dans la planification familiale et a remercié l’Union européenne pour son appui financier décisif.Cet atelier marque ainsi une étape cruciale dans l’élaboration d’une stratégie nationale ambitieuse et adaptée aux réalités locales, afin de garantir à chaque famille djiboutienne un environnement sain, protecteur et propice à l’épanouissement de ses membres.
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24 juillet 2025
Un moment décisif pour les énergies renouvelables dans le monde
Le 22 juillet 2025, S.E.M. Mohamed Abdoulkader Moussa Helem, Ministre de l’Environnement et du développement durable et M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti, ont ouvert un évènement de haut niveau intitulé « Saisir le moment d’opportunité : dynamiser la nouvelle ère énergétique ». L’évènement, qui s’est tenu à l’hôtel Sheraton, a réuni des membres du gouvernement, le corps diplomatique, des hauts responsables des ministères sectoriels, ainsi que des représentants d’organisations internationales, de la société civile, de la jeunesse et du secteur privé. Cet évènement faisait écho au discours historique prononcé le même jour par le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, retransmis en direct depuis le siège des Nations Unies à New York. Le discours du secrétaire général des Nations-Unis a mis en lumière l’impératif économique et moral d’accélérer la transition vers les énergies renouvelables et a été suivi à Djibouti, par un dialogue de haut niveau entre les partenaires nationaux et internationaux, au cours duquel les défis soulevés ont été examinés à l’aune du contexte spécifique du pays: les vulnérabilités climatiques; la transition énergétique juste et équitable; l’adaptation des secteurs vulnérables (agriculture, eau, santé…); et les financements climatiques; A cette occasion, le Directeur par intérim de l’Environnement a présenté les progrès réalisés par le gouvernement djiboutien dans la mise en œuvre des actions climatiques inscrites dans la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) initiale, ainsi que les priorités définies dans la CDN révisée de Djibouti. Cette présentation a été suivie de témoignages et d’échanges d’expérience d’organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique, ainsi que d’acteurs du secteur privé contribuant activement au développement et à la promotion des énergies renouvelables à Djibouti. S.E.M. Mohamed Abdoulkader Moussa Helem, le ministre de l’Environnement et du Développement durable a réaffirmé les engagements fermes de Djibouti dans la lutte contre le changement climatique. Le ministre a rappelé que Djibouti s’est engagé à réduire de 41,30 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, conformément à sa Contribution Déterminée au niveau National révisée (CDN), afin de contribuer aux objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre (GES). Il a également souligné l’importance de la transition énergétique, de l’innovation verte et de la solidarité climatique pour assurer une transition vers un développement durable, bas-carbone et résilient aux changements climatiques. Le Coordonnateur résident, M. Jose Barahona, a salué l’appel du Secrétaire général qui résonne fortement à Djibouti et invité tous les acteurs à unir nos leurs efforts pour bâtir une économie verte, inclusive et résiliente. “Le Système des Nations Unies est pleinement engagé à soutenir le pays dans la mise en œuvre de ses CDN et de ses ambitions climatiques”, a affirmé M. Jose Barahona. L’évènement a été clôturé par le mot du Directeur de l’Énergie qui a salué l’engagement collectif démontré par le gouvernement de Djibouti et les partenaires au développement pour le renforcement de la sécurité énergétique du pays et souligné la nécessité de renforcer la coordination nationale autour des priorités énergétiques et climatiques. Le ministère de l’Environnement et du développement durable et les Nations Unies ont réitéré leur volonté de renforcer leur partenariat pour accompagner les efforts de Djibouti en matière d’atténuation, d’adaptation, de développement des énergies renouvelables et de mobilisation des financements climatiques.
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23 juillet 2025
Un moment décisif pour l'énergie mondiale : l'ONU appelle à accélérer l'ère des énergies propres
Excellences,Mesdames et Messieurs,Chers amis présents avec nous depuis le monde entier,L’actualité est dominée par les maux de la planète.Par les conflits et le chaos climatique.Par la multiplication des souffrances humaines.Par des dissensions géopolitiques croissantes.Mais au milieu de cette tourmente, autre chose est en train de se jouer.Quelque chose qui aura de profondes répercussions.Tout au long de l’histoire, l’énergie a présidé aux destinées de l’humanité
– du feu à l’atome, en passant par la vapeur.Aujourd’hui, nous entrons dans une ère nouvelle.Les énergies fossiles sont en bout de course.Nous sommes à l’aube d’une ère des énergies propres.Il suffit d’observer les flux financiers.L’année dernière, 2 000 milliards de dollars ont été investis dans les énergies propres : c’est 800 milliards de dollars de plus que pour les énergies fossiles et cela représente une hausse de près de 70 % en 10 ans.Et de nouvelles données publiées aujourd’hui par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables montrent que l’énergie solaire, qui était quatre fois plus chère que les énergies fossiles il y a peu de temps encore, est aujourd’hui 41 % moins chère.L’éolien en mer – 53 % moins cher.Et le coût de l’électricité produite par plus de 90 % des nouvelles énergies renouvelables dans le monde est inférieur au coût du nouveau combustible fossile le moins cher.C’est un tournant. Non seulement sur le plan énergétique, mais aussi du point de vue des possibilités qui s’offrent à nous.Car oui, nous pouvons assainir notre rapport au climat.Les énergies solaire et éolienne permettent d’ores et déjà d’économiser au niveau mondial une quantité d’émissions de carbone presque équivalente à l’ensemble des émissions annuelles de l’Union européenne.Mais plus fondamentalement, il y va de la sécurité énergétique et de la sécurité des personnes.De la gestion avisée de l’économie.Des emplois décents, de la santé publique et de la réalisation des objectifs de développement durable.Et de la capacité de mettre à la disposition des populations du monde entier une énergie propre et abordable.Aujourd’hui, nous publions un rapport spécial avec le soutien d’organismes des Nations Unies et d’organisations partenaires – l’Agence internationale de l’énergie, le Fonds monétaire international, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, l’Organisation de coopération et de développement économiques et la Banque mondiale.Ce rapport illustre le chemin parcouru au cours de la décennie écoulée, depuis que l’Accord de Paris a ouvert la voie à une révolution de l’énergie propre. Il montre que nous avons beaucoup à gagner d’une transition rapide et juste à l’échelle mondiale, pour peu que nous prenions les mesures voulues.Au niveau mondial, la puissance installée des énergies renouvelables est déjà presque comparable à celle des énergies fossiles.Et ce n’est qu’un début.L’année dernière, la quasi-totalité de l’énergie fournie par les nouvelles capacités de production était renouvelable.Sur tous les continents, on a créé plus de capacités de production d’énergie provenant de sources renouvelables que provenant de combustibles fossiles.Les sources d’énergie renouvelable ont généré près d’un tiers de l’électricité mondiale.L’énergie propre n’est plus une promesse d’avenir. C’est une réalité.Aucun gouvernement, aucune industrie, aucun intérêt particulier ne saurait l’arrêter.Bien entendu, le lobby des combustibles fossiles s’y emploiera, et nous savons jusqu’où il peut aller.Mais – j’en ai désormais la certitude – tous ses efforts sont voués à l’échec, car il est trop tard pour revenir en arrière.Il y a trois raisons de poids à cela.Premièrement, les marchés.Pendant des décennies, l’augmentation des émissions est allée de pair avec celle de la croissance économique.Ce n’est plus le cas.Dans de nombreuses économies avancées, les émissions plafonnent, mais l’économie continue de croître.Rien qu’en 2023, le secteur de l’énergie propre a contribué à hauteur de 10 % à la croissance du PIB mondial.En Inde, 5 %. Aux États-Unis, 6 %. En Chine – l’un des leaders de la transition énergétique –, 20 %.Et dans l’Union européenne, près de 33 %.Et le secteur des énergies propres emploie désormais 35 millions de personnes dans le monde, soit plus que le secteur des énergies fossiles.Même le Texas, cœur de l’industrie fossile américaine, est aujourd’hui le premier producteur d’énergies renouvelables aux États-Unis.Pourquoi ? Parce que c’est une question de bon sens économique.Et ce, en dépit d’une distorsion manifeste du marché au profit des énergies fossiles, qui bénéficient de subventions à la consommation neuf fois plus importantes que les renouvelables au niveau mondial.Si l’on ajoute à cela le coût non comptabilisé des dommages subis par les populations et la planète à cause des changements climatiques, la distorsion est encore plus marquée.Les pays qui s’accrochent aux énergies fossiles ne protègent pas leur économie, ils la sabotent.Ils poussent les coûts à la hausse.Ils freinent leur compétitivité.Ils se condamnent à avoir des actifs bloqués.Et ils passent à côté de la plus grande promesse économique du XXIe siècle.Chers amis,En deuxième lieu, les énergies renouvelables sont promises à un bel avenir, car elles sont au cœur de la sécurité et de la souveraineté énergétiques.Disons-le clairement : les combustibles fossiles constituent aujourd’hui la plus grande menace pour la sécurité énergétique.Ils laissent les économies et les populations à la merci des variations de prix, des ruptures d’approvisionnement et des turbulences géopolitiques.C’est ce que l’on a vu lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.Une guerre en Europe a entraîné une crise énergétique mondiale.Les cours du pétrole et du gaz ont grimpé en flèche.Et les factures d’électricité et les dépenses alimentaires leur ont emboîté le pas.
