Dernières actualités
Histoire
27 novembre 2023
Une seconde vie aux cabines téléphoniques transformées pour offrir des opportunités d’emploi : D-Money et le PNUD Joignent leur force
Pour en savoir plus
Histoire
19 novembre 2023
Ensuring the Adequate Medical Care for the People in Djibouti with the Support of EU
Pour en savoir plus
Communiqué de presse
08 novembre 2023
L’Arabie Saoudite offre une donation des dattes aux communautés les plus vulnérables de Djibouti
Pour en savoir plus
Dernières actualités
Les objectifs de développement durable à Djibouti
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Djibouti:
Histoire
18 mai 2023
Prise en charge de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans
Formations du personnel soignant, prise en charge des enfants et support technique des partenaires - le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, contribue à l’amélioration et au renforcement des dispositifs de prise en charge et de la prévention de la malnutrition à Djibouti.
L’une des premières causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans reste la malnutrition aiguë. L’enquête SMART de 2019 indique une prévalence de la malnutrition aigüe globale à hauteur de 10,3%.
L’état nutritionnel d’un enfant dépend de trois facteurs : l’alimentation, la santé et les soins.
Les causes de la malnutrition, quant à elle, sont multiples. Le faible accès aux soins de santé et à l’eau potable dans certaines localités du pays, le manque d’hygiène, les pratiques alimentaires inadaptées surtout pour les nourrissons, les enfants et les femmes, ainsi que l’insécurité alimentaire représentent les causes structurelles de la malnutrition chez ces populations vulnérables. Celles-ci sont accentuées par les effets du changement climatique qui touche particulièrement la corne de l’Afrique.
Le cycle dévastateur de la malnutrition doit être rompu, puisque cela à des conséquences sur le développement de l’enfant. Les effets sont durables pour sa survie, sa croissance et son avenir.
La malnutrition aigüe (souvent appelée « émaciation ») est un problème sanitaire majeur dans la région de l’Afrique de l’est. Le système de santé djiboutien œuvre pour faire en sorte d’éviter les conséquences irréversibles qui en découlent.
Pour se faire, le régime alimentaire de l’enfant doit être approprié en termes de quantité et de qualité, et les nutriments doivent être combinés de telle manière que le corps puisse les assimiler.
« Le projet de renforcement des dispositifs de prise en charge et prévention de la malnutrition dans les zones rurales et périurbaines a commencé en 2018. » explique Abdillahi Elmi, coordinateur du Programme National de Nutrition au sein du ministère de la Santé.
Il poursuit : « Durant sa mise en œuvre, nous avons formés 1600 prestataires de santé et de la communauté sur les différentes thématiques de la malnutrition et nous avons pris en charge un total de 25 000 enfants qui présentaient de la malnutrition aigüe sévère et modérée et dont certains présentaient des signes de malnutrition aigüe sévère avec complications. »
Un bon départ dans la vie de chaque enfant, telle est la préoccupation du ministère de la Santé et de ses partenaires de mise en œuvre de ce projet d’envergure mis en œuvre avec l’appui technique de l’UNICEF et le financement du l’Union Européenne.
La malnutrition est l'un des nombreux défis auxquels les enfants sont confrontés dans la région de l’Afrique de l’Est, et en particulier à Djibouti. Cette région a déjà été déstabilisée par la période de sécheresse qu’elle subit depuis plusieurs années.
« A Djibouti la réponse à la malnutrition est multisectorielle. Pour l’UNICEF et ses partenaires internes et externes, les efforts se concentrent sur la réduction des taux de sous-alimentation en particulier durant les 1000 premiers jours de l’enfant, les enfants d'âge scolaire, les adolescents et les femmes. La prise en charge des enfants souffrants de malnutrition aigüe sévère et modéré reste prioritaire dans le secteur de la sante. Sans oublier la Nutrition infantile et maternelle dans les situations d'urgence », développe Dekah Aboubaker Hadi, en charge de la Nutrition au sein du programme survie et développement de l’enfant à l’UNICEF.
La sous-nutrition et les carences en micronutriments des enfants vivant à Djibouti est l’une des principales causes de leur décès.
La résilience des populations vivant dans les localités est à souligner. Ces familles s’adaptent aux changements climatiques en ajustant leur régime alimentaire.
Grâce aux efforts soutenus des différentes parties prenantes, le petit Mohamed de 2 ans et la petite Fatouma de 17 mois ont pu être pris en charge rapidement face et bénéficient d’un suivie attentif et régulier afin de s’assurer qu’ils ne rechutent pas. Les mamans comme Saida Ali et Moumina ne s’inquiéteront plus pour leurs enfants.
Financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par le Programme National de Nutrition du ministère de la Santé avec l’appui technique de l’UNICEF, le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, tend à alléger les conditions dans lesquels vivent ces populations.
1 / 5

Histoire
16 mai 2023
La journée mondiale de la liberté de la presse célébrée à Djibouti
L’UNESCO en collaboration avec l’Union de la presse Francophone de Djibouti (UPF-Djibouti) a célébré le 3 Mai 2023 la Journée mondiale de la liberté de la presse au Sheraton Djibouti. Ont assisté à cette cérémonie, M. Radwan Abdillahi Bahdon - Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, Mme Aïcha Mohamed Robleh - Membre de la Commission Nationale de la Communication, M. Kenedid Ibrahim Houssein - Président de l’UPF-Djibouti, M. Mohamed Moussa Yabeh - Secrétaire-général de la Commission nationale de Djibouti pour l’UNESCO et Mme Zahra Youssouf Kayad - Présidente de l’Institut de Recherche Independante de la Corne d’Afrique (IRICA), ainsi que de nombreux professionnels des médias djiboutiens.
C’est en 1993 que le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l'UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l'appel de journalistes africains qui, en 1991, ont adopté la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l'indépendance des médias. Trois décennies plus tard, le lien historique établi entre la liberté de rechercher, de communiquer et de recevoir des informations et le bien public reste aussi pertinent qu'il l'était au moment de sa signature.
Cet évenement-anniversaire organisé à Djibouti fut l’occasion de rappeler les engagements respectifs des partenaires présents en faveur de la liberté de la presse. Ce fut aussi une journée de réflexion entre professionnels des médias et chercheurs sur les questions de liberté de la presse et d'éthique professionnelle.
