Dernières actualités
Histoire
17 juillet 2022
La lutte contre les violences basées sur le genre, un engagement de tous les jours et partout
Pour en savoir plus
Communiqué de presse
07 juillet 2022
Rapport sur les Objectifs de Développement Durable 2022
Pour en savoir plus
Communiqué de presse
05 juillet 2022
FORUM POLITIQUE DE HAUT NIVEAU SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Pour en savoir plus
Dernières actualités
Les objectifs de développement durable à Djibouti
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Djibouti:
Publication
24 mai 2022
Les Nations Unies mobilisent 2M$ de fonds CERF pour la réponse d'urgence à Djibouti
La République de Djibouti a lancé une alerte à la sécheresse en février 2022 et un appel à la Solidarité Nationale a été lancé par le Président de la République S.E. M. Ismail Omar Guelleh, le 10 mars 2022.
Djibouti, à l’instar du reste de la Corne de l’Afrique fait face à une troisième saison de pluies insuffisantes. Si la sécheresse est une catastrophe naturelle récurrente dans le pays depuis plus d'une décennie, cette dernière année présente cependant une crise sans précédent avec une saison durant lesquelles des températures record ont été enregistrées.
Par ailleurs, le pays fait également face à une importante inflation due à l’augmentation globale des prix des produits alimentaires. Djibouti ayant une faible production nationale, le pays importe jusqu’à 90% des produits de consommation alimentaires et la population se trouve donc particulièrement affectée par cette hausse des prix. Les populations vivant en milieu rural en particulier, qui comprennent 80% des ménages les plus pauvres du pays, sont les plus fragilisées et voit leurs moyens de subsistances sévèrement menacés, ce qui les place en situation d’insécurité alimentaire.
Afin de répondre à cette situation, le gouvernement de Djibouti a mis en place en mars 2022 des mesures de mitigation dans son Plan de Riposte, cependant la capacité du pays à répondre à ces chocs été également affectée par la réduction de son activité portuaire, qui représente près de 85% du PIB national, à la suite du conflit dans l’Ethiopie voisine, principale source des exportations et importations passant par les infrastructures portuaires du pays.
De récentes analyses de l’ONU effectuées en mai 2022 indiquent qu’environ 11% de la population du pays (soit 132 000 personnes) serait actuellement en situation d’insécurité alimentaire aigue et nécessiterait une aide d’urgence. Les projections indiquent une hausse jusqu’à 16% de la population du pays (192 000 personnes) d’ici décembre 2022 tandis que les marchés mondiaux continuent à être affectés par les conflits en cours.
Ce financement de 2 millions USD mobilisés à travers le Fond Central d’Interventions d’Urgence (CERF) des Nations Unies aura donc pour priorité de fournir une réponse d’urgence aux ménages les plus impactés à travers des activités multisectorielles qui viseront à atténuer l'impact de la sécheresse et des chocs aggravants sur les capacités d'adaptation d’un peu plus de 56 000 femmes, hommes, filles, garçons dans les localités rurales des régions d'Ali Sabieh, Arta, Obock, Tadjourah et Dikhil. Cependant il est important de noter que le besoin total est estimé à 9,4 Million USD.
La réponse d’urgence visera notamment à renforcer la sécurité alimentaire immédiate des ménages les plus atteints par des distributions alimentaires et fournira un appui en matière d'alimentation animale et de soins aux ménages agropastoraux dont le cheptel est menacé. Une priorité sera donnée aux femmes chefs de famille, célibataires et/ou veuves et aux personnes vivant avec un handicap.
De plus, des travaux de réhabilitation des équipements de pompage d'eau et des activités d'approvisionnement en eau sont prévus au bénéfice des communautés d'accueil aux réfugiés et migrants qui subissent une pression accrue, ainsi qu’un important volet nutritionnel pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes et des services de protection de l’enfance et de soutien aux victimes de violences basées sur le genre.
La mise en œuvre se fera conjointement par les Nations Unies en collaboration avec le ministère des Affaires Sociales et des Solidarités (MASS) de Djibouti qui coordonne la réponse au niveau national.
A la suite de l’appel à la Solidarité Nationale lancé le 10 mars 2022, une rencontre a eu lieu ce jeudi 19 mai 2022 avec les bailleurs de fonds présents dans le pays afin d’attirer l’attention sur la situation actuelle et mobiliser la solidarité internationale pour répondre à cette crise qui, selon les dernières projections, risque de s’exacerber dans les mois à venir.
1 / 5

Histoire
30 mai 2022
Seconde phase de la campagne de lutte contre la poliomyélite à Djibouti-ville et les régions
Ce deuxième passage de la campagne de vaccination contre la poliomyélite de 5 jours initiée par le ministère de la santé en collaboration avec l’UNICEF, l’OMS, AFENET et CDC s’est déroulée du 27 au 31 Mars 2022. L’objectif était de vacciner tous les enfants de moins de 5 ans présents sur le territoire Djiboutien pour les protéger contre la poliomyélite.
Ce deuxième tour a pris en compte les besoins spécifiques de chaque région avec notamment plus d’équipes mobilisées sur le terrain afin de réussir cette campagne « de porte à porte ». Nous sommes allés à la rencontre de différents points focaux, responsables et experts pour mieux comprendre les adaptations et les points forts de cette campagne de lutte contre la poliomyélite.
Dr Ibrahim Dimbio, responsable en chef du centre médical hospitalier de Tadjourah « Il y a eu beaucoup d’amélioration sur cette deuxième campagne. Nous avons eu plus de temps de préparation et bien plus de visibilité de nos activités sur ce 2ème tour. Nous avons noté une meilleure adhésion de la population à cette campagne et cela s’explique par la forte mobilisation des équipes sur le terrain. De plus, la communication a été renforcée et une cible plus large a été informée notamment grâce à l’envoi de sms d’information sur les téléphones sur l’ensemble du territoire ».
Dr Ibrahima Koné, expert polio, task force on Global Health, CDC « Nous avons consacré plus de temps à la planification, à la révision des modules de formation et nous assurer que les équipes ont été formé de manière très pratique. Par exemple, avant chaque déploiement, nous faisions un petit rappel pour les équipes de terrain sur les outils de travail tels que la fiche de pointage afin d’être sûre que les messages clés soient bien compris ».
En effet, les superviseurs témoignent également des nombreux efforts fournis pour ce deuxième tour qui sont visibles sur le terrain. « Durant la première phase fin février, sur le terrain, notre campagne de porte à porte était un peu compliquée. On sentait que les gens n’étaient pas très réceptifs. Pour ce deuxième passage, nous avons reçu beaucoup plus de formations sur comment mieux aborder, informer et rassurer les populations sur le processus de vaccination ! Nous faisons notre porte à porte sur ce deuxième tour avec beaucoup plus d’assurance et nous rencontrons moins de contraintes » nous explique Mr Abdi- Fatah Ali Khirdon, superviseur des mobilisatrices du ministère de la santé.
