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28 mai 2025
Mission dans les pays du Golfe : renforcer la coopération pour une réponse humanitaire efficace en faveur des enfants
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26 mai 2025
« Laissez les filles garder leur trésor » : le combat de Fatouma contre les mutilations génitales féminines à Ali-Sabieh
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22 mai 2025
Renforcement des capacités WASH en milieu sanitaire dans la région de Dikhil : première formation réussie
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Les objectifs de développement durable à Djibouti
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Djibouti:
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28 mai 2025
Djibouti lance une campagne nationale contre la poliomyélite pour protéger chaque enfant
Le ministère de la Santé, en partenariat avec l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a lancé une vaste campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite. Cette initiative vise à protéger tous les enfants de moins de cinq ans à travers le pays contre cette maladie invalidante mais entièrement évitable.Organisée en deux phases, la campagne mobilise des équipes de santé dans toutes les régions de Djibouti. Elle s’inscrit dans l’effort collectif pour éradiquer définitivement la poliomyélite sur le territoire national. Dans la région d’Ali-Sabieh par exemple, ce sont près de 9 200 enfants qui doivent être vaccinés. Pour atteindre chaque enfant, y compris dans les zones les plus reculées, des équipes mobiles composées de 12 vaccinateurs, 12 enregistreurs, 8 moniteurs de flacons et 8 superviseurs ont été déployées.Depuis le 8 avril, des activités de prémarquage, de dénombrement, de sensibilisation et de collecte de retours communautaires ont été menées afin de préparer le terrain et d’assurer une adhésion maximale des populations concernées.Une réalité alarmante a été mise en lumière au cours de la campagne : la découverte d’enfants dits « zéro dose », n’ayant jamais reçu de vaccin oral contre la polio (VPO), dans plusieurs villages isolés de la région d’Ali-Sabieh, notamment à Daasbyo, Assaamo, Guestir et Ali-Addeh. Ces enfants, absents des registres de vaccination, ont échappé aux services de vaccination de routine en raison de l’isolement géographique, des difficultés d’accès, mais aussi de barrières sociales et économiques. Cette situation souligne une fracture persistante dans l’accès aux soins, qui représente un risque sanitaire majeur non seulement pour ces enfants vulnérables, mais aussi pour l’ensemble de la population. Une campagne en deux tempsLa première phase a permis d’administrer une première dose du vaccin oral contre la poliomyélite à des milliers d’enfants dans toutes les régions du pays.La deuxième phase, prévue du 27 au 31 mai 2025, viendra compléter cette immunisation. Elle introduira une nouveauté importante : l’administration de la Vitamine A, essentielle pour renforcer l’immunité et améliorer la santé globale des enfants.La poliomyélite ne connaît pas de frontières. Pour l’éradiquer, chaque enfant, quel que soit l’endroit où il vit, doit être protégé. En participant activement à cette campagne nationale, les parents jouent un rôle essentiel dans la construction d’un avenir sain et prometteur pour leurs enfants, leur famille, leur communauté, et pour toute la nation.Grâce à cette mobilisation exemplaire, les équipes de santé se rapprochent des communautés les plus reculées, franchissant des obstacles géographiques et sociaux pour garantir que chaque enfant ait accès aux soins vitaux. Ce travail contribue non seulement à éliminer la poliomyélite, mais aussi à renforcer la couverture sanitaire globale, réduisant ainsi les inégalités d’accès aux services de santé dans des zones jusque-là difficiles d’accès.C’est un effort collectif qui reflète l’engagement de Djibouti à protéger sa jeunesse et à bâtir un avenir plus sûr et plus sain pour tous., filtered_html
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Histoire
22 mai 2025
Les jeunes de Djibouti renforcent leur esprit critique grâce à la formation UNESCO en Éducation aux Médias et à l’Information (ÉMI)
L’UNESCO et l’Institut DERE ont uni leurs forces à Djibouti pour organiser une formation innovante de quatre jours sur l’Éducation aux Médias et à l’Information (ÉMI), donnant aux jeunes les clés pour évoluer de manière critique et responsable dans l’univers numérique actuel.Tenu en mars 2025 dans les studios DERE MEDIA, le programme « Éducation aux Médias et à l’Information » a rassemblé 23 jeunes apprenants et éducateurs autour d’un parcours mêlant théorie, pratique et production créative de contenus médiatiques. Renforcer l’esprit critique et la citoyenneté numériqueLa formation répondait à un besoin pressant : aider les jeunes Djiboutiens à faire face aux défis de la désinformation, des discours de haine en ligne et de l’usage éthique des outils numériques. Conçu par l’UNESCO et l’Institut DERE, le programme s’articulait autour de quatre modules thématiques, allant de l’analyse des médias et des technologies à la production de podcasts.Les participants ont appris à décrypter les mécanismes médiatiques, à évaluer les sources d’information, et à développer une posture active et citoyenne. L’approche pédagogique, axée sur l’apprentissage par l’action, a encouragé la collaboration, l’engagement et la créativité. Donner la parole aux jeunes : créativité pour la paix et l’inclusionLors de la cérémonie de clôture, la cheffe de l’antenne de l’UNESCO à Djibouti a rappelé que l’ÉMI est bien plus qu’une simple compétence technique : c’est un levier de démocratie, de paix et de liberté. En cohérence avec les stratégies mondiales de l’UNESCO, comme la Déclaration de Windhoek+30, l’ÉMI permet aux jeunes de devenir des acteurs engagés, capables de résister à la désinformation et de participer au débat public.Le studio DERE MEDIA, renforcé par cette initiative, devient désormais un espace d’expression où les jeunes peuvent créer, questionner et enrichir le dialogue social. Et après ?La suite immédiate de cette première session de formation est concrète : les jeunes formés entament actuellement la phase de production complète de leurs podcasts, enregistrés en duo dans les studios DERE MEDIA. Ces créations originales, issues de leurs réflexions et de leurs apprentissages, seront diffusées à l’occasion de la Semaine mondiale de l’Éducation aux Médias et à l’Information 2025, offrant ainsi une tribune à leurs voix et à leurs regards sur les enjeux du numérique, de l’information et de la citoyenneté.L’énergie et la créativité déployées pendant cette première formation marquent le début d’un long chemin pour faire des jeunes Djiboutiens des artisans du changement à l’ère numérique., filtered_html