A cette occasion, le Président de l’Union de la Presse Francophone, M. Kenedid Ibrahim Houssein, a ouvert la séance en rappelant le cheminement de la presse djiboutienne de sa création à nos jours, et des defits majeurs qu’elle a connu, notamment avec l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Dans son allocution, la Coordinatrice de l’Antenne de l’UNESCO à Djibouti, Mme Idyl Mousse Iye, a rappelé la pertinance de cette celebration vis-à-vis du mandat spécifique de l’Organisation qui vise, entre autre, à promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et par l’image » et encourage la liberté d’expression qui contribue au renforcement de la paix, au développement durable, à la promotion des droits de l’homme et à la lutte contre la pauvreté.
Elle a également delivré le Message de la Directrice Générale de l’UNESCO, Mme Audrey Azoulay, produit à l’occasion de cette Journee internationale, et qui affirme :
« La liberté de la presse est la pierre angulaire des sociétés démocratiques. Sans débat d’idées, sans faits vérifiés, sans diversité de perspectives, la démocratie n’est que l’ombre d’elle-même ; et c’est pour le rappeler que cette Journée a été adoptée. » (Lire le Message integral)
Mme Aicha Mohamed Robleh, Membre de la Commission Nationale de la Communication (CNC) a quant a elle déclaré : « La liberté de la presse n’est pas une liberté parmi tant d’autres. La liberté de la presse pour une société, c’est la liberté cardinale, celle dont découlent les autres libertés. C’est celle qui fait qu’une société se libère de ses propres préjugés, de ses propres pesanteurs, mais aussi de ses propres intolérances. C’est donc une liberté programmatique de l’architecture d’une société. Et c’est pourquoi nous devons la cultiver, l’entretenir et la chérir tout à la fois. Car là où dépérit la liberté de la presse, c’est toute une société qui est freinée dans son progrès, dans son développement, dans sa progression vers son futur et vers son avenir.»
Le Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, M. Radwan Abdillahi Bahdon, a quant à lui déclaré lors de cette cérémonie : « Nous devrions tous et toutes être attachés à la liberté de la presse et la chérir. Sans presse, les citoyens resteraient dans l’obscurité. Et la puissance publique sans garde-fou. Mais les temps ont changé, et les manières d’informer aussi. L’arrivée des réseaux sociaux bousculent votre profession, en la mettant notamment à la portée de quiconque. Sur ces défis liés au numérique, et sur d’autres encore, il faut engager la réflexion. C’est ce vous allez faire aujourd’hui dans le cadre de ces tables rondes. »
La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse à Djibouti s’est clôturée par des débats et échanges très enrichissants sur la presse nationale et ses perspectives d’avenir autour, alimentés des présentations et interventions sur les thématiques suivantes:
« Contraintes et opportunités du journalisme à Djibouti » par Dr Aden Omar Abdillahi, Directeur de l’Institut des Etudes politiques au sein du CERD ;
« Reseaux sociaux et jeunes », par Dr Amina Nouh Bouh, vice-présidente de l’Institut de Recherche Indépendant de la Corne d'Afrique (IRICA);
« Genre, inclusion et medias à Djibouti » par Mme Zahra Youssouf Kayad, présidente de l’Institut IRICA.
Placée sous le theme : « Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme », cette célébration en 2023 coincide avec le 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et nous rappelle que, comme l’a si bien souligné le Sécrétaire général des Nations unies, Antonio Guteres : « la liberté de la presse est vitale pour les droits humains. »
Voir la vidéo :
1 / 5

Histoire
16 mai 2023
Des efforts collectifs pour amplifier la lutte contre la Tuberculose à Djibouti
Le jeudi 23 mars dernier, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la Tuberculose, la Polyclinique de Warabley a reçu la visite du Dr Ahmed Robleh, Ministre de la Santé, du Dr Rene Van De Weerdt, Représentante de l’OMS et de Mme Emma N’Gouan-Anoh, Représentante du PNUD à Djibouti.
Organisée par l’équipe du PNLT (Programme National de Lutte contre la Tuberculose), l’évènement a pris la forme d’une visite de terrain afin de permettre aux partenaires présents de mieux appréhender le parcours de soin suivi par les malades. Ainsi, les membres de la délégation, guidés par M. Abdoulkader Youssouf, Coordinateur du PNLT, et le médecin-chef de la Polyclinique, ont tour à tour visité :
la salle d’attente servant d’espace de sensibilisation et d’information des patients sur la maladie, ses effets et la prise du traitement ;
le laboratoire où sont analysés les prélèvements salivaires et qui est aussi équipé d’un des GeneXpert servant à diagnostiquer plus rapidement et plus sûrement la maladie ;
la salle d’imagerie médicale dans laquelle sont effectuées les radiographies pulmonaires, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans ;
es urgences de la Polyclinique ;
et le camion mobile permettant aux professionnels de parcourir les quartiers afin de collecter les crachats directement au sein des communautés.
Cette journée a été l’occasion pour les partenaires œuvrant dans le domaine de la santé à Djibouti de saluer l'excellent travail de sensibilisation et de prise en charge des malades effectué par les centres de proximité comme celui de Warabley en vue d'atteindre l'objectif "Zéro #TB". Le Ministre de la Santé a aussi salué l’engagement de l’OMS, mais aussi celui du PNUD en tant que récipiendaire de la subvention octroyée à Djibouti par le Fonds Mondial. En effet, les avancées connues dans le cadre de la lutte contre la Tuberculose, la Malaria et le VIH/Sida sont en partie dues au travail de longue haleine et au support apporté par l’équipe « Global Fund » du PNUD aux programmes nationaux de lutte contre les 3 maladies.
L’évènement a été l’occasion pour les partenaires de la santé de revenir en arrière, de dresser le bilan des réalisations et de tirer avantage des leçons apprises. L’OMS et le PNUD ont saisi cette occasion pour renouveler leur engagement à appuyer le Ministère de la Santé dans l’atteinte de l’ODD 3 visant à permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, et de mettre fin, d’ici 2023, à l’épidémie de tuberculose.
1 / 5

Histoire
16 mai 2023
Les « mères conseillères » luttent contre la faim à Djibouti
"Nous avons constaté plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté"
Fatouma, Saida et sa fille Zenab sont des « mères conseillères » travaillant dans la localité de Wea à Djibouti, pays d'Afrique de l'Est.
