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17 novembre 2024
Visite de GAVI à Djibouti : Engagement pour l’Accélération de la Vaccination
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17 novembre 2024
L’engagement des jeunes dans les CDN, une initiative pour porter la voix de la jeunesse de Djibouti à Bakou
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17 novembre 2024
Renforcement de l'Éducation à Djibouti : Atelier de Mise à l’Essai des Modules de Formation sur les Manuels Scolaires
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Les objectifs de développement durable à Djibouti
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Djibouti:
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18 mai 2023
Prise en charge de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans
Formations du personnel soignant, prise en charge des enfants et support technique des partenaires - le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, contribue à l’amélioration et au renforcement des dispositifs de prise en charge et de la prévention de la malnutrition à Djibouti.
L’une des premières causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans reste la malnutrition aiguë. L’enquête SMART de 2019 indique une prévalence de la malnutrition aigüe globale à hauteur de 10,3%.
L’état nutritionnel d’un enfant dépend de trois facteurs : l’alimentation, la santé et les soins.
Les causes de la malnutrition, quant à elle, sont multiples. Le faible accès aux soins de santé et à l’eau potable dans certaines localités du pays, le manque d’hygiène, les pratiques alimentaires inadaptées surtout pour les nourrissons, les enfants et les femmes, ainsi que l’insécurité alimentaire représentent les causes structurelles de la malnutrition chez ces populations vulnérables. Celles-ci sont accentuées par les effets du changement climatique qui touche particulièrement la corne de l’Afrique.
Le cycle dévastateur de la malnutrition doit être rompu, puisque cela à des conséquences sur le développement de l’enfant. Les effets sont durables pour sa survie, sa croissance et son avenir.
La malnutrition aigüe (souvent appelée « émaciation ») est un problème sanitaire majeur dans la région de l’Afrique de l’est. Le système de santé djiboutien œuvre pour faire en sorte d’éviter les conséquences irréversibles qui en découlent.
Pour se faire, le régime alimentaire de l’enfant doit être approprié en termes de quantité et de qualité, et les nutriments doivent être combinés de telle manière que le corps puisse les assimiler.
« Le projet de renforcement des dispositifs de prise en charge et prévention de la malnutrition dans les zones rurales et périurbaines a commencé en 2018. » explique Abdillahi Elmi, coordinateur du Programme National de Nutrition au sein du ministère de la Santé.
Il poursuit : « Durant sa mise en œuvre, nous avons formés 1600 prestataires de santé et de la communauté sur les différentes thématiques de la malnutrition et nous avons pris en charge un total de 25 000 enfants qui présentaient de la malnutrition aigüe sévère et modérée et dont certains présentaient des signes de malnutrition aigüe sévère avec complications. »
Un bon départ dans la vie de chaque enfant, telle est la préoccupation du ministère de la Santé et de ses partenaires de mise en œuvre de ce projet d’envergure mis en œuvre avec l’appui technique de l’UNICEF et le financement du l’Union Européenne.
La malnutrition est l'un des nombreux défis auxquels les enfants sont confrontés dans la région de l’Afrique de l’Est, et en particulier à Djibouti. Cette région a déjà été déstabilisée par la période de sécheresse qu’elle subit depuis plusieurs années.
« A Djibouti la réponse à la malnutrition est multisectorielle. Pour l’UNICEF et ses partenaires internes et externes, les efforts se concentrent sur la réduction des taux de sous-alimentation en particulier durant les 1000 premiers jours de l’enfant, les enfants d'âge scolaire, les adolescents et les femmes. La prise en charge des enfants souffrants de malnutrition aigüe sévère et modéré reste prioritaire dans le secteur de la sante. Sans oublier la Nutrition infantile et maternelle dans les situations d'urgence », développe Dekah Aboubaker Hadi, en charge de la Nutrition au sein du programme survie et développement de l’enfant à l’UNICEF.
La sous-nutrition et les carences en micronutriments des enfants vivant à Djibouti est l’une des principales causes de leur décès.
La résilience des populations vivant dans les localités est à souligner. Ces familles s’adaptent aux changements climatiques en ajustant leur régime alimentaire.
Grâce aux efforts soutenus des différentes parties prenantes, le petit Mohamed de 2 ans et la petite Fatouma de 17 mois ont pu être pris en charge rapidement face et bénéficient d’un suivie attentif et régulier afin de s’assurer qu’ils ne rechutent pas. Les mamans comme Saida Ali et Moumina ne s’inquiéteront plus pour leurs enfants.
Financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par le Programme National de Nutrition du ministère de la Santé avec l’appui technique de l’UNICEF, le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, tend à alléger les conditions dans lesquels vivent ces populations.
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Histoire
16 mai 2023
La journée mondiale de la liberté de la presse célébrée à Djibouti
L’UNESCO en collaboration avec l’Union de la presse Francophone de Djibouti (UPF-Djibouti) a célébré le 3 Mai 2023 la Journée mondiale de la liberté de la presse au Sheraton Djibouti. Ont assisté à cette cérémonie, M. Radwan Abdillahi Bahdon - Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, Mme Aïcha Mohamed Robleh - Membre de la Commission Nationale de la Communication, M. Kenedid Ibrahim Houssein - Président de l’UPF-Djibouti, M. Mohamed Moussa Yabeh - Secrétaire-général de la Commission nationale de Djibouti pour l’UNESCO et Mme Zahra Youssouf Kayad - Présidente de l’Institut de Recherche Independante de la Corne d’Afrique (IRICA), ainsi que de nombreux professionnels des médias djiboutiens.
C’est en 1993 que le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l'UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l'appel de journalistes africains qui, en 1991, ont adopté la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l'indépendance des médias. Trois décennies plus tard, le lien historique établi entre la liberté de rechercher, de communiquer et de recevoir des informations et le bien public reste aussi pertinent qu'il l'était au moment de sa signature.
