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08 avril 2024
Le Moment de Reflexion Stratégique [MRS] 2023
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28 mars 2024
L’OIM et le Croissant Rouge de Djibouti ont signé un accord de coopération, pour assister les plus vulnérables dans le Sud de Djibouti
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14 mars 2024
Investir en faveur des femmes : “accélérer la marche vers l’égalité des genres et vers des migrations sûres“
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Les objectifs de développement durable à Djibouti
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Djibouti:
Histoire
18 mai 2023
Prise en charge de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans
Formations du personnel soignant, prise en charge des enfants et support technique des partenaires - le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, contribue à l’amélioration et au renforcement des dispositifs de prise en charge et de la prévention de la malnutrition à Djibouti.
L’une des premières causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans reste la malnutrition aiguë. L’enquête SMART de 2019 indique une prévalence de la malnutrition aigüe globale à hauteur de 10,3%.
L’état nutritionnel d’un enfant dépend de trois facteurs : l’alimentation, la santé et les soins.
Les causes de la malnutrition, quant à elle, sont multiples. Le faible accès aux soins de santé et à l’eau potable dans certaines localités du pays, le manque d’hygiène, les pratiques alimentaires inadaptées surtout pour les nourrissons, les enfants et les femmes, ainsi que l’insécurité alimentaire représentent les causes structurelles de la malnutrition chez ces populations vulnérables. Celles-ci sont accentuées par les effets du changement climatique qui touche particulièrement la corne de l’Afrique.
Le cycle dévastateur de la malnutrition doit être rompu, puisque cela à des conséquences sur le développement de l’enfant. Les effets sont durables pour sa survie, sa croissance et son avenir.
La malnutrition aigüe (souvent appelée « émaciation ») est un problème sanitaire majeur dans la région de l’Afrique de l’est. Le système de santé djiboutien œuvre pour faire en sorte d’éviter les conséquences irréversibles qui en découlent.
Pour se faire, le régime alimentaire de l’enfant doit être approprié en termes de quantité et de qualité, et les nutriments doivent être combinés de telle manière que le corps puisse les assimiler.
« Le projet de renforcement des dispositifs de prise en charge et prévention de la malnutrition dans les zones rurales et périurbaines a commencé en 2018. » explique Abdillahi Elmi, coordinateur du Programme National de Nutrition au sein du ministère de la Santé.
Il poursuit : « Durant sa mise en œuvre, nous avons formés 1600 prestataires de santé et de la communauté sur les différentes thématiques de la malnutrition et nous avons pris en charge un total de 25 000 enfants qui présentaient de la malnutrition aigüe sévère et modérée et dont certains présentaient des signes de malnutrition aigüe sévère avec complications. »
Un bon départ dans la vie de chaque enfant, telle est la préoccupation du ministère de la Santé et de ses partenaires de mise en œuvre de ce projet d’envergure mis en œuvre avec l’appui technique de l’UNICEF et le financement du l’Union Européenne.
La malnutrition est l'un des nombreux défis auxquels les enfants sont confrontés dans la région de l’Afrique de l’Est, et en particulier à Djibouti. Cette région a déjà été déstabilisée par la période de sécheresse qu’elle subit depuis plusieurs années.
« A Djibouti la réponse à la malnutrition est multisectorielle. Pour l’UNICEF et ses partenaires internes et externes, les efforts se concentrent sur la réduction des taux de sous-alimentation en particulier durant les 1000 premiers jours de l’enfant, les enfants d'âge scolaire, les adolescents et les femmes. La prise en charge des enfants souffrants de malnutrition aigüe sévère et modéré reste prioritaire dans le secteur de la sante. Sans oublier la Nutrition infantile et maternelle dans les situations d'urgence », développe Dekah Aboubaker Hadi, en charge de la Nutrition au sein du programme survie et développement de l’enfant à l’UNICEF.
La sous-nutrition et les carences en micronutriments des enfants vivant à Djibouti est l’une des principales causes de leur décès.
La résilience des populations vivant dans les localités est à souligner. Ces familles s’adaptent aux changements climatiques en ajustant leur régime alimentaire.
Grâce aux efforts soutenus des différentes parties prenantes, le petit Mohamed de 2 ans et la petite Fatouma de 17 mois ont pu être pris en charge rapidement face et bénéficient d’un suivie attentif et régulier afin de s’assurer qu’ils ne rechutent pas. Les mamans comme Saida Ali et Moumina ne s’inquiéteront plus pour leurs enfants.
Financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par le Programme National de Nutrition du ministère de la Santé avec l’appui technique de l’UNICEF, le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, tend à alléger les conditions dans lesquels vivent ces populations.
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Histoire
16 mai 2023
La journée mondiale de la liberté de la presse célébrée à Djibouti
L’UNESCO en collaboration avec l’Union de la presse Francophone de Djibouti (UPF-Djibouti) a célébré le 3 Mai 2023 la Journée mondiale de la liberté de la presse au Sheraton Djibouti. Ont assisté à cette cérémonie, M. Radwan Abdillahi Bahdon - Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, Mme Aïcha Mohamed Robleh - Membre de la Commission Nationale de la Communication, M. Kenedid Ibrahim Houssein - Président de l’UPF-Djibouti, M. Mohamed Moussa Yabeh - Secrétaire-général de la Commission nationale de Djibouti pour l’UNESCO et Mme Zahra Youssouf Kayad - Présidente de l’Institut de Recherche Independante de la Corne d’Afrique (IRICA), ainsi que de nombreux professionnels des médias djiboutiens.
C’est en 1993 que le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l'UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l'appel de journalistes africains qui, en 1991, ont adopté la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l'indépendance des médias. Trois décennies plus tard, le lien historique établi entre la liberté de rechercher, de communiquer et de recevoir des informations et le bien public reste aussi pertinent qu'il l'était au moment de sa signature.
Cet évenement-anniversaire organisé à Djibouti fut l’occasion de rappeler les engagements respectifs des partenaires présents en faveur de la liberté de la presse. Ce fut aussi une journée de réflexion entre professionnels des médias et chercheurs sur les questions de liberté de la presse et d'éthique professionnelle.