Utilisant des livrets illustrés pour partager les bonnes pratiques nutritionnelles, prodiguant des conseils diététiques et référant les mères et les enfants malnutris aux centres de santé pour une alimentation complémentaire, ces mères constituent la première ligne de défense contre la malnutrition dans le pays.
Près de 200 000 personnes (16 % de la population) sont en situation d'insécurité alimentaire à Djibouti. Une grave sécheresse causée par cinq saisons des pluies consécutives ratées et la hausse des coûts des aliments et de l'énergie aggravent les chocs existants tels que la pauvreté et les retombées économiques de la pandémie de COVID-19.
Les prix des denrées alimentaires ont augmenté en moyenne de 10 % depuis janvier 2023, mettant les repas de base hors de portée de nombreuses familles rurales et touchées par la sécheresse qui ont peu ou pas de revenus.
« Nous avons remarqué plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté », explique Saida. "A Wea, nous nous considérons comme une famille et nous sentons le devoir de fournir aux habitants des conseils susceptibles d'améliorer leur santé et leur nutrition."
Soutenues par le Programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec l'Agence djiboutienne de développement social (ADDS), Fatouma, Saida et Zenab font partie d'un réseau de 200 mères qui apportent un soutien nutritionnel à 5 000 femmes à travers le pays. Sélectionnées sur la base de leur réputation et de leur influence au sein de leurs communautés, elles constituent un lien vital entre les communautés en situation d'insécurité alimentaire et les centres de santé.
« Nous effectuons des visites à domicile et organisons des groupes de discussion pour partager de bonnes habitudes nutritionnelles avec les femmes et leurs enfants », explique Zenab. "Nous référons les gens aux centres de santé si nous observons des signes de malnutrition et nous effectuons un suivi régulier pour nous assurer qu'ils vont mieux."
La fourniture d'une alimentation complémentaire et d'initiatives de sensibilisation liées à la nutrition sont en réponse à la fois à la sécheresse et à l'augmentation du coût de la vie et ont été rendues possibles grâce à un financement généreux du gouvernement français.
En partenariat avec l'ADDS — sous la direction du ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité (MASS) — et en collaboration avec le Programme National de Nutrition du Ministère de la Santé, le PAM met en œuvre ces initiatives dans les régions de Dikhil, Obock, Ali Sabieh, Tadjourah et Arta.
1 / 5

Vidéo
18 mai 2023
Célébration Conjointe de la Journée Internationale des Droits de la Femme 2023
A l'occasion de la Semaine Nationale de la Femme lancée par le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF) de Djibouti, les Nations Unies à Djibouti, en partenariat avec le MFF et Ministère délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation, ont le colloque “DigitALL : Innovation et technologie pour l’Egalité des Genres ”.
Des panels de discussion sur la place de la femme dans l'industrie et les filières technologique à Djibouti ont exploré la manière dont la technologie et l'automatisation façonnent l'avenir du travail et les défis et opportunités auxquels font face les jeunes aujourd’hui avec les nouvelles technologies.
Parmi les panelistes, des jeunes entrepreneuses et leaders de la société civile djiboutienne actifs sur la scène du digital et du numérique, ainsi que des représentants et experts d’entités gouvernementales et des Nations Unies.
Les experts du Ministère de la Femme et de la Famille, de l’ANSIE, de la Gendarmerie Nationale et de la Police, sont revenus sur les dangers et menaces en ligne pour les mineurs et les jeunes femmes, premières victimes de cyberharcèlement et de cybercriminalité et ont présenté les recommandations et les grandes lignes du Plan d’action élaboré suite au Colloque National sur les méfaits de l’Internet.
Les Nations Unies sont engagées à appuyer le gouvernement Djiboutien à promouvoir l’égalité des genres et à lutter contre les crimes en ligne pour un accès équitable et inclusif au numérique pour toutes et tous.
Commentaires de Mme Amina Houmed Hassan, co-fondatrice du cabinet In'COM Media Djibouti
Mme Fozia Ali Osman, Directrice de la Famille au Ministère de la Femme et de la Famille nous parle de la plateforme nationale pour la protection de l'enfant.
Lt Mohamed Ibrahim Hassan de la Gendarmerie Nationale nous parle de la cellule d'investigation numérique qui a pour mandat de lutter contre la cybercriminalité à Djibouti.
Mme Choukri Abdillahi Mohamed, Présidente de l'association Women Entrepeneur Djibouti (Dumar iyo Dadaal) nous parle de l'e-commerce comme outil d'autonomisation des femmes à Djibouti.
M. Chehem Mohamed, Directeur Incubation, Accélération & Innovation du Centre de Leadership et de l'Entrepreneuriat (CLE) rappelle l'importance de l'intégration des femmes et des filles dans le numérique et nous parle des stratégies du Ministère Délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation pour les y accompagner.
Commentaires de Mme Nadra Abdoulwahab Idriss, Ingénieure en cybersécurité et Responsable Gouvernance, Risques et Conformité à l'Agence Nationale des Systèmes d'Information de l'Etat (ANSIE)
Commentaires du Lt Saada Abdallah Assoweh, Chef de la Section des enquêtes Judiciaires au Commissariat Central dans la cellule de lutte contre la cybercriminalité.
Réactions recueillies auprès de Fatouma Abdi et Radwan Hassan, membres fondateurs de l'Association Jeunes Universitaires et Diplômés, qui ont participé au Colloque Digit'ALL
1 / 5

Histoire
27 novembre 2023
Une seconde vie aux cabines téléphoniques transformées pour offrir des opportunités d’emploi : D-Money et le PNUD Joignent leur force
Dans le but de prendre une part active dans la création d’emploi pour des jeunes en recherche d’emploi, des jeunes entrepreneurs ayant exerçant dans le secteur informel, ainsi que des jeunes à besoins spéciaux, Djibouti Télécom et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont signé le mercredi 25 octobre dernier une convention de partenariat dans le cadre d’un projet de réhabilitation de cabines téléphoniques.
Ce projet, novateur à Djibouti, a été développé autour d’une idée simple : la transformation et la réutilisation des cabines téléphoniques, cet élément du mobilier urbain devenu désuet avec l’avènement de la téléphonie mobile. Les anciennes cabines de Djibouti Telecom, après une phase de réaménagement et de réhabilitation, deviendront ainsi des “Cabines multiservices” offrant des services de proximité aux habitants des quartiers dans lesquels elles seront implantées. Les cabines seront ainsi équipées d’un kit bureautique, d’un ordinateur, d’une photocopieuse/imprimante et de panneaux solaires pour leur autonomie énergétique.