En 2022, les ménages ont vu leurs dépenses énergétiques augmenter de 20 % en moyenne dans le monde.Les économies modernes et compétitives ont besoin d’un approvisionnement énergétique stable, à un prix abordable. Les énergies renouvelables permettent d’avoir les deux.La lumière du soleil n’est pas sujette aux flambées de prix.Le vent ne peut être soumis à aucun embargo.En leur fournissant de l’électricité, les énergies renouvelables peuvent mettre le pouvoir entre les mains des citoyens et des États.Or, presque tous les pays ont suffisamment de soleil, de vent ou d’eau pour devenir autosuffisants sur le plan énergétique.Les énergies renouvelables sont la solution pour une véritable sécurité énergétique. Une véritable souveraineté énergétique. Et une véritable protection contre la volatilité associée aux combustibles fossiles.Chers amis,Troisième et dernière raison pour laquelle les énergies renouvelables sont désormais incontournables : la facilité d’accès.On ne peut pas construire une centrale à charbon au fond d’un jardin.Mais on peut installer des panneaux solaires dans le village le plus isolé de la planète.Le solaire et l’éolien peuvent être déployés plus rapidement, plus facilement, et pour moins cher que les énergies fossiles ne pourront jamais l’être.Et bien que le nucléaire soit amené à faire partie du bouquet énergétique mondial, il ne pourra jamais résorber les inégalités d’accès.Tout cela change la donne pour les centaines de millions de personnes qui vivent encore sans électricité, pour la plupart en Afrique, continent qui regorge de sources d’énergies renouvelables inexploitées.À l’horizon 2040, l’Afrique pourrait avoir une production d’électricité 10 fois supérieure à ses besoins, uniquement grâce au renouvelable.Déjà, des dispositifs autonomes de production d’énergie renouvelable à petite échelle servent à éclairer des maisons et à alimenter des écoles et des entreprises.Et dans des pays comme le Pakistan, le solaire s’impose grâce à l’impulsion des citoyens : ce sont les consommateurs qui sont à l’origine du boom des énergies propres.Chers amis,Rien ne peut arrêter la transition énergétique.Mais cette transition n’est encore ni assez rapide ni assez équitable.Les pays de l’OCDE et la Chine représentent 80 % de la capacité de production d’énergie renouvelable installée dans le monde.Le Brésil et l’Inde, près de 10 %.L’Afrique, seulement 1,5 %.Pendant ce temps, des vies et des moyens de subsistance sont anéantis par la crise climatique.Dans certains petits États insulaires, les catastrophes climatiques ont coûté plus de 100 % du PIB.Aux États-Unis, elles font exploser les primes d’assurance.Et la limite de 1,5 degré devient plus que jamais un vœu pieux.Pour que cet objectif reste à notre portée, nous devons au plus vite réduire les émissions et étendre l’envergure de la transition vers les énergies propres.Les capacités de production se multiplient, les prix chutent et la COP30 approche à grands pas.Nous nous trouvons donc à un moment décisif.Ne le laissons pas passer.Le moment est venu d’agir dans six domaines porteurs.Premièrement, nous devons saisir l’occasion de faire des nouveaux plans climatiques nationaux le moteur d’une transition énergétique irréversible.Trop souvent, les gouvernements envoient des messages contradictoires :Un jour, des objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables. Le lendemain, de nouvelles subventions aux combustibles fossiles et des mesures qui favorisent leur expansion.Les prochains plans d’action nationaux sur le climat – également connus sous le nom de contributions déterminées au niveau national – doivent être présentés dans quelques mois.Ils devront être source de clarté et de certitude.Les pays du G20 doivent être à la manœuvre. Ils sont responsables de 80 % des émissions mondiales.Le principe des responsabilités communes mais différenciées doit être appliqué, mais tous les pays doivent redoubler d’effort.En prévision de la COP30, qui se tiendra au Brésil en novembre, ils doivent présenter de nouveaux plans.J’invite les dirigeants à présenter leurs nouvelles contributions déterminées au niveau national lors d’une manifestation que j’organiserai en septembre, durant la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale. Ces contributions devront :Couvrir toutes les émissions, dans tous les secteurs de l’économie.Ne pas dépasser la limite de 1,5 degré.Se fonder sur une approche cohérente intégrant les priorités liées à l’énergie, au climat et au développement durable.Et tenir les promesses qui ont été faites au niveau mondial, à savoir :Multiplier par deux l’efficacité énergétique et par trois les capacités en énergies renouvelables d’ici à 2030.Et accélérer l’abandon progressif des combustibles fossiles.Ces plans devront être assortis de feuilles de route à long terme permettant d’assurer une transition équitable vers des systèmes énergétiques à zéro émission nette, conformément à l’objectif fixé pour 2050.Et ils doivent s’accompagner de politiques qui montrent qu’un avenir alimenté par des énergies propres est inéluctable et mérite d’être soutenu par des investissements.Des politiques qui instaurent un cadre réglementaire clair et favorisent l’émergence d’un vivier de projets.Qui renforcent les partenariats public-privé en mobilisant des capitaux et en stimulant l’innovation.Qui assurent la tarification effective du carbone.Et qui marquent la fin des subventions et des financements publics internationaux destinés aux combustibles fossiles – comme promis.Deuxièmement, nous devons saisir l’occasion de bâtir les systèmes énergétiques du XXIe siècle.La technologie progresse.En l’espace de quinze ans seulement, le coût des systèmes de stockage par batterie pour réseaux électriques a chuté de plus de 90 %.Mais il y a un problème.Les investissements dans les infrastructures nécessaires ne suivent pas.Pour chaque dollar investi dans les énergies renouvelables, 0,6 dollar seulement est consacré aux réseaux et au stockage.Le rapport devrait être d’un pour un.Nous produisons de l’énergie renouvelable, mais nous ne l’intégrons pas assez vite aux réseaux.La quantité d’énergie renouvelable en attente de raccordement est trois fois supérieure à celle effectivement mise en service l’an dernier.Et le bouquet énergétique mondial reste dominé par les combustibles fossiles.Nous devons agir dès maintenant et investir dans l’architecture d’un avenir placé sous le signe des énergies propres.Dans des réseaux modernes, souples et informatisés – ainsi que dans l’intégration régionale.Dans une augmentation massive de la capacité de stockage d’énergie.Dans les réseaux de recharge – pour alimenter la révolution des véhicules électriques.Et dans l’efficacité énergétique et l’électrification dans les secteurs du bâtiment, des transports et de l’industrie.C’est ainsi que nous tirerons pleinement parti des possibilités offertes par les énergies renouvelables et que nous bâtirons des systèmes propres, sûrs et adaptés au monde de demain.Troisièmement, nous devons saisir l’occasion de répondre durablement à l’augmentation de la demande énergétique mondiale.De plus en plus de personnes sont raccordées aux réseaux.De plus en plus de villes se réchauffent, ce qui entraîne une hausse de la demande de climatisation.Et de plus en plus de technologies – de l’intelligence artificielle à la finance numérique – consomment une quantité d’électricité colossale.Pour répondre à l’augmentation de la demande d’électricité, les gouvernements doivent privilégier le renouvelable.L’intelligence artificielle peut rendre les systèmes énergétiques plus efficaces, plus innovants et plus résilients.Mais elle est aussi extrêmement énergivore.Un centre de données IA typique engloutit autant d’électricité que 100 000 foyers.Bientôt, les plus grands centres consommeront 20 fois plus.D’ici à 2030, ils pourraient utiliser autant d’électricité que l’ensemble de la population japonaise actuelle.Cette situation n’est pas viable – et c’est à nous d’y remédier.Le secteur de la technologie doit montrer la voie.Aujourd’hui, je demande à toutes les grandes entreprises technologiques de faire en sorte que tous leurs centres de données fonctionnent aux énergies renouvelables d’ici à 2030.Elles doivent également veiller – tout comme d’autres secteurs – à utiliser durablement l’eau nécessaire aux systèmes de refroidissement.L’avenir se construit dans le nuage.Il doit être alimenté par le soleil, le vent et la promesse d’un monde meilleur.Chers amis,Quatrièmement, nous devons saisir l’occasion d’assurer une transition énergétique juste.L’ère de l’énergie propre doit garantir l’équité et la dignité et ouvrir de nouvelles perspectives pour l’humanité tout entière.Cela signifie que les gouvernements doivent prendre les rênes d’une transition juste.En assurant l’accompagnement, l’éducation et la formation des personnes qui travaillent pour l’industrie fossile, des jeunes, des femmes, des peuples autochtones et d’autres, afin qu’ils puissent prospérer dans une économie reposant sur les énergies nouvelles.En assurant une meilleure protection sociale pour que personne ne soit laissé pour compte.Et en renforçant la coopération internationale en vue d’aider les pays à faible revenu qui sont largement tributaires des combustibles fossiles et pour lesquels la transition est difficile.Mais la justice ne se limite pas à cela.Les minéraux critiques qui alimentent la révolution des énergies propres se trouvent souvent dans des pays qui ont longtemps été exploités.Aujourd’hui, nous voyons l’histoire se répéter.Des populations malmenées.Leurs droits bafoués.Leur environnement saccagé.Des nations reléguées aux échelons inférieurs des chaînes de valeur, tandis que d’autres en accaparent le produit.Et des modèles d’extraction qui creusent encore les inégalités et amplifient les dégradations.Il faut que cela cesse.Les pays en développement peuvent jouer un rôle majeur dans la diversification des sources d’approvisionnement.Le Groupe chargé de la question des minéraux critiques pour la transition énergétique a défini une trajectoire ancrée dans le respect des droits humains, de la justice et de l’équité.Aujourd’hui, je demande aux gouvernements, aux entreprises et à la société civile de se joindre à nous pour mettre en œuvre ses recommandations.Bâtissons un avenir qui soit respectueux de l’environnement et fondé sur l’équité.Qui advienne rapidement et soit guidé par le principe de justice.Qui soit porteur de transformation et favorise l’inclusion.Cinquièmement, nous devons saisir l’occasion de mettre le commerce et l’investissement au service de l’accélération de la transition énergétique.L’ambition seule ne suffira pas à assurer le passage à une énergie propre.Il faut aussi des technologies, des matériaux et des minéraux critiques.Mais ces éléments sont concentrés dans quelques pays seulement.Et le commerce mondial se fragmente.La politique commerciale doit soutenir l’action climatique.Les pays mobilisés en faveur d’une nouvelle ère énergétique doivent unir leurs forces pour lui donner corps grâce au commerce et à l’investissement.En diversifiant les chaînes d’approvisionnement et en les rendant plus sûres et plus résilientes.En abaissant les droits de douane sur les biens nécessaires à la production d’énergie propre.En débloquant les investissements et en renforçant les échanges, notamment dans le cadre de la coopération Sud-Sud.Et en actualisant des traités d’investissement dépassés, à commencer par les dispositions relatives au règlement des différends entre investisseurs et États.