A cette occasion, le Président de l’Union de la Presse Francophone, M. Kenedid Ibrahim Houssein, a ouvert la séance en rappelant le cheminement de la presse djiboutienne de sa création à nos jours, et des defits majeurs qu’elle a connu, notamment avec l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Dans son allocution, la Coordinatrice de l’Antenne de l’UNESCO à Djibouti, Mme Idyl Mousse Iye, a rappelé la pertinance de cette celebration vis-à-vis du mandat spécifique de l’Organisation qui vise, entre autre, à promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et par l’image » et encourage la liberté d’expression qui contribue au renforcement de la paix, au développement durable, à la promotion des droits de l’homme et à la lutte contre la pauvreté.
Elle a également delivré le Message de la Directrice Générale de l’UNESCO, Mme Audrey Azoulay, produit à l’occasion de cette Journee internationale, et qui affirme :
« La liberté de la presse est la pierre angulaire des sociétés démocratiques. Sans débat d’idées, sans faits vérifiés, sans diversité de perspectives, la démocratie n’est que l’ombre d’elle-même ; et c’est pour le rappeler que cette Journée a été adoptée. » (Lire le Message integral)
Mme Aicha Mohamed Robleh, Membre de la Commission Nationale de la Communication (CNC) a quant a elle déclaré : « La liberté de la presse n’est pas une liberté parmi tant d’autres. La liberté de la presse pour une société, c’est la liberté cardinale, celle dont découlent les autres libertés. C’est celle qui fait qu’une société se libère de ses propres préjugés, de ses propres pesanteurs, mais aussi de ses propres intolérances. C’est donc une liberté programmatique de l’architecture d’une société. Et c’est pourquoi nous devons la cultiver, l’entretenir et la chérir tout à la fois. Car là où dépérit la liberté de la presse, c’est toute une société qui est freinée dans son progrès, dans son développement, dans sa progression vers son futur et vers son avenir.»
Le Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, M. Radwan Abdillahi Bahdon, a quant à lui déclaré lors de cette cérémonie : « Nous devrions tous et toutes être attachés à la liberté de la presse et la chérir. Sans presse, les citoyens resteraient dans l’obscurité. Et la puissance publique sans garde-fou. Mais les temps ont changé, et les manières d’informer aussi. L’arrivée des réseaux sociaux bousculent votre profession, en la mettant notamment à la portée de quiconque. Sur ces défis liés au numérique, et sur d’autres encore, il faut engager la réflexion. C’est ce vous allez faire aujourd’hui dans le cadre de ces tables rondes. »
La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse à Djibouti s’est clôturée par des débats et échanges très enrichissants sur la presse nationale et ses perspectives d’avenir autour, alimentés des présentations et interventions sur les thématiques suivantes:
« Contraintes et opportunités du journalisme à Djibouti » par Dr Aden Omar Abdillahi, Directeur de l’Institut des Etudes politiques au sein du CERD ;
« Reseaux sociaux et jeunes », par Dr Amina Nouh Bouh, vice-présidente de l’Institut de Recherche Indépendant de la Corne d'Afrique (IRICA);
« Genre, inclusion et medias à Djibouti » par Mme Zahra Youssouf Kayad, présidente de l’Institut IRICA.
Placée sous le theme : « Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme », cette célébration en 2023 coincide avec le 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et nous rappelle que, comme l’a si bien souligné le Sécrétaire général des Nations unies, Antonio Guteres : « la liberté de la presse est vitale pour les droits humains. »
Voir la vidéo :
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Histoire
16 mai 2023
Des efforts collectifs pour amplifier la lutte contre la Tuberculose à Djibouti
Le jeudi 23 mars dernier, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la Tuberculose, la Polyclinique de Warabley a reçu la visite du Dr Ahmed Robleh, Ministre de la Santé, du Dr Rene Van De Weerdt, Représentante de l’OMS et de Mme Emma N’Gouan-Anoh, Représentante du PNUD à Djibouti.
Organisée par l’équipe du PNLT (Programme National de Lutte contre la Tuberculose), l’évènement a pris la forme d’une visite de terrain afin de permettre aux partenaires présents de mieux appréhender le parcours de soin suivi par les malades. Ainsi, les membres de la délégation, guidés par M. Abdoulkader Youssouf, Coordinateur du PNLT, et le médecin-chef de la Polyclinique, ont tour à tour visité :
la salle d’attente servant d’espace de sensibilisation et d’information des patients sur la maladie, ses effets et la prise du traitement ;
le laboratoire où sont analysés les prélèvements salivaires et qui est aussi équipé d’un des GeneXpert servant à diagnostiquer plus rapidement et plus sûrement la maladie ;
la salle d’imagerie médicale dans laquelle sont effectuées les radiographies pulmonaires, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans ;
es urgences de la Polyclinique ;
et le camion mobile permettant aux professionnels de parcourir les quartiers afin de collecter les crachats directement au sein des communautés.
Cette journée a été l’occasion pour les partenaires œuvrant dans le domaine de la santé à Djibouti de saluer l'excellent travail de sensibilisation et de prise en charge des malades effectué par les centres de proximité comme celui de Warabley en vue d'atteindre l'objectif "Zéro #TB". Le Ministre de la Santé a aussi salué l’engagement de l’OMS, mais aussi celui du PNUD en tant que récipiendaire de la subvention octroyée à Djibouti par le Fonds Mondial. En effet, les avancées connues dans le cadre de la lutte contre la Tuberculose, la Malaria et le VIH/Sida sont en partie dues au travail de longue haleine et au support apporté par l’équipe « Global Fund » du PNUD aux programmes nationaux de lutte contre les 3 maladies.
L’évènement a été l’occasion pour les partenaires de la santé de revenir en arrière, de dresser le bilan des réalisations et de tirer avantage des leçons apprises. L’OMS et le PNUD ont saisi cette occasion pour renouveler leur engagement à appuyer le Ministère de la Santé dans l’atteinte de l’ODD 3 visant à permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, et de mettre fin, d’ici 2023, à l’épidémie de tuberculose.
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Histoire
16 mai 2023
Les « mères conseillères » luttent contre la faim à Djibouti
"Nous avons constaté plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté"
Fatouma, Saida et sa fille Zenab sont des « mères conseillères » travaillant dans la localité de Wea à Djibouti, pays d'Afrique de l'Est.