Le projet de “Cabines multiservice” développé par Djibouti Télécom a reçu l’adhésion du PNUD dans la mesure où il a une dimension à la fois sociale et économique, puisqu’il vise à permettre à des jeunes dans une situation modeste, à des jeunes en recherche d’emploi, et en particulier à des jeunes à besoins spéciaux, d’avoir une activité génératrice de revenus additionnels.
Au total, 10 jeunes originaires de différents quartiers de Djibouti-ville et de ses périphéries ont été sélectionnés pour participer à la phase pilote du projet. Ces jeunes ont été sélectionnés sur dossier et entretien, avec l’aide de partenaires œuvrant au service de l’emploi des jeunes : le ministère de la Jeunesse et de la Culture, le ministère de Travail chargé de la Formalisation et de la Protection Sociale, l’agence Nationale Des Personnes Handicapées, et l’Agence nationale de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle.
Parmi les jeunes sélectionnés, on compte une majorité de jeunes vivant avec un handicap qui, lors des entretiens d’embauche, se sont démarqués par leur enthousiasme et leur volonté forte de faire partie de cette nouvelle initiative.
Dans les semaines à venir les jeunes gestionnaires, formés par Djibouti Télécom aux rudiments de la gestion entrepreneuriale, recevront progressivement les clés de leurs cabines, une fois ces dernières installées, ainsi qu’un fonds de démarrage leur permettant commencer sereinement leurs activités. Ils bénéficieront également d’un accompagnement personnalisé permettant aux partenaires de suivre leur évolution et de s’assurer de la réussite de cette phase pilote. Par la suite, le projet envisage d’étendre ce service de cabines multiservices dans le reste du pays.
Ce projet d’entreprenariat social, en cohésion avec les nombreuses initiatives déjà développées par le PNUD pour supporter la création des micros, petites et moyennes entreprises, s’inscrit également dans la politique de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) de Djibouti Télécom par le biais de la démarche de « Djibouti Télécom Impact » visant à soutenir le développement économique durable des jeunes à Djibouti. La convention de partenariat signée aujourd’hui entre Djibouti Télécom et le PNUD marque donc la première pierre d’une collaboration active et fructueuse entre deux institutions fermement engagées à se mettre au service de l’emploi des jeunes Djiboutiens.
1 / 5

Histoire
27 novembre 2023
Ensuring the Adequate Medical Care for the People in Djibouti with the Support of EU
The health care system in Djibouti benefited significantly from the support of the European Union funded EU-IGAD Covid19 Response Programme. Through the provision of immediate support in personal protective equipment (PPE) along with different medical equipment and vehicles, this support reached 212,383 people throughout the country, enabling them to improve the prevention and treatment of the COVID-19 from 2020 until 2023.
The first confirmed case of COVID-19 in Djibouti was reported on 14 March 2020. The EU promptly mobilised their support mechanisms to support the seven countries in east Africa and partnered with UNOPS to deliver the immediate support. The established Programme was structured to mitigate the health and socio-economic impact of the COVID-19 pandemic on the IGAD region through coordinated, comprehensive actions in 45 cross-border sites. According to the World Health Organisation data, until November 2023, the total number of cases had grown to 15,675 with 189 cumulative deaths recorded.
The project team from the Ministry of Health of Djibouti consisted of the General Secretary of the Ministry Dr Salah Banoita Tourab, the Technical Adviser Mr Nouh Said and the National Coordinator for Covid-19 Vaccination Program Dr Omar Ismael expresses the gratitude for the received support.
Different departments of the Ministry of Health of Djibouti benefited from the EU-IGAD COVID19 Response project, and it is difficult to name a single supported sector. However, the country's public laboratory services and hospital emergency departments have been the best supported in their activities, including in terms of training medical teams, which are highly thankful - the Ministry of Health team emphasises.
In Djibouti, the programme delivered 61 activities in the area of health, water, sanitation and hygiene (WASH), gender based violence (GBV), risk communication and community engagement (RCCE) and safe trade implemented by UNOPS, UNICEF, IMO and TradeMark Africa (TMA). All these activities were pointed towards the mitigation of the COVID-19 pandemic, while strengthening the health care system of the country and the capacities of the Ministry of Health in the long term.
The most important Programme support for Djibouti was the provision of logistical resources for the Ministry of Health, but also the Ministry of Agriculture. We received three ambulances for the health centers of the three border sites of the country, making it possible to strengthen the logistics of the health regions for the evacuations of patients, and in particular, cases of patients suffering from COVID19. Also, the provision of the mobile laboratory truck now facilitates screening activities in rural areas by moving laboratory technicians, where there is no access to health infrastructure.
The team of the Ministry also pinpoints the provision of robust vehicles, for advanced prevention strategies, for health teams in the regions of Obock and Tadjourah, together with the provision of a tanker truck to distribute water to vulnerable rural populations in Tadjourah.
Furthermore, a particular effort was made by this project in the decentralization of screening and management of Covid-19 cases in two regions of the country. Through the provision of automated laboratory equipment, this brought benefits to the Tadjourah Hospital and the Absieh regional hospital in Ali-Sabieh - the MoH team states.
Programme also delivered over 1.7 million personal protective equipment, together with 52,681 COVID-19 test kits. One of the most important activities was the vaccination of 20,025 truck drivers, who often commute between the neighboring countries, thus being exposed to the risk of contracting the virus. The vaccination teams of the Ministry of Health of Djibouti played a major role in delivering the vaccine doses necessary for vaccination operations, which were drawn from the national stock.
Organisation of the campaign for vaccination against COVID-19 for the benefit of Ethiopian truck drivers was successfully carried out in partnership of the ministries of health of Djibouti and the Federal Republic of Ethiopia with the backing from IGAD, logistical support of TradeMark and coordination and communications activities of UNOPS. This is a concrete example of a cross-border health program, response to a global pandemic, through vaccination among a mobile group, Ethiopian truckers, traveling along the Addis Ababa road corridor towards Djibouti - the MoH team concludes.
This project also contributed to ensuring WASH activities, with UNICEF, through the rehabilitation of water points and boreholes in the northern regions of the country in collaboration with the Ministry of Agriculture and Water, as well as AEP networks.