Mr Daoud Ahmed Ali, coordinateur national du programme élargi de vaccination, « Sur l’ensemble du territoire, ce deuxième passage de la campagne de lutte contre la poliomyélite a été un succès. Les équipes du ministère de la santé accompagnées par les experts des différents partenaires ont travaillé conjointement afin d’assurer une meilleure couverture vaccinale sur ce 2ème tour en apportant des solutions sur les insuffisances relevées au 1er tour. Nous pouvons fièrement affirmer que nous avons atteint presque notre objectif. En effet, nous avons pu vacciner 153 189 enfants de moins de 5 ans sur un objectif de départ de 156 194. La réussite de cette couverture vaccinale est atteinte grâce à la volonté et l’engagement du ministère de la santé d’assurer une meilleure coordination et mobilisation des différentes équipes du ministère et des partenaires, d’investir sur une communication adaptée et continue pour soutenir les relais et les mobilisatrices communautaires et d’accentuer le renforcement de capacités des équipes ».
1 / 5

Histoire
14 juin 2022
Il ne faut pas oublier que l’eau, c’est la vie
L’allégement de la corvée d’eau pour les femmes en milieu rural : Une nécessité à Bondara
Zahra Ismail a 51 ans et vit à Bondara, une ville située à 10 kilomètres au sud de la ville de Dikhil, près de la frontière éthiopienne.
Zahra a 10 enfants ; certains d’entre eux vivent à Djibouti-ville, tandis que ses cinq plus jeunes enfants vivent avec elle dans leur village d’origine. Abdi est le plus jeune, il a 8 ans. Elle nous raconte les difficultés que les habitants du village ont rencontrés depuis 2007, date à laquelle la distribution d’eau courante s’est arrêtée.
Depuis mai 2022, le village s’est doté de deux bornes fontaines à la suite des travaux de réhabilitation de l’adduction d’eau communautaire et à la création d’un réseau de distribution réalisée en partenariat avec la Direction de l’Hydraulique Rurale (DHR) du Ministère de l’Agriculture et de l’Eau, des travaux réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du programme "EU-IGAD #COVID19 Response", financé par l’Union Européenne géré par l'UNOPS, coordonné par l'IGAD et mis en œuvre par la GIZ, l'OIM, le TMEA, l'UNICEF et l'UNOPS et qui vise à renforcer la réponse du gouvernement de Djibouti aux effets de la pandémie de COVID-19 en matière d’approvisionnement en eau potable. Le programme atténue l'impact sanitaire et socio-économique de la pandémie de COVID-19 sur la région de l'IGAD par des actions coordonnées et globales dans 39 sites transfrontaliers de 7 pays.
L’eau est au centre des activités de la journée dans le village de Bondara. La durée de l’approvisionnement en eau varie en fonction de la distance à parcourir pour se rendre au point d’eau qui est un puit traditionnel non protégé, creusé directement dans le lit de l’oued pour puiser de l’eau d’une qualité incertaine. Ainsi, dans certaines conditions extrêmes, la corvée de l’eau peut occuper les femmes une bonne partie de la journée.
1 / 5
Communiqué de presse
14 juin 2022
L’accès à l'eau renforcé dans le cadre du Programme de Réponse UE-IGAD au COVID-19
Cérémonie de remise d’un camion-citerne dans le cadre de l’amélioration à l’accès à l’eau potable aux populations en général de la région de Tadjourah et particulièrement aux habitants de la sous-préfecture de Dorra, vivant dans des zones reculées régulièrement touchées par les effets de la sècheresse et la pénurie hydrique.
Ce camion a été remis au Ministère de l’agriculture qui a son tour a transféré le véhicule au Conseil Régional de Tadjourah représenté par son président, Monsieur Houssein Omar. Grâce à ce don, fourni avec le généreux soutien de l'Union européenne, le Programme de Réponse EU-IGAD au COVID-19, à travers son partenaire de mise en oeuvre l'UNICEF, entend contribuer à améliorer l'accès à l'eau potable au profit des populations et des enfants de la région et des zones affectées par la sècheresse.
Au côté du Ministre de l’agriculture étaient présents l’Ambassadeur de l’UE à Djibouti, la Représentante de l’UNICEF, ainsi que la Représentante de l’UNOPS.
Ce camion-citerne d’une capacité de 12m3 et d’une valeur de 100,000. 00 $ (environ 17,700,00.00 DJF) va contribuer à acheminer l’eau potable aux populations de la sous-préfecture de Dorra dans un contexte particulier marqué par une sècheresse qui continue à toucher un nombre important de personnes, y compris des enfants, souvent dans des régions éloignées avec peu ou pas d’accès à l’eau.
1 / 5
Allocution
14 juin 2022
Discours du Représentant du HCR à Djibouti à l'occasion de la formation régionale en faveur des agences de gestion des réfugiés
Honorables participants des Etats membres de l'IGAD
Mesdames et messieurs de différentes institutions et organisations
Bienvenue à Djibouti pour cet événement important qu'est la formation régionale des agences de gestion des réfugiés. Je prends la parole au nom du Bureau régional du HCR pour l'Afrique de l'Est, la Corne de l'Afrique et les Grands Lacs.
Le HCR et l'IGAD ont une longue histoire de collaboration pour la gestion et la protection des réfugiés dans les Etats membres de l'IGAD. Je saisis cette occasion pour féliciter l'IGAD pour les réalisations exceptionnelles obtenues en développant plusieurs cadres pour lutter contre le déplacement forcé. La Déclaration de Nairobi (2017) en est un exemple, qui a servi de modèle pour une grande partie du travail que nous effectuons dans la région sur des réponses globales.
Plus récemment, l'IGAD a de nouveau ouvert la voie avec le lancement d'une plateforme de soutien lors du Forum mondial sur les réfugiés en 2019, dans le but de mobiliser la solidarité pour faire face aux situations de déplacement prolongé à grande échelle dans la région de l'IGAD. Les progrès récents sous la forme d'Initiative de solutions pour le Soudan et le Soudan du Sud, ainsi que le vif intérêt des donateurs à s'engager avec la plate-forme de soutien de l'IGAD, montrent que l'IGAD continue de jouer un rôle positif dans la mobilisation de l'aide en allégeant la pression sur les pays hôtes, en l'autonomisation des réfugiés et en créant des conditions favorables pour un retour durable, sûr et digne dans les pays d'origine.
Les déplacements forcés et la dynamique des solutions dans la région de l'IGAD sont multiformes et comprennent de nouveaux afflux en cours, certains rapatriements volontaires, ainsi que des déplacements externes et internes qui sont induits soit par des conflits, soit par le climat. Ces dynamiques présentent à la fois des défis et des opportunités pour les Etats membres de l'IGAD. Les approches de gestion des réfugiés développées par le Kenya dans le cadre de l'initiative ‘Kalobeyei’ et l'Initiative de solutions dirigée par l'IGAD ont été des modèles de bonnes pratiques dans la mise en œuvre du Pacte mondial pour les réfugiés.
En décembre 2021, le HCR s'est associé à la Communauté de l'Afrique de l'Est et à l’IGAD pour organiser le premier dialogue régional conjoint sur la protection et les solutions avec les Etats membres dans le cadre de nos efforts mutuels pour renforcer l'accès à l'asile et soutenir les Etats à remplir leurs obligations internationales. Le Dialogue nous a offert à tous une plate-forme précieuse pour faire collectivement le point sur les progrès et les défis en matière de protection, d'assistance et de recherche de solutions pour les réfugiés dans notre région.