Cet évenement-anniversaire organisé à Djibouti fut l’occasion de rappeler les engagements respectifs des partenaires présents en faveur de la liberté de la presse. Ce fut aussi une journée de réflexion entre professionnels des médias et chercheurs sur les questions de liberté de la presse et d'éthique professionnelle.
A cette occasion, le Président de l’Union de la Presse Francophone, M. Kenedid Ibrahim Houssein, a ouvert la séance en rappelant le cheminement de la presse djiboutienne de sa création à nos jours, et des defits majeurs qu’elle a connu, notamment avec l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Dans son allocution, la Coordinatrice de l’Antenne de l’UNESCO à Djibouti, Mme Idyl Mousse Iye, a rappelé la pertinance de cette celebration vis-à-vis du mandat spécifique de l’Organisation qui vise, entre autre, à promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et par l’image » et encourage la liberté d’expression qui contribue au renforcement de la paix, au développement durable, à la promotion des droits de l’homme et à la lutte contre la pauvreté.
Elle a également delivré le Message de la Directrice Générale de l’UNESCO, Mme Audrey Azoulay, produit à l’occasion de cette Journee internationale, et qui affirme :
« La liberté de la presse est la pierre angulaire des sociétés démocratiques. Sans débat d’idées, sans faits vérifiés, sans diversité de perspectives, la démocratie n’est que l’ombre d’elle-même ; et c’est pour le rappeler que cette Journée a été adoptée. » (Lire le Message integral)
Mme Aicha Mohamed Robleh, Membre de la Commission Nationale de la Communication (CNC) a quant a elle déclaré : « La liberté de la presse n’est pas une liberté parmi tant d’autres. La liberté de la presse pour une société, c’est la liberté cardinale, celle dont découlent les autres libertés. C’est celle qui fait qu’une société se libère de ses propres préjugés, de ses propres pesanteurs, mais aussi de ses propres intolérances. C’est donc une liberté programmatique de l’architecture d’une société. Et c’est pourquoi nous devons la cultiver, l’entretenir et la chérir tout à la fois. Car là où dépérit la liberté de la presse, c’est toute une société qui est freinée dans son progrès, dans son développement, dans sa progression vers son futur et vers son avenir.»
Le Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, M. Radwan Abdillahi Bahdon, a quant à lui déclaré lors de cette cérémonie : « Nous devrions tous et toutes être attachés à la liberté de la presse et la chérir. Sans presse, les citoyens resteraient dans l’obscurité. Et la puissance publique sans garde-fou. Mais les temps ont changé, et les manières d’informer aussi. L’arrivée des réseaux sociaux bousculent votre profession, en la mettant notamment à la portée de quiconque. Sur ces défis liés au numérique, et sur d’autres encore, il faut engager la réflexion. C’est ce vous allez faire aujourd’hui dans le cadre de ces tables rondes. »
La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse à Djibouti s’est clôturée par des débats et échanges très enrichissants sur la presse nationale et ses perspectives d’avenir autour, alimentés des présentations et interventions sur les thématiques suivantes:
« Contraintes et opportunités du journalisme à Djibouti » par Dr Aden Omar Abdillahi, Directeur de l’Institut des Etudes politiques au sein du CERD ;
« Reseaux sociaux et jeunes », par Dr Amina Nouh Bouh, vice-présidente de l’Institut de Recherche Indépendant de la Corne d'Afrique (IRICA);
« Genre, inclusion et medias à Djibouti » par Mme Zahra Youssouf Kayad, présidente de l’Institut IRICA.
Placée sous le theme : « Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme », cette célébration en 2023 coincide avec le 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et nous rappelle que, comme l’a si bien souligné le Sécrétaire général des Nations unies, Antonio Guteres : « la liberté de la presse est vitale pour les droits humains. »
Voir la vidéo :
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Histoire
16 mai 2023
Des efforts collectifs pour amplifier la lutte contre la Tuberculose à Djibouti
Le jeudi 23 mars dernier, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la Tuberculose, la Polyclinique de Warabley a reçu la visite du Dr Ahmed Robleh, Ministre de la Santé, du Dr Rene Van De Weerdt, Représentante de l’OMS et de Mme Emma N’Gouan-Anoh, Représentante du PNUD à Djibouti.
Organisée par l’équipe du PNLT (Programme National de Lutte contre la Tuberculose), l’évènement a pris la forme d’une visite de terrain afin de permettre aux partenaires présents de mieux appréhender le parcours de soin suivi par les malades. Ainsi, les membres de la délégation, guidés par M. Abdoulkader Youssouf, Coordinateur du PNLT, et le médecin-chef de la Polyclinique, ont tour à tour visité :
la salle d’attente servant d’espace de sensibilisation et d’information des patients sur la maladie, ses effets et la prise du traitement ;
le laboratoire où sont analysés les prélèvements salivaires et qui est aussi équipé d’un des GeneXpert servant à diagnostiquer plus rapidement et plus sûrement la maladie ;
la salle d’imagerie médicale dans laquelle sont effectuées les radiographies pulmonaires, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans ;
es urgences de la Polyclinique ;
et le camion mobile permettant aux professionnels de parcourir les quartiers afin de collecter les crachats directement au sein des communautés.
Cette journée a été l’occasion pour les partenaires œuvrant dans le domaine de la santé à Djibouti de saluer l'excellent travail de sensibilisation et de prise en charge des malades effectué par les centres de proximité comme celui de Warabley en vue d'atteindre l'objectif "Zéro #TB". Le Ministre de la Santé a aussi salué l’engagement de l’OMS, mais aussi celui du PNUD en tant que récipiendaire de la subvention octroyée à Djibouti par le Fonds Mondial. En effet, les avancées connues dans le cadre de la lutte contre la Tuberculose, la Malaria et le VIH/Sida sont en partie dues au travail de longue haleine et au support apporté par l’équipe « Global Fund » du PNUD aux programmes nationaux de lutte contre les 3 maladies.