À l’heure actuelle, le secteur des combustibles fossiles instrumentalise ces dispositions pour retarder la transition, en particulier dans les pays en développement.Une réforme s’impose d’urgence.La course à l’innovation ne doit pas être réservée à une minorité privilégiée.Il doit s’agir d’une course de relais – collective, inclusive et source de résilience.Faisons du commerce un outil de transformation.Sixièmement, nous devons saisir l’occasion d’exploiter toute la puissance de la finance en dirigeant les investissements vers des marchés à très fort potentiel.Malgré une demande en forte hausse et un potentiel indéniable en matière d’énergies renouvelables, les pays en développement sont exclus de la transition énergétique.L’Afrique abrite 60 % des meilleures ressources solaires au monde. Mais elle n’a comptabilisé que 2 % des investissements mondiaux dans les énergies propres au cours de l’année écoulée.En élargissant le cadre, on obtient un tableau tout aussi alarmant.Au cours des dix dernières années, seul un dollar sur cinq consacré à l’énergie propre est allé à des pays émergents ou en développement autres que la Chine.Si nous voulons contenir le réchauffement à 1,5 degré et assurer un accès universel à l’énergie, les investissements annuels dans les énergies propres doivent être multipliés par plus de cinq dans ces pays d’ici à 2030.Cela exige de prendre des mesures audacieuses à l’échelon national, mais aussi de mener une action concrète au niveau mondial pour :Réformer l’architecture financière internationale.Renforcer considérablement la capacité de prêt des banques multilatérales de développement, afin qu’elles gagnent en envergure et en audace et soient plus à même de canaliser des flux massifs de capitaux privés à un coût raisonnable.Et prendre des mesures efficaces en matière d’allégement de la dette, notamment en intensifiant le recours à des outils éprouvés tels que la conversion de dettes en mesures en faveur du climat.À l’heure actuelle, les pays en développement paient des sommes exorbitantes pour accéder à des financements par emprunt et par prise de participation, en partie à cause de modèles de risque obsolètes, de préjugés et d’hypothèses erronées qui accroissent considérablement le coût du capital.Les agences de notation et les investisseurs doivent moderniser leurs pratiques.
Il nous faut une nouvelle approche du risque qui tienne compte :Du potentiel des énergies propres.Du coût croissant du chaos climatique.Et du danger associé aux actifs fossiles échoués.Je demande instamment aux parties de s’atteler ensemble à régler les problèmes complexes auxquels se heurtent certains pays en développement dans le cadre de la transition énergétique, notamment la mise hors service anticipée des centrales à charbon.Chers amis,L’ère des combustibles fossiles est à bout de souffle et en bout de course.Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère énergétique.Une ère dans laquelle une énergie abondante, propre et peu coûteuse viendra alimenter un monde riche en perspectives économiques.Où la sécurité énergétique des nations sera assurée.Et où l’énergie sera un bien universel.Ce monde est à notre portée.Mais cela ne se fera pas tout seul.Pas assez rapidement.Pas assez équitablement.C’est à nous de prendre les choses en main.Nous disposons des outils nécessaires pour doter l’humanité de l’énergie de demain.Utilisons-les à bon escient.Nous ne devons pas laisser passer ce moment.Je vous remercie.
– du feu à l’atome, en passant par la vapeur.Aujourd’hui, nous entrons dans une ère nouvelle.Les énergies fossiles sont en bout de course.Nous sommes à l’aube d’une ère des énergies propres.Il suffit d’observer les flux financiers.L’année dernière, 2 000 milliards de dollars ont été investis dans les énergies propres : c’est 800 milliards de dollars de plus que pour les énergies fossiles et cela représente une hausse de près de 70 % en 10 ans.Et de nouvelles données publiées aujourd’hui par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables montrent que l’énergie solaire, qui était quatre fois plus chère que les énergies fossiles il y a peu de temps encore, est aujourd’hui 41 % moins chère.L’éolien en mer – 53 % moins cher.Et le coût de l’électricité produite par plus de 90 % des nouvelles énergies renouvelables dans le monde est inférieur au coût du nouveau combustible fossile le moins cher.C’est un tournant. Non seulement sur le plan énergétique, mais aussi du point de vue des possibilités qui s’offrent à nous.Car oui, nous pouvons assainir notre rapport au climat.Les énergies solaire et éolienne permettent d’ores et déjà d’économiser au niveau mondial une quantité d’émissions de carbone presque équivalente à l’ensemble des émissions annuelles de l’Union européenne.Mais plus fondamentalement, il y va de la sécurité énergétique et de la sécurité des personnes.De la gestion avisée de l’économie.Des emplois décents, de la santé publique et de la réalisation des objectifs de développement durable.Et de la capacité de mettre à la disposition des populations du monde entier une énergie propre et abordable.Aujourd’hui, nous publions un rapport spécial avec le soutien d’organismes des Nations Unies et d’organisations partenaires – l’Agence internationale de l’énergie, le Fonds monétaire international, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, l’Organisation de coopération et de développement économiques et la Banque mondiale.Ce rapport illustre le chemin parcouru au cours de la décennie écoulée, depuis que l’Accord de Paris a ouvert la voie à une révolution de l’énergie propre. Il montre que nous avons beaucoup à gagner d’une transition rapide et juste à l’échelle mondiale, pour peu que nous prenions les mesures voulues.Au niveau mondial, la puissance installée des énergies renouvelables est déjà presque comparable à celle des énergies fossiles.Et ce n’est qu’un début.L’année dernière, la quasi-totalité de l’énergie fournie par les nouvelles capacités de production était renouvelable.Sur tous les continents, on a créé plus de capacités de production d’énergie provenant de sources renouvelables que provenant de combustibles fossiles.Les sources d’énergie renouvelable ont généré près d’un tiers de l’électricité mondiale.L’énergie propre n’est plus une promesse d’avenir. C’est une réalité.Aucun gouvernement, aucune industrie, aucun intérêt particulier ne saurait l’arrêter.Bien entendu, le lobby des combustibles fossiles s’y emploiera, et nous savons jusqu’où il peut aller.Mais – j’en ai désormais la certitude – tous ses efforts sont voués à l’échec, car il est trop tard pour revenir en arrière.Il y a trois raisons de poids à cela.Premièrement, les marchés.Pendant des décennies, l’augmentation des émissions est allée de pair avec celle de la croissance économique.Ce n’est plus le cas.Dans de nombreuses économies avancées, les émissions plafonnent, mais l’économie continue de croître.Rien qu’en 2023, le secteur de l’énergie propre a contribué à hauteur de 10 % à la croissance du PIB mondial.En Inde, 5 %. Aux États-Unis, 6 %. En Chine – l’un des leaders de la transition énergétique –, 20 %.Et dans l’Union européenne, près de 33 %.Et le secteur des énergies propres emploie désormais 35 millions de personnes dans le monde, soit plus que le secteur des énergies fossiles.Même le Texas, cœur de l’industrie fossile américaine, est aujourd’hui le premier producteur d’énergies renouvelables aux États-Unis.Pourquoi ? Parce que c’est une question de bon sens économique.Et ce, en dépit d’une distorsion manifeste du marché au profit des énergies fossiles, qui bénéficient de subventions à la consommation neuf fois plus importantes que les renouvelables au niveau mondial.Si l’on ajoute à cela le coût non comptabilisé des dommages subis par les populations et la planète à cause des changements climatiques, la distorsion est encore plus marquée.Les pays qui s’accrochent aux énergies fossiles ne protègent pas leur économie, ils la sabotent.Ils poussent les coûts à la hausse.Ils freinent leur compétitivité.Ils se condamnent à avoir des actifs bloqués.Et ils passent à côté de la plus grande promesse économique du XXIe siècle.Chers amis,En deuxième lieu, les énergies renouvelables sont promises à un bel avenir, car elles sont au cœur de la sécurité et de la souveraineté énergétiques.Disons-le clairement : les combustibles fossiles constituent aujourd’hui la plus grande menace pour la sécurité énergétique.Ils laissent les économies et les populations à la merci des variations de prix, des ruptures d’approvisionnement et des turbulences géopolitiques.C’est ce que l’on a vu lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.Une guerre en Europe a entraîné une crise énergétique mondiale.Les cours du pétrole et du gaz ont grimpé en flèche.Et les factures d’électricité et les dépenses alimentaires leur ont emboîté le pas.