L'une des principales demandes des participants au Dialogue 2021, dont certains sont présents ici aujourd'hui, était une demande de soutien supplémentaire pour renforcer les capacités des Etats membres. Les Etats membres ont noté que cela pourrait être réalisé grâce à des initiatives de formation ciblées, à l'échange systématique des enseignements tirés et des bonnes pratiques dans la région, ainsi qu'à des visites d'échange entre Etats membres. Les Etats ont également souligné la nécessité d'échanges continus entre les deux entités et, à cet égard, le HCR s'est engagé à organiser un dialogue régional annuel sur la protection pour faciliter ce processus.
Le HCR est d'avis que l'IGAD reste particulièrement bien placée pour jouer un rôle de catalyseur dans la promotion d'une protection globale et de solutions pour les populations déplacées dans la région. Le pouvoir de mobilisation politique de l'IGAD sur le déplacement et d'autres problèmes sociaux se prête à davantage de travail pour soutenir le renforcement des systèmes de gestion des réfugiés dans la région. Grâce à un processus continu de renforcement des capacités et de gestion des connaissances, l'IGAD peut grandement contribuer à la capacité des Etats membres à :
Garantir l'accès à des procédures d'accueil, d'enregistrement et d'asile équitables et efficaces et à des normes de documentation pour les réfugiés dans toute la région de l'Afrique de l'Est.
Renforcer les systèmes nationaux de protection pour prévenir tous les types de violence, d'exploitation ou de coercition, y compris le trafic, la traite et les mouvements irréguliers ciblant les réfugiés, en accordant une attention particulière aux femmes, aux enfants et aux autres catégories vulnérables.
Elaborer des cadres de coordination régionaux et des procédures opérationnelles standard pour faciliter la réintégration durable des rapatriés.
Partager les meilleures pratiques dans l'opérationnalisation du nexus humanitaire-développement-paix, qui peut soutenir l'inclusion des réfugiés et des rapatriés dans les domaines de l'autonomie économique et des moyens de subsistance, de l'éducation et de la santé.
Le HCR est donc très heureux d'apporter son soutien à cette initiative de formation régionale importante et opportune, qui est une réponse propice à la demande de renforcement des capacités des Etats membres.
A la fin de cette session de formation complète, nous espérons avoir renforcé la capacité du personnel clé à informer et à contribuer au renforcement des politiques de gestion des réfugiés dans la région. L'élaboration de politiques régionales de gestion des réfugiés conformes au droit international des réfugiés et des droits de l'homme peut exploiter le capital humain des réfugiés et de leurs hôtes. Il peut également servir d'outil important pour la réalisation des quatre objectifs du Pacte mondial sur les réfugiés.
La vie est un processus d'apprentissage continu. Il y a un vieux proverbe chinois qui dit : « L'apprentissage est un trésor qui suivra son propriétaire partout ». Je vous encourage tous à profiter de cette occasion pour apprendre des facilitateurs ainsi que les uns des autres.
Je vous souhaite une semaine réussie et agréable et vous encourage, lorsque vous retournerez dans vos pays respectifs, à partager ce que vous avez appris ici avec d'autres afin qu'eux aussi puissent bénéficier de vos connaissances.
Merci pour votre attention.
1 / 5
Histoire
17 juillet 2022
La lutte contre les violences basées sur le genre, un engagement de tous les jours et partout
Pour lutter contre les violences basées sur le genre des formations sont organisées dans le cadre du programme « EU-IGAD COVID-19 Response » pour renforcer la prévention et la prise en charge des victimes.
C’est à Obock, dans le nord de Djibouti qu’une formation sur les violences basées sur le genre et sur les violences à l’égard des enfants a été organisée en début du mois de juin 2022 au profit d’acteurs communautaires vivant dans le camp de réfugiés de Markazi qui abrite plus de 3000 personnes.
Cette formation entre dans le cadre programme "EU-iGAD COVID-19 Response" Financé par l'Union européenne, géré par l'UNOPS et mis en œuvre par l'IGAD, l'OIM, l'UNICEF et le TMEA et qui vise à atténuer l'impact sanitaire et socio-économique de la pandémie de COVID-19 en proposant des actions coordonnées, cohérentes et globales dans toute la région de l'IGAD.
Parmi les participants les plus actifs et impliqués, Régina, une jeune femme de 23 ans arrivée dans le camp de Markazi en septembre 2017, en provenance de la ville de Taez au Yémen. Elle avait alors 18 ans.
Pour Régina lutter contre toute forme de violence est très important, particulièrement dans des situations d’extrême vulnérabilité « il existe des cas de violence contre les femmes et les enfants même ici dans le camp et il est important de faire en sorte que celle-ci s’arrête », explique Régina.
« Mon propre jeune frère de 13 ans a été victime d’une tentative d’agression sexuelle. Il a su réagir et se protéger ».
Les formations proposées par l’UNICEF, dont celle organisée pour les membres de la communauté dans le camp de Marakazi a pour objectif d’améliorer les connaissances des participants sur la prévention et la réponse aux VBG et les violences à l’égard des enfants à travers afin de pouvoir détecter rapidement des cas de violences de la référencer et de permettre une prise en charge adéquate des victimes. La prévention reste la priorité absolue.
« Cette formation a été très utile, car elle nous a permis de mieux connaitre les droits des enfants et nos droits et surtout comment identifier et faire face aux violences et aider les personnes et les enfants qui pourraient être victimes ».
Les violences basées sur le genre (VBG), parfois aussi appelée violence sexiste, sont définies comme étant des actes nocifs, dirigés contre un individu ou un groupe d'individus en raison de leur identité de genre. Elle peut toucher les adultes mais également les enfants.
Régina explique qu’elle veut faire plus pour sa communauté, dans le domaine de la lutte contre la violence, et notamment celle basée sur le genre.
« Je veux qu’il n’y ait plus aucun cas de violence ici et je me suis engagée avec d’autres personnes dans le camp pour y arriver »
souligne Régina, avant d’indiquer que plus de moyens sont nécessaires tel qu’un endroit pour nous réunir, du matériel de communication et plus de formations. « Je veux aussi sensibiliser les enfants sur comment se protéger eux-mêmes contre les violences ».
Aujourd’hui Régina s’occupe comme elle peut et aide dans les tâches ménagères dans la petite maison ou elle vit avec sa famille. Elle essaie aussi de gagner un peu d’argent en achetant et en vendant divers articles « je vends des robes, et je fais aussi des gâteaux que je vends sur commande aux autres habitants du camp » raconte Regina « mon rêve et de pouvoir un jour aller à l’université pour faire des études d’architecture »
La COVID-19 a des conséquences catastrophiques sur la vie des enfants, filles et garçons, notamment les plus vulnérables.
Le risque de violence, d’abus et de négligence sont en augmentation pour les enfants et les femmes vivant dans des conditions de déplacement. Les filles sont confrontées à un risque accru de violence liée au genre, de mariage d’enfants et de grossesse précoce.
L'UE, l'UNOPS, l'IGAD, la GIZ, l'OIM, le TMEA et l'UNICEF travaillent ensemble sur près de 40 sites transfrontaliers dans 7 pays pour atténuer l'impact sanitaire et socio-économique de la pandémie de COVID-19 dans la région de l'IGAD.
1 / 5
Histoire
18 juillet 2022
Lancement du Cadre de Financement National Intégré - INFF
Le Ministère de l’Economie et des Finances avec le concours de l’UNICEF et du PNUD a lancé le processus d’élaboration du Cadre de Financement National Intégré, ou INFF « Integrated National Financing Framework ».