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28 mai 2025
« Laissez les filles garder leur trésor » : le combat de Fatouma contre les mutilations génitales féminines à Ali-Sabieh
Dans une petite salle de consultation de l’hôpital régional d’Ali-Sabieh, au sud de Djibouti, Fatouma Iyeh Migueh accueille ses patientes avec un sourire bienveillant. À 49 ans, cette matrone chevronnée exerce depuis des décennies, mais certaines douleurs, dit-elle, ne cessent de la bouleverser. « Chaque semaine, je reçois environ 200 jeunes mariées. Beaucoup d’entre elles viennent pour la même raison : elles ont été excisées, et ne parviennent pas à avoir une relation avec leur mari. Elles demandent une intervention pour ‘réparer’ leur corps, souvent la veille de leur nuit de noces », raconte Fatouma, le regard grave. À l’occasion de la Journée Internationale de Tolérance Zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF), célébrée le 6 février 2025, Fatouma partage son témoignage dans l’espoir de briser le silence. Cette année, le thème est clair : « Accélérer le rythme : Renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux MGF ». Et c’est précisément ce qu’elle s’efforce de faire, jour après jour, dans cette région de l’intérieur encore profondément marquée par cette pratique. Les conséquences des MGF sur la santé des femmes sont nombreuses. « Certaines jeunes filles viennent avec leur mère, elles souffrent de troubles menstruels, souvent à cause des cicatrices internes. Les mères, elles-mêmes excisées, veulent comprendre ce qui arrive à leur fille, et elles commencent à remettre en question ce qu’elles ont subi », explique-t-elle. Ce changement de regard, Fatouma le juge essentiel : « La prise de conscience commence souvent par l’amour d’une mère pour sa fille. » Les cas les plus graves se présentent souvent en salle d’accouchement. « Il n’y a pas assez d’espace pour laisser passer le bébé. Cela peut provoquer un manque de liquide amniotique, ou nécessiter une césarienne en urgence. Dans les pires cas, la mère perd énormément de sang. Certaines ne survivent pas. »Pour répondre à ces drames, l’hôpital régional d’Ali-Sabieh offre des soins spécifiques aux filles et femmes victimes des MGF : arrêt des hémorragies, traitement des infections liées à l’utilisation de matériel non stérilisé, et un accompagnement psychosocial pour aider les survivantes à se reconstruire. Mais Fatouma sait que les soins ne suffisent pas. Elle est aussi messagère de changement, surtout auprès des familles. « Je parle aux mères, mais surtout aux grands-mères. Ce sont souvent elles qui prennent la décision. Je leur dis que ce n’est ni une obligation religieuse, ni une tradition bénéfique. C’est une souffrance inutile. » Et puis, elle leur dit aussi, avec des mots simples et puissants : « Laissez les filles garder leur trésor. Ne l’abîmez pas. Laissez-les découvrir la vie de femme sans douleur, sans honte. » En cette journée de mobilisation mondiale, Fatouma nous rappelle que les vraies héroïnes sont celles qui, dans l’ombre, écoutent, soignent, et osent dire non. Grâce à elles, le changement est en marche. L’UNICEF œuvre avec ses partenaires institutionnels ainsi qu’avec les organisations de la société civile afin de mettre fin à une pratique qui touche encore beaucoup trop de jeunes filles dans le pays, grâce notamment à la collaboration et l’apport du Programme Global conjoint UNFPA-UNICEF sur les mutilations génitales féminines – Phase IV (2022-2030), qui vise à éradiquer cette pratique d’ici à 2030. Ecrit par Mohamed Daoud Adbara, Chargé de programmes, Protection de l’enfance., filtered_html
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28 mai 2025
Lancement Officiel du projet « Soutien aux autorités djiboutiennes et aux acteurs non étatiques dans la gestion des flux migratoires mixtes »
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la délégation de l'Union européenne (UE) en République de Djibouti ont lancé le projet « Soutien aux autorités djiboutiennes et aux acteurs non étatiques dans la gestion des flux migratoires mixtes » sous l’égide du Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, représentant son ministre de tutelle. Ce projet, financé par l'UE dans le cadre du Mécanisme flexible pour la migration et le déplacement forcé, vise à renforcer le mécanisme d’assistance vitale aux migrants et soutenir la résilience des communautés hôtes à Djibouti, un point stratégique sur la route migratoire reliant la Corne de l'Afrique au Yémen.L’objectif principal du projet est de soutenir la gestion des flux migratoires et d'apporter une contribution essentielle aux migrants vulnérables. Il s’inscrit dans une initiative de quatre ans qui s’efforcera de renforcer les mécanismes de protection des migrants, promouvoir la résilience des communautés d’accueil et encourager des solutions durables pour la gestion des migrations. Le projet soutient les autorités djiboutiennes et les acteurs non étatiques dans la gestion des migrations mixtes. Cette initiative est la première du genre dans la Corne de l'Afrique. Elle prévoit une assistance directe aux migrants vulnérables et met l'accent sur la protection des migrants, la résilience des communautés hôtes et le dialogue structuré et de partenariat entre les parties prenantes. L'événement, organisé à l'hôtel Ayla, a réuni des personnalités du gouvernement djiboutien ainsi que des représentants d'organisations internationales. La cérémonie a été inaugurée par des discours prononcés par des officiels, dont Tanja Pacifico, la Cheffe de Mission de l'OIM à Djibouti, S.E.M. Dr. Denisa-Elena IONETE, Ambassadrice de la Délégation l’Union européenne à Djibouti et auprès de l’IGAD, M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti et Monsieur