L’évènement a été l’occasion pour les partenaires de la santé de revenir en arrière, de dresser le bilan des réalisations et de tirer avantage des leçons apprises. L’OMS et le PNUD ont saisi cette occasion pour renouveler leur engagement à appuyer le Ministère de la Santé dans l’atteinte de l’ODD 3 visant à permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, et de mettre fin, d’ici 2023, à l’épidémie de tuberculose.
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Histoire
16 mai 2023
Les « mères conseillères » luttent contre la faim à Djibouti
"Nous avons constaté plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté"
Fatouma, Saida et sa fille Zenab sont des « mères conseillères » travaillant dans la localité de Wea à Djibouti, pays d'Afrique de l'Est.
Utilisant des livrets illustrés pour partager les bonnes pratiques nutritionnelles, prodiguant des conseils diététiques et référant les mères et les enfants malnutris aux centres de santé pour une alimentation complémentaire, ces mères constituent la première ligne de défense contre la malnutrition dans le pays.
Près de 200 000 personnes (16 % de la population) sont en situation d'insécurité alimentaire à Djibouti. Une grave sécheresse causée par cinq saisons des pluies consécutives ratées et la hausse des coûts des aliments et de l'énergie aggravent les chocs existants tels que la pauvreté et les retombées économiques de la pandémie de COVID-19.
Les prix des denrées alimentaires ont augmenté en moyenne de 10 % depuis janvier 2023, mettant les repas de base hors de portée de nombreuses familles rurales et touchées par la sécheresse qui ont peu ou pas de revenus.
« Nous avons remarqué plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté », explique Saida. "A Wea, nous nous considérons comme une famille et nous sentons le devoir de fournir aux habitants des conseils susceptibles d'améliorer leur santé et leur nutrition."
Soutenues par le Programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec l'Agence djiboutienne de développement social (ADDS), Fatouma, Saida et Zenab font partie d'un réseau de 200 mères qui apportent un soutien nutritionnel à 5 000 femmes à travers le pays. Sélectionnées sur la base de leur réputation et de leur influence au sein de leurs communautés, elles constituent un lien vital entre les communautés en situation d'insécurité alimentaire et les centres de santé.
« Nous effectuons des visites à domicile et organisons des groupes de discussion pour partager de bonnes habitudes nutritionnelles avec les femmes et leurs enfants », explique Zenab. "Nous référons les gens aux centres de santé si nous observons des signes de malnutrition et nous effectuons un suivi régulier pour nous assurer qu'ils vont mieux."
La fourniture d'une alimentation complémentaire et d'initiatives de sensibilisation liées à la nutrition sont en réponse à la fois à la sécheresse et à l'augmentation du coût de la vie et ont été rendues possibles grâce à un financement généreux du gouvernement français.
En partenariat avec l'ADDS — sous la direction du ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité (MASS) — et en collaboration avec le Programme National de Nutrition du Ministère de la Santé, le PAM met en œuvre ces initiatives dans les régions de Dikhil, Obock, Ali Sabieh, Tadjourah et Arta.
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18 mai 2023
Célébration Conjointe de la Journée Internationale des Droits de la Femme 2023
A l'occasion de la Semaine Nationale de la Femme lancée par le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF) de Djibouti, les Nations Unies à Djibouti, en partenariat avec le MFF et Ministère délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation, ont le colloque “DigitALL : Innovation et technologie pour l’Egalité des Genres ”.
Des panels de discussion sur la place de la femme dans l'industrie et les filières technologique à Djibouti ont exploré la manière dont la technologie et l'automatisation façonnent l'avenir du travail et les défis et opportunités auxquels font face les jeunes aujourd’hui avec les nouvelles technologies.
Parmi les panelistes, des jeunes entrepreneuses et leaders de la société civile djiboutienne actifs sur la scène du digital et du numérique, ainsi que des représentants et experts d’entités gouvernementales et des Nations Unies.
Les experts du Ministère de la Femme et de la Famille, de l’ANSIE, de la Gendarmerie Nationale et de la Police, sont revenus sur les dangers et menaces en ligne pour les mineurs et les jeunes femmes, premières victimes de cyberharcèlement et de cybercriminalité et ont présenté les recommandations et les grandes lignes du Plan d’action élaboré suite au Colloque National sur les méfaits de l’Internet.
Les Nations Unies sont engagées à appuyer le gouvernement Djiboutien à promouvoir l’égalité des genres et à lutter contre les crimes en ligne pour un accès équitable et inclusif au numérique pour toutes et tous.
Commentaires de Mme Amina Houmed Hassan, co-fondatrice du cabinet In'COM Media Djibouti
Mme Fozia Ali Osman, Directrice de la Famille au Ministère de la Femme et de la Famille nous parle de la plateforme nationale pour la protection de l'enfant.
Lt Mohamed Ibrahim Hassan de la Gendarmerie Nationale nous parle de la cellule d'investigation numérique qui a pour mandat de lutter contre la cybercriminalité à Djibouti.
Mme Choukri Abdillahi Mohamed, Présidente de l'association Women Entrepeneur Djibouti (Dumar iyo Dadaal) nous parle de l'e-commerce comme outil d'autonomisation des femmes à Djibouti.
M. Chehem Mohamed, Directeur Incubation, Accélération & Innovation du Centre de Leadership et de l'Entrepreneuriat (CLE) rappelle l'importance de l'intégration des femmes et des filles dans le numérique et nous parle des stratégies du Ministère Délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation pour les y accompagner.
Commentaires de Mme Nadra Abdoulwahab Idriss, Ingénieure en cybersécurité et Responsable Gouvernance, Risques et Conformité à l'Agence Nationale des Systèmes d'Information de l'Etat (ANSIE)
Commentaires du Lt Saada Abdallah Assoweh, Chef de la Section des enquêtes Judiciaires au Commissariat Central dans la cellule de lutte contre la cybercriminalité.