En 2022, les ménages ont vu leurs dépenses énergétiques augmenter de 20 % en moyenne dans le monde.Les économies modernes et compétitives ont besoin d’un approvisionnement énergétique stable, à un prix abordable. Les énergies renouvelables permettent d’avoir les deux.La lumière du soleil n’est pas sujette aux flambées de prix.Le vent ne peut être soumis à aucun embargo.En leur fournissant de l’électricité, les énergies renouvelables peuvent mettre le pouvoir entre les mains des citoyens et des États.Or, presque tous les pays ont suffisamment de soleil, de vent ou d’eau pour devenir autosuffisants sur le plan énergétique.Les énergies renouvelables sont la solution pour une véritable sécurité énergétique. Une véritable souveraineté énergétique. Et une véritable protection contre la volatilité associée aux combustibles fossiles.Chers amis,Troisième et dernière raison pour laquelle les énergies renouvelables sont désormais incontournables : la facilité d’accès.On ne peut pas construire une centrale à charbon au fond d’un jardin.Mais on peut installer des panneaux solaires dans le village le plus isolé de la planète.Le solaire et l’éolien peuvent être déployés plus rapidement, plus facilement, et pour moins cher que les énergies fossiles ne pourront jamais l’être.Et bien que le nucléaire soit amené à faire partie du bouquet énergétique mondial, il ne pourra jamais résorber les inégalités d’accès.Tout cela change la donne pour les centaines de millions de personnes qui vivent encore sans électricité, pour la plupart en Afrique, continent qui regorge de sources d’énergies renouvelables inexploitées.À l’horizon 2040, l’Afrique pourrait avoir une production d’électricité 10 fois supérieure à ses besoins, uniquement grâce au renouvelable.Déjà, des dispositifs autonomes de production d’énergie renouvelable à petite échelle servent à éclairer des maisons et à alimenter des écoles et des entreprises.Et dans des pays comme le Pakistan, le solaire s’impose grâce à l’impulsion des citoyens : ce sont les consommateurs qui sont à l’origine du boom des énergies propres.Chers amis,Rien ne peut arrêter la transition énergétique.Mais cette transition n’est encore ni assez rapide ni assez équitable.Les pays de l’OCDE et la Chine représentent 80 % de la capacité de production d’énergie renouvelable installée dans le monde.Le Brésil et l’Inde, près de 10 %.L’Afrique, seulement 1,5 %.Pendant ce temps, des vies et des moyens de subsistance sont anéantis par la crise climatique.Dans certains petits États insulaires, les catastrophes climatiques ont coûté plus de 100 % du PIB.Aux États-Unis, elles font exploser les primes d’assurance.Et la limite de 1,5 degré devient plus que jamais un vœu pieux.Pour que cet objectif reste à notre portée, nous devons au plus vite réduire les émissions et étendre l’envergure de la transition vers les énergies propres.Les capacités de production se multiplient, les prix chutent et la COP30 approche à grands pas.Nous nous trouvons donc à un moment décisif.Ne le laissons pas passer.Le moment est venu d’agir dans six domaines porteurs.Premièrement, nous devons saisir l’occasion de faire des nouveaux plans climatiques nationaux le moteur d’une transition énergétique irréversible.Trop souvent, les gouvernements envoient des messages contradictoires :Un jour, des objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables. Le lendemain, de nouvelles subventions aux combustibles fossiles et des mesures qui favorisent leur expansion.Les prochains plans d’action nationaux sur le climat – également connus sous le nom de contributions déterminées au niveau national – doivent être présentés dans quelques mois.Ils devront être source de clarté et de certitude.Les pays du G20 doivent être à la manœuvre. Ils sont responsables de 80 % des émissions mondiales.Le principe des responsabilités communes mais différenciées doit être appliqué, mais tous les pays doivent redoubler d’effort.En prévision de la COP30, qui se tiendra au Brésil en novembre, ils doivent présenter de nouveaux plans.J’invite les dirigeants à présenter leurs nouvelles contributions déterminées au niveau national lors d’une manifestation que j’organiserai en septembre, durant la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale. Ces contributions devront :Couvrir toutes les émissions, dans tous les secteurs de l’économie.Ne pas dépasser la limite de 1,5 degré.Se fonder sur une approche cohérente intégrant les priorités liées à l’énergie, au climat et au développement durable.Et tenir les promesses qui ont été faites au niveau mondial, à savoir :Multiplier par deux l’efficacité énergétique et par trois les capacités en énergies renouvelables d’ici à 2030.Et accélérer l’abandon progressif des combustibles fossiles.Ces plans devront être assortis de feuilles de route à long terme permettant d’assurer une transition équitable vers des systèmes énergétiques à zéro émission nette, conformément à l’objectif fixé pour 2050.Et ils doivent s’accompagner de politiques qui montrent qu’un avenir alimenté par des énergies propres est inéluctable et mérite d’être soutenu par des investissements.Des politiques qui instaurent un cadre réglementaire clair et favorisent l’émergence d’un vivier de projets.Qui renforcent les partenariats public-privé en mobilisant des capitaux et en stimulant l’innovation.Qui assurent la tarification effective du carbone.Et qui marquent la fin des subventions et des financements publics internationaux destinés aux combustibles fossiles – comme promis.Deuxièmement, nous devons saisir l’occasion de bâtir les systèmes énergétiques du XXIe siècle.La technologie progresse.En l’espace de quinze ans seulement, le coût des systèmes de stockage par batterie pour réseaux électriques a chuté de plus de 90 %.Mais il y a un problème.Les investissements dans les infrastructures nécessaires ne suivent pas.Pour chaque dollar investi dans les énergies renouvelables, 0,6 dollar seulement est consacré aux réseaux et au stockage.Le rapport devrait être d’un pour un.Nous produisons de l’énergie renouvelable, mais nous ne l’intégrons pas assez vite aux réseaux.La quantité d’énergie renouvelable en attente de raccordement est trois fois supérieure à celle effectivement mise en service l’an dernier.Et le bouquet énergétique mondial reste dominé par les combustibles fossiles.Nous devons agir dès maintenant et investir dans l’architecture d’un avenir placé sous le signe des énergies propres.Dans des réseaux modernes, souples et informatisés – ainsi que dans l’intégration régionale.Dans une augmentation massive de la capacité de stockage d’énergie.Dans les réseaux de recharge – pour alimenter la révolution des véhicules électriques.Et dans l’efficacité énergétique et l’électrification dans les secteurs du bâtiment, des transports et de l’industrie.C’est ainsi que nous tirerons pleinement parti des possibilités offertes par les énergies renouvelables et que nous bâtirons des systèmes propres, sûrs et adaptés au monde de demain.Troisièmement, nous devons saisir l’occasion de répondre durablement à l’augmentation de la demande énergétique mondiale.De plus en plus de personnes sont raccordées aux réseaux.De plus en plus de villes se réchauffent, ce qui entraîne une hausse de la demande de climatisation.Et de plus en plus de technologies – de l’intelligence artificielle à la finance numérique – consomment une quantité d’électricité colossale.Pour répondre à l’augmentation de la demande d’électricité, les gouvernements doivent privilégier le renouvelable.L’intelligence artificielle peut rendre les systèmes énergétiques plus efficaces, plus innovants et plus résilients.Mais elle est aussi extrêmement énergivore.Un centre de données IA typique engloutit autant d’électricité que 100 000 foyers.Bientôt, les plus grands centres consommeront 20 fois plus.D’ici à 2030, ils pourraient utiliser autant d’électricité que l’ensemble de la population japonaise actuelle.Cette situation n’est pas viable – et c’est à nous d’y remédier.Le secteur de la technologie doit montrer la voie.Aujourd’hui, je demande à toutes les grandes entreprises technologiques de faire en sorte que tous leurs centres de données fonctionnent aux énergies renouvelables d’ici à 2030.Elles doivent également veiller – tout comme d’autres secteurs – à utiliser durablement l’eau nécessaire aux systèmes de refroidissement.L’avenir se construit dans le nuage.Il doit être alimenté par le soleil, le vent et la promesse d’un monde meilleur.Chers amis,Quatrièmement, nous devons saisir l’occasion d’assurer une transition énergétique juste.L’ère de l’énergie propre doit garantir l’équité et la dignité et ouvrir de nouvelles perspectives pour l’humanité tout entière.Cela signifie que les gouvernements doivent prendre les rênes d’une transition juste.En assurant l’accompagnement, l’éducation et la formation des personnes qui travaillent pour l’industrie fossile, des jeunes, des femmes, des peuples autochtones et d’autres, afin qu’ils puissent prospérer dans une économie reposant sur les énergies nouvelles.En assurant une meilleure protection sociale pour que personne ne soit laissé pour compte.Et en renforçant la coopération internationale en vue d’aider les pays à faible revenu qui sont largement tributaires des combustibles fossiles et pour lesquels la transition est difficile.Mais la justice ne se limite pas à cela.Les minéraux critiques qui alimentent la révolution des énergies propres se trouvent souvent dans des pays qui ont longtemps été exploités.Aujourd’hui, nous voyons l’histoire se répéter.Des populations malmenées.Leurs droits bafoués.Leur environnement saccagé.Des nations reléguées aux échelons inférieurs des