Souleiman Moumin Robleh, Secrétaire général du ministère de l’Intérieur.L'Ambassadrice Dr. Denisa-Elena Ionete, Cheffe de délégation de l'Union européenne à Djibouti, a pris la parole pour exprimer la solidarité de l'UE avec Djibouti : « L’Union européenne est, et restera, un partenaire indéfectible pour une meilleure gestion des flux migratoires, la résilience des communautés hôtes, la solidarité et le respect des droits humains. Bien qu’aujourd’hui dans le monde il y a de plus en plus de raisons pour que des communautés entières quittent leurs lieux d’origine, et de moins en moins de solidarité internationale et des ressources, nous continuerons ce partenariat, qui a fait preuve de son efficacité, avec les autorités djiboutiennes, le système des Nations Unies dont des agences comme l’OIM et UNHCR et les communautés. » Mr. Souleiman Moumin Robleh, Secrétaire Général du ministère de l'Intérieur a souligné également :« Le programme que nous lançons aujourd'hui en partenariat avec l'Union européenne et l'Organisation internationale pour les migrations est le résultat des actions prioritaires à entreprendre à court terme pour la continuité de la bonne gouvernance de la migration. Il répond aux besoins immédiats des migrants les plus vulnérables, tout en renforçant la résilience des communautés d'accueil et en facilitant des dialogues structurés sur la migration aux niveaux national, régional et international. » L'événement s'est ensuite poursuivi dans une ambiance conviviale, marquée par un moment de partage et de fraternité, avec un iftar offert à l’ensemble des participants., filtered_html
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22 mai 2025
Atelier sur la Politique du bien-être familial : un partenariat stratégique pour les familles djiboutiennes
Le dimanche 23 mars 2025, l’UNFPA en partenariat avec le Ministère de la Femme et de la Famille et grâce au soutien financier de l’Union européenne, a organisé un atelier national de haut niveau à l’hôtel Ayla, portant sur la Politique du Bien-Être Familial.Cet atelier s'inscrit dans une dynamique stratégique visant à développer une politique publique intégrée, centrée sur le bien-être des familles djiboutiennes, qui constitue un pilier essentiel du développement humain et social. L’objectif principal de cet événement était de co-construire une vision nationale partagée, fondée sur des valeurs de solidarité, d’équité et d’inclusion, afin de relever les nombreux défis auxquels font face les familles du pays.Madame Mouna Osman Aden, Ministre de la Femme et de la famille, l'atelier a mobiliser une diversité d’acteurs issus de différents ministères, ainsi que des oulémas, des madouns, et des représentants des partenaires techniques. Cette diversité témoigne de la volonté d’adopter une approche multisectorielle et participative, prenant en compte les dimensions sociales, économiques, culturelles et religieuses, pour mieux répondre aux besoins des familles.Dans son discours d’ouverture, la Ministre a mis en lumière que le bien-être des familles ne peut être atteint que par une synergie des efforts institutionnels et une mobilisation active des partenaires. Elle a exprimé sa reconnaissance à l’UNFPA pour son soutien constant dans la planification familiale et a remercié l’Union européenne pour son appui financier décisif.Cet atelier marque ainsi une étape cruciale dans l’élaboration d’une stratégie nationale ambitieuse et adaptée aux réalités locales, afin de garantir à chaque famille djiboutienne un environnement sain, protecteur et propice à l’épanouissement de ses membres., filtered_html
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28 mai 2025
Mission dans les pays du Golfe : renforcer la coopération pour une réponse humanitaire efficace en faveur des enfants
Koweït – Arabie Saoudite, mai 2025 — Dans un contexte marqué par l’intensification des besoins humanitaires dans la Corne de l’Afrique, notamment à Djibouti, une mission de l’UNICEF s’est rendue dans les pays du Golfe pour renforcer les partenariats stratégiques et mobiliser davantage de ressources en faveur des enfants et des familles les plus vulnérables.La mission a conduit l’équipe de l’UNICEF à Koweït City, où des échanges approfondis ont eu lieu avec le Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe (KFAED) et le Fonds Arabe pour le Développement Économique et Social (FADES). Ces rencontres ont permis de discuter d’opportunités de collaboration autour d’interventions structurantes dans les domaines de la santé, de l’eau, de l’éducation et de la nutrition. Cette mission s’inscrit dans une dynamique de collaboration renforcée avec les pays du Golfe, à travers une diplomatie humanitaire proactive, fondée sur des résultats concrets et une vision commune de la résilience, de la dignité et de la sécurité humaine.Le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), basé au Koweït, est une institution financière régionale arabe de premier plan, dédiée au soutien du développement économique et social dans le monde arabe. Il intervient notamment par le financement de projets d’investissement publics et privés, l’octroi de subventions et la mise à disposition d’une expertise technique. Les activités du Fonds arabe se distinguent par leur contribution stratégique à la coopération et à l’intégration économique arabes, faisant de cette institution un modèle d’action conjointe arabe et un acteur clé du développement durable dans la région.Le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED), également connu sous le nom de Fonds koweïtien, est l’agence officielle de l’État du Koweït chargée de fournir et de gérer l’assistance financière et technique aux pays en développement. Les crises climatiques, les conflits prolongés et les chocs économiques aggravent la vulnérabilité de millions d’enfants dans la région. Dans ce contexte, renforcer les partenariats avec les institutions du Golfe est essentiel pour mobiliser des ressources financières et techniques, et répondre de manière coordonnée et durable aux besoins urgents. La délégation s’est ensuite rendue en Arabie Saoudite, où elle a rencontré la World Assembly of Muslim Youth (WAMY) à Riyad, ainsi que le King Salman Humanitarian Aid and Relief Centre (KSrelief) lors d’une réunion virtuelle. Ces échanges ont porté sur les perspectives de soutien aux efforts humanitaires en cours, en particulier pour répondre aux crises nutritionnelles.L’UNICEF Djibouti tient à saluer le Gulf Area Office (GAO) pour son appui précieux tout au long de cette mission. Grâce à leur expertise, leur connaissance fine des partenaires régionaux et leur excellente coordination, cette démarche a pu se dérouler de manière fluide et stratégique. Le GAO joue un rôle clé dans le renforcement des liens entre les bureaux pays et les institutions du Golfe, contribuant ainsi à une réponse humanitaire plus forte et plus alignée sur les priorités des enfants. , filtered_html