Utilisant des livrets illustrés pour partager les bonnes pratiques nutritionnelles, prodiguant des conseils diététiques et référant les mères et les enfants malnutris aux centres de santé pour une alimentation complémentaire, ces mères constituent la première ligne de défense contre la malnutrition dans le pays.
Près de 200 000 personnes (16 % de la population) sont en situation d'insécurité alimentaire à Djibouti. Une grave sécheresse causée par cinq saisons des pluies consécutives ratées et la hausse des coûts des aliments et de l'énergie aggravent les chocs existants tels que la pauvreté et les retombées économiques de la pandémie de COVID-19.
Les prix des denrées alimentaires ont augmenté en moyenne de 10 % depuis janvier 2023, mettant les repas de base hors de portée de nombreuses familles rurales et touchées par la sécheresse qui ont peu ou pas de revenus.
« Nous avons remarqué plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté », explique Saida. "A Wea, nous nous considérons comme une famille et nous sentons le devoir de fournir aux habitants des conseils susceptibles d'améliorer leur santé et leur nutrition."
Soutenues par le Programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec l'Agence djiboutienne de développement social (ADDS), Fatouma, Saida et Zenab font partie d'un réseau de 200 mères qui apportent un soutien nutritionnel à 5 000 femmes à travers le pays. Sélectionnées sur la base de leur réputation et de leur influence au sein de leurs communautés, elles constituent un lien vital entre les communautés en situation d'insécurité alimentaire et les centres de santé.
« Nous effectuons des visites à domicile et organisons des groupes de discussion pour partager de bonnes habitudes nutritionnelles avec les femmes et leurs enfants », explique Zenab. "Nous référons les gens aux centres de santé si nous observons des signes de malnutrition et nous effectuons un suivi régulier pour nous assurer qu'ils vont mieux."
La fourniture d'une alimentation complémentaire et d'initiatives de sensibilisation liées à la nutrition sont en réponse à la fois à la sécheresse et à l'augmentation du coût de la vie et ont été rendues possibles grâce à un financement généreux du gouvernement français.
En partenariat avec l'ADDS — sous la direction du ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité (MASS) — et en collaboration avec le Programme National de Nutrition du Ministère de la Santé, le PAM met en œuvre ces initiatives dans les régions de Dikhil, Obock, Ali Sabieh, Tadjourah et Arta.
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18 mai 2023
Célébration Conjointe de la Journée Internationale des Droits de la Femme 2023
A l'occasion de la Semaine Nationale de la Femme lancée par le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF) de Djibouti, les Nations Unies à Djibouti, en partenariat avec le MFF et Ministère délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation, ont le colloque “DigitALL : Innovation et technologie pour l’Egalité des Genres ”.
Des panels de discussion sur la place de la femme dans l'industrie et les filières technologique à Djibouti ont exploré la manière dont la technologie et l'automatisation façonnent l'avenir du travail et les défis et opportunités auxquels font face les jeunes aujourd’hui avec les nouvelles technologies.
Parmi les panelistes, des jeunes entrepreneuses et leaders de la société civile djiboutienne actifs sur la scène du digital et du numérique, ainsi que des représentants et experts d’entités gouvernementales et des Nations Unies.
Les experts du Ministère de la Femme et de la Famille, de l’ANSIE, de la Gendarmerie Nationale et de la Police, sont revenus sur les dangers et menaces en ligne pour les mineurs et les jeunes femmes, premières victimes de cyberharcèlement et de cybercriminalité et ont présenté les recommandations et les grandes lignes du Plan d’action élaboré suite au Colloque National sur les méfaits de l’Internet.
Les Nations Unies sont engagées à appuyer le gouvernement Djiboutien à promouvoir l’égalité des genres et à lutter contre les crimes en ligne pour un accès équitable et inclusif au numérique pour toutes et tous.
Commentaires de Mme Amina Houmed Hassan, co-fondatrice du cabinet In'COM Media Djibouti
Mme Fozia Ali Osman, Directrice de la Famille au Ministère de la Femme et de la Famille nous parle de la plateforme nationale pour la protection de l'enfant.
Lt Mohamed Ibrahim Hassan de la Gendarmerie Nationale nous parle de la cellule d'investigation numérique qui a pour mandat de lutter contre la cybercriminalité à Djibouti.
Mme Choukri Abdillahi Mohamed, Présidente de l'association Women Entrepeneur Djibouti (Dumar iyo Dadaal) nous parle de l'e-commerce comme outil d'autonomisation des femmes à Djibouti.
M. Chehem Mohamed, Directeur Incubation, Accélération & Innovation du Centre de Leadership et de l'Entrepreneuriat (CLE) rappelle l'importance de l'intégration des femmes et des filles dans le numérique et nous parle des stratégies du Ministère Délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation pour les y accompagner.
Commentaires de Mme Nadra Abdoulwahab Idriss, Ingénieure en cybersécurité et Responsable Gouvernance, Risques et Conformité à l'Agence Nationale des Systèmes d'Information de l'Etat (ANSIE)
Commentaires du Lt Saada Abdallah Assoweh, Chef de la Section des enquêtes Judiciaires au Commissariat Central dans la cellule de lutte contre la cybercriminalité.