For more information, please refer to the Programme website: www.euigadcovid19response.com
1 / 5
Histoire
07 novembre 2023
PRÉSERVATION ET CÉLÉBRATION DU PATRIMOINE DOCUMENTAIRE AFRICAIN À DJIBOUTI
Un événement historique s'est déroulé à Djibouti, mettant en lumière l'importance cruciale du patrimoine documentaire africain et la nécessité de le préserver. L'Atelier Régional du Programme Mémoire du Monde pour les Comités Nationaux des Pays d'Afrique Francophones, organisé par l'UNESCO en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse et de la Culture et l'Agence Nationale pour la Promotion de la Culture, s'est tenu du 17 au 18 octobre 2023 à l'Escale International Hôtel - Red Sea World.
L'Afrique, un continent riche en diversité culturelle et historique, abrite un patrimoine documentaire d'une valeur inestimable, englobant une vaste gamme de documents, tels que des livres, des manuscrits, des archives, des enregistrements audio et vidéo, des photographies, des inscriptions sur pierre, et bien d'autres formes d'expression. Ces trésors incarnent la mémoire unique du continent, révélant ses coutumes, ses valeurs, et son histoire, y compris les mouvements de libération, les résistances contre l'esclavage, les rencontres religieuses, les traditions orales, les connaissances ancestrales, et les modes de vie reflétant la relation singulière de l'Afrique avec le reste du monde. Ces documents, en tant que gardiens du passé, renferment des informations précieuses sur l'environnement, la biodiversité, la médecine, les multiples perspectives du monde, des récits uniques, ainsi que des solutions pour les défis contemporains. De plus, ils favorisent un sentiment d'identité partagée, renforçant les liens entre les individus, promouvant la solidarité, consolidant la cohésion sociale et encourageant le respect mutuel. Ces éléments jouent un rôle essentiel dans la compréhension du présent et la construction d'un avenir meilleur pour tous.
Pourtant, malgré l'importance de ce patrimoine culturel africain, il demeure en grande partie méconnu à l'échelle internationale. Parmi les 494 inscriptions au Registre international Mémoire du Monde, seules 26 proviennent d'Afrique, représentant à peine 5 % du total mondial. De plus, seulement 19 des 48 pays africains ont établi un comité national Mémoire du Monde, mettant en évidence la nécessité de renforcer la préservation et la promotion de ce patrimoine exceptionnel.
C'est précisément pour remédier à cette situation que l'UNESCO a organisé l'Atelier Régional du Programme « Mémoire du Monde » pour les Comités Nationaux des Pays d'Afrique Francophones à Djibouti. Cet événement a eu pour objectif de renforcer et de soutenir les efforts des comités nationaux Mémoire du Monde des pays africains francophones, en enrichissant le Registre International Mémoire du Monde de précieuses inscriptions liées au patrimoine documentaire africain.
Les objectifs spécifiques de l'atelier ont été les suivants :
Approfondir la compréhension du Programme Mémoire du Monde et de la Recommandation concernant la préservation et l'accessibilité du patrimoine documentaire, y compris le patrimoine numérique, adoptée par l'UNESCO en 2015.
Informer les participants sur les Principes directeurs du Programme Mémoire du Monde, approuvés en 2021, ainsi que sur le lancement du cycle de nomination 2024-2025 au Registre international Mémoire du Monde.
Mettre à jour les participants sur les activités des comités nationaux Mémoire du Monde des pays d'Afrique francophones et partager les bonnes pratiques avec les institutions de Djibouti, en vue de la création du Comité national djiboutien "Mémoire du Monde".
L'atelier a réuni des experts, des chercheurs, des conservateurs et des représentants de comités nationaux "Mémoire du Monde" pour discuter des défis auxquels est confronté le patrimoine documentaire africain et des stratégies pour sa préservation à long terme. Il a également encouragé la collaboration entre les pays francophones d'Afrique pour renforcer la visibilité et la protection de ce patrimoine inestimable.
Plus spécifiquement pour Djibouti, l'événement a fourni l'occasion de discuter de la création future d'un Comité national djiboutien "Mémoire du Monde". Il a également permis de passer en revue les développements extraordinaires du patrimoine documentaire du pays au cours des 130 dernières années. L'importance de la sauvegarde de la précieuse culture orale de Djibouti a été soulignée, car elle joue un rôle essentiel dans la préservation des cultures, de l'histoire et de l'identité du pays. Cette oralité représente une source inestimable d'informations, tout en renforçant les liens intergénérationnels et offrant une perspective unique sur le passé et le présent de Djibouti.
Lors de la seconde journée de l'atelier "Mémoire du Monde" à Djibouti, les membres du comité régional ont eu l'opportunité de découvrir des institutions de mémoire, notamment les Archives Nationales, la Bibliothèque Nationale et le Mémorial du Barrage.
La cérémonie de clôture a été marquée par une déclaration de S.E. Dr. Hibo Moumin Assoweh, Ministre de la Jeunesse et de la Culture, qui a souligné que "l'Afrique est aujourd'hui complètement engagée dans ce travail de revendication de ses patrimoines culturels". L'UNESCO s'est engagée aux côtés de Djibouti pour poursuivre les efforts collectifs visant à préserver et transmettre nos mémoires partagées.
À PROPOS DU PROGRAMME MEMOIRE DU MONDE
Le Programme Mémoire du Monde de l'UNESCO s'efforce de préserver et de promouvoir le patrimoine documentaire mondial, y compris les documents rares, anciens et uniques qui reflètent la diversité culturelle de l'humanité. Il encourage la création de comités nationaux Mémoire du Monde pour soutenir ces objectifs au niveau national et régional.
1 / 5

Histoire
27 novembre 2023
Visite de l'ambassadrice de France à Djibouti à la base de logistique humanitaire du PAM à l'occasion de la Journée des Nations Unies
Pendant la journée des Nations Unies (24 octobre), l’Ambassadrice de France à Djibouti, Son Excellence Dana Purcarescu, accompagnée par Monsieur Eric Chevreul, Chargé de coopération et d’action Culturelle, a visité la base de logistique humanitaire du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies à Djibouti. Une présentation sur les opérations du PAM a été faite aux visiteurs et ils ont salué le rôle du PAM dans la chaîne d'approvisionnement humanitaire au service de la Corne de l'Afrique.