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22 mai 2025
Renforcement des capacités WASH en milieu sanitaire dans la région de Dikhil : première formation réussie
Dans le cadre du projet soutenu par la République de Corée, une première formation sur l’approche WASH-FIT (Water, Sanitation and Hygiene Facility Improvement Tool) a été organisée à Dikhil du 17 au 20 février 2025. Cette session a réuni des points focaux santé de la région, avec pour objectif de renforcer durablement les services d’eau, d’assainissement et d’hygiène dans les établissements de santé.Lors de la cérémonie d’ouverture de la formation WASH-FIT à Dikhil, M. Ahmed Said, conseiller du Ministre de la Santé, a souligné l’importance de l’événement en déclarant : « Nous sommes réunis aujourd'hui pour un événement crucial qui vise à renforcer les capacités de notre personnel de santé en matière d'hygiène, d'assainissement et de prévention des infections. »Il a rappelé que le renforcement des services WASH dans les établissements de santé est fondamental pour améliorer la qualité des soins, protéger les patients et le personnel, et réduire les risques d’infections nosocomiales. Ce message a donné le ton d'une formation engagée, axée sur l’action concrète et la durabilité des acquis dans toute la région de Dikhil. Pendant quatre jours, infirmiers, sages-femmes, agents d’entretien, gestionnaires et représentants de la société civile ont été formés à la méthodologie WASH-FIT, combinant théorie et pratique. Ils ont évalué la situation du Centre Médico-Hospitalier (CMH) de Dikhil et établi un plan d’action concret pour améliorer l’accès à l’eau potable, la gestion des déchets biomédicaux, l’assainissement et l’hygiène des mains.Cette formation a également permis de constituer un comité local WASH-FIT au CMH de Dikhil, chargé de suivre et de mettre en œuvre les recommandations élaborées collectivement. Parmi les premiers changements positifs observés pour donner suite à la formation : une meilleure gestion des déchets, la promotion de l’hygiène des mains et un engagement renforcé du personnel de santé.La formation de Dikhil marque le lancement d'une série de sessions similaires prévues dans les quatre autres régions du pays d'ici la fin du mois de mai 2025. Elle s'inscrit pleinement dans l'objectif d'améliorer la qualité des soins et de garantir un environnement sûr pour les patients et le personnel, contribuant aux Objectifs de Développement Durable 3 (santé) et 6 (eau propre et assainissement).Un travail de documentation est également en cours pour mesurer l’impact des premières améliorations sur le terrain, notamment au sein du CMH de Dikhil, dans le cadre du système d'information sanitaire (HIS).« Nous sommes réunis aujourd'hui pour un événement crucial qui vise à renforcer les capacités de notre personnel de santé en matière d'hygiène, d'assainissement et de prévention des infections. » - M. Ahmed Said, Conseiller du Ministre de la Santé. Suite à la réussite de la première formation en cascade à Dikhil, l’initiative WASH-FIT se poursuit avec l’organisation de sessions similaires dans les quatre autres régions du pays d’ici fin mai 2025. Chaque région bénéficiera ainsi d’un renforcement des capacités locales pour améliorer durablement l’accès à l’eau potable, à l’assainissement sécurisé et à l’hygiène dans les établissements de santé.Dans le prolongement de ces formations, un suivi rigoureux de la mise en œuvre sera assuré à travers le système d'information sanitaire (HIS). Ce suivi permettra de :Mesurer les améliorations concrètes observées dans les établissements de santé formés.Identifier les défis rencontrés et ajuster les stratégies en conséquence.Capitaliser les bonnes pratiques pour les répliquer à l’échelle nationale.S’assurer que les actions menées contribuent durablement à la qualité des soins et à la prévention des infections.Par ailleurs, l’évaluation régulière des comités locaux WASH-FIT mis en place permettra d’assurer une dynamique d’amélioration continue et un engagement fort des acteurs de terrain.En renforçant ainsi la qualité des services WASH, Djibouti fait un pas important vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment en matière de santé (ODD 3) et d’accès à l’eau et à l’assainissement (ODD 6), pour le bénéfice direct des patients, du personnel de santé et des communautés., filtered_html
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21 mai 2025
À Obock, les projets communautaires répondent aux défis climatiques et migratoires
Sous le soleil brûlant du nord de Djibouti, dans la petite localité de Dalay Af à Obock, Moussa Mohamed partage avec conviction :« Quand la population locale trouvera des solutions à ses problèmes, les migrants en profiteront sûrement. Je pense que nous avons un rôle de médiateur important, dans le sens où nous permettons que les vraies préoccupations de la population soient priorisées dans les projets communautaires et que les solutions apportées soient celles qui viennent de la population. » Représentant des jeunes de son quartier, Moussa Mohamed fait partie de l'un des comités communautaires mobilisés par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) dans le cadre du processus de planification communautaire. Djibouti, carrefour stratégique entre l'Afrique et la péninsule arabique, est un point de transit essentiel sur la Route de l'Est. Chaque jour, des migrants traversent ses terres arides à la recherche d'un avenir meilleur.En même temps, la population locale est confrontée à des défis importants. Le pays subit les effets incessants du changement climatique, des sécheresses prolongées aux inondations soudaines. La pénurie