Réactions recueillies auprès de Fatouma Abdi et Radwan Hassan, membres fondateurs de l'Association Jeunes Universitaires et Diplômés, qui ont participé au Colloque Digit'ALL
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Histoire
08 avril 2024
Le Moment de Reflexion Stratégique [MRS] 2023
Le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés [HCR] à Djibouti a organisé ce mercredi 21 mars 2024 une réunion de coordination avec l’ensemble des partenaires, pour un Moment de Réflexion Stratégique [MRS] afin de passer en revue les résultats accomplis en 2023, d’identifier les changements de contexte, et de définir les réorientations stratégiques possibles. Le Moment de Réflexion Stratégique [MRS] est une étape importante dans la finalisation du rapport annuel, et est utilisé pour discuter, et réfléchir sur l’impact des activités sur les populations, sur les lacunes et les défis rencontrés. Il permet également de mettre en évidence les leçons tirées ainsi que de formuler des recommandations pour une réorientation stratégique possible. Tenue sous le haut patronage du Ministre de l’Intérieur, S.E. Said Nouh Hassan, le Moment de Réflexion Stratégique [MRS] du HCR a vu la participation du Coordinateur Résident du Système des Nations-Unies, M. José Barahona, la Directrice Santé et Développement Social de l’IGAD, Mme Fathia Alwan et la Représentante de la Banque Mondiale à Djibouti, Mme Fatou Fall, divers partenaires et les leaders communautaires représentant les réfugiés du milieu urbain. Coordonnateur Résident du Système des Nations-Unies - M. José BarahonaLe Coordinateur Résident du Système des Nations-Unies à Djibouti a ouvert l’atelier, reconnaissant Djibouti comme pays qui a toujours démontré une solidarité légendaire envers les personnes forcées de se déplacer depuis à accession à l’indépendance, et qui va jusqu’à la considération des sites de réfugiés comme « village de réfugiés », entités faisant partie de la division territoriale nationale du pays. Il a souligné aussi que « Djibouti en étant un petit pays par sa taille et nombre de sa population, peut donner de leçons aux grands pays en termes d’intégration des réfugiés dans le système national ». Il a remercié aussi les partenaires qui ont intervenu massivement dans le pays à l’instar de Banque Mondiale, l'Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD). Le Coordinateur Résident a terminé son intervention en partageant des questions auxquelles il voulait que les participants réfléchissent ensemble, telles que : (i) comment continuer à travailler avec les réductions financières, moins de ressources et toujours avoir le même impact ? (ii) comment pourrons nous soutenir ou comment se préparer à une éventuelle arrivée massive de réfugiés venant du conflit du Soudan même si d’autres conflits comme ceux à Gaza et en l’Ukraine attirent l’attention de la plupart de bailleurs de fonds ? Directrice de la santé et du développement social de l’IGAD Prenant la parole à son tour, Mme Fathia Alwan a commencé par remercier le HCR pour avoir organiser cette rencontre et ensuite a donné un bref aperçu du travail que fait l’IGAD dans le pays en faveur des réfugiés et communautés hôtes, notamment dans le domaine de la santé et de l’éducation, et l’appui à l’inclusion des réfugiés et demandeurs d’asile dans le système national. 40 millions USD, financement allemand, est investi par l’IGAD pour appuyer le gouvernement dans les activités précitées.Dans approche stratégique, l’IGAD catégorise les sites des réfugiés comme zones prioritaires faisant partie de son plan d’action. Certaines interventions positives ont déjà vu le jour, comme la construction des écoles, l’ouverture de 1000 boutiques, la construction de marché en faveur des réfugiés et communautés hôtes à Ali Sabieh et Ali Addeh. Ministre de l’Intérieur, S.E. Mr. SAID NOUH HASSANSon Excellence monsieur le Ministre, a souligné que Djibouti a toujours par humanisme, ouvert ses portes aux peuples frères voisins forcés de fuir de conflits, ou de désastres naturels (sécheresses, inondations, etc.) de leur pays d’origine. Il a rappelé qu’en 2017, le pays a voté une loi qui permet aux réfugiés et demandeurs d’asile de jouir des droits sociaux. Il a rappelé qu’une bonne coordination avec les partenaires stratégiques tel que l’IGAD, la Banque mondiale favorise de trouver des solutions pérennes pour les réfugiés et les demandeurs d’asile vivant en République de Djibouti. Direction Stratégique, Changement de Contexte, Orientations et PerspectivesAprès les mots d’ouverture, le Moment de Réflexion Stratégique [MRS] a été amorcé par une présentation du Représentant du HCR, Mr. Yohondamkoul Sakor sur le travail achevé et les acquis en 2023, ainsi que les défis rencontrés. Le Représentant a tenu tout d’abord à remercier les participants qui ont honoré de leur présence cet évènement. Puis, une brève présentation sur les acquis du HCR a été faite, se référant à la stratégie pluriannuelle de protection et solutions durables élaborée en 2022 en collaboration avec l’ONARS et les autres partenaires. Ensuite, le Représentant du HCR s’est appesanti sur une rétrospective de l’année 2023 pour retenir les progrès et tirer les leçons des barrières et divers défis en vue d’améliorer la stratégie.La présentation a donné l’occasion au Représentant de partager aux participants différents changements dans le contexte opérationnel qui impactent la vie des réfugiés. Ces changements sont :L’inflation économique qui touche le monde de manière générale.La crise de la mer Rouge (attaques par des Houthis aux navires de marchandises dans la mer Rouge) L’accord entre l’Ethiopie et le Somaliland qui suscite de tension latente pouvant déboucher sur des conflits avec un risque de déplacement massif des populations.La recrudescence de mouvements sismiques entrainant des risques liés aux tremblements et des séismes ; L’approche zéro demandeurs d’asile est vivement recommandée : Le HCR et l’ONARS devraient assurer la détermination du statut des réfugié dans de délais acceptables pour les demandeurs d’asile.Le Représentant a tenu à saluer les efforts faits du gouvernement pour l’adoption d’une loi pour les réfugiés, l’inclusion des réfugiés dans le plan national de développement, la désignation de camps de réfugiés en « villages », etc. Tous ces efforts marquent la volonté politique positive du gouvernement en faveur des réfugiés et demandeurs d’asile, a-t-il souligné.En perspective, le Représentant n’a pas manqué de mettre en exergue des gaps qui pourraient se transformer en opportunités si les partenaires se mettent ensemble pour y remédier :Le profilage socio-économique des réfugiés est indispensable pour un meilleur ciblage et une coordination efficiente. La communication sur les droits des réfugiés doit être effective et traduite dans les différentes langues parlées pour que les personnes concernées puissent connaître et jouir pleinement de leurs droits. Mai aussi que les différents services l’Etat soient également informés.La campagne de sensibilisation pour promouvoir l’intégration locale au détriment de la Réinstallation que l’ensemble des réfugiés attendent ou en rêvent. Le bureau de la « Population Refugee and Migration (PRM) » s’est disponibilisé pour aider le HCR à mener des campagnes d’information, de sensibilisation et de communication.M. Sakor a conclu son intervention en rappelant que, selon la philosophie CRRF (Cadre d'Action Global pour les réfugiés), les réfugiés ne devraient pas être une préoccupation du HCR et du gouvernement uniquement mais de nous tous, d’où l’implication davantage de tous les partenaires, les bailleurs de fonds, les acteurs de développement, les donateurs, le secteur privé, la société civile. Il a réaffirmé l’engagement du HCR à soutenir le ministère de l’Intérieur qui a les prérogatives pour la gestion des réfugiés en république de Djibouti et les aussi autres partenaires.