Le lancement de ce processus intervient après la réunion des Nations Unies sur le financement du développement qui s’est tenue à Addis-Abeba en 2015, où il était question d’un nouveau cadre mondial de financement et des 17 objectifs de développement durable (ODD). L’INFF présente les principales recommandations politiques pour mobiliser et aligner les ressources sur les objectifs mondiaux et relever les défis auxquels les défis auxquels les pays en développement sont confrontés pour financer leur développement durable.
Cet outil de planification défini comment la stratégie nationale sera financé et mise en œuvre, s’appuyant sur l’ensemble des sources de financement publiques et privées. Il faut noter que près des deux tiers des enfants dans le monde ne sont pas protégés des conséquences à long terme de la pauvreté.
L’UNICEF travaille avec les gouvernements pour mobiliser des ressources financières, à les affecter et à les utiliser de manière optimale, dans le but d’assurer une prestation plus équitable et plus durable des services sociaux et d’améliorer les résultats en faveur des enfants.
Cette Initiative mondiale pour la transparence financière permettra de fournir un soutien technique et des pratiques internationales sur l'étiquetage du budget. #PourChaqueEnfant, une vraie chance.
Le processus du développement de l’INFF est constitué de plusieurs étapes, dont le diagnostic de la situation financière actuelle qui a été présenté et qui en est le point de départ.
S’en suivra des ateliers participatifs et inclusifs où le secteur public, le secteur privé, la société civile et les partenaires au développement seront conviés pour participer aux dialogues sur plusieurs thématiques incluant le financement public, le financement privé, le financement innovant et de l’aide public au développement.
Les résultats des dialogues constitueront les bases pour l’élaboration de la stratégie de financement laquelle sera accompagnée d’un plan d’action opérationnel et d’une stratégie de suivi-évaluation. #PourChaqueEnfant, une vraie chance.
1 / 5

Histoire
17 juillet 2022
Consultation pour la mise en place d'un mécanisme national de référencement des personnes victimes de la traite, d'abus et d'autres formes d'exploitation à Djibouti
Du 29 au 30 juin 2022, l'OIM a organisé un atelier de consultation avec des partenaires clés afin d’initier le processus de développement d'un mécanisme national de référencement pour les victimes d’abus et d'autres formes d'exploitation à Djibouti.
Des représentants du bureau national de coordination des migrations, des agences onusiennes, des organisations de la société civile et de la représentation diplomatique à Djibouti se sont concertés sur des thématiques liées à l'identification des besoins des personnes victimes des abus et d'exploitation, aux différents services que pourraient offrir les acteurs potentiels et à une éventuelle répartition des rôles et responsabilités des différents acteurs au sein de ce mécanisme de référencement.
Le développement de ce mécanisme de référencement vise à établir un cadre de collaboration entre ces acteurs afin de renforcer les services fournis aux victimes d'abus et d'exploitation à Djibouti.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet "Protection et soutien des victimes de la traite et d'autres formes d'abus et d'exploitation à Djibouti" financé par le Département d'Etat américain.
1 / 5

Histoire
17 juillet 2022
Lancement du Cadre de Financement National Intégré (INFF)
Dans le cadre du programme conjoint financé par #SDG Fund, le Ministère de l’Economie et des Finances (MEFI), avec l’appui du PNUD et d’UNICEF, a officiellement lancé le Cadre de Financement National Intégré (INFF) de Djibouti, le 29 juin dernier, afin d’optimiser le financement du nouveau plan national de développement ‘Djibouti ICI (2020-2024)’.
Opérationnel dans plusieurs pays du monde, le Cadre de Financement National Intégré de Djibouti permettra à Djibouti d’identifier un éventail de ressources nécessaires à l’achèvement de ses priorités nationales de développement et les Objectifs de Développement Durable tels que définis dans son PND, grâce à une coordination renforcée entre toutes les parties prenantes, l’utilisation d’instruments de financement innovants, la mobilisation des ressources domestiques et le renforcement du partenariat public-privé.
Le cadre de financement national intégré comporte quatre éléments :
- Evaluation et diagnostic financier,
- Elaboration de la stratégie de financement,
- Elaboration des outils de suivi et examen,
- Mise en place d’une structure de gouvernance et de coordination.
Le lancement Présidé par le Ministre de l’Economie des Finances chargé de l’Industrie qui vu la participation du Coordonnateur Résident du SNU à Djibouti, et des Représentantes Résidentes du PNUD et de l’UNICEF, fût l’occasion de présenter les résultats de l’évaluation du financement pour le développement (Development Finance Assessment) conduite dans le cadre de la phase de diagnostic ainsi que les recommandations formulées pour optimiser le financement des ressources restant à mobiliser pour l’atteinte des objectifs de la nouvelle stratégie nationale pour le développement. Selon ce diagnostic, Djibouti ICI nécessite un financement total équivalent à 2.5 trillions DJF, dont 1.3 trillions DJF sont déjà acquis, contre 1.2 trillion DJF (ou 6.8 milliards USD) restant à mobiliser. Les recommandations stratégiques concernant l’acquisition de ces ressources qui ont pour objectif d’optimiser le revenu domestique du le secteur privé, des financements innovants et de l’aide publique au développement. A la suite du lancement, une série de dialogues se sont déroulés les 3 et 4 juillet à l’occasion desquels les parties prenantes issues du secteur publique et privé ont analysé et discuté les analyses et recommandations formulées au sein du Rapport d’évaluation du financement pour le développement. Les recommandations émises par les parties prenantes nourriront la Stratégie de Financement du développement, en cours d’élaboration, et qui constituera l’un des éléments de fonctionnement clé du Cadre de Financement National Intégré.
- Evaluation et diagnostic financier,
- Elaboration de la stratégie de financement,
- Elaboration des outils de suivi et examen,
- Mise en place d’une structure de gouvernance et de coordination.
Le lancement Présidé par le Ministre de l’Economie des Finances chargé de l’Industrie qui vu la participation du Coordonnateur Résident du SNU à Djibouti, et des Représentantes Résidentes du PNUD et de l’UNICEF, fût l’occasion de présenter les résultats de l’évaluation du financement pour le développement (Development Finance Assessment) conduite dans le cadre de la phase de diagnostic ainsi que les recommandations formulées pour optimiser le financement des ressources restant à mobiliser pour l’atteinte des objectifs de la nouvelle stratégie nationale pour le développement. Selon ce diagnostic, Djibouti ICI nécessite un financement total équivalent à 2.5 trillions DJF, dont 1.3 trillions DJF sont déjà acquis, contre 1.2 trillion DJF (ou 6.8 milliards USD) restant à mobiliser. Les recommandations stratégiques concernant l’acquisition de ces ressources qui ont pour objectif d’optimiser le revenu domestique du le secteur privé, des financements innovants et de l’aide publique au développement. A la suite du lancement, une série de dialogues se sont déroulés les 3 et 4 juillet à l’occasion desquels les parties prenantes issues du secteur publique et privé ont analysé et discuté les analyses et recommandations formulées au sein du Rapport d’évaluation du financement pour le développement. Les recommandations émises par les parties prenantes nourriront la Stratégie de Financement du développement, en cours d’élaboration, et qui constituera l’un des éléments de fonctionnement clé du Cadre de Financement National Intégré.