d'eau et l'insécurité alimentaire s'installent, et les habitants se déplacent vers les villes à la recherche d’opportunités économiques et des services essentiels.Dans ce contexte difficile, des solutions innovantes émergent de la communauté. Grâce à une approche participative, le Gouvernement de Djibouti et l'OIM, soutiennent la population locale pour développer des initiatives axées sur la cohésion sociale, la protection de l'environnement et le renforcement de la résilience face aux conséquences du dérèglement climatique.Le processus de planification communautaire aboutira à la rédaction de plans d'action communautaires, définissant les priorités de la communauté et faisant de la communauté elle-même l’agent de son propre développement. Les projets seront conçus et développés par les communautés hôtes, sur la base de leurs priorités spécifiques, identifiées à travers des consultations communautaires inclusives. La mise en œuvre sera assurée par des comités locaux représentatifs, et interviendra dans l'ensemble des cinq régions, y compris celle d’Obock. «Nous attendons de ces projets un changement important dans la vie des habitants de Fantahero » insiste Fatouma Akil, cheffe de quartier à Fantahero. Elle rajoute « Il faut investir dans la formation des jeunes pour qu’ils puissent contribuer activement à la vie de leur communauté ». Pour elle, l’avenir passe par la responsabilisation et l’appropriation locale. Ces projets ne se limitent pas à répondre aux besoins matériels. Ils donnent une voix à ceux qu’on entend peu, comme les femmes. « Mon rôle, c’est de permettre l’expression des besoins des femmes de Daly-Af et de m’assurer qu’elles sont impliquées à toutes les étapes des projets », explique Nasro Akil, membre active du comité communautaire. Grâce à elle et à d’autres, les projets prennent forme de manière inclusive, durable, et ancrée dans la réalité quotidienne. L'OIM continue d'apporter le soutien nécessaire avec un financement accordé par l’agence suédoise pour la coopération (SIDA) via le Plan régional de réponse pour les migrants (MRP) pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, et l’Afrique du Sud et du Gouvernement Danois. , filtered_html
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22 mai 2025
Djibouti améliore ses services de planification familiale grâce au dossier patient électronique MSupply
Entre le 7 et le 13 mai 2025, Djibouti a franchi une étape cruciale dans la modernisation de ses services de santé reproductive en déployant un dossier patient électronique de planification familiale basé sur l'outil MSupply. Cette initiative, menée en collaboration avec l'UNFPA et le Ministère de la Santé, transformera la gestion des données dans 23 structures sanitaires publiques à travers le pays. Le passage d'une gestion manuelle des données, source d'erreurs et de délais, à un système numérique via MSupply apportera des améliorations significatives dans la collecte, la qualité et l'utilisation des informations relatives à la planification familiale. Un accès facilité à des données fiables et actualisées permettra une prise de décision stratégique plus éclairée et une meilleure orientation des services.L'outil MSupply, initialement développé pour la gestion de la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique, a démontré sa capacité d'adaptation pour la gestion des données cliniques et s'est révélé être un outil polyvalent, offrant une interface intuitive et des capacités de reporting avancées. Son intégration au système d'information sanitaire de Djibouti optimisera la gestion des données cliniques de planification familiale.Le succès de ce projet repose sur un partenariat solide entre l'UNFPA et le Ministère de la Santé, soutenu par l'expertise technique de la Fondation MSupply. Pour garantir une adoption efficace de ce nouvel outil, des formations pratiques ont été organisées du 7 au 13 mai pour les sages-femmes et les responsables de programme. Ces sessions ont permis de développer les compétences nécessaires à l'utilisation autonome de MSupply et de son tableau de bord de suivi. En adoptant cette innovation, Djibouti se positionne comme un modèle en matière de modernisation des services de santé. L'amélioration de la gestion des données de planification familiale contribuant directement à un système de santé plus performant, répondant mieux aux besoins des populations et favorisant l'atteinte des Objectifs de Développement Durable. , filtered_html
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22 mai 2025
Un partenariat pour une meilleure nutrition à Djibouti
Une délégation composée de représentants de l’Ambassade de France à Djibouti, du ministère des Affaires sociales et des solidarités (MASS), ainsi que du Programme alimentaire mondial (PAM) à Djibouti s’est rendue au marché Riyad, le plus grand marché de la capitale djiboutienne. Cette visite s’est poursuivie au guichet social du MASS, situé dans l’Arrondissement n°2 de Djibouti-ville.Pour les trois partenaires, représentés par Son Excellence Madame Dana Purcarescu, Ambassadrice de France à Djibouti, Madame Amina Ahmed Warsama, Secrétaire générale du MASS et Monsieur Michael Zongo, Directeur adjoint du PAM à Djibouti, l’objectif de la visite était de rencontrer les principaux acteurs du projet « Fresh Food Vouchers », un an après son lancement. Cette visite de terrain leur a permis de mieux apprécier les résultats obtenus et l’impact du projet, financé par la France, sur les bénéficiaires.Lancé en 2023, le projet « Fresh Food Vouchers » vise à promouvoir la diversification alimentaire au sein des ménages vulnérables à Djibouti. Les activités observées sur les sites visités s’articulent autour de trois axes majeurs : la sécurité alimentaire et nutritionnelle (notamment la diversité alimentaire), le développement économique local, et le renforcement des outils du système de protection sociale.Ces initiatives s’inscrivent dans les priorités du pays ainsi que dans la dynamique des Objectifs de Développement Durable (ODD), en particulier l’ODD 2 (Faim zéro) et l’ODD 17 (Partenariats pour l’atteinte des objectifs).La visite en images :De droite à gauche : Michael Zongo, Directeur adjoint du Programme Alimentaire Mondial à Djibouti, Son Excellence Madame Dana Purcarescu, Ambassadrice de France