L’Équipe PAM et de l’Ambassade de France á Djibouti ont également eu l'occasion de visiter les 4 silos de la base de logistique humanitaire, qui ont une capacite’ de 40.000 MT. Ces silos peuvent stocker du blé, du maïs et du sorgho et ils sont utilisé efficacement pour stocker des aliments avant de les expédier vers d'autres pays.
En effet, la Base de Logistique Humanitaire (HLB) du PAM à Djibouti est un point de prépositionnement stratégique pour l'aide humanitaire, y compris des denrées alimentaires et non alimentaires, pour les opérations à Djibouti, en Somalie, au Yémen, au Soudan du Sud, en Éthiopie et dans d'autres pays de la région. Elle dispose de quatre silos et réalise des opérations de gestion de silos, d'opérations portuaires, de gestion de flotte, de prestations de services bilatérales, de gestion d'entrepôts.
La France est un partenaire privilégié du Programme Alimentaire (PAM) des Nations Unies, en travaillant en étroite collaboration pour la sécurité alimentaire et la nutrition dans la région.
1 / 5

Histoire
27 novembre 2023
Visite des représentants de l'Union Européenne et de l’Ambassade de France à Obock en soutien aux projets d'assistance aux migrants
Depuis 2013, l'Union Européenne à Djibouti a maintenu un partenariat solide avec l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) à Djibouti, soulignant l'importance de cette collaboration pour les projets d'assistance et de protection aux migrants dans la région d'Obock. De manière similaire, la France a apporté un soutien continu à l'OIM et au Plan Régional de Réponse aux Migrations.
Dans la continuité de cette collaboration de longue date, Son Excellence Madame Sylvie Tabesse, ambassadrice de la délégation de l'Union Européenne, accompagnée de Madame Christelle Chatrian-Gomez, Première Conseillère de l'ambassade de France à Djibouti, ont effectué une visite dans la région d'Obock.
En présence du Préfet de la région d'Obock, Monsieur Moussa Aden Miganeh, ainsi que d'autres autorités locales, et le représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), la délégation a visité le Centre d'Orientation et d'Assistance aux Migrants (COAM) ainsi que l'usine de recyclage "La Fabrick" à Obock. Elle a également accompagné l'équipe de la patrouille mobile qui opère dans la recherche et le sauvetage des migrants vulnérables dans le désert. L'agenda de cette mission comprenait aussi une rencontre avec la communauté hôte de Fantahero, située dans la périphérie de la ville d'Obock.
Cette visite a permis de constater l'engagement continu et essentiel des acteurs internationaux pour répondre aux besoins et défis liés aux migrations dans cette région.
1 / 5

Communiqué de presse
08 novembre 2023
L’Arabie Saoudite offre une donation des dattes aux communautés les plus vulnérables de Djibouti
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu du Royaume d'Arabie Saoudite un don de 60 tonnes de dattes au profit de 35,340 personnes vulnérables et réfugiés en situation d'insécurité alimentaire vivant à Djibouti.
La généreuse contribution du Royaume d'Arabie Saoudite faite à travers le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salman (KSrelief), permettra au PAM d'ajouter des dattes dans le panier d'assistance alimentaire fourni aux réfugiés et aux communautés locales vivant à Ali Sabieh, Arta, Dikhil, Obock, et Tadjourah. Les niveaux d'insécurité alimentaire continuent d'être en hausse parmi ces groupes vulnérables en raison non seulement du conflit en cours dans le nord de l'Éthiopie, ce qui entraîne une augmentation du nombre de réfugiés, mais aussi en raison des effets du changement climatique qui provoquent des poches de sécheresse et des inondations.
« Les dattes remises par le Royaume d'Arabie Saoudite ajoutent une grande valeur au panier alimentaire donné par le PAM, car elles sont très nutritives, riches en fibres, faciles à utiliser et font partie des habitudes alimentaires des personnes que nous servons. Cela nous aide à répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels immédiats des personnes dont la vie a subi un changement aussi soudain et dramatique », a déclaré Agbessi Amewoa, représentant du PAM et directeur pays par intérim à Djibouti.
Une cérémonie de remise du don a été organisée pour marquer le soutien renouvelé du Royaume d’Arabie Saoudite aux opérations d’urgence du PAM à Djibouti.
Le PAM et le Royaume d'Arabie Saoudite, à travers diverses collaborations avec KSrelief, continuent de s'engager dans la lutte contre la faim car ils partagent les mêmes valeurs qui consistent à sauver et changer les vies des populations les plus vulnérables, grâce à une assistance humanitaire et nutritionnelle.
Lire le communiqué en anglais sur le site du PAM
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
Suivez-nous sur Twitter : @wfp_media @mnjoroge2011 @WFP_Africa
1 / 5
Communiqué de presse
17 octobre 2023
L'ONU et la République de Djibouti présentent la feuille de route pour le processus de formulation du nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) 2025-2029
La réunion était présidée par M. Mohamed Ali Hassan, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, et le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti, M. Jose Barahona.
La réunion bilatérale de ce mardi, qui réunissait les Secrétaires Généraux et directeurs de nombreux ministères et les représentants des agences onusiennes présentes dans le pays et de la Banque Mondiale avait pour but de convenir de la feuille de route qui décline les principales étapes conduisant à la formulation du CCNUDD.
Le nouveau CCNUDD se veut un document entièrement aligné sur les priorités du gouvernement en matière de développement et de réalisation de l’Agenda 2030, qui permettra de guider le travail et la collaboration du gouvernement Djiboutien et des Nations Unies jusqu'à 2029 autour des axes prioritaires identifiés. Il est aussi une opportunité stratégique de cocréation entre le gouvernement et les Nations Unies sur les politiques publiques pour les prochaines années.
Cette feuille de route identifie donc les étapes clés de ce processus participatif et inclusif, qui prévoie l'engagement de diverses parties prenantes, notamment le gouvernement, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, les ONG internationales, la société civile et les ONG nationales, mais également les syndicats, le secteur privé, le monde universitaire, les médias, les groupes de volontaires, les représentants des groupes vulnérables et toutes autres parties prenantes concernées, et explore les mesures de mitigation liées aux risques identifiés.
Le lancement de ce processus intervient dans l’année de conclusion du précédent Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (PNUAD), initialement prévu pour la période de 2018-2022, et qui a été prolongé de deux ans pour s'aligner sur le Plan National de Développement « Djibouti ICI 2020-2024 ».