1 / 5

Histoire
17 juillet 2022
Inauguration du Centre de transit pour les enfants en situation de vulnérabilité et pour les migrants vulnérables à Djibouti
Afin de soutenir les efforts du gouvernement de Djibouti dans la gestion de la migration et l’assistance fournie aux populations vulnérables, Son Excellence Monsieur Abdoulkader Kamil Mohamed, Premier Ministre de la République de Djibouti, S.E.Mme Mouna Osman Aden, Ministre de la Femme et de la Famille et M. Eugenio Ambrosi, le Chef de Cabinet de l’OIM, ont inauguré ensemble le nouveau centre de transit pour les enfants en situation de vulnérabilité et les migrants vulnérables à Djibouti.
A travers ce centre, les enfants et migrants en situation de vulnérabilité pourront bénéficier d’une assistance adaptée fournie par l’OIM et ses partenaires. Ils auront accès à un abris, a un suivi médical et psychologique, dans un environnement calme et protégé.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités des projets « Protection et le soutien des victimes de la traite et d’autres formes d’abus et d’exploitation à Djibouti » et « solutions pérennes pour les populations hôtes, les réfugiés et les migrants les plus vulnérables sur le territoire djiboutien » financés respectivement par le département d’Etat américain et l’Union Européenne.
1 / 5

Communiqué de presse
07 juillet 2022
Rapport sur les Objectifs de Développement Durable 2022
New-York, le 7juillet - La crise climatique, la pandémie de COVID-19 et l'augmentation du nombre de conflits dans le monde ont mis en péril les 17 objectifs de développement durable (ODD), selon le Rapport sur les objectifs de développement durable 2022, publié par l'ONU aujourd'hui.
Le rapport met en lumière la gravité et l'ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés, ces crises en cascade et croisées ayant des répercussions sur l'alimentation et la nutrition, la santé, l'éducation, l'environnement, la paix et la sécurité, et affectant tous les ODD, le plan pour des sociétés plus résilientes, pacifiques et égalitaires.
COVID-19 ET CONSÉQUENCES
Selon les dernières données présentées dans le rapport, la pandémie de COVID-19 a fait des ravages dans tous les objectifs et ses effets se font encore sentir. Les « décès excédentaires » mondiaux directement et indirectement attribuables au COVID-19 ont atteint 15 millions à la fin de 2021. Plus de quatre années de progrès dans la lutte contre la pauvreté ont été anéanties, plongeant 93 millions de personnes supplémentaires dans l'extrême pauvreté en 2020. On estime également que 147 millions d'enfants ont manqué plus de la moitié de leur instruction en classe au cours des deux dernières années. La pandémie a en outre gravement perturbé les services de santé essentiels et a fait capoter les progrès durement acquis en ce qui concerne l'ODD n° 3. URGENCE CLIMATIQUE
Pendant ce temps, le monde est au bord d'une catastrophe climatique dont des milliards de personnes en ressentent déjà les conséquences. En 2021, les émissions de CO2 liées à l'énergie ont augmenté de 6 %, atteignant leur plus haut niveau jamais enregistré et effaçant complètement les déclins liés à la pandémie.
Pour éviter les pires effets du changement climatique, comme le prévoit l'Accord de Paris, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront culminer avant 2025, puis diminuer de 43 % d'ici 2030, pour tomber à un niveau net nul d'ici 2050. Au lieu de cela, dans le cadre des engagements nationaux volontaires actuels en faveur de l'action climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmenteront de près de 14 % au cours de la prochaine décennie. GUERRE EN UKRAINE
La guerre en Ukraine crée l'une des plus grandes crises de réfugiés des temps modernes. En mai 2022, plus de 100 millions de personnes ont été déplacées de force de leur foyer. La crise a fait exploser les prix des denrées alimentaires, du carburant et des engrais, perturbé davantage les chaînes d'approvisionnement et le commerce mondial, ébranlé les marchés financiers et menacé la sécurité alimentaire mondiale et les apports d'aide. La croissance économique mondiale prévue pour 2022 a été réduite de 0,9 point de pourcentage, en raison de la guerre en Ukraine et des nouvelles vagues potentielles de la pandémie. Les pays et les groupes démographiques les plus vulnérables du monde sont touchés de manière disproportionnée. Ce sont les femmes qui ont le plus subi les pertes d'emplois ainsi que l'augmentation du travail lié aux soins à domicile. Certaines données suggèrent que la violence à l'égard des femmes a été exacerbée par la pandémie.
Les jeunes continuent d'avoir des taux de chômage plus élevés qu'avant la pandémie, et le travail et le mariage des enfants sont en augmentation. Les pays les moins avancés sont aux prises avec une faible croissance économique, une inflation croissante, des perturbations majeures de la chaîne d'approvisionnement, une instabilité politique et une dette insoutenable. UN PLAN D'ACTION DE SORTIE DE CRISE
Nous sommes à la veille d'un tournant décisif. Soit nous ne parvenons pas à tenir nos engagements d'aider les plus personnes les plus vulnérables du monde, soit nous intensifions nos efforts pour sauver les ODD et réaliser des progrès significatifs pour les personnes et la planète d'ici 2030.
« Le plan d'action défini dans les objectifs de développement durable est clair », a déclaré M. Liu Zhenmin, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales internationales de l'ONU. « Quand les crises sont liées, leurs effets sont démultipliés, mais les solutions le sont aussi. Lorsque nous prenons des mesures pour renforcer les systèmes de protection sociale, améliorer les services publics et investir dans les énergies propres, par exemple, nous nous attaquons aux causes profondes de l'accroissement des inégalités, de la dégradation de l'environnement et du changement climatique.»
Le rapport souligne également que pour sortir plus forts de la crise et nous préparer aux défis inconnus à venir, le financement de nos infrastructures de données et d'information doit être une priorité pour les gouvernements nationaux et la communauté internationale. Autres faits et chiffres essentiels : L'ensemble des crises pourraient entraîner le basculement de 75 à 95 millions de personnes supplémentaires dans l'extrême pauvreté en 2022, par rapport aux projections antérieures à la pandémie. Environ 1 personne sur 10 dans le monde souffre de la faim et près d'une personne sur 3 ne dispose pas d'un accès régulier à une alimentation adéquate. La couverture vaccinale a chuté pour la première fois en 10 ans et les décès dus à la tuberculose et au paludisme ont augmenté. En 2020, la prévalence mondiale de l'anxiété et de la dépression a augmenté d'environ 25 %, les jeunes et les femmes étant les plus touchés. En 2021, on estime que les océans ont reçu 17 millions de tonnes de plastique et le volume de pollution par les plastiques pénétrant les océans devrait doubler ou tripler d'ici 2040. Environ 24 millions d'élèves du niveau pré-élémentaire au niveau universitaire risquent d'être déscolarisés. Le nombre d'internautes a bondi de 782 millions pour atteindre 4,9 milliards de personnes en 2021, contre 4,1 milliards en 2019. Dans les pays à faible revenu, le rapport entre le service de la dette et les exportations est passé d'une moyenne de 3,1 % en 2011 à 8,8 % en 2022 Le Rapport sur les objectifs de développement durable 2022 présente des données provenant de plus de 200 pays et régions du monde. S'il démontre les conséquences désastreuses des crises actuelles sur les 17 objectifs, il explique clairement que la réalisation des ODD est le remède nécessaire aux défis mondiaux qui se présentent à nous. Pour atteindre les ODD, il faut prendre des mesures drastiques d'urgence et adopter des approches fondées sur des preuves à l'échelle mondiale.