à Djibouti, et Madame Amina Ahmed Warsama, Secrétaire Générale du MASS, marchent au milieu des étals des marchands de fruits et légumes installés dans le plus grand marché de la ville, le marché Riyad. Une des enseignes du projet « Fresh Food voucher », installée devant l’étal d’un marchand de fruits et légumes. L’enseigne permet aux ménages bénéficiaires du projet d’identifier facilement les lieux où ils peuvent s’approvisionner ainsi que le type de commodité qu’ils peuvent acheter en utilisant la carte SCOPE, un outil de paiement digital du PAM. Chaque mois, le PAM recharge la carte du montant alloué à chaque ménage : 10 000 francs Djibouti pour l’achat de denrées sèches et 5 000 francs Djibouti exclusivement pour l’achat de produits frais (fruits, légumes, poisson, poulets, œufs, etc.). Un des marchands de fruits et légumes participant au projet « Fresh Food Voucher ». échange avec la Secrétaire Générale du MASS et l'Ambassadrice de France à Djibouti sur les défis et les retombées du projet. Madame Leirmane, poissonnière au marché Riyad échange avec la Secrétaire générale du MASS, l'Ambassadrice de France à Djibouti et le Directeur adjoint du PAM à Djibouti sur l’importance du projet et les retombées économiques sur son commerce. Des participantes au projet « Fresh Food Voucher » réunies au guichet social du MASS situé dans l’Arrondissement n°2 pour prendre part aux sessions de sensibilisation nutritionnelle. Les équipes expliquent le fonctionnement du guichet social, situé dans l’Arrondissement n°2, ainsi que la procédure d’enregistrement des ménages vulnérables dans le registre social du MASS à l'Ambassadrice de France à Djibouti, Dana Purcarescu, et la Secrétaire Générale du MASS, Madame Amina Ahmed Warsama. Photo de famille devant le guichet social 2 du MASS regroupant toutes les parties prenantes au projet « Fresh Food Voucher » : les participants aux projets, l'Ambassadrice de France à Djibouti, la Secrétaire Générale du MASS, le Directeur adjoint du PAM ainsi entourés de leurs équipes. , filtered_html
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Communiqué de presse
19 janvier 2025
Attribution d’un terrain par le gouvernement djiboutien pour la future Maison commune des Nations Unies à Djibouti
Lors d’une cérémonie officielle tenue aujourd’hui, S.E.M Isman Ibrahim Robleh, Ministre du budget, a remis à M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations unies à Djibouti, un arrêté attribuant un terrain de 2,5 hectares situé à Nagad au système des Nations unies dans le but d’y construire la future Maison commune des Nations unies à Djibouti.Cette initiative s’inscrit dans la suite de la signature ce 19 décembre 2024 du nouveau Cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable 2025-2030 entre les Nations unies et la République de Djibouti, démontrant le partenariat renforcé et l’engagement de Djibouti envers les Nations unies et le multilatéralisme. Ce nouveau document cadre, qui reflète les ambitions communes du pays et de l’ONU en matière de développement durable, et s’aligne aux priorités de développement de la Vision 2035 du pays, a été adopté avec la participation de 24 entités onusiennes, contre 12 dans le précédent cadre couvrant la période 2014-2022. La Maison commune des Nations unies, qui réunira les bureaux des entités onusiennes opérant en République de Djibouti, symbolise ainsi l’engagement mutuel à promouvoir l’efficacité, la coordination et l’impact des activités onusiennes dans le pays. Cette infrastructure, qui sera construite sur le terrain, servira de plateforme pour faciliter la mise en œuvre des priorités nationales et des Objectifs de développement durable en collaboration avec le gouvernement, la société civile et les autres partenaires de développement. Lors de la cérémonie, S.E.M Isman Ibrahim Robleh, Ministre du budget, a déclaré :« La décision d’attribuer ce terrain pour la construction de la future Maison Commune des Nations Unies n’est pas seulement un geste symbolique. C’est une expression concrète de notre volonté de renforcer ce partenariat stratégique et durable.Cette cérémonie d’attribution d’un terrain marque un moment historique, non seulement pour Djibouti, mais également pour le système des Nations Unies. Elle incarne notre engagement mutuel envers les idéaux de coopération internationale, de développement durable et de solidarité régionale.En mettant cet espace à disposition, Djibouti réaffirme son rôle de plateforme régionale majeure pour les opérations humanitaires et de développement. Cette initiative s’inscrit également dans notre soutien à la vision des Nations Unies qui vise à promouvoir une action plus intégrée, plus cohérente et plus efficace pour répondre aux besoins des populations locales et régionales. » De son côté, M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations unies à Djibouti a exprimé son enthousiasme pour le futur :« La générosité du gouvernement djiboutien est une preuve éloquente de l’importance de notre partenariat et de la volonté de renforcer, aujourd’hui et dans le long-terme, notre coopération stratégique pour soutenir le développement durable dans le pays.Nous sommes convaincus que cette Maison commune des Nations unies jouera un rôle clé dans la réalisation des priorités nationales. Elle offrira un espace propice à une collaboration renforcée et à un soutien accru aux initiatives locales en faveur du développement humain, économique et environnemental. En outre, cette Maison commune a un potentiel de jouer un rôle de « Hub » pour les opérations onusiennes dans la région, renforçant ainsi la position de pôle logistique régional de la République de Djibouti. La construction de cette Maison commune des Nations unies marque une nouvelle étape dans l’histoire des relations entre Djibouti et les Nations unies, consolidant un partenariat fondé sur des valeurs communes et des objectifs partagés en faveur du bien-être des populations djiboutiennes. , filtered_html
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Communiqué de presse
17 juillet 2024
Appel à promouvoir une approche orientée vers la réduction des risques en République de Djibouti