Réactions recueillies auprès de Fatouma Abdi et Radwan Hassan, membres fondateurs de l'Association Jeunes Universitaires et Diplômés, qui ont participé au Colloque Digit'ALL
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Histoire
17 novembre 2024
L’engagement des jeunes dans les CDN, une initiative pour porter la voix de la jeunesse de Djibouti à Bakou
En 2015, Djibouti a réaffirmé son engagement dans la lutte contre le changement climatique en adhérant à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et en ratifiant l'Accord de Paris. Cette démarche s'est concrétisée par l'élaboration de sa première Contribution Déterminée au niveau National (CDN), révisée en février 2024 pour refléter des ambitions accrues en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'adaptation aux impacts climatiques.Reconnaissant le rôle central de la jeunesse dans la promotion d'un changement durable, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour les États arabes, en partenariat avec le Centre Arabe de la Jeunesse, a lancé en août 2024 l'initiative « Engagement des jeunes dans les CDN ». Cette initiative vise à impliquer activement les jeunes dans la mise en œuvre des CDN révisées, reconnaissant leur rôle crucial dans la transition vers un avenir durable. Parmi les cinq pays pilotes sélectionnés pour cette initiative figure Djibouti. La première phase du projet a consisté en une cartographie des associations de jeunes engagées dans la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique. Un appel à propositions a été publié sur le site du PNUD, permettant de recenser 52 associations actives sur l'ensemble du territoire. Parmi elles, 19 ont été sélectionnées pour participer à une série de formations axées sur les politiques climatiques et la compréhension des CDN révisées. Ces formations, organisées en collaboration avec le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable et le Ministère de la Jeunesse et de la Culture, visaient à renforcer les capacités des jeunes et des associations, assurant que leurs voix soient entendues et intégrées dans les processus décisionnels et les politiques liées au climat. De plus, deux sessions de formation en ligne sur le changement climatique et les CDN ont été dispensées par le Bureau régional du PNUD pour les États arabes, offrant aux participants une perspective régionale élargie. Le 16 octobre 2024, une visite guidée à l'Assemblée nationale a été organisée, permettant aux associations de jeunes de rencontrer le Président de l'Assemblée nationale et le caucus parlementaire sur le climat. Cette rencontre a favorisé un échange d'idées et a renforcé les compétences des jeunes leaders, les impliquant davantage dans les politiques climatiques nationales. Culminant ces efforts, le concours « Eco Pitch Challenge » s'est tenu le 27 octobre 2024. Chaque association y a présenté son projet et a défendu la candidature de son représentant pour porter la voix de la jeunesse djiboutienne à la COP29. À l'issue de ce concours, une jeune leader a été sélectionnée pour rejoindre la délégation nationale à la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, symbolisant l'engagement actif de la jeunesse djiboutienne dans les discussions climatiques mondiales.Cette initiative illustre la volonté de Djibouti de placer la jeunesse au cœur de ses actions climatiques, reconnaissant leur potentiel en tant qu'agents de changement et leaders de demain.
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Histoire
17 novembre 2024
Renforcement de l'Éducation à Djibouti : Atelier de Mise à l’Essai des Modules de Formation sur les Manuels Scolaires
Le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP) de Djibouti, en partenariat avec l'UNESCO et son Bureau International d'Éducation (UNESCO-BIE), a lancé un atelier novateur dédié à l'amélioration des manuels scolaires de français et de mathématiques. L'atelier s'est déroulé du 10 au 14 novembre 2024, et s'inscrit dans le cadre du projet « Ressources Éducatives », financé par l'Agence Française de Développement (AFD). Ce projet, intitulé « Produire pour lire », vise à renforcer la qualité et l’accessibilité des ressources pédagogiques dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.La cérémonie d’ouverture a été marquée par les interventions de S.E.M Moustapha Mohamed Mahamoud, Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle; M. Eric de GUERPEL, Directeur de l’AFD Djibouti, M. Omar Thiam, Chef de la délégation UNESCO-BIE. Tous trois ont souligné l'importance de cet atelier pour renforcer les compétences pédagogiques des enseignants et améliorer la qualité de l'éducation dans la région. Objectifs de l’atelier : Vers des modules de formation optimisésCet atelier a pour objectif principal de tester les modules de formation récemment développés pour l’élaboration et l’utilisation des manuels scolaires. Il s’agit de garantir que ces outils pédagogiques répondent efficacement aux besoins des enseignants et des élèves, tout en s’adaptant aux réalités locales. Les sessions permettront d’examiner le contexte éducatif spécifique de chaque pays participant afin de personnaliser les modules et d’assurer leur pertinence.Les objectifs spécifiques incluent :Analyser les cadres curriculaires des pays participants pour adapter les modules aux besoins locaux.Améliorer les compétences des enseignants en matière d’utilisation des manuels scolaires.Introduire des pratiques pédagogiques innovantes et inclusives dans l’enseignement du français et des mathématiques. Méthodologie : Une approche participative et interactiveL'atelier est structuré en plusieurs sessions interactives, permettant aux participants de travailler en petits groupes et en séances plénières. La méthodologie inclut :Présentations Plénières : Explication des objectifs de l'atelier, des modules de formation, et des modalités de mise à l'essai.Travaux en Commissions : Discussions approfondies et élaboration d’un schéma de mise à l’essai des modules.Simulations de Cours : Les participants testent les manuels scolaires dans des « conditions réelles » à travers des simulations, suivies de sessions de feedback.Développement de Fiches Pédagogiques : Création de fiches pédagogiques basées sur les modules, avec collecte et analyse des retours d'expérience.Discussions de Groupe : Identification des points forts et des faiblesses des modules, avec propositions de révisions pour une amélioration continue. Participants : Une collaboration internationale pour l’amélioration de l’éducationL'atelier réunit une diversité d’experts et de praticiens de l'éducation :Experts internationaux du Bureau International d’Éducation (UNESCO-BIE) :M. Omar Thiam, Spécialiste de ProgrammeM. Boubacar Tall, Expert en ÉducationM. Jean-Claude Bationo, Expert en PédagogieM. Sounkharou Diarra, Expert en Conception de ManuelsM. Koia Jean-Martial Kouame, Expert en FormationM. Gouwinde Managre Marcellin, Expert en Innovation ÉducativeExperts nationaux :Spécialistes en conception de manuels scolaires, inspecteurs, conseillers pédagogiques, formateurs d’enseignants et enseignants de terrain.Résultats attendus : Vers une amélioration continue des ressources pédagogiquesLes résultats attendus de cet atelier incluent :Identification des points forts des modules de formation.Détermination des aspects nécessitant des améliorations.Optimisation des pratiques d'enseignement à partir des observations recueillies.Élaboration de recommandations concrètes pour finaliser les modules et améliorer les manuels scolaires testés.Le rôle de l’UNESCO-BIE : Un soutien technique de premier planLe Bureau International d’Éducation de l’UNESCO, basé à Genève, est un centre d’excellence en matière de développement curriculaire. Il accompagne les pays membres dans la conception et la mise en œuvre de politiques éducatives novatrices, contribuant à l’atteinte de l’ODD 4, qui promeut une éducation de qualité pour tous.Cet atelier témoigne de l’engagement de l’UNESCO à améliorer la qualité de l’enseignement en Afrique subsaharienne, en soutenant des initiatives centrées sur l’innovation pédagogique et la formation des enseignants.