Le rapport sur les objectifs de développement durable 2022
Le Rapport sur les objectifs de développement durable 2022 est disponible à l'adresse suivante :
https://unstats.un.org/sdgs/report/2022/ Médias sociaux
o Suivre sur Twitter @UNStats et @UNDESA Relations médias
Sharon Birch-Jeffrey| birchs@un.org | Département de la communication globale des Nations Unies
Yongyi Min | min3@un.org | Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, Division des statistiques
Selon les dernières données présentées dans le rapport, la pandémie de COVID-19 a fait des ravages dans tous les objectifs et ses effets se font encore sentir. Les « décès excédentaires » mondiaux directement et indirectement attribuables au COVID-19 ont atteint 15 millions à la fin de 2021. Plus de quatre années de progrès dans la lutte contre la pauvreté ont été anéanties, plongeant 93 millions de personnes supplémentaires dans l'extrême pauvreté en 2020. On estime également que 147 millions d'enfants ont manqué plus de la moitié de leur instruction en classe au cours des deux dernières années. La pandémie a en outre gravement perturbé les services de santé essentiels et a fait capoter les progrès durement acquis en ce qui concerne l'ODD n° 3. URGENCE CLIMATIQUE
Pendant ce temps, le monde est au bord d'une catastrophe climatique dont des milliards de personnes en ressentent déjà les conséquences. En 2021, les émissions de CO2 liées à l'énergie ont augmenté de 6 %, atteignant leur plus haut niveau jamais enregistré et effaçant complètement les déclins liés à la pandémie.
Pour éviter les pires effets du changement climatique, comme le prévoit l'Accord de Paris, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront culminer avant 2025, puis diminuer de 43 % d'ici 2030, pour tomber à un niveau net nul d'ici 2050. Au lieu de cela, dans le cadre des engagements nationaux volontaires actuels en faveur de l'action climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmenteront de près de 14 % au cours de la prochaine décennie. GUERRE EN UKRAINE
La guerre en Ukraine crée l'une des plus grandes crises de réfugiés des temps modernes. En mai 2022, plus de 100 millions de personnes ont été déplacées de force de leur foyer. La crise a fait exploser les prix des denrées alimentaires, du carburant et des engrais, perturbé davantage les chaînes d'approvisionnement et le commerce mondial, ébranlé les marchés financiers et menacé la sécurité alimentaire mondiale et les apports d'aide. La croissance économique mondiale prévue pour 2022 a été réduite de 0,9 point de pourcentage, en raison de la guerre en Ukraine et des nouvelles vagues potentielles de la pandémie. Les pays et les groupes démographiques les plus vulnérables du monde sont touchés de manière disproportionnée. Ce sont les femmes qui ont le plus subi les pertes d'emplois ainsi que l'augmentation du travail lié aux soins à domicile. Certaines données suggèrent que la violence à l'égard des femmes a été exacerbée par la pandémie.
Les jeunes continuent d'avoir des taux de chômage plus élevés qu'avant la pandémie, et le travail et le mariage des enfants sont en augmentation. Les pays les moins avancés sont aux prises avec une faible croissance économique, une inflation croissante, des perturbations majeures de la chaîne d'approvisionnement, une instabilité politique et une dette insoutenable. UN PLAN D'ACTION DE SORTIE DE CRISE
Nous sommes à la veille d'un tournant décisif. Soit nous ne parvenons pas à tenir nos engagements d'aider les plus personnes les plus vulnérables du monde, soit nous intensifions nos efforts pour sauver les ODD et réaliser des progrès significatifs pour les personnes et la planète d'ici 2030.
« Le plan d'action défini dans les objectifs de développement durable est clair », a déclaré M. Liu Zhenmin, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales internationales de l'ONU. « Quand les crises sont liées, leurs effets sont démultipliés, mais les solutions le sont aussi. Lorsque nous prenons des mesures pour renforcer les systèmes de protection sociale, améliorer les services publics et investir dans les énergies propres, par exemple, nous nous attaquons aux causes profondes de l'accroissement des inégalités, de la dégradation de l'environnement et du changement climatique.»
Le rapport souligne également que pour sortir plus forts de la crise et nous préparer aux défis inconnus à venir, le financement de nos infrastructures de données et d'information doit être une priorité pour les gouvernements nationaux et la communauté internationale. Autres faits et chiffres essentiels : L'ensemble des crises pourraient entraîner le basculement de 75 à 95 millions de personnes supplémentaires dans l'extrême pauvreté en 2022, par rapport aux projections antérieures à la pandémie. Environ 1 personne sur 10 dans le monde souffre de la faim et près d'une personne sur 3 ne dispose pas d'un accès régulier à une alimentation adéquate. La couverture vaccinale a chuté pour la première fois en 10 ans et les décès dus à la tuberculose et au paludisme ont augmenté. En 2020, la prévalence mondiale de l'anxiété et de la dépression a augmenté d'environ 25 %, les jeunes et les femmes étant les plus touchés. En 2021, on estime que les océans ont reçu 17 millions de tonnes de plastique et le volume de pollution par les plastiques pénétrant les océans devrait doubler ou tripler d'ici 2040. Environ 24 millions d'élèves du niveau pré-élémentaire au niveau universitaire risquent d'être déscolarisés. Le nombre d'internautes a bondi de 782 millions pour atteindre 4,9 milliards de personnes en 2021, contre 4,1 milliards en 2019. Dans les pays à faible revenu, le rapport entre le service de la dette et les exportations est passé d'une moyenne de 3,1 % en 2011 à 8,8 % en 2022 Le Rapport sur les objectifs de développement durable 2022 présente des données provenant de plus de 200 pays et régions du monde. S'il démontre les conséquences désastreuses des crises actuelles sur les 17 objectifs, il explique clairement que la réalisation des ODD est le remède nécessaire aux défis mondiaux qui se présentent à nous. Pour atteindre les ODD, il faut prendre des mesures drastiques d'urgence et adopter des approches fondées sur des preuves à l'échelle mondiale.
Le rapport sur les objectifs de développement durable 2022
Le Rapport sur les objectifs de développement durable 2022 est disponible à l'adresse suivante :
https://unstats.un.org/sdgs/report/2022/ Médias sociaux
o Suivre sur Twitter @UNStats et @UNDESA Relations médias
Sharon Birch-Jeffrey| birchs@un.org | Département de la communication globale des Nations Unies
Yongyi Min | min3@un.org | Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, Division des statistiques
1 / 5
Communiqué de presse
07 juillet 2022
FORUM POLITIQUE DE HAUT NIVEAU SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
New York, 29 juin - Dans un monde confronté à des tensions géopolitiques, une pandémie persistante de COVID-19, une crise climatique émergente et une pauvreté croissante, les dirigeants mondiaux se réunissent lors du Forum politique de haut niveau des Nations Unies sur le développement durable (HLPF) du 5 au 15 juillet pour établir la meilleure voie à suivre pour remettre sur les rails la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD).