Ce jeudi 23 Mai 2024 a été lancé un atelier de restitution du diagnostic de capacité en Réduction des risques de catastrophes (RRC) pour informer la finalisation et la validation de la stratégie Nationale de la République de Djibouti. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Ahmed Mohamed Madar, et M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti. Lors de la présentation des conclusions préliminaires du diagnostic des systèmes nationaux de réduction des risques de catastrophe, le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Madar a souligné que la République de Djibouti « est particulièrement vulnérable aux conséquences dramatiques du changement climatique. Les sécheresses récurrentes, les inondations et les pluies diluviennes, l’apparition récente des cyclones dans la sous-région de la Corne d’Afrique démontrent le dérèglement climatique auquel nous sommes soumis de nos jours. » Il a précisé que « cette décision de réaliser un diagnostic des capacités du pays en matière de réduction des risques de catastrophes, traduit une réelle volonté politique de notre Président de la République, Son Excellence Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH à renforcer la résilience des populations en réduisant les répercussions négatives des catastrophes. » Il a également noté que le renforcement de la capacités nationales pour la réduction des risques de catastrophe représente une priorité pour le pays. Le diagnostic du système de réduction des risques de catastrophe au niveau national et local a été soutenu par le système des Nations Unies a travers la mobilisation d’experts pour réaliser la mission CADRI (Initiative pour le renforcement des capacités en matière de réduction des risques et des catastrophes), une initiative des Nations Unies et des systèmes intergouvernementaux qui regroupe 20 institutions œuvrant pour la RRC. (Lisez le news blog de la mission CADRI à Djibouti ici)Les conclusions et recommandations ont été le fruit de consultations avec 22 institutions centrales, 39 institutions locales, 3 organisations de la société civile et 16 partenaires multi et bilatéraux. Les autorités locales ont également été consultées dans les régions d’Ali Sabieh, de Dikhil, d’Arta, de Tadjourah et d’Obock afin d’évaluer le niveau des capacités de réduction des risques de catastrophe locaux. Le diagnostic des capacités a été un effort conjoint entre le gouvernement et l'Équipe de pays des Nations Unies. Le Ministère de l’Intérieur a mobilisé cinq experts gouvernementaux dans les ministères sectoriels pour diriger et soutenir le processus de diagnostic sur une période de deux semaines. Le processus a été soutenu par une équipe pluridisciplinaire de quatre experts internationaux de l’initiative CADRI et de 11 experts issus des diverses entités de l'équipe-pays des Nations Unies en République de Djibouti.M. Hervens Silmé, expert de l’IOM et facilitateur du partenariat CADRI qui a dirigé la mission a souligné l'importance de « changer de paradigme en passant d'une approche axée sur la réponse à une approche axée sur la réduction des risques au sein des secteurs prioritaires et une meilleure coordination entre les différents acteurs intervenant dans la réduction des risques de catastrophe dans le pays ». Il a également insisté sur la nécessité de « renforcer la coordination des efforts de réduction des risques de catastrophe à tous les niveaux pour accroître l'efficacité ». Le rapport des conclusions préliminaires de la mission et les recommandations initiales ont été présentés au gouvernement et un rapport sera soumis au gouvernement au courant le prochain trimestre pour leur validation et afin de permettre que les recommandations convenues puisse informer les documents de politique nationaux et le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2025-2030.M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies) a quant à lui souligne que les conclusions et recommandations de la mission guideront les interventions des entités des Nations Unies et soutiendront les efforts du gouvernement pour progresser dans l'agenda de réduction des risques de catastrophe dans le pays. « Notre obligation c’est d’être prêts, d’avoir des mécanismes de prévention et d’investir afin de pouvoir aviser la population avant les catastrophes. » Il a insisté sur l’importance d’une coordination efficace et efficiente entre tous les acteurs nationaux et internationaux. Vidéo de l'ouverture de l'atelier et discours : Regardez les entretiens avec les experts ayant participé à la mission CADRI : Pour en apprendre plus sur le Partenariat CADRI / To learn more about the CADRI Partnership : , filtered_html
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Communiqué de presse
24 avril 2024
LE JAPON APPORTE UN NOUVEAU FINANCEMENT POUR L’ASSISTANCE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES COMMUNAUTES LES PLUS VULNERABLES A DJIBOUTI
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu un financement à hauteur de 1,5 million de dollars américains, soit 265,5 millions de francs djiboutiens (DJF) de la part du Gouvernement du Japon pour des projets relatifs à la sécurité alimentaire à Djibouti. Ce financement permettra au PAM de fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle à environ 22.300 personnes en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays.La Corne de l’Afrique est la région la plus exposée aux chocs climatiques en Afrique, et Djibouti est particulièrement touché par les aléas climatiques, surtout la sècheresse qui vulnérabilise fortement environ 25 pour cent de sa population. La situation a été exacerbée ces derniers mois par la crise de la mer Rouge, qui a engendré une augmentation des prix des produits de première nécessité et une baisse de la disponibilité de vivres sur le marché intérieur.Grâce à ce soutien du Gouvernement et du peuple Japonais, les communautés vulnérables des cinq régions de l’intérieur du pays bénéficieront d’une assistance alimentaire pendant trois mois, au cours de la période de soudure de juin à septembre. Le PAM travaillera très étroitement avec le gouvernement de Djibouti pour assurer une bonne mise en œuvre de cette assistance.En plus de l’assistance alimentaire, ce financement permettra aussi au PAM de travailler avec le ministère de la Santé pour apporter pendant six mois une supplémentation nutritionnelle à environ 6.000 enfants âgés de moins de cinq ans et femmes enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë modérée.