chaînes de valeur, tandis que d’autres en accaparent le produit.Et des modèles d’extraction qui creusent encore les inégalités et amplifient les dégradations.Il faut que cela cesse.Les pays en développement peuvent jouer un rôle majeur dans la diversification des sources d’approvisionnement.Le Groupe chargé de la question des minéraux critiques pour la transition énergétique a défini une trajectoire ancrée dans le respect des droits humains, de la justice et de l’équité.Aujourd’hui, je demande aux gouvernements, aux entreprises et à la société civile de se joindre à nous pour mettre en œuvre ses recommandations.Bâtissons un avenir qui soit respectueux de l’environnement et fondé sur l’équité.Qui advienne rapidement et soit guidé par le principe de justice.Qui soit porteur de transformation et favorise l’inclusion.Cinquièmement, nous devons saisir l’occasion de mettre le commerce et l’investissement au service de l’accélération de la transition énergétique.L’ambition seule ne suffira pas à assurer le passage à une énergie propre.Il faut aussi des technologies, des matériaux et des minéraux critiques.Mais ces éléments sont concentrés dans quelques pays seulement.Et le commerce mondial se fragmente.La politique commerciale doit soutenir l’action climatique.Les pays mobilisés en faveur d’une nouvelle ère énergétique doivent unir leurs forces pour lui donner corps grâce au commerce et à l’investissement.En diversifiant les chaînes d’approvisionnement et en les rendant plus sûres et plus résilientes.En abaissant les droits de douane sur les biens nécessaires à la production d’énergie propre.En débloquant les investissements et en renforçant les échanges, notamment dans le cadre de la coopération Sud-Sud.Et en actualisant des traités d’investissement dépassés, à commencer par les dispositions relatives au règlement des différends entre investisseurs et États.À l’heure actuelle, le secteur des combustibles fossiles instrumentalise ces dispositions pour retarder la transition, en particulier dans les pays en développement.Une réforme s’impose d’urgence.La course à l’innovation ne doit pas être réservée à une minorité privilégiée.Il doit s’agir d’une course de relais – collective, inclusive et source de résilience.Faisons du commerce un outil de transformation.Sixièmement, nous devons saisir l’occasion d’exploiter toute la puissance de la finance en dirigeant les investissements vers des marchés à très fort potentiel.Malgré une demande en forte hausse et un potentiel indéniable en matière d’énergies renouvelables, les pays en développement sont exclus de la transition énergétique.L’Afrique abrite 60 % des meilleures ressources solaires au monde. Mais elle n’a comptabilisé que 2 % des investissements mondiaux dans les énergies propres au cours de l’année écoulée.En élargissant le cadre, on obtient un tableau tout aussi alarmant.Au cours des dix dernières années, seul un dollar sur cinq consacré à l’énergie propre est allé à des pays émergents ou en développement autres que la Chine.Si nous voulons contenir le réchauffement à 1,5 degré et assurer un accès universel à l’énergie, les investissements annuels dans les énergies propres doivent être multipliés par plus de cinq dans ces pays d’ici à 2030.Cela exige de prendre des mesures audacieuses à l’échelon national, mais aussi de mener une action concrète au niveau mondial pour :Réformer l’architecture financière internationale.Renforcer considérablement la capacité de prêt des banques multilatérales de développement, afin qu’elles gagnent en envergure et en audace et soient plus à même de canaliser des flux massifs de capitaux privés à un coût raisonnable.Et prendre des mesures efficaces en matière d’allégement de la dette, notamment en intensifiant le recours à des outils éprouvés tels que la conversion de dettes en mesures en faveur du climat.À l’heure actuelle, les pays en développement paient des sommes exorbitantes pour accéder à des financements par emprunt et par prise de participation, en partie à cause de modèles de risque obsolètes, de préjugés et d’hypothèses erronées qui accroissent considérablement le coût du capital.Les agences de notation et les investisseurs doivent moderniser leurs pratiques.
Il nous faut une nouvelle approche du risque qui tienne compte :Du potentiel des énergies propres.Du coût croissant du chaos climatique.Et du danger associé aux actifs fossiles échoués.Je demande instamment aux parties de s’atteler ensemble à régler les problèmes complexes auxquels se heurtent certains pays en développement dans le cadre de la transition énergétique, notamment la mise hors service anticipée des centrales à charbon.Chers amis,L’ère des combustibles fossiles est à bout de souffle et en bout de course.Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère énergétique.Une ère dans laquelle une énergie abondante, propre et peu coûteuse viendra alimenter un monde riche en perspectives économiques.Où la sécurité énergétique des nations sera assurée.Et où l’énergie sera un bien universel.Ce monde est à notre portée.Mais cela ne se fera pas tout seul.Pas assez rapidement.Pas assez équitablement.C’est à nous de prendre les choses en main.Nous disposons des outils nécessaires pour doter l’humanité de l’énergie de demain.Utilisons-les à bon escient.Nous ne devons pas laisser passer ce moment.Je vous remercie.
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Histoire
16 juillet 2025
Renforcement des capacités WASH en milieu sanitaire dans la région de Dikhil : première formation réussie
Dans le cadre du projet soutenu par la République de Corée, une première formation sur l’approche WASH-FIT (Water, Sanitation and Hygiene Facility Improvement Tool) a été organisée à Dikhil du 17 au 20 février 2025. Cette session a réuni des points focaux santé de la région, avec pour objectif de renforcer durablement les services d’eau, d’assainissement et d’hygiène dans les établissements de santé.Lors de la cérémonie d’ouverture de la formation WASH-FIT à Dikhil, Ahmed Said a souligné l’importance de l’événement en déclarant : « Nous sommes réunis aujourd'hui pour un événement crucial qui vise à renforcer les capacités de notre personnel de santé en matière d'hygiène, d'assainissement et de prévention des infections. »Il a rappelé que le renforcement des services WASH dans les établissements de santé est fondamental pour améliorer la qualité des soins, protéger les patients et le personnel, et réduire les risques d’infections nosocomiales. Ce message a donné le ton d'une formation engagée, axée sur l’action concrète et la durabilité des acquis dans toute la région de Dikhil. Pendant quatre jours, infirmiers, sages-femmes, agents d’entretien, gestionnaires et représentants de la société civile ont été formés à la méthodologie WASH-FIT, combinant théorie et pratique. Ils ont évalué la situation du Centre Médico-Hospitalier (CMH) de Dikhil et établi un plan d’action concret pour améliorer l’accès à l’eau potable, la gestion des déchets biomédicaux, l’assainissement et l’hygiène des mains.Cette formation a également permis de constituer un comité local WASH-FIT au CMH de Dikhil, chargé de suivre et de mettre en œuvre les recommandations élaborées collectivement.
Parmi les premiers changements positifs observés pour donner suite à la formation : une meilleure gestion des déchets, la promotion de l’hygiène des mains et un engagement renforcé du personnel de santé. La formation de Dikhil marque le lancement d'une série de sessions similaires prévues dans les quatre autres régions du pays d'ici la fin du mois de mai 2025. Elle s'inscrit pleinement dans l'objectif d'améliorer la qualité des soins et de garantir un environnement sûr pour les patients et le personnel, contribuant aux Objectifs de Développement Durable 3 (santé) et 6 (eau propre et assainissement).Un travail de documentation est également en cours pour mesurer l’impact des premières améliorations sur le terrain, notamment au sein du CMH de Dikhil, dans le cadre du système d'information sanitaire (HIS).« Nous sommes réunis aujourd'hui pour un événement crucial qui vise à renforcer les capacités de notre personnel de santé en matière d'hygiène, d'assainissement et de prévention des infections. » déclare Ahmed Said, conseiller du Ministre de la Sante.Suite à la réussite de la première formation en cascade à Dikhil, l’initiative WASH-FIT se poursuit avec l’organisation de sessions similaires dans les quatre autres régions du pays d’ici fin mai 2025. Chaque région bénéficiera ainsi d’un renforcement des capacités locales pour améliorer durablement l’accès à l’eau potable, à l’assainissement sécurisé et à l’hygiène dans les établissements de santé. Dans le prolongement de ces formations, un suivi rigoureux de la mise en œuvre sera assuré à travers le système d'information sanitaire (HIS). Ce suivi permettra de :Mesurer les améliorations concrètes observées dans les établissements de santé formés,Identifier les défis rencontrés et ajuster les stratégies en conséquence,Capitaliser les bonnes pratiques pour les répliquer à l’échelle nationale,S’assurer que les actions menées contribuent durablement à la qualité des soins et à la prévention des infections.Par ailleurs, l’évaluation régulière des comités locaux WASH-FIT mis en place permettra d’assurer une dynamique d’amélioration continue et un engagement fort des acteurs de terrain.En renforçant ainsi la qualité des services WASH, Djibouti fait un pas important vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment en matière de santé (ODD 3) et d’accès à l’eau et à l’assainissement (ODD 6), pour le bénéfice direct des patients, du personnel de santé et des communautés.