Le Forum d'une durée de huit jours qui doit se tenir sous l'autorité du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) a lieu alors même que de multiples crises dans le monde mettent en péril la viabilité même de la réalisation des ODD d'ici 2030. Les plus pauvres et les plus vulnérables sont les plus durement touchés. Un effort de sauvetage urgent et des actions collectives sont nécessaires pour changer rapidement de cap et mettre le monde sur la voie d'un avenir durable, guidé par un engagement renouvelé en faveur du multilatéralisme et de la coopération internationale.
« Nous sommes confrontés à une inégalité persistante en matière de vaccins, à une inflation croissante, à des perturbations majeures de la chaîne d'approvisionnement et à des incertitudes géopolitiques paralysantes », a déclaré le président du Conseil économique et social des Nations Unies, Collen Vixen Kelapile. « Nous sommes sur une voie dangereuse qui pourrait nuire aux générations futures, si nous n'agissons pas maintenant. Il est en notre pouvoir d'inverser la tendance ».
Agir immédiatement est indispensable pour atteindre les objectifs mondiaux
Des milliers de participants, dont des chefs d'État, plus de 100 ministres, des dirigeants et des représentants du système des Nations Unies, des entreprises et de la société civile se réuniront en personne pour répondre aux impacts de la pandémie persistante et de la guerre en Ukraine, notamment l'inflation économique mondiale, la montée des inégalités et les crises étroitement liées en matière de sécurité alimentaire, d'approvisionnement énergétique et de finances. Les États membres étudieront les mesures à prendre pour mieux reconstruire afin d'accélérer la mise en œuvre de l'Agenda 2030 au cours de la Décennie d'action pour le développement durable.
Cette année, le Forum examinera en détail l'objectif 4 sur l'éducation, l'objectif 5 sur l'égalité des sexes, l'objectif 14 sur la vie aquatique et l'objectif 15 sur la vie terrestre ainsi que l'objectif 17 sur les partenariats pour la réalisation des objectifs, qui est réexaminé chaque année.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, dans ses remarques lors de la deuxième réunion d'information du Groupe mondial de réponse à la crise, a souligné que « nous devons mettre immédiatement à disposition des ressources pour aider les pays et les communautés les plus pauvres ». Il a appelé le système financier mondial à reconnaître les opportunités offertes par les nouvelles technologies et les énergies renouvelables et à « dépasser ses lacunes et utiliser tous les instruments à sa disposition, avec flexibilité et compréhension, pour apporter un soutien aux pays et aux populations vulnérables ».
Le HLPF démontrera l'engagement continu de la communauté internationale à renforcer la solidarité internationale et à lancer des politiques de relance ambitieuses faisant progresser les ODD. Ces deux éléments sont indispensables pour résoudre les conflits dans le monde.
« On ne saurait trop insister sur le besoin urgent de solidarité internationale et de coopération multilatérale », a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires économiques et sociales, Liu Zhenmin. « Nous devons agir rapidement pour susciter un changement profond. Nous devons rester engagés sur la voie de la prospérité centrée sur les personnes et la planète, définie dans le Programme 2030. L'unique moyen d'y parvenir est d'agir tous ensemble ».
44 pays évalueront leurs progrès
Cette année, 44 pays, développés et en voie de développement, présenteront leurs examens nationaux volontaires (ENV) de la mise en œuvre nationale des ODD.
Les pays réalisant un ENR sont : Andorre, Argentine, Biélorussie, Botswana, Cameroun, Côte d'Ivoire, Djibouti, Dominique, Guinée équatoriale, El Salvador, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Grèce, Grenade, Guinée-Bissau, Italie, Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Lettonie, Lesotho, Libéria, Luxembourg, Malawi, Mali, Monténégro, Pays-Bas, Pakistan, Philippines, São Tomé et Príncipe, Sénégal, Somalie, Sri Lanka, Soudan, Suriname, Suisse, Togo, Tuvalu, Émirats arabes unis et Uruguay.
Le Forum marquera également le lancement officiel du Rapport sur les objectifs de développement durable 2022 (7 juillet). Ce rapport d'avancement annuel fournit un aperçu global des progrès vers les ODD sur la base des données les plus récentes. Le rapport 2022 devrait démontrer les effets dévastateurs des crises mondiales multiples et interdépendantes – la pandémie de COVID-19, la crise climatique et les conflits en Ukraine et ailleurs – sur l'ensemble des ODD.
Le Forum aboutira à l'adoption d'une déclaration ministérielle. Il lancera également les préparatifs du Sommet sur les objectifs de développement durable qui se tiendra en 2023.
Événements spéciaux sur les solutions transformatrices
Une série d'événements spéciaux sera organisée avec le concours du FPHN, en collaboration avec divers partenaires. Les événements spéciaux visent à mobiliser les parties prenantes les plus engagées ou impactées par la mise en œuvre des ODD.
Apprentissage, formation et pratique des ODD Ateliers
(En présentiel : mardi 5 juillet 11h00-13h00 HAE,
Virtuel : 5, 6, 7, 11 et 12 juillet, 8h30-10h15, 14h00-15h45 HAE) Initiative de durabilité de l'enseignement supérieur - Forum mondial HESI+10
(Virtuel, 6 juillet, 7h00-8h30 HAE) L'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde
(En présentiel : mardi 6 juillet, 10h00-13h00 HAE) Forum des gouvernements locaux et régionaux
(Virtuel : jeudi 7 juillet, 8h00-10h30 HAE ;
En présentiel : mardi 12 juillet, 15h00-18h00 HAE) Événement spécial ODD 6
(Virtuel, mercredi 13 juillet, 8h30-10h00 HAE) Directeurs du développement durable pour les ODD
(Virtuel, mercredi 13 juillet, 9h00-10h30 HAE) Forum parlementaire
(En présentiel, mercredi 13 juillet, 10h00-13h00) En outre, environ 350 événements parallèles mettant en vedette des États, le système des Nations Unies et la société civile auront lieu pendant le FPHN. Simultanément, plus de 15 laboratoires ENR fourniront une plate-forme informelle de partage d'expériences et de réflexion sur le processus d'examen national volontaire. À propos du Forum politique de haut niveau Le Forum politique de haut niveau sur le développement durable est le forum mondial central visant à fournir un leadership politique, des orientations et des recommandations sur la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et des 17 objectifs de développement durable (ODD), qui ont été adoptés à l'unanimité par les dirigeants mondiaux en septembre 2015. Le Forum offre aux pays, à la société civile et aux entreprises l'occasion de souligner les efforts qu'ils déploient pour atteindre les ODD et de s'engager dans un processus d'apprentissage mutuel en échangeant des idées et des meilleures pratiques.