« La sécurité humaine, qui vise à protéger chaque individu et à garantir une vie digne pour tous, est l’un des grands principes de la coopération au développement du Japon. Le gouvernement du Japon, désireux de soutenir les efforts incessants du gouvernement de Djibouti, fournit une assistance alimentaire et nutritionnelle aux communautés vulnérables à travers le PAM. Cette aide contribuerait à atténuer les difficultés des Djiboutiens, notamment celles des femmes et des enfants en situation vulnérable. Le Japon continuera à accompagner Djibouti, en solidarité avec le peuple djiboutien, » a déclaré Son Excellence Monsieur Keiichi Hara, Ambassadeur du Japon à Djibouti.« La malnutrition reste une menace pour le capital humain du pays. Le Japon est l’un des partenaires clés du PAM à Djibouti. Nous tenons à remercier le Gouvernement et le Peuple Japonais pour leur engagement continu en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le pays, » dit Mary Njoroge, Directrice Pays et Représentante du PAM à Djibouti.Selon les dernières évaluations sur la sécurité alimentaire, environ 285.000 personnes, soit 25 pour cent de la population à Djibouti font face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En 2023, le PAM a assisté environ 126.000 personnes grâce au partenariat avec les autorités gouvernementales. Le PAM s’engage à continuer sa bonne collaboration avec le gouvernement pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (ODD), notamment l’objectif numéro 2 qui vise l’élimination de la faim d’ici 2030. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique. Suivez-nous sur :X (ex Twitter) : @wfp_media, @mnjoroge2011, @wfp_fr, @wfp_Africa / @amb_japon_djMeta (ex Facebook) : https://www.facebook.com/dj.emb.japanPour en savoir plus, contactez :Esther OUOBA, WFP/Djibouti, Mob. +253 77 65 70 37; esther.ouoba@wfp.orgTakumi SAITO, Ambassade du Japon à Djibouti, +253 21 35 49 81; takumi.saito-2@mofa.go.jp , filtered_html
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Coopération décentralisée et échanges sud-sud : le PNUD organise une visite d’échanges entre élus locaux djiboutiens au Cameroun
Cette mission est soutenue par le PNUD qui met au centre de son appui la question du renforcement des capacités et l’amélioration des pratiques dans le cadre de son soutien aux collectivités territoriale. La mission a bénéficié de l’appui logistique et organisationnel du bureau pays de PNUD au Cameroun.
La république de Djibouti, comme de nombreux pays en développement, fait face à des défis majeurs en termes de gestions de déchets. Plusieurs solutions sont en cours de mises en œuvre dans le pays. Cette mission d’échanges vise deux principaux objectifs : le Partage d’expériences sur le processus de décentralisation au Cameroun et notamment le rôle des collectivités dans la gestion des déchets, et également, le renforcement de la coopération sud-sud. Ceci, en vue de les renforcer et permettre aux autorités locales qui ont un rôle important à jouer dans la gestion des déchets de pouvoir accomplir leur mission de façon plus efficace
En plus de la problématique spécifiques des déchets, les échanges prévus avec les collectivités territoriales du Cameroun notamment la mairie centrale de Yaoundé, le bureau des Communes et Villes unies du Cameroun, ministère en chargé de le décentralisation le Conseil Régional de Bafoussam dans l’ouest du Cameroun, le Maire de la Ville de Dschang mais également les partenaires impliqués dans le financement des Collectivités FEICOM, les partenaires de collecte et gestion des déchets HYSACAM seront visités.
Ces visites incluront des échanges sur les réformes en matière de décentralisation, de transfert de compétences, de financement du développement local, ainsi que des rencontres avec des acteurs locaux et des visites de sites notamment dans la région de Bafoussam et la Commune de Dschang.
Le partage d'expériences et de bonnes pratiques mutuelles , les enseignements tirés des défis, le renforcement des partenariats Sud-Sud restent la quintessence de cet voyage d’échanges car en fins de compte, la proximité et l’efficacité du développement locale sont des moyens nécessaires pour fournir des services publiques plus proches des besoins des populations et la République de Djibouti y est fermement engagée.
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Communiqué de presse
14 décembre 2023
Inauguration du bureau de l'OIM à Dikhil
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) etl'Organisation des Nations Unies (ONU) célèbrent l'ouverture du premier bureau d’une agence de l’ONU à Dikhil, ville située à 12 kilomètres de la frontière éthiopienne. Ceci marque une avancée significative dans la réponse aux défis et le développement des opportunités liés aux migrations dans les régions du Sud de Djibouti. Les membres du gouvernement, les partenaires locaux et les agences des Nations Unies se sont réunis pour une inauguration festive.
« Que cette inauguration marque le début d’une collaboration fructueuse, fondée sur la compréhension mutuelle et le respect des droits » a déclaré M. Hassan Abdi Robleh, Préfet de Dikhil.
L'OIM soutient le Gouvernement de la République de Djibouti depuis 2009 en maintenant une présence opérationnelle dans tout le pays, notamment avec les bureaux de Djibouti ville et d'Obock. La nécessité d'une présence renforcée dans le sud a été identifiée en coordination avec le gouvernement, et un autre bureau sera bientôt ouvert à Ali Sabieh.
« Ces nouveaux bureaux jouent un rôle essentiel dans notre réactivité et notre collaboration avec les autorités locales afin de mieux protéger et assister les migrants vulnérables et la population locale » déclaré Tanja Pacifico, cheffe de mission de l'OIM à Djibouti.
Dans les régions de Dikhil et d'Ali Sabieh, traversées par la route de l’Est, la matrice de suivi des déplacements de l'OIM a recensé de janvier à septembre 2023 un total de 65 435 mouvements entrants de migrants voyageant depuis l'Éthiopie (par les points de Galafi, Yoboki, Ali Sabieh et
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux. , filtered_html
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux. , filtered_html
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