Parmi les premiers changements positifs observés pour donner suite à la formation : une meilleure gestion des déchets, la promotion de l’hygiène des mains et un engagement renforcé du personnel de santé. La formation de Dikhil marque le lancement d'une série de sessions similaires prévues dans les quatre autres régions du pays d'ici la fin du mois de mai 2025. Elle s'inscrit pleinement dans l'objectif d'améliorer la qualité des soins et de garantir un environnement sûr pour les patients et le personnel, contribuant aux Objectifs de Développement Durable 3 (santé) et 6 (eau propre et assainissement).Un travail de documentation est également en cours pour mesurer l’impact des premières améliorations sur le terrain, notamment au sein du CMH de Dikhil, dans le cadre du système d'information sanitaire (HIS).« Nous sommes réunis aujourd'hui pour un événement crucial qui vise à renforcer les capacités de notre personnel de santé en matière d'hygiène, d'assainissement et de prévention des infections. » déclare Ahmed Said, conseiller du Ministre de la Sante.Suite à la réussite de la première formation en cascade à Dikhil, l’initiative WASH-FIT se poursuit avec l’organisation de sessions similaires dans les quatre autres régions du pays d’ici fin mai 2025. Chaque région bénéficiera ainsi d’un renforcement des capacités locales pour améliorer durablement l’accès à l’eau potable, à l’assainissement sécurisé et à l’hygiène dans les établissements de santé. Dans le prolongement de ces formations, un suivi rigoureux de la mise en œuvre sera assuré à travers le système d'information sanitaire (HIS). Ce suivi permettra de :Mesurer les améliorations concrètes observées dans les établissements de santé formés,Identifier les défis rencontrés et ajuster les stratégies en conséquence,Capitaliser les bonnes pratiques pour les répliquer à l’échelle nationale,S’assurer que les actions menées contribuent durablement à la qualité des soins et à la prévention des infections.Par ailleurs, l’évaluation régulière des comités locaux WASH-FIT mis en place permettra d’assurer une dynamique d’amélioration continue et un engagement fort des acteurs de terrain.En renforçant ainsi la qualité des services WASH, Djibouti fait un pas important vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment en matière de santé (ODD 3) et d’accès à l’eau et à l’assainissement (ODD 6), pour le bénéfice direct des patients, du personnel de santé et des communautés.
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Histoire
02 juillet 2025
CONCOURS D'ART « MON DJIBOUTI DE DEMAIN »
À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, célébrée chaque année le 12 août, les Nations Unies à Djibouti, en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse et de la culture de la République de Djibouti, lancent un concours artistique national intitulé « Mon Djibouti de demain », destiné aux enfants et aux jeunes de moins de 35 ans.Cette initiative vise à offrir un espace d’expression créative pour permettre à la jeunesse djiboutienne de mettre en lumière leurs idées, espoirs et aspirations pour l’avenir et d’imaginer le pays qu’elle souhaite construire à l’horizon 2030, en lien avec les Objectifs de développement durable. En valorisant les talents artistiques des jeunes, ce concours contribue à promouvoir leur participation citoyenne et leur engagement en faveur du développement durable et leur vision d’un avenir inclusif et pacifique.Les œuvres sélectionnées seront diffusées à travers les canaux de communication des Nations Unies et de leurs partenaires et seront exposées lors de la Journée des Nations Unies en Octobre 2025. QUI PEUT PARTICIPER ?Le concours est ouvert à tous les jeunes résidant à Djibouti, répartis en deux catégories d’âge :Catégorie 1 : Artistes en herbe - pour les moins de 12 ansCatégorie 2 : Créatifs - pour les 12 à 17 ansCatégorie 3 : Visionnaires - pour les 18 à 35 ansLes participants pourront effectuer une soumission individuelle ou collective (dans le cadre d’un groupe). Dans le deuxième cas, un représentant sera désigné pour remplir le formulaire de participation au nom du groupe. THÈME DU CONCOURSLe thème est "Mon Djibouti de demain" : Comment imagines-tu Djibouti en 2030 ? Partages ta vision du futur tes idées, tes espoirs et ton regard sur l'avenir à travers l'art. FORMES ARTISTIQUES ACCEPTÉESLe concours accepte toute forme d’expression libre. Ci-dessous une liste non-exhaustive :dessin, peinture, collagephotographiebande dessinée courte (2 pages max)vidéo (danse, chanson, sketch, théâtre) (5mns max)poésie, texte / etc…Toutes les soumissions doivent être accompagnées du formulaire de participation (télécharger en fin de page) comprenant une description ou un court texte explicatif (maximum 100 mots).Les participants mineurs doivent faire remplir et signer le formulaire de consentement (télécharger en fin de page) par un parent et/ou tuteur légal. LANGUES AUTORISÉES : Français, arabe, anglais, somali, afar RÈGLES À RESPECTER (lignes directrices)Pour garantir un concours sûr, respectueux et équitable :L’œuvre doit être originale, créée par le ou la participant(e).Toute forme de violence, contenu offensant, discriminatoire ou diffamatoire est strictement interdite.Les symboles de partis politiques ne sont pas autorisés.L’œuvre ne doit pas représenter des personnes réelles de manière négative.Les œuvres générées par intelligence artificielle (IA) ne seront pas acceptées.Le non-respect de ces règles entraînera la disqualification automatique. COMMENT PARTICIPER ?Option 1 : Soumission physiqueDépose ton œuvre dans la boîte prévue à cet effet à l'adresse suivante : Bureau de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), Héron, Djibouti, République de Djibouti.Option 2 : Soumission numériqueEnvoyer à l’adresse email suivante : rcs.djibouti@un.org avec pour objet de courriel "Soumission - Mon Djibouti de Demain"Si le fichier est trop volumineux, il est possible de le partager en message privé sur la page des Nations Unies sur Facebook et X (ex-Twitter). Afin que la soumission soit enregistrée, il est obligatoire de joindre : Le formulaire de participation dûment rempli (télécharger ici)Le formulaire de consentement parental pour les participants mineurs (télécharger ici) FORMATS ACCEPTÉS : PNG, JPEG, PDF, MP3, MP4 (minimum 2Mo pour les images) CONSENTEMENT PARENTAL (pour les mineurs)Tout participant âgé de moins de 18 ans doit obligatoirement fournir une copie du formulaire de consentement parental dûment remplie et signée par un parent ou tuteur légal. Le formulaire est disponible ci-dessous et peut être :Signé à la main et joint à la soumission physiqueScanné et joint à l’email pour les soumissions numériques CRITÈRES D'ÉVALUATION Les œuvres seront évaluées selon les critères suivants :✅ Créativité et originalité✅ Clarté de la vision du futur exprimée✅ Qualité artistique✅ Engagement personnel et effort✅ Respect du thème et des règlesUne attention particulière sera portée aux visions inclusives, pacifiques, durables et porteuses d’espoir ainsi qu’à l’intégration des valeurs des objectifs de développement durable. DATE LIMITE : toutes les œuvres doivent être reçues au plus tard le 27 juillet 2025 à 17h. (DATE LIMITE PROLONGÉE AU 03 AOÛT) PRIX ET VALORISATION DES OEUVRESTrois lauréats pour chaque catégorie seront récompensés.Les œuvres sélectionnées seront partagées sur les plateformes en ligne et exposées lors des célébrations officielles de la Journée des Nations Unies. REMARQUES IMPORTANTESEn participant, les jeunes artistes acceptent que leurs œuvres puissent être utilisées à des fins de communication publique non commerciale, avec mention de leur nom.Les œuvres restent la propriété intellectuelle de leur auteur(e), mais l’ONU et ses partenaires se réservent le droit de les reproduire dans le cadre de leurs actions de sensibilisation.Le déplacement vers le lieu de remise des prix sera à la charge des participants.