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07 avril 2024
L’OIM et le Croissant Rouge de Djibouti ont signé un accord de coopération, pour assister les plus vulnérables dans le Sud de Djibouti
Djibouti - Le parcours migratoire le long de la route de l’Est, entre l’Est et la Corne de l’Afrique et la péninsule arabique est parsemé de défis et de risques pour les personnes migrantes qui l’empruntent. Les conditions de voyage souvent dangereuses exposent ces personnes à des risques et des vulnérabilités exacerbés, selon des facteurs tels que l'âge, le sexe, la situation familiale et l’état de santé. Pour répondre aux besoins humanitaires des migrants dans les régions du sud du pays, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Croissant Rouge de Djibouti ont signé un accord de partenariat. Cette réponse vise à garantir un accès aux services essentiels tels que l’eau, la nourriture, l’hygiène et les premiers secours tout au long de leur parcours migratoire. Une unité mobile est déployée dans les régions de Dikhil et Ali-Sabieh pour fournir une assistance directe en premiers secours, tandis qu'à Obock, Dikhil et à Djibouti ville, il s’agit d’un service de référencement par téléphone. En parallèle, des messages d’informations sur les risques le long du parcours seront diffusés. Des services de rétablissement des liens familiaux seront également mis en place pour faciliter la communication des personnes migrantes avec leurs proches. De plus, des efforts seront déployés au niveau de la coordination et du référencement vers des structures d'aide appropriées. En matière d'hygiène, des femmes et jeunes filles migrantes seront sensibilisées sur l'hygiène menstruelle et recevront des kits de dignité rassemblant des articles non alimentaire et d’hygiène pour participer à préserver leur sentiment de dignité durant le voyage.Enfin, des séances de sensibilisation seront organisées auprès des communautés d'accueil pour favoriser la cohésion sociale. Ces activités font partie d’un programme financé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et coordonné par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ). Pour plus d'informations, veuillez contacter Kaousar Saad, point focal communication de l'OIM Djibouti (ksaad@iom.int)
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08 avril 2024
Investir en faveur des femmes : “accélérer la marche vers l’égalité des genres et vers des migrations sûres“
En Afrique, les femmes et les filles représentent 47,1 % des personnes migrantes. Bien que la majorité des personnes empruntant la Route de l'Est soient des hommes, le nombre de femmes a doublé au cours des deux dernières années, passant de 53 000 en 2021 à 106 700 en 2022.A l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, le 8 mars, l’OIM Djibouti a lancé une campagne en ligne sur les réseaux sociaux, s’inscrivant dans le thème choisi par l’OIM « Investir en faveur des femmes : accélérer la marche vers l'égalité des genres et vers des migrations sûres ».Les portraits de six femmes migrantes à Djibouti ont été présentés, avec pour point commun un enrichissement mutuel entre elles et la société djiboutienne. Cette campagne participe à promouvoir des récits de femmes migrantes dépassant les stéréotypes spécifiquement liés aux femmes et aux migrations, souvent négatifs, pour se concentrer sur une approche narrative réaliste et factuelle présentant la migration comme un phénomène multidimensionnel.Une migration sûre et ordonnée peut permettre de lutter contre les violences basées sur le genre et assurer une égalité des genres. C’est aussi l’occasion de mettre en évidence les opportunités liés à la migration. Sara Ben Rached est une femme migrante. D’origine italienne, elle vit à Djibouti depuis 2015. Avant d’arriver à Djibouti, Sara avait vécu quelque temps dans les pays du Maghreb. Elle a travaillé pendant de nombreuses années à la protection des mineurs non accompagnés et des enfants des rues avec l’ONG Caritas à Djibouti. Son rôle portait notamment sur la réinsertion de ces enfants dans le système scolaire, leur offrant ainsi de nouvelles opportunités pour l’avenir. Sara continue aujourd’hui à travailler comme consultante humanitaire avec l’association CIFA pour un projet de soutien aux femmes survivantes de violence basée sur le genre. Pour Sara, Djibouti est une terre où l'esprit s'ouvre au monde, où la vie prend une dimension universelle : "Ici, on peut rencontrer des gens venant de partout dans le monde." Elle apprécie qu’on puisse y vivre des expériences qu'il serait difficile de trouver ailleurs. Thiane Mbodji est une femme migrante. D’origine sénégalaise, elle vit à Djibouti depuis 1998. Thiane a choisi de quitter son pays pour venir vivre avec son mari. Après une première tentative de monter son entreprise dans la restauration, elle a travaillé près d’une dizaine d’année dans la comptabilité. Sa passion pour l’entreprenariat ne l’ayant pas quitté, Thiane a décidé de se lancer à nouveau, avec la création d’un atelier de confection « Sénégal Couture Fashion », qui fut cette fois-ci un succès. Malgré les défis, Thiane se réjouit des possibilités que Djibouti lui a offert, et elle est fière d’avoir pu contribuer à créer des emplois dans son « pays adoptif ». Aujourd’hui elle s’épanouit professionnellement, et les commandes de robes et autres vêtements vont bon train. Thiane projette d’aller plus loin en ouvrant une école de couture dans les années à venir, dans le but de transmettre son savoir-faire et de contribuer au développement des compétences dans le domaine de la mode à Djibouti. Annie Mikobi est une femme migrante. D’origine congolaise, elle vit à Djibouti depuis 2005. Annie avait dans un premier temps le projet de s’installer au Canada, après quelques années au Kenya, mais c’est finalement à Djibouti où elle passait des vacances pour visiter sa sœur qu’elle a décidé de s’implanter. Une opportunité de poste s’était présentée, et c’est ainsi qu’elle a exercé au Centre de soins de la famille de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale pendant 14 ans. « J'ai consacré une grande partie de ma carrière à Djibouti et les milliers de femmes que j'ai soignées m'ont apportée beaucoup ». Au fil du temps, elle a appris à parler les langues locales et considère désormais Djibouti comme sa maison, “Djibouti est une terre de rencontres et d’échanges”. Mireille est une femme migrante. D’origine camerounaise, elle vit à Djibouti depuis 2011. Attirée par la diversité culturelle et linguistique de l’Afrique de l’Est, Mireille a choisi de s’installer à Djibouti où elle a pu poursuivre sa carrière dans l’enseignement francophone à l’école de la Nativité. Elle réalise ainsi son souhait d’explorer de nouvelles cultures tout en partageant son savoir avec les enfants de sa classe. Elle a découvert en particulier l'importance de l'entraide et de la solidarité, des valeurs profondément enracinées dans la communauté djiboutienne. Inspirée, Mireille a décidé de s'impliquer davantage dans la vie communautaire en offrant son temps et ses compétences bénévolement. En combinant son rôle d'institutrice avec son travail bénévole, Mireille participe la construction de l’avenir des jeunes générations de Djibouti. Simone Pire est une femme migrante. D'origine belge, elle vit à Djibouti depuis octobre 1995