1 / 5
Communiqué de presse
17 janvier 2023
Message de M. Jose Barahona, Coordonnateur Résident des Nations Unies à Djibouti à l'occasion de la nouvelle année 2023
En effet, cette année 2023, nous faisons face à de multiples défis.
Les sècheresses récurrentes de ces dernières années ont laissé un impact persistant sur les populations et leurs moyens de subsistances. La nutrition des populations les plus vulnérables reste une préoccupation. Heureusement, grâce aux pluies et aux interventions humanitaires, la récupération des points d’eau vitaux pour la survie en milieu rural continue. Mais malgré le retour des pluies ces dernières saisons, la situation de nutrition et accès a la nourriture reste un défi pour beaucoup de familles à Djibouti, et beaucoup de travail reste à faire pour soutenir les populations et renforcer leur résilience face aux chocs climatiques.
L‘augmentation des prix des denrées alimentaires qui a secoué le monde au premier trimestre 2022 a été stabilisée, tant au niveau national qu’au niveau global. L’Initiative Céréalière de la Mer Noire, soutenue par les Nations Unies, a permis la reprise de l’acheminement de l’aide humanitaire vers les populations qui en ont le plus besoin et son impact a tout particulièrement été ressenti dans la Corne de l’Afrique et en Afrique de l’Est. Cependant, les dernières projections anticipent un ralentissement marqué et généralisé de la croissance économique globale en 2023 sur les économies avancées ainsi que les économies de marché émergentes et en développement, avant une reprise en 2024.
Mais tout n’est pas sans espoir, bien au contraire. Par-delà ces défis importants, nous ne devons pas manquer d’apprécier et de saisir les nombreuses opportunités que 2023 nous apporte :
L‘accord de paix en Ethiopie, malgré l’instabilité qui persiste encore dans quelques régions, ouvre la voie à la reconstruction économique du pays et la perspective d’un regain des activités d’import-export qui devraient mener à une augmentation de l’activité portuaire à Djibouti.
Par ailleurs, l’intérêt global porté envers la République de Djibouti ne fait que croître tandis que la position du pays comme hub international et porte d’entrée vers le continent africain se renforce. La présence de nombreux pays amis sur le territoire présente de nombreuses opportunités que les multiples partenaires au développement ne manqueront pas de faire fructifier.
Il est important aussi de noter que le Gouvernement de Djibouti s’est engagé à redoubler d’efforts dans la lutte contre le changement climatique et pour la priorisation de la mise en place de nouvelles sources d’énergie dans le pays. Cet agenda rejoint tout naturellement les priorités des Nations Unies et s’aligne, directement ou indirectement, avec la quasi-totalité des Objectifs de Développement Durable. En effet, l’accès à des énergies propres à des prix abordables devrait permettre d’améliorer l’accès des entreprises et de réduire les coûts de production, rendant le pays plus attractif autant pour l’entreprenariat local que pour l’investissement étranger et ouvrant ainsi la voie à une plus grande croissance socio-économique, et l’amélioration de la qualité de vie du Peuple Djiboutien.
Deux autres processus majeurs qui représentent de grandes priorités pour l’année à venir et autant d’opportunités, sont le Recensement Général de la Population et de l’Habitat, ainsi que l’Examen Périodique Universel sur les Droits Humains. Les Nations Unies se sont déjà engagées à mobiliser tous nos efforts pour soutenir le Gouvernement de la République de Djibouti dans leur réalisation.
Enfin, en tant que Coordinateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti, j’aimerais ajouter à la liste des opportunités dont les agences onusiennes bénéficient dans le pays, et pour lesquelles je suis personnellement reconnaissant, la présence d’une équipe-pays forte, engagée et solidaire, formée par des collègues compétents, dédiés et passionnés.
Je saisis ainsi cette occasion pour réitérer, au nom de toute la famille des Nations unies dans le pays, notre engagement à œuvrer sans relâche aux côtés de notre partenaire, le gouvernement de la République de Djibouti, pour un développement durable pour tous, sans laisser personne de côté.
Bonne année 2023 !
1 / 5
Communiqué de presse
15 janvier 2023
Le ministère de la Santé de la République de Djibouti lance le 4ème Tour de la Campagne Nationale de Vaccination contre la Polio pour renforcer l’immunité dans tout le pays
Plus de 150 000 enfants de moins de cinq ans à Djibouti vont recevoir une dose supplémentaire du vaccin contre la poliomyélite. Cette phase fait suite à la 3ème phase de la campagne nationale de vaccination qui a eu lieu le mois dernier, en octobre.
Pour rappel, Djibouti a été déclaré exempt de polio en 2002. Mais, il existe encore des épidémies de poliovirus de type 2 de souche vaccinale dans d’autres pays de la région : ce qui accentue le risque de contamination pour tous les enfants de la Corne de l’Afrique. Cette campagne, à l’instar des trois premiers passages, est une campagne de vaccination supplémentaire qui consiste à administrer aux enfants de moins de cinq ans une dose complémentaire afin de les protéger contre le poliovirus, en plus de leurs vaccinations de routine.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) soutiennent la campagne en fournissant le vaccin oral contre la poliomyélite de type 2 (nOPV2), un vaccin antipoliomyélitique de dernière génération. Les deux agences onusiennes fournissent également un soutien technique aux équipes et au personnel travaillant dans le système de Santé, mais aussi dans le domaine de la surveillance.
« Les épidémies de poliomyélite restent préoccupantes dans la région et représentent, encore aujourd’hui, un risque pour les enfants à Djibouti. Cette dernière campagne de vaccination contre la poliomyélite pour 2022 est une opportunité pour vacciner tous les enfants de moins de 5ans, mais aussi, une chance pour renforcer leurs systèmes immunitaires contre le poliovirus ! Ce 4ème passage est une décision stratégique du ministère de la Santé afin de garantir une couverture vaccinale maximale sur l’ensemble du territoire en appui aux précédentes campagnes de vaccination » a indiqué Dr Reinhilde Van De Weerdt, Représentante de l’OMS à Djibouti.
Au cours de cette campagne, 378 équipes de vaccination vont sillonner, durant cinq jours, chaque quartier et faire du porte-à-porte dans les villes y compris dans les localités les plus éloignées afin de vacciner chaque enfant.