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Histoire
01 juillet 2025
SURAGGWA - Renforcement de la résilience dans la Grande Muraille Verte d’Afrique
Face à l’urgence climatique et à la dégradation accélérée des terres, huit pays africains s’unissent pour une action collective de grande envergure. Le programme SURAGGWA – Renforcement de la résilience dans la Grande Muraille Verte d’Afrique est désormais lancé, mobilisant 222 millions de dollars pour restaurer les terres, renforcer les moyens de subsistance ruraux et bâtir un avenir durable pour des millions de personnes. Huit pays unis pour la résilienceLe programme couvre le Burkina Faso, le Tchad, Djibouti, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria et le Sénégal, des pays en première ligne face à la désertification, aux conflits liés aux ressources naturelles et aux effets du changement climatique.Avec un financement de 222 millions USD, dont 150 millions apportés par le Fonds Vert pour le Climat (FVC), le programme vise à toucher directement 1,9 million de bénéficiaires et indirectement 3,8 millions.Objectifs majeurs :Restaurer les terres dégradéesRenforcer les moyens de subsistance des communautés ruralesCréer des emplois verts pour les femmes, les jeunes et les groupes vulnérablesAtténuer les effets du changement climatique Trois axes stratégiques d’intervention 1. Restauration des terresPlantation d’espèces locales adaptées aux conditions climatiques aridesTechniques innovantes de collecte et de gestion de l’eau (demi-lunes, zaï, digues filtrantes, pépinières communautaires)Formation des communautés rurales, avec un accent sur l’implication des femmes2. Développement des chaînes de valeur durablesValorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) tels que la gomme arabique, le miel ou le baobabAppui à la transformation, l’emballage et la commercialisation localeFacilitation de l’accès au financement adapté et aux marchés3. Renforcement des institutions et gouvernance écologiqueMise en place de systèmes de suivi des terres restaurées par les autorités nationales et localesÉlaboration de plans nationaux de coordinationDéploiement d’outils numériques pour la surveillance écologique et la collecte de donnéesQuels impacts attendus ?Amélioration de la sécurité alimentaire et de la résilience des moyens de subsistance65 millions de tonnes de CO₂ séquestrées sur une période de 20 ansInclusion renforcée des femmes et des jeunes dans les efforts de restauration et dans les chaînes de valeur localesDynamisation des économies rurales par l’agroécologie et la reforestation Pour aller plus loin :Téléchargez la version française du projet ⬇️
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Communiqué de presse
16 juin 2025
Djibouti appuie la protection des enfants migrants grâce à un atelier sur la Détermination de l’Intérêt Supérieur
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF) ont coorganisé, en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne (UE) à Djibouti, un atelier sur la Détermination de l’Intérêt Supérieur (DIS) des enfants migrants non accompagnés ou séparés. L’atelier s’est tenu du 9 au 11 juin à Djibouti et a réuni 31 des représentants d’institutions nationales, internationales et de la société civile œuvrant pour la protection de l’enfance. Il s’inscrit dans le cadre du projet "Soutien aux autorités djiboutiennes et aux acteurs non étatiques dans la gestion des flux migratoires mixtes", financé par l’Union européenne à travers le Mécanisme Flexible pour la Migration et le Déplacement Forcé. Selon les données recueillies par l’OIM via la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM), environ 500 enfants migrants non accompagnés traversent chaque mois la frontière djiboutienne. Ces enfants sont exposés à des risques accrus de traite, d’exploitation et de séparation familiale prolongée. Face à ces défis, la consolidation du mécanisme DIS est essentielle pour garantir une prise en charge coordonnée, éthique et durable de ces enfants, dans le respect du principe fondamental de l’intérêt supérieur de l’enfant. « Ce mécanisme renforcera également l’efficacité de tous les programmes en cours, notamment le programme d’aide au retour volontaire de l’OIM. En intégrant la Détermination de l’intérêt supérieur dans les processus de retour, nous nous assurons que chaque décision est prise dans le respect des droits de l’enfant, en tenant compte de ses besoins, de ses vulnérabilités et de son intérêt supérieur. Cela permettra d’éviter des retours précipités ou dangereux et de garantir un accompagnement adapté et digne pour chaque enfant », a déclaré Bachard Lamine, Chargé de projet à l’OIM. La Délégation de l’Union européenne à Djibouti salue cette initiative et réaffirme son engagement aux côtés des autorités djiboutiennes pour promouvoir les droits de l’enfant et une gestion humaine des migrations, tout en ayant une approche de l’ensemble du gouvernement mais aussi au niveau de la communauté locale et dans les régions.« L’intérêt supérieur de l’enfant est de nature objective, il ne peut pas reposer sur des attitudes, des points de vue et des opinions subjectifs. Il appartient aux autorités nationales de s'assurer que toutes les garanties de protection pertinentes ont été mises en place pendant les procédures et nous accompagnerons ce processus avec diligence » a déclaré Mrs Eva Maria Estaun, Cheffe de Coopération adjointe de la Délégation de l’Union européenne à Djibouti et auprès de l’IGAD.L’atelier a permis de consolider les compétences des participants sur les procédures de DIS de l’enfant, à travers des modules interactifs, des études de cas, des jeux de rôle et des outils pratiques. Il a également abouti à la définition d’un cadre de fonctionnement structuré, incluant un calendrier annuel de réunions, des canaux de communication clairs et un règlement intérieur actualisé. L’OIM, l’Union européenne et leurs partenaires poursuivront leurs efforts pour soutenir les autorités nationales et locales, soutenir les mécanismes d’identification et d’assistance aux enfants en situation de vulnérabilité, et faire du respect de l’intérêt supérieur de l’enfant une réalité sur le terrain.
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Communiqué de presse
19 janvier 2025
Attribution d’un terrain par le gouvernement djiboutien pour la future Maison commune des Nations Unies à Djibouti
Lors d’une cérémonie officielle tenue aujourd’hui, S.E.M Isman Ibrahim Robleh, Ministre du budget, a remis à M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations unies à Djibouti, un arrêté attribuant un terrain de 2,5 hectares situé à Nagad au système des Nations unies dans le but d’y construire la future Maison commune des Nations unies à Djibouti.Cette initiative s’inscrit dans la suite de la signature ce 19 décembre 2024 du nouveau Cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable 2025-2030 entre les Nations unies et la République de Djibouti, démontrant le partenariat renforcé et l’engagement de Djibouti envers les Nations unies et le multilatéralisme. Ce nouveau document cadre, qui reflète les ambitions communes du pays et de l’ONU en matière de développement durable, et s’aligne aux priorités de développement de la Vision 2035 du pays, a été adopté avec la participation de 24 entités onusiennes, contre 12 dans le précédent cadre couvrant la période 2014-2022. La Maison commune des Nations unies, qui réunira les bureaux des entités onusiennes opérant en République de Djibouti, symbolise ainsi l’engagement mutuel à promouvoir l’efficacité, la coordination et l’impact des activités onusiennes dans le pays. Cette infrastructure, qui sera construite sur le terrain, servira de plateforme pour faciliter la mise en œuvre des priorités nationales et des Objectifs de développement durable en collaboration avec le gouvernement, la société civile et les autres partenaires de développement. Lors de la cérémonie, S.E.M Isman Ibrahim Robleh, Ministre du budget, a déclaré :« La décision d’attribuer ce terrain pour la construction de la future Maison Commune des Nations Unies n’est pas seulement un geste symbolique. C’est une expression concrète de notre volonté de renforcer ce partenariat stratégique et durable.Cette cérémonie d’attribution d’un terrain marque un moment historique, non seulement pour Djibouti, mais également pour le système des Nations Unies. Elle incarne notre engagement mutuel envers les idéaux de coopération internationale, de développement durable et de solidarité régionale.En mettant cet espace à disposition, Djibouti réaffirme son rôle de plateforme régionale majeure pour les opérations humanitaires et de développement. Cette initiative s’inscrit également dans notre soutien à la vision des Nations Unies qui vise à promouvoir une action plus intégrée, plus cohérente et plus efficace pour répondre aux besoins des populations locales et régionales. » De son côté, M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations unies à Djibouti a exprimé son enthousiasme pour le futur :« La générosité du gouvernement djiboutien est une preuve éloquente de l’importance de notre partenariat et de la volonté de renforcer, aujourd’hui et dans le long-terme, notre coopération stratégique pour soutenir le développement durable dans le pays.Nous sommes convaincus que cette Maison commune des Nations unies jouera un rôle clé dans la réalisation des priorités nationales. Elle offrira un espace propice à une collaboration renforcée et à un soutien accru aux initiatives locales en faveur du développement humain, économique et environnemental. En outre, cette Maison commune a un potentiel de jouer un rôle de « Hub » pour les opérations onusiennes dans la région, renforçant ainsi la position de pôle logistique régional de la République de Djibouti. La construction de cette Maison commune des Nations unies marque une nouvelle étape dans l’histoire des relations entre Djibouti et les Nations unies, consolidant un partenariat fondé sur des valeurs communes et des objectifs partagés en faveur du bien-être des populations djiboutiennes.