Pour plus d'informations : https://hlpf.un.org/2022
Suivez en direct via UN Web TV : https://media.un.org/en/webtv/ Contacts médias : Département de la communication globale des Nations Unies
Francyne Harrigan, M : +1 (917) 367-5414 | E-mail :harriganf@un.org
Sharon Birch, Tél. : +1 (212) 963-0564 | E-mail :birchs@un.org Département des affaires économiques et sociales de l'ONU
Paul Simon, Tél. : +1 (917) 367-5027 | E-mail : simonp@un.org
Helen Rosengren, Tél. : +1 (212) 963-9492 | E-mail : rosengrenh@un.org
(En présentiel : mardi 5 juillet 11h00-13h00 HAE,
Virtuel : 5, 6, 7, 11 et 12 juillet, 8h30-10h15, 14h00-15h45 HAE) Initiative de durabilité de l'enseignement supérieur - Forum mondial HESI+10
(Virtuel, 6 juillet, 7h00-8h30 HAE) L'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde
(En présentiel : mardi 6 juillet, 10h00-13h00 HAE) Forum des gouvernements locaux et régionaux
(Virtuel : jeudi 7 juillet, 8h00-10h30 HAE ;
En présentiel : mardi 12 juillet, 15h00-18h00 HAE) Événement spécial ODD 6
(Virtuel, mercredi 13 juillet, 8h30-10h00 HAE) Directeurs du développement durable pour les ODD
(Virtuel, mercredi 13 juillet, 9h00-10h30 HAE) Forum parlementaire
(En présentiel, mercredi 13 juillet, 10h00-13h00) En outre, environ 350 événements parallèles mettant en vedette des États, le système des Nations Unies et la société civile auront lieu pendant le FPHN. Simultanément, plus de 15 laboratoires ENR fourniront une plate-forme informelle de partage d'expériences et de réflexion sur le processus d'examen national volontaire. À propos du Forum politique de haut niveau Le Forum politique de haut niveau sur le développement durable est le forum mondial central visant à fournir un leadership politique, des orientations et des recommandations sur la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et des 17 objectifs de développement durable (ODD), qui ont été adoptés à l'unanimité par les dirigeants mondiaux en septembre 2015. Le Forum offre aux pays, à la société civile et aux entreprises l'occasion de souligner les efforts qu'ils déploient pour atteindre les ODD et de s'engager dans un processus d'apprentissage mutuel en échangeant des idées et des meilleures pratiques.
Pour plus d'informations : https://hlpf.un.org/2022
Suivez en direct via UN Web TV : https://media.un.org/en/webtv/ Contacts médias : Département de la communication globale des Nations Unies
Francyne Harrigan, M : +1 (917) 367-5414 | E-mail :harriganf@un.org
Sharon Birch, Tél. : +1 (212) 963-0564 | E-mail :birchs@un.org Département des affaires économiques et sociales de l'ONU
Paul Simon, Tél. : +1 (917) 367-5027 | E-mail : simonp@un.org
Helen Rosengren, Tél. : +1 (212) 963-9492 | E-mail : rosengrenh@un.org
1 / 5
Communiqué de presse
21 mars 2022
Soutenir l'accès accru aux moyens de subsistance pour les femmes et les jeunes par le biais des centres de développement communautaire à Djibouti
Une cérémonie d’inauguration pour la réouverture du CDC d’Arhiba a eu lieu aujourd’hui en présence de tous les partenaires du projet et des membres de la communauté. L'événement a mis en valeur le dynamisme culturel de la communauté et comprenait une danse traditionnelle par les jeunes locaux.
L'événement s'est déroulé en présence de S.E. l'Ambassadeur Umio Otsuka, Ambassadeur du Japon à Djibouti; S.E. Dr. Hibo Moumin Assoweh, Ministre de la Jeunesse et de la Culture; Dr. Rosella Monti, représentante de l'UNOPS à Djibouti; Mr. Elmi Issa Gabobeh, Conseiller du Directeur Général de la CAC International Bank; Mr. Ali Mohamed Ibrahim, Directeur du CDC à Arhiba; et les membres de la communauté.
Les trois CDC, situés à PK12, Quartier 6 et Arhiba, avaient été considérablement touchés par les crues éclair et le cyclone Sagar survenu en mai 2018. Lancé en mars 2019, le projet de 500 000 USD a consisté en une rénovation complète des sites afin de rendre ces CDC entièrement accessibles à la jeune communauté. Une formation professionnelle sera également dispensée pour soutenir la création d'emplois pour les femmes et les jeunes.
Le projet devrait bénéficier à 12,000 personnes grâce à un meilleur accès aux moyens de subsistance et à un appui à la stabilisation sociale. Les CDC ainsi réhabilités favoriseront l'amélioration de l'avenir économique et social des communautés ciblées et contribueront à l'amélioration de l’accès au marché du travail des populations bénéficiaires.
1 / 5
Communiqué de presse
21 mars 2022
Supporting increased livelihood access for women and youth through Community Development Centers in Djibouti
A ceremony at the CDC in Arhiba today commemorated the project, in the presence of all project partners and community members. The event showcased the cultural vibrance of the community, and included a traditional dance by the local youth.
The event was attended by H.E. Ambassador Umio Otsuka, Ambassador of Japan to Djibouti; H.E. Dr. Hibo Moumin Assoweh, Minister of Youth and Culture; Dr. Rossella Monti, UNOPS representative in Djibouti; Mr. Elmi Issa Gabobeh, Advisor to the Director General of CAC International Bank; Mr. Ali Mohamed Ibrahim, Director of the CDC in Arhiba; and members of the community.
The three CDCs, located at PK12, Quartier 6 and Arhiba, were significantly affected by flash floods and cyclone Sagar, which occurred in May 2018. Launched in March 2019, the USD 500,000 project conducted a complete renovation of the sites in order to make the CDCs fully accessible for the young community. Vocational training will also be provided to support job creation for women and youth.
The project is expected to benefit 12,000 people through increased livelihood access and support to social stabilization. The CDCs will foster improved economic and social futures for the target communities and contribute to an improved local labor market.
1 / 5
Communiqué de presse
21 mars 2022
Atelier de concertation et de réflexion sur réinsertion sociale des personnes incarcérées
L’Administration Pénitentiaire de la République de Djibouti bénéficie en effet d’un accompagnement dans le cadre de ce projet à travers notamment le renforcement de son cadre institutionnel et réglementaire. Cet atelier a rassemblé les différents acteurs, susceptibles d’être impliqués dans les questions de réinsertion sociale des détenus afin de recueillir leurs attentes et contributions en vue d’organiser la question de la réinsertion sociale et en particulier, organiser des activités de formation professionnelle au profit des détenus femmes et mineurs.
Il faut entendre par réinsertion sociale, toutes mesures envisagées en vue de la préparation des détenus et notamment les détenus condamnés à un retour à une vie normale au sein de la société.
Cette préparation implique plusieurs types d’activités à savoir : les activités socio-culturelles et éducatives (les jeux de société, les activités culturelles telles le théâtre, l’art, les activités sportives…) l’assistance religieuse et psychologique , le maintien des liens avec l’extérieur, les activités de formation professionnelle qui cible généralement les mineurs et les détenus faisant l’objet d’une condamnation définitive, le recours à certaines mesures d’aménagement de la peine (placement à l’extérieur notamment dans des centres de rééducation pour de formation professionnelle, la semi-liberté …)
Les conclusions de cet atelier viennent soutenir les efforts du ministère de la Justice pour réorganiser et renforcer le cadre de la réinsertion sociale.
A la suite de cet atelier, le projet d’appui procédera au financement d’activités de formation professionnelle au profit des femmes et des mineurs de la prison de Gabode où le centre de formation vient d'être réhabilité et équipé. Il accompagnera également l’organisation et la mise en œuvre de ces activités.
1 / 5
Dernières ressources publiées
1 / 11
Ressources
19 juillet 2022
Ressources
24 mai 2022
Ressources
14 avril 2022
1 / 11