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17 novembre 2024
Visite de GAVI à Djibouti : Engagement pour l’Accélération de la Vaccination
Du 29 septembre au 3 octobre 2024, le Secrétariat de GAVI, l’Alliance du Vaccin, a effectué une mission à Djibouti pour soutenir les efforts du pays en matière de vaccination et renforcer la collaboration avec le gouvernement djiboutien. Cette visite marque une étape décisive dans la lutte pour améliorer la santé des enfants et des femmes, avec un accent particulier sur l’accélération des programmes de vaccination de routine et l’introduction de nouveaux vaccins.Évaluation des Programmes de Vaccination de RoutineL’équipe de GAVI s’est concentrée sur l’évaluation des progrès réalisés dans les programmes de vaccination de routine, en particulier dans les régions prioritaires du pays. À travers des visites sur le terrain et des échanges avec les équipes locales de santé, la mission a permis de recueillir des données essentielles sur la couverture vaccinale et d’identifier les défis à surmonter pour atteindre les populations les plus vulnérables.Les discussions avec le comité technique du Programme Élargi de Vaccination (PEV) ont permis de mettre en lumière les forces et les faiblesses du système, ainsi que les mesures nécessaires pour améliorer l’accessibilité et la distribution des vaccins. GAVI a réaffirmé son engagement à soutenir Djibouti dans l’optimisation de ses systèmes de santé pour une couverture vaccinale maximale.Soutien au Vaccin contre le VPHUn point majeur de la mission a été la préparation pour l’introduction du vaccin contre le papillomavirus humain (VPH) à Djibouti, afin de prévenir les cancers du col de l’utérus et d’autres maladies liées au VPH. GAVI a travaillé en étroite collaboration avec les autorités djiboutiennes pour développer une feuille de route stratégique, en se concentrant sur les aspects logistiques, l’éducation communautaire et la formation des professionnels de santé. L’introduction de ce vaccin constitue un progrès significatif dans la protection des filles et des femmes contre des cancers évitables. Renforcement des Mécanismes de Financement de la SantéUn autre aspect crucial de cette mission a été la participation de GAVI à un atelier sur le financement de la santé. L’objectif était de renforcer les mécanismes d’accès aux services de vaccination, notamment en garantissant un financement durable et transparent pour les programmes vaccinaux. Un comité d’orientation a été établi pour superviser ces efforts, avec une attention particulière à l’efficacité des ressources et à l’optimisation des partenariats, y compris le secteur privé, afin de soutenir la pérennité des programmes.Collaboration Renforcée pour l’AvenirLa mission du Secrétariat de GAVI à Djibouti a été un moment clé pour renforcer la coopération entre le gouvernement djiboutien et les acteurs internationaux. Cette visite a permis de poser les bases pour des avancées considérables dans la vaccination, en mettant l’accent sur l’introduction de nouveaux vaccins, la durabilité des programmes et l’élargissement de l’accès à la vaccination pour toutes les populations, en particulier les plus vulnérables.L’engagement de GAVI, combiné avec les efforts constants du gouvernement djiboutien, ouvre la voie à un avenir où les enfants et les femmes djiboutiennes seront protégés contre les maladies évitables. Grâce à cette collaboration renforcée, Djibouti fait un pas important vers l’objectif de garantir la santé de ses populations et d’assurer un avenir sans maladies évitables.