Après une expérience en Iran, puis en Égypte, Simone est arrivée à Djibouti avec l'envie de découvrir la diversité culturelle de la région et de relever des défis sociaux, plus particulièrement de Djibouti.Pendant huit ans elle a travaillé comme enseignante au foyer social de Tadjourah qui est devenu plus tard centre d'alphabétisation pour les jeunes filles qui n'avaient pas accès à l'éducation. Pour Simone soutenir ces jeunes filles était plus qu'un emploi c'était une façon de contribuer à l’autonomisation des femmes et à la transformation de la société à travers l'éducation. Après cette expérience enrichissante, elle est devenue la directrice des Centres d'alphabétisation “Lire Ecrire et Compter (LEC)” de Djibouti et des régions de Tadjourah, Obock, Arta, Ali-Sabieh et autres écoles de la mission. Simone a ainsi concentré ses efforts auprès des enfants et des jeunes de milieux défavorisés vivant dans la rue, sans secours.Aujourd’hui, Simone se sent plus que résidente à Djibouti. Ce pays lui a offert "un sentiment d'appartenance et un accueil que je n'aurais pas trouvé ailleurs, même en Europe".
Après une expérience en Iran, puis en Égypte, Simone est arrivée à Djibouti avec l'envie de découvrir la diversité culturelle de la région et de relever des défis sociaux, plus particulièrement de Djibouti.Pendant huit ans elle a travaillé comme enseignante au foyer social de Tadjourah qui est devenu plus tard centre d'alphabétisation pour les jeunes filles qui n'avaient pas accès à l'éducation. Pour Simone soutenir ces jeunes filles était plus qu'un emploi c'était une façon de contribuer à l’autonomisation des femmes et à la transformation de la société à travers l'éducation. Après cette expérience enrichissante, elle est devenue la directrice des Centres d'alphabétisation “Lire Ecrire et Compter (LEC)” de Djibouti et des régions de Tadjourah, Obock, Arta, Ali-Sabieh et autres écoles de la mission. Simone a ainsi concentré ses efforts auprès des enfants et des jeunes de milieux défavorisés vivant dans la rue, sans secours.Aujourd’hui, Simone se sent plus que résidente à Djibouti. Ce pays lui a offert "un sentiment d'appartenance et un accueil que je n'aurais pas trouvé ailleurs, même en Europe".
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Histoire
11 mars 2024
Atelier sous-régional sur le droit international de l'ONU pour les pays francophones d'Afrique de l'Est et de l'océan Indien
Le Bureau des Affaires Juridiques des Nations Unies a récemment organisé l'atelier sous-régional de droit international des Nations Unies pour les pays francophones d'Afrique de l'Est et de l'océan Indien, le deuxième événement de ce type dans le cadre de l'assistance technique fournie aux États membres de l'Organisation. Celui-ci s'est tenu du 13 au 15 février 2024 à Djibouti. Cette initiative, bénéficiant de la coopération de Djibouti en tant que pays hôte et du soutien financier de la France, était destinée aux fonctionnaires des ministères des affaires étrangères et autres ministères concernés de ces pays.Pendant trois jours, les participantes et participants ont eu l'opportunité de se familiariser avec le travail juridique des Nations Unies ainsi que des services fournis par le Bureau des Affaires Juridiques. Ils ont notamment pu échanger avec les fonctionnaires du Bureau sur divers sujets tels que les privilèges et immunités des Nations Unies, la coopération avec le Bureau en matière de bonne administration de la justice, de codification du droit international, des récents développements en droit commercial international et en droit de la mer, notamment les questions liées à la piraterie et à la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale.Lors de la séance d'ouverture, à laquelle a assisté S.E.M. Mahamoud Ali Youssouf, Ministre des affaires étrangères de Djibouti, le Conseiller juridique des Nations Unies a souligné l'importance des efforts déployés par le Bureau dans la promotion et la diffusion du droit international, et ce afin de renforcer la paix et la sécurité internationales, en coopération avec les pays de la région.
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Histoire
11 mars 2024
Fighting Pandemic and Strengthening Health Care in East Africa
The EU-IGAD COVID-19 Response Programme, funded by the European Union with 60 million Euros, successfully contributed to seven countries of the IGAD region during the pandemic and brought significant benefits to their health care systems. The regional response was managed by UNOPS and implemented by IGAD, GIZ, IOM, TradeMark East Africa, UNICEF and UNOPS.The programme delivered 460 activities in 55 locations of Djibouti, Ethiopia, Kenya, Somalia, South Sudan, Sudan and Uganda from June 2020 until December 2023. This included delivering critical medical supplies and equipment for COVID-19 while implementing a comprehensive programme to enhance IGAD's capacity to coordinate national responses, increase access to health and water, sanitation and hygiene (WASH) services, mitigating gender-based violence, improving community engagement, ensuring borders and critical supply chains are safe for trade and promoting digital solutions to monitor the pandemic. In the end, the programme reached 6,822,433 people through different activities, surpassing its target by 52.7%. “It has been very difficult for us over the past decade to live without easy access to safe drinking water. I am happy with the realization of this project, because we have water with a tap,” Khadija Mohamed Ali, the resident of Balho region in Djibouti says. The project evolved from an emergency response project in 2020 to include development activities as the project progressed and the COVID-19 emergency subsided. The need for this important nexus required a shift towards a multidisciplinary approach in interventions and implementation to account for the complexities of the social and health thematic areas and their interrelations with different sectors. “We have received a lot of supplies, including some of the medication. With this response, we tried to manage the whole treatment center, as well as the isolation center,” Obang Obuya, medical doctor of Gambella General Hospital in Ethiopia says. The vital support of the programme was procurement and delivery of 8.6 million pieces of personal protective equipment, 208,977 COVID-19 test kits, 64,724 WASH and hygiene kits, 22 ambulances, 14 PCR machines, eight field vehicles and seven mobile laboratory trucks, among others. “We received a brand new vehicle which allowed us to do the activity of the mobile team and therefore we visited localities that we have never visited before - Moussa Ali and Diro,” Dr. Abdoulkader Mohamed Ali, the chief physician of the Obock region in Djibouti, says. The Programme also focused on the infrastructure aspect of health systems, so seven facilities were constructed or rehabilitated in Kenya, South Sudan, Sudan and Uganda, mainly in the cross-border areas, thus enabling care for the most vulnerable population.