« Les efforts conjoints doivent se poursuivre pour protéger chaque enfant contre les risques et les effets dévastateurs et irrémédiables de la poliomyélite. Il est important de rappeler qu’une infection sur 200 entraîne une paralysie irréversible. Les efforts déployés durant l’année à travers la mise en œuvre de campagnes massives de vaccination, sous le leadership du ministère de la Santé, et la mobilisation des différents acteurs contribueront à faire que chaque enfant de moins de 5 ans soit protégé. Notre objectif est de parvenir à un monde sans polio pour chaque enfant » souligne Mme. Beate Dastel, Représentante de l’UNICEF à Djibouti.
1 / 5
Communiqué de presse
13 novembre 2022
Huit Milliards de Personnes ; Une Seule Humanité
Des milliards de personnes souffrent ; des centaines de millions sont touchées par la faim, voire la famine. Elles sont plus nombreuses que jamais à se déplacer pour trouver des moyens de s’en sortir et à fuir les dettes et les privations, les guerres et les catastrophes climatiques.
Sauf à combler le gouffre qui sépare les nantis de la planète des plus démunis, nous nous dirigeons vers un monde de 8 milliards d’habitants tiraillé par les tensions et la méfiance, gangréné par les crises et les conflits.
Les faits sont éloquents. Une poignée de milliardaires contrôlent autant de richesses que la moitié la plus pauvre du monde. Les 1 % les plus riches de la planète empochent un cinquième des revenus mondiaux, tandis que les habitants des pays les plus riches ont 30 ans d’espérance de vie en plus que ceux des pays les plus pauvres. Alors que nous observons un accroissement des richesses et une amélioration de la santé au cours des dernières décennies, en parallèle, les inégalités ont également augmenté.
L’accélération de la crise climatique et un relèvement inégal après la pandémie de COVID-19 viennent s’ajouter à ces tendances à long terme et aggraver encore ces inégalités. Nous fonçons tout droit vers le précipice climatique, tandis que les émissions et les températures continuent de grimper. Les inondations, les tempêtes et les sécheresses dévastent des pays qui ne sont pratiquement pour rien dans le réchauffement climatique.
La guerre en Ukraine exacerbe les crises alimentaire, énergétique et financière qui sévissent, frappant de plein fouet les économies en développement. Ce sont les femmes et les filles, ainsi que les groupes marginalisés déjà exposés à la discrimination, qui pâtissent le plus de ces inégalités.
De nombreux pays du Sud sont accablés de dettes colossales et doivent faire face à l’aggravation de la pauvreté et de la faim et aux effets de plus en plus pesants de la crise climatique. Il est peu probable qu’ils puissent investir dans un redressement durable après la pandémie, dans la transition vers les énergies renouvelables ou dans l’éducation et la formation au numérique.
La colère et le ressentiment à l’égard des pays développés atteint le point de rupture.
Les divisions toxiques et la défiance retardent ou bloquent les avancées sur toute une série de questions, du désarmement nucléaire au terrorisme, en passant par la santé mondiale. Il nous faut enrayer ces tendances destructrices, nous réconcilier et trouver ensemble des solutions conjointes à nos difficultés communes.
Pour commencer, il faut admettre que les inégalités rampantes sont un choix, un choix sur lequel les pays développés se doivent de revenir dès ce mois-ci, à l’occasion de la conférence sur le climat en Égypte, puis du sommet du G20 à Bali.
J’espère que la COP27 verra naître un Pacte de solidarité climatique historique, dans le cadre duquel économies développées et émergentes s’uniront autour d’une stratégie commune et conjugueront leurs forces, dans l’intérêt de l’humanité. Les pays les plus riches doivent apporter aux économies émergentes le soutien financier et technique dont elles ont besoin pour abandonner progressivement les énergies fossiles. C’est notre seul espoir d’atteindre nos objectifs climatiques.
J’engage également les dirigeants présents à la COP27 à définir une feuille de route et un cadre institutionnel en vue d’indemniser les pays du Sud des pertes et dommages liés au climat qui, déjà, causent des souffrances terribles.
Le sommet du G20 qui doit se tenir à Bali sera l’occasion d’aborder la situation alarmante des pays en développement. J’ai exhorté les économies du G20 à adopter un plan de relance permettant d’injecter les investissements et les liquidités nécessaires aux pays du Sud et de régler les questions d’allègement et de restructuration de la dette.
Tout en appelant de nos vœux la mise en place de ces mesures à moyen terme, nous travaillons aussi sans relâche avec toutes les parties concernées pour atténuer la crise alimentaire mondiale.
L’Initiative sur l’exportation de céréales par la mer Noire est au centre de cette action. Elle a contribué à stabiliser les marchés et à faire baisser les prix alimentaires. Chaque centième de pourcent peut atténuer la faim et sauver des vies.
Nous nous efforçons également de faire en sorte que les engrais russes puissent circuler sur les marchés mondiaux, qui sont gravement perturbés par la guerre. Les prix des engrais sont trois fois plus élevés qu’avant la pandémie. Le riz, denrée de base la plus consommée au monde, est la culture qui en pâtira le plus.
La levée des derniers obstacles aux exportations d’engrais russes est une étape essentielle vers la sécurité alimentaire mondiale.
Toutefois, malgré tous ces graves défis, il y a aussi des raisons de garder espoir.
Forte de 8 milliards d’habitants, notre planète a les moyens d’offrir de vastes possibilités à certains des pays les plus pauvres, où la croissance démographique est la plus forte.
Grâce à des investissements relativement modestes dans la santé, l’éducation, l’égalité des genres et le développement économique durable, il est possible de créer un cercle vertueux de développement et de croissance et de transformer les économies et les vies.
En quelques décennies, les pays les plus pauvres d’aujourd’hui pourraient devenir les moteurs d’une croissance durable et verte et de la prospérité de régions entières.
Je n’ai jamais douté de l’ingéniosité de l’humanité et j’ai pleine confiance dans la solidarité qu’elle peut manifester. En ces temps difficiles, remémorons-nous les paroles de l’un des plus fins observateurs de l’humanité, le Mahatma Gandhi : « Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité ».
Saisissons l’occasion des grands rendez-vous internationaux de ce mois pour commencer à surmonter les divergences et restaurer la confiance, en respectant les droits et les libertés de chacun des 8 milliards de membres de notre grande famille humaine.
1 / 5
Dernières ressources publiées
1 / 11
Ressources
20 juillet 2023
Ressources
17 octobre 2022
1 / 11