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17 novembre 2024
Célébration de la Journée mondiale de l’alimentation à Dikhil et Inauguration de l’Unité Technique du Ministère de l’Agriculture
La Journée mondiale de l’alimentation a été célébrée cette année dans la région de Dikhil sous l’égide de S.E.M. Mohamed Ahmed Awaleh, ministre de l’Agriculture, sous le thème « Le droit aux aliments au service d'une vie et d'un avenir meilleurs ».L'événement a réuni plusieurs personnalités de haut niveau, notamment S.E.M. Mohamed Ahmed Awaleh, Ministre de l’agriculure, M. Agbessi Amewoa, Coordinateur résident des Nations Unies à Djibouti par interim, M. Monsieur Nyarko-Badohu, Representant de la FAO, le Préfet de la région de Dikhil et le Président du Conseil Régional ainsi que des partenaires du développement, soulignant ainsi l'importance de cette journée dédiée à la lutte contre la faim et la malnutrition à Djibouti. Cette célébration, marquée par des discours a également été l'occasion d'inaugurer la nouvelle Unité Technique du Ministère de l’Agriculture. Cette infrastructure moderne, située à Dikhil, permettra de rapprocher les services du ministère des agriculteurs locaux en facilitant l’accès à des équipements essentiels. Plusieurs personnalités ont pris la parole pour rappeler l'importance de la sécurité alimentaire et les initiatives locales en faveur de l’agriculture durable. Le sage de la région a ouvert la cérémonie en soulignant l'importance de l’agriculture pour les communautés locales, suivie par des interventions du Préfet de Dikhil et du Président du Conseil régional qui ont tous salué les progrès réalisés grâce à la coopération entre le gouvernement et ses partenaires internationaux. Le représentant de la FAO a rappelé l'engagement de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture à soutenir les agriculteurs djiboutiens à travers des projets visant à renforcer leur résilience face aux aléas climatiques et à améliorer la sécurité alimentaire du pays. Il a également souligné que la FAO continuera à travailler en étroite collaboration avec le Ministère de l'Agriculture pour mettre en œuvre des programmes visant à promouvoir des pratiques agricoles durables. Le Coordinateur résident du système des Nations Unies par intérim a, quant à lui, exprimé la solidarité des Nations Unies envers les efforts de Djibouti pour éradiquer la faim et améliorer la nutrition. Dans son discours, il a mis l'accent sur les nombreux projets des agences onusiennes en matière de sécurité alimentaire, de nutrition, de santé et de développement rural. Il a également rappelé que l'accès à une alimentation adéquate est un droit humain fondamental, essentiel à la dignité et à la prospérité des communautés. Un moment fort : l’inauguration de l’Unité Technique du Ministère de l’AgricultureL’un des moments forts de la journée a été l’inauguration officielle de l’Unité Technique du Ministère de l’Agriculture. Le Ministre de l’Agriculture, dans son discours, a insisté sur le rôle stratégique de cette infrastructure pour le développement agricole de la région de Dikhil, située sur le corridor Djibouti-Éthiopie. Il a souligné que cette installation moderne permettra de stocker et d'entretenir les engins et équipements agricoles nécessaires aux populations locales, facilitant ainsi l'accès aux technologies et services qui amélioreront la productivité agricole.L’inauguration de cette unité technique est une première dans la région et témoigne de l’engagement du gouvernement à investir dans le secteur agricole et connexe, crucial pour garantir la sécurité alimentaire et répondre aux défis économiques et climatiques auxquels le pays est confronté. Le Ministre a également réitéré l’importance de ces infrastructures pour permettre à la région de Dikhil de devenir un pôle de production agricole, compte tenu de son emplacement stratégique.Cet événement symbolise l’engagement collectif du gouvernement djiboutien, des Nations Unies et de ses partenaires à continuer à œuvrer pour un avenir où chacun puisse jouir du droit fondamental à une alimentation adéquate.
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Histoire
14 novembre 2024
« La Fabrick », une histoire de transformation à Obock, Djibouti
La ville dont parle Kadidja est Obock, ville côtière de la région nord-est de Djibouti portant le même nom. La région est connue pour ses paysages naturels exceptionnels, avec notamment des mangroves, des montagnes et des îles volcaniques riches en biodiversité. C'est également un point de transit majeur pour les migrants empruntant la route de l'Est entre l'Est et la Corne de l'Afrique et la Péninsule arabique. Ces dernières années, la ville a connu une importante croissance démographique, et avec elle une augmentation de la quantité de déchets ménagers, dépassant les capacités de l'infrastructure locale à gérer leur élimination. Cela entraîne des conséquences négatives pour la faune et la flore, avec des risques pour les moyens de subsistance des populations et de la faune locales.En réponse à ces défis, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a travaillé en étroite collaboration avec les autorités locales, notamment le conseil régional et la préfecture d'Obock, pour favoriser des partenariats innovants visant à renforcer la cohésion sociale entre les communautés d'accueil et les communautés de migrants, en protégeant l'environnement tout en créant une activité génératrice de revenus pour les communautés les plus vulnérables d'Obock. Une unité de recyclage, appelée « La Fabrick », a été mise en place pour transformer les déchets plastiques en pavés autobloquants. Cette initiative contribue non seulement à améliorer la gestion des déchets, mais aussi à préserver l'environnement.Kadidja, 27 ans, travaille à La Fabrick depuis près de deux ans. Après le lycée, elle a passé quelques années à chercher des opportunités de travail et c'est son premier emploi. Elle a toujours su qu'elle voulait travailler et vivre dans sa ville natale, et a l'intention de continuer à le faire. La jeune femme nous guide à travers les différentes étapes de la transformation des déchets plastiques. Les plastiques collectés sont d'abord triés et nettoyés, puis fondus et moulés pour créer des pavés solides. Ces pavés, utilisés dans la construction de routes et de trottoirs, offrent une solution durable et écologique aux problèmes de gestion des déchets et d'infrastructures locales. Kadidja fait partie d'une équipe de cinq employés qui gèrent La Fabrick. Ils travaillent en étroite collaboration avec trente collecteurs de plastique qui apportent chaque semaine jusqu'à 10 kilogrammes de déchets plastiques. Ces 18 hommes et 12 femmes issus des communautés vulnérables de Fantahero font partie d'un programme « argent contre travail » - un type d'assistance qui fournit de l'argent directement à des individus, des ménages ou des communautés sélectionnés pour participer à des activités de travail qui profitent à l'ensemble de la communauté. Simultanément, la sensibilisation de l'ensemble de la communauté locale.Dans le cadre des efforts conjoints entre les autorités, communautés locales et l'OIM Djibouti, le transfert de la Fabrick au Conseil régional d'Obock a eu lieu en septembre 2024. Cette transition marque une étape importante dans la gestion locale, puisque, pour la première fois, le Conseil régional sera le leader pour le fonctionnement de l'unité de recyclage. La cérémonie de transfert a réuni de nombreux partenaires, tant internationaux que nationaux, ainsi que des ambassades, notamment celle de S.E.M. Hassan Mohamed Kamil, Secrétaire d’État chargé des Sports, des autorités locales, des organisations de la société civile et des communautés hôtes.L'OIM continue d'apporter son soutien au Conseil régional pendant les phases initiales de cette gestion, en fournissant une assistance technique et en assurant la formation nécessaire pour garantir une transition en douceur avec un financement supplémentaire accordé par le Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement (FCDO). Ce partenariat est destiné à soutenir la gestion initiale du fonctionnement de l'unité et à préparer le terrain pour la prise en charge complète par le Conseil à l'issue de la période de transition.