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Coopération décentralisée et échanges sud-sud : le PNUD organise une visite d’échanges entre élus locaux djiboutiens au Cameroun
Cette mission est soutenue par le PNUD qui met au centre de son appui la question du renforcement des capacités et l’amélioration des pratiques dans le cadre de son soutien aux collectivités territoriale. La mission a bénéficié de l’appui logistique et organisationnel du bureau pays de PNUD au Cameroun.
La république de Djibouti, comme de nombreux pays en développement, fait face à des défis majeurs en termes de gestions de déchets. Plusieurs solutions sont en cours de mises en œuvre dans le pays. Cette mission d’échanges vise deux principaux objectifs : le Partage d’expériences sur le processus de décentralisation au Cameroun et notamment le rôle des collectivités dans la gestion des déchets, et également, le renforcement de la coopération sud-sud. Ceci, en vue de les renforcer et permettre aux autorités locales qui ont un rôle important à jouer dans la gestion des déchets de pouvoir accomplir leur mission de façon plus efficace
En plus de la problématique spécifiques des déchets, les échanges prévus avec les collectivités territoriales du Cameroun notamment la mairie centrale de Yaoundé, le bureau des Communes et Villes unies du Cameroun, ministère en chargé de le décentralisation le Conseil Régional de Bafoussam dans l’ouest du Cameroun, le Maire de la Ville de Dschang mais également les partenaires impliqués dans le financement des Collectivités FEICOM, les partenaires de collecte et gestion des déchets HYSACAM seront visités.
Ces visites incluront des échanges sur les réformes en matière de décentralisation, de transfert de compétences, de financement du développement local, ainsi que des rencontres avec des acteurs locaux et des visites de sites notamment dans la région de Bafoussam et la Commune de Dschang.
Le partage d'expériences et de bonnes pratiques mutuelles , les enseignements tirés des défis, le renforcement des partenariats Sud-Sud restent la quintessence de cet voyage d’échanges car en fins de compte, la proximité et l’efficacité du développement locale sont des moyens nécessaires pour fournir des services publiques plus proches des besoins des populations et la République de Djibouti y est fermement engagée.
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Communiqué de presse
14 décembre 2023
Inauguration du bureau de l'OIM à Dikhil
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) etl'Organisation des Nations Unies (ONU) célèbrent l'ouverture du premier bureau d’une agence de l’ONU à Dikhil, ville située à 12 kilomètres de la frontière éthiopienne. Ceci marque une avancée significative dans la réponse aux défis et le développement des opportunités liés aux migrations dans les régions du Sud de Djibouti. Les membres du gouvernement, les partenaires locaux et les agences des Nations Unies se sont réunis pour une inauguration festive.
« Que cette inauguration marque le début d’une collaboration fructueuse, fondée sur la compréhension mutuelle et le respect des droits » a déclaré M. Hassan Abdi Robleh, Préfet de Dikhil.
L'OIM soutient le Gouvernement de la République de Djibouti depuis 2009 en maintenant une présence opérationnelle dans tout le pays, notamment avec les bureaux de Djibouti ville et d'Obock. La nécessité d'une présence renforcée dans le sud a été identifiée en coordination avec le gouvernement, et un autre bureau sera bientôt ouvert à Ali Sabieh.
« Ces nouveaux bureaux jouent un rôle essentiel dans notre réactivité et notre collaboration avec les autorités locales afin de mieux protéger et assister les migrants vulnérables et la population locale » déclaré Tanja Pacifico, cheffe de mission de l'OIM à Djibouti.
Dans les régions de Dikhil et d'Ali Sabieh, traversées par la route de l’Est, la matrice de suivi des déplacements de l'OIM a recensé de janvier à septembre 2023 un total de 65 435 mouvements entrants de migrants voyageant depuis l'Éthiopie (par les points de Galafi, Yoboki, Ali Sabieh et
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux.
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux.
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Communiqué de presse
08 novembre 2023
L’Arabie Saoudite offre une donation des dattes aux communautés les plus vulnérables de Djibouti
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu du Royaume d'Arabie Saoudite un don de 60 tonnes de dattes au profit de 35,340 personnes vulnérables et réfugiés en situation d'insécurité alimentaire vivant à Djibouti.
La généreuse contribution du Royaume d'Arabie Saoudite faite à travers le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salman (KSrelief), permettra au PAM d'ajouter des dattes dans le panier d'assistance alimentaire fourni aux réfugiés et aux communautés locales vivant à Ali Sabieh, Arta, Dikhil, Obock, et Tadjourah. Les niveaux d'insécurité alimentaire continuent d'être en hausse parmi ces groupes vulnérables en raison non seulement du conflit en cours dans le nord de l'Éthiopie, ce qui entraîne une augmentation du nombre de réfugiés, mais aussi en raison des effets du changement climatique qui provoquent des poches de sécheresse et des inondations.
« Les dattes remises par le Royaume d'Arabie Saoudite ajoutent une grande valeur au panier alimentaire donné par le PAM, car elles sont très nutritives, riches en fibres, faciles à utiliser et font partie des habitudes alimentaires des personnes que nous servons. Cela nous aide à répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels immédiats des personnes dont la vie a subi un changement aussi soudain et dramatique », a déclaré Agbessi Amewoa, représentant du PAM et directeur pays par intérim à Djibouti.