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Communiqué de presse
30 mai 2024
Appel à promouvoir une approche orientée vers la réduction des risques en République de Djibouti
Ce jeudi 23 Mai 2024 a été lancé un atelier de restitution du diagnostic de capacité en Réduction des risques de catastrophes (RRC) pour informer la finalisation et la validation de la stratégie Nationale de la République de Djibouti. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Ahmed Mohamed Madar, et M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti. Lors de la présentation des conclusions préliminaires du diagnostic des systèmes nationaux de réduction des risques de catastrophe, le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Madar a souligné que la République de Djibouti « est particulièrement vulnérable aux conséquences dramatiques du changement climatique. Les sécheresses récurrentes, les inondations et les pluies diluviennes, l’apparition récente des cyclones dans la sous-région de la Corne d’Afrique démontrent le dérèglement climatique auquel nous sommes soumis de nos jours. » Il a précisé que « cette décision de réaliser un diagnostic des capacités du pays en matière de réduction des risques de catastrophes, traduit une réelle volonté politique de notre Président de la République, Son Excellence Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH à renforcer la résilience des populations en réduisant les répercussions négatives des catastrophes. » Il a également noté que le renforcement de la capacités nationales pour la réduction des risques de catastrophe représente une priorité pour le pays. Le diagnostic du système de réduction des risques de catastrophe au niveau national et local a été soutenu par le système des Nations Unies a travers la mobilisation d’experts pour réaliser la mission CADRI (Initiative pour le renforcement des capacités en matière de réduction des risques et des catastrophes), une initiative des Nations Unies et des systèmes intergouvernementaux qui regroupe 20 institutions œuvrant pour la RRC. (Lisez le news blog de la mission CADRI à Djibouti ici)Les conclusions et recommandations ont été le fruit de consultations avec 22 institutions centrales, 39 institutions locales, 3 organisations de la société civile et 16 partenaires multi et bilatéraux. Les autorités locales ont également été consultées dans les régions d’Ali Sabieh, de Dikhil, d’Arta, de Tadjourah et d’Obock afin d’évaluer le niveau des capacités de réduction des risques de catastrophe locaux. Le diagnostic des capacités a été un effort conjoint entre le gouvernement et l'Équipe de pays des Nations Unies. Le Ministère de l’Intérieur a mobilisé cinq experts gouvernementaux dans les ministères sectoriels pour diriger et soutenir le processus de diagnostic sur une période de deux semaines. Le processus a été soutenu par une équipe pluridisciplinaire de quatre experts internationaux de l’initiative CADRI et de 11 experts issus des diverses entités de l'équipe-pays des Nations Unies en République de Djibouti.M. Hervens Silmé, expert de l’IOM et facilitateur du partenariat CADRI qui a dirigé la mission a souligné l'importance de « changer de paradigme en passant d'une approche axée sur la réponse à une approche axée sur la réduction des risques au sein des secteurs prioritaires et une meilleure coordination entre les différents acteurs intervenant dans la réduction des risques de catastrophe dans le pays ». Il a également insisté sur la nécessité de « renforcer la coordination des efforts de réduction des risques de catastrophe à tous les niveaux pour accroître l'efficacité ». Le rapport des conclusions préliminaires de la mission et les recommandations initiales ont été présentés au gouvernement et un rapport sera soumis au gouvernement au courant le prochain trimestre pour leur validation et afin de permettre que les recommandations convenues puisse informer les documents de politique nationaux et le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2025-2030.M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies) a quant à lui souligne que les conclusions et recommandations de la mission guideront les interventions des entités des Nations Unies et soutiendront les efforts du gouvernement pour progresser dans l'agenda de réduction des risques de catastrophe dans le pays. « Notre obligation c’est d’être prêts, d’avoir des mécanismes de prévention et d’investir afin de pouvoir aviser la population avant les catastrophes. » Il a insisté sur l’importance d’une coordination efficace et efficiente entre tous les acteurs nationaux et internationaux. Vidéo de l'ouverture de l'atelier et discours : Regardez les entretiens avec les experts ayant participé à la mission CADRI : Pour en apprendre plus sur le Partenariat CADRI / To learn more about the CADRI Partnership :
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Communiqué de presse
24 avril 2024
LE JAPON APPORTE UN NOUVEAU FINANCEMENT POUR L’ASSISTANCE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES COMMUNAUTES LES PLUS VULNERABLES A DJIBOUTI
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu un financement à hauteur de 1,5 million de dollars américains, soit 265,5 millions de francs djiboutiens (DJF) de la part du Gouvernement du Japon pour des projets relatifs à la sécurité alimentaire à Djibouti. Ce financement permettra au PAM de fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle à environ 22.300 personnes en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays.La Corne de l’Afrique est la région la plus exposée aux chocs climatiques en Afrique, et Djibouti est particulièrement touché par les aléas climatiques, surtout la sècheresse qui vulnérabilise fortement environ 25 pour cent de sa population. La situation a été exacerbée ces derniers mois par la crise de la mer Rouge, qui a engendré une augmentation des prix des produits de première nécessité et une baisse de la disponibilité de vivres sur le marché intérieur.Grâce à ce soutien du Gouvernement et du peuple Japonais, les communautés vulnérables des cinq régions de l’intérieur du pays bénéficieront d’une assistance alimentaire pendant trois mois, au cours de la période de soudure de juin à septembre. Le PAM travaillera très étroitement avec le gouvernement de Djibouti pour assurer une bonne mise en œuvre de cette assistance.En plus de l’assistance alimentaire, ce financement permettra aussi au PAM de travailler avec le ministère de la Santé pour apporter pendant six mois une supplémentation nutritionnelle à environ 6.000 enfants âgés de moins de cinq ans et femmes enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë modérée.« La sécurité humaine, qui vise à protéger chaque individu et à garantir une vie digne pour tous, est l’un des grands principes de la coopération au développement du Japon. Le gouvernement du Japon, désireux de soutenir les efforts incessants du gouvernement de Djibouti, fournit une assistance alimentaire et nutritionnelle aux communautés vulnérables à travers le PAM. Cette aide contribuerait à atténuer les difficultés des Djiboutiens, notamment celles des femmes et des enfants en situation vulnérable. Le Japon continuera à accompagner Djibouti, en solidarité avec le peuple djiboutien, » a déclaré Son Excellence Monsieur Keiichi Hara, Ambassadeur du Japon à Djibouti.« La malnutrition reste une menace pour le capital humain du pays. Le Japon est l’un des partenaires clés du PAM à Djibouti. Nous tenons à remercier le Gouvernement et le Peuple Japonais pour leur engagement continu en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le pays, » dit Mary Njoroge, Directrice Pays et Représentante du PAM à Djibouti.Selon les dernières évaluations sur la sécurité alimentaire, environ 285.000 personnes, soit 25 pour cent de la population à Djibouti font face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En 2023, le PAM a assisté environ 126.000 personnes grâce au partenariat avec les autorités gouvernementales. Le PAM s’engage à continuer sa bonne collaboration avec le gouvernement pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (ODD), notamment l’objectif numéro 2 qui vise l’élimination de la faim d’ici 2030. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique. Suivez-nous sur :X (ex Twitter) : @wfp_media, @mnjoroge2011, @wfp_fr, @wfp_Africa / @amb_japon_djMeta (ex Facebook) : https://www.facebook.com/dj.emb.japanPour en savoir plus, contactez :Esther OUOBA, WFP/Djibouti, Mob. +253 77 65 70 37; esther.ouoba@wfp.orgTakumi SAITO, Ambassade du Japon à Djibouti, +253 21 35 49 81; takumi.saito-2@mofa.go.jp
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Coopération décentralisée et échanges sud-sud : le PNUD organise une visite d’échanges entre élus locaux djiboutiens au Cameroun
Cette mission est soutenue par le PNUD qui met au centre de son appui la question du renforcement des capacités et l’amélioration des pratiques dans le cadre de son soutien aux collectivités territoriale. La mission a bénéficié de l’appui logistique et organisationnel du bureau pays de PNUD au Cameroun.
La république de Djibouti, comme de nombreux pays en développement, fait face à des défis majeurs en termes de gestions de déchets. Plusieurs solutions sont en cours de mises en œuvre dans le pays. Cette mission d’échanges vise deux principaux objectifs : le Partage d’expériences sur le processus de décentralisation au Cameroun et notamment le rôle des collectivités dans la gestion des déchets, et également, le renforcement de la coopération sud-sud. Ceci, en vue de les renforcer et permettre aux autorités locales qui ont un rôle important à jouer dans la gestion des déchets de pouvoir accomplir leur mission de façon plus efficace
En plus de la problématique spécifiques des déchets, les échanges prévus avec les collectivités territoriales du Cameroun notamment la mairie centrale de Yaoundé, le bureau des Communes et Villes unies du Cameroun, ministère en chargé de le décentralisation le Conseil Régional de Bafoussam dans l’ouest du Cameroun, le Maire de la Ville de Dschang mais également les partenaires impliqués dans le financement des Collectivités FEICOM, les partenaires de collecte et gestion des déchets HYSACAM seront visités.
Ces visites incluront des échanges sur les réformes en matière de décentralisation, de transfert de compétences, de financement du développement local, ainsi que des rencontres avec des acteurs locaux et des visites de sites notamment dans la région de Bafoussam et la Commune de Dschang.
Le partage d'expériences et de bonnes pratiques mutuelles , les enseignements tirés des défis, le renforcement des partenariats Sud-Sud restent la quintessence de cet voyage d’échanges car en fins de compte, la proximité et l’efficacité du développement locale sont des moyens nécessaires pour fournir des services publiques plus proches des besoins des populations et la République de Djibouti y est fermement engagée.
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