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Communiqué de presse
17 juillet 2024
Appel à promouvoir une approche orientée vers la réduction des risques en République de Djibouti
Ce jeudi 23 Mai 2024 a été lancé un atelier de restitution du diagnostic de capacité en Réduction des risques de catastrophes (RRC) pour informer la finalisation et la validation de la stratégie Nationale de la République de Djibouti. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Ahmed Mohamed Madar, et M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti. Lors de la présentation des conclusions préliminaires du diagnostic des systèmes nationaux de réduction des risques de catastrophe, le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Madar a souligné que la République de Djibouti « est particulièrement vulnérable aux conséquences dramatiques du changement climatique. Les sécheresses récurrentes, les inondations et les pluies diluviennes, l’apparition récente des cyclones dans la sous-région de la Corne d’Afrique démontrent le dérèglement climatique auquel nous sommes soumis de nos jours. » Il a précisé que « cette décision de réaliser un diagnostic des capacités du pays en matière de réduction des risques de catastrophes, traduit une réelle volonté politique de notre Président de la République, Son Excellence Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH à renforcer la résilience des populations en réduisant les répercussions négatives des catastrophes. » Il a également noté que le renforcement de la capacités nationales pour la réduction des risques de catastrophe représente une priorité pour le pays. Le diagnostic du système de réduction des risques de catastrophe au niveau national et local a été soutenu par le système des Nations Unies a travers la mobilisation d’experts pour réaliser la mission CADRI (Initiative pour le renforcement des capacités en matière de réduction des risques et des catastrophes), une initiative des Nations Unies et des systèmes intergouvernementaux qui regroupe 20 institutions œuvrant pour la RRC. (Lisez le news blog de la mission CADRI à Djibouti ici)Les conclusions et recommandations ont été le fruit de consultations avec 22 institutions centrales, 39 institutions locales, 3 organisations de la société civile et 16 partenaires multi et bilatéraux. Les autorités locales ont également été consultées dans les régions d’Ali Sabieh, de Dikhil, d’Arta, de Tadjourah et d’Obock afin d’évaluer le niveau des capacités de réduction des risques de catastrophe locaux. Le diagnostic des capacités a été un effort conjoint entre le gouvernement et l'Équipe de pays des Nations Unies. Le Ministère de l’Intérieur a mobilisé cinq experts gouvernementaux dans les ministères sectoriels pour diriger et soutenir le processus de diagnostic sur une période de deux semaines. Le processus a été soutenu par une équipe pluridisciplinaire de quatre experts internationaux de l’initiative CADRI et de 11 experts issus des diverses entités de l'équipe-pays des Nations Unies en République de Djibouti.M. Hervens Silmé, expert de l’IOM et facilitateur du partenariat CADRI qui a dirigé la mission a souligné l'importance de « changer de paradigme en passant d'une approche axée sur la réponse à une approche axée sur la réduction des risques au sein des secteurs prioritaires et une meilleure coordination entre les différents acteurs intervenant dans la réduction des risques de catastrophe dans le pays ». Il a également insisté sur la nécessité de « renforcer la coordination des efforts de réduction des risques de catastrophe à tous les niveaux pour accroître l'efficacité ». Le rapport des conclusions préliminaires de la mission et les recommandations initiales ont été présentés au gouvernement et un rapport sera soumis au gouvernement au courant le prochain trimestre pour leur validation et afin de permettre que les recommandations convenues puisse informer les documents de politique nationaux et le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2025-2030.M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies) a quant à lui souligne que les conclusions et recommandations de la mission guideront les interventions des entités des Nations Unies et soutiendront les efforts du gouvernement pour progresser dans l'agenda de réduction des risques de catastrophe dans le pays. « Notre obligation c’est d’être prêts, d’avoir des mécanismes de prévention et d’investir afin de pouvoir aviser la population avant les catastrophes. » Il a insisté sur l’importance d’une coordination efficace et efficiente entre tous les acteurs nationaux et internationaux. Vidéo de l'ouverture de l'atelier et discours : Regardez les entretiens avec les experts ayant participé à la mission CADRI : Pour en apprendre plus sur le Partenariat CADRI / To learn more about the CADRI Partnership :
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Communiqué de presse
24 avril 2024
LE JAPON APPORTE UN NOUVEAU FINANCEMENT POUR L’ASSISTANCE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES COMMUNAUTES LES PLUS VULNERABLES A DJIBOUTI
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu un financement à hauteur de 1,5 million de dollars américains, soit 265,5 millions de francs djiboutiens (DJF) de la part du Gouvernement du Japon pour des projets relatifs à la sécurité alimentaire à Djibouti. Ce financement permettra au PAM de fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle à environ 22.300 personnes en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays.La Corne de l’Afrique est la région la plus exposée aux chocs climatiques en Afrique, et Djibouti est particulièrement touché par les aléas climatiques, surtout la sècheresse qui vulnérabilise fortement environ 25 pour cent de sa population. La situation a été exacerbée ces derniers mois par la crise de la mer Rouge, qui a engendré une augmentation des prix des produits de première nécessité et une baisse de la disponibilité de vivres sur le marché intérieur.Grâce à ce soutien du Gouvernement et du peuple Japonais, les communautés vulnérables des cinq régions de l’intérieur du pays bénéficieront d’une assistance alimentaire pendant trois mois, au cours de la période de soudure de juin à septembre. Le PAM travaillera très étroitement avec le gouvernement de Djibouti pour assurer une bonne mise en œuvre de cette assistance.En plus de l’assistance alimentaire, ce financement permettra aussi au PAM de travailler avec le ministère de la Santé pour apporter pendant six mois une supplémentation nutritionnelle à environ 6.000 enfants âgés de moins de cinq ans et femmes enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë modérée.