Une cérémonie de remise du don a été organisée pour marquer le soutien renouvelé du Royaume d’Arabie Saoudite aux opérations d’urgence du PAM à Djibouti.
Le PAM et le Royaume d'Arabie Saoudite, à travers diverses collaborations avec KSrelief, continuent de s'engager dans la lutte contre la faim car ils partagent les mêmes valeurs qui consistent à sauver et changer les vies des populations les plus vulnérables, grâce à une assistance humanitaire et nutritionnelle.
Lire le communiqué en anglais sur le site du PAM
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
Suivez-nous sur Twitter : @wfp_media @mnjoroge2011 @WFP_Africa
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Communiqué de presse
17 octobre 2023
L'ONU et la République de Djibouti présentent la feuille de route pour le processus de formulation du nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) 2025-2029
La réunion était présidée par M. Mohamed Ali Hassan, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, et le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti, M. Jose Barahona.
La réunion bilatérale de ce mardi, qui réunissait les Secrétaires Généraux et directeurs de nombreux ministères et les représentants des agences onusiennes présentes dans le pays et de la Banque Mondiale avait pour but de convenir de la feuille de route qui décline les principales étapes conduisant à la formulation du CCNUDD.
Le nouveau CCNUDD se veut un document entièrement aligné sur les priorités du gouvernement en matière de développement et de réalisation de l’Agenda 2030, qui permettra de guider le travail et la collaboration du gouvernement Djiboutien et des Nations Unies jusqu'à 2029 autour des axes prioritaires identifiés. Il est aussi une opportunité stratégique de cocréation entre le gouvernement et les Nations Unies sur les politiques publiques pour les prochaines années.
Cette feuille de route identifie donc les étapes clés de ce processus participatif et inclusif, qui prévoie l'engagement de diverses parties prenantes, notamment le gouvernement, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, les ONG internationales, la société civile et les ONG nationales, mais également les syndicats, le secteur privé, le monde universitaire, les médias, les groupes de volontaires, les représentants des groupes vulnérables et toutes autres parties prenantes concernées, et explore les mesures de mitigation liées aux risques identifiés.
Le lancement de ce processus intervient dans l’année de conclusion du précédent Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (PNUAD), initialement prévu pour la période de 2018-2022, et qui a été prolongé de deux ans pour s'aligner sur le Plan National de Développement « Djibouti ICI 2020-2024 ».
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Communiqué de presse
17 janvier 2023
Message de M. Jose Barahona, Coordonnateur Résident des Nations Unies à Djibouti à l'occasion de la nouvelle année 2023
En effet, cette année 2023, nous faisons face à de multiples défis.
Les sècheresses récurrentes de ces dernières années ont laissé un impact persistant sur les populations et leurs moyens de subsistances. La nutrition des populations les plus vulnérables reste une préoccupation. Heureusement, grâce aux pluies et aux interventions humanitaires, la récupération des points d’eau vitaux pour la survie en milieu rural continue. Mais malgré le retour des pluies ces dernières saisons, la situation de nutrition et accès a la nourriture reste un défi pour beaucoup de familles à Djibouti, et beaucoup de travail reste à faire pour soutenir les populations et renforcer leur résilience face aux chocs climatiques.
L‘augmentation des prix des denrées alimentaires qui a secoué le monde au premier trimestre 2022 a été stabilisée, tant au niveau national qu’au niveau global. L’Initiative Céréalière de la Mer Noire, soutenue par les Nations Unies, a permis la reprise de l’acheminement de l’aide humanitaire vers les populations qui en ont le plus besoin et son impact a tout particulièrement été ressenti dans la Corne de l’Afrique et en Afrique de l’Est. Cependant, les dernières projections anticipent un ralentissement marqué et généralisé de la croissance économique globale en 2023 sur les économies avancées ainsi que les économies de marché émergentes et en développement, avant une reprise en 2024.
Mais tout n’est pas sans espoir, bien au contraire. Par-delà ces défis importants, nous ne devons pas manquer d’apprécier et de saisir les nombreuses opportunités que 2023 nous apporte :
L‘accord de paix en Ethiopie, malgré l’instabilité qui persiste encore dans quelques régions, ouvre la voie à la reconstruction économique du pays et la perspective d’un regain des activités d’import-export qui devraient mener à une augmentation de l’activité portuaire à Djibouti.
Par ailleurs, l’intérêt global porté envers la République de Djibouti ne fait que croître tandis que la position du pays comme hub international et porte d’entrée vers le continent africain se renforce. La présence de nombreux pays amis sur le territoire présente de nombreuses opportunités que les multiples partenaires au développement ne manqueront pas de faire fructifier.
Il est important aussi de noter que le Gouvernement de Djibouti s’est engagé à redoubler d’efforts dans la lutte contre le changement climatique et pour la priorisation de la mise en place de nouvelles sources d’énergie dans le pays. Cet agenda rejoint tout naturellement les priorités des Nations Unies et s’aligne, directement ou indirectement, avec la quasi-totalité des Objectifs de Développement Durable. En effet, l’accès à des énergies propres à des prix abordables devrait permettre d’améliorer l’accès des entreprises et de réduire les coûts de production, rendant le pays plus attractif autant pour l’entreprenariat local que pour l’investissement étranger et ouvrant ainsi la voie à une plus grande croissance socio-économique, et l’amélioration de la qualité de vie du Peuple Djiboutien.
Deux autres processus majeurs qui représentent de grandes priorités pour l’année à venir et autant d’opportunités, sont le Recensement Général de la Population et de l’Habitat, ainsi que l’Examen Périodique Universel sur les Droits Humains. Les Nations Unies se sont déjà engagées à mobiliser tous nos efforts pour soutenir le Gouvernement de la République de Djibouti dans leur réalisation.
Enfin, en tant que Coordinateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti, j’aimerais ajouter à la liste des opportunités dont les agences onusiennes bénéficient dans le pays, et pour lesquelles je suis personnellement reconnaissant, la présence d’une équipe-pays forte, engagée et solidaire, formée par des collègues compétents, dédiés et passionnés.
Je saisis ainsi cette occasion pour réitérer, au nom de toute la famille des Nations unies dans le pays, notre engagement à œuvrer sans relâche aux côtés de notre partenaire, le gouvernement de la République de Djibouti, pour un développement durable pour tous, sans laisser personne de côté.
Bonne année 2023 !
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