« La sécurité humaine, qui vise à protéger chaque individu et à garantir une vie digne pour tous, est l’un des grands principes de la coopération au développement du Japon. Le gouvernement du Japon, désireux de soutenir les efforts incessants du gouvernement de Djibouti, fournit une assistance alimentaire et nutritionnelle aux communautés vulnérables à travers le PAM. Cette aide contribuerait à atténuer les difficultés des Djiboutiens, notamment celles des femmes et des enfants en situation vulnérable. Le Japon continuera à accompagner Djibouti, en solidarité avec le peuple djiboutien, » a déclaré Son Excellence Monsieur Keiichi Hara, Ambassadeur du Japon à Djibouti.« La malnutrition reste une menace pour le capital humain du pays. Le Japon est l’un des partenaires clés du PAM à Djibouti. Nous tenons à remercier le Gouvernement et le Peuple Japonais pour leur engagement continu en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le pays, » dit Mary Njoroge, Directrice Pays et Représentante du PAM à Djibouti.Selon les dernières évaluations sur la sécurité alimentaire, environ 285.000 personnes, soit 25 pour cent de la population à Djibouti font face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En 2023, le PAM a assisté environ 126.000 personnes grâce au partenariat avec les autorités gouvernementales. Le PAM s’engage à continuer sa bonne collaboration avec le gouvernement pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (ODD), notamment l’objectif numéro 2 qui vise l’élimination de la faim d’ici 2030. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique. Suivez-nous sur :X (ex Twitter) : @wfp_media, @mnjoroge2011, @wfp_fr, @wfp_Africa / @amb_japon_djMeta (ex Facebook) : https://www.facebook.com/dj.emb.japanPour en savoir plus, contactez :Esther OUOBA, WFP/Djibouti, Mob. +253 77 65 70 37; esther.ouoba@wfp.orgTakumi SAITO, Ambassade du Japon à Djibouti, +253 21 35 49 81; takumi.saito-2@mofa.go.jp
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Coopération décentralisée et échanges sud-sud : le PNUD organise une visite d’échanges entre élus locaux djiboutiens au Cameroun
Cette mission est soutenue par le PNUD qui met au centre de son appui la question du renforcement des capacités et l’amélioration des pratiques dans le cadre de son soutien aux collectivités territoriale. La mission a bénéficié de l’appui logistique et organisationnel du bureau pays de PNUD au Cameroun.
La république de Djibouti, comme de nombreux pays en développement, fait face à des défis majeurs en termes de gestions de déchets. Plusieurs solutions sont en cours de mises en œuvre dans le pays. Cette mission d’échanges vise deux principaux objectifs : le Partage d’expériences sur le processus de décentralisation au Cameroun et notamment le rôle des collectivités dans la gestion des déchets, et également, le renforcement de la coopération sud-sud. Ceci, en vue de les renforcer et permettre aux autorités locales qui ont un rôle important à jouer dans la gestion des déchets de pouvoir accomplir leur mission de façon plus efficace
En plus de la problématique spécifiques des déchets, les échanges prévus avec les collectivités territoriales du Cameroun notamment la mairie centrale de Yaoundé, le bureau des Communes et Villes unies du Cameroun, ministère en chargé de le décentralisation le Conseil Régional de Bafoussam dans l’ouest du Cameroun, le Maire de la Ville de Dschang mais également les partenaires impliqués dans le financement des Collectivités FEICOM, les partenaires de collecte et gestion des déchets HYSACAM seront visités.
Ces visites incluront des échanges sur les réformes en matière de décentralisation, de transfert de compétences, de financement du développement local, ainsi que des rencontres avec des acteurs locaux et des visites de sites notamment dans la région de Bafoussam et la Commune de Dschang.
Le partage d'expériences et de bonnes pratiques mutuelles , les enseignements tirés des défis, le renforcement des partenariats Sud-Sud restent la quintessence de cet voyage d’échanges car en fins de compte, la proximité et l’efficacité du développement locale sont des moyens nécessaires pour fournir des services publiques plus proches des besoins des populations et la République de Djibouti y est fermement engagée.
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Communiqué de presse
14 décembre 2023
Inauguration du bureau de l'OIM à Dikhil
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) etl'Organisation des Nations Unies (ONU) célèbrent l'ouverture du premier bureau d’une agence de l’ONU à Dikhil, ville située à 12 kilomètres de la frontière éthiopienne. Ceci marque une avancée significative dans la réponse aux défis et le développement des opportunités liés aux migrations dans les régions du Sud de Djibouti. Les membres du gouvernement, les partenaires locaux et les agences des Nations Unies se sont réunis pour une inauguration festive.
« Que cette inauguration marque le début d’une collaboration fructueuse, fondée sur la compréhension mutuelle et le respect des droits » a déclaré M. Hassan Abdi Robleh, Préfet de Dikhil.
L'OIM soutient le Gouvernement de la République de Djibouti depuis 2009 en maintenant une présence opérationnelle dans tout le pays, notamment avec les bureaux de Djibouti ville et d'Obock. La nécessité d'une présence renforcée dans le sud a été identifiée en coordination avec le gouvernement, et un autre bureau sera bientôt ouvert à Ali Sabieh.
« Ces nouveaux bureaux jouent un rôle essentiel dans notre réactivité et notre collaboration avec les autorités locales afin de mieux protéger et assister les migrants vulnérables et la population locale » déclaré Tanja Pacifico, cheffe de mission de l'OIM à Djibouti.
Dans les régions de Dikhil et d'Ali Sabieh, traversées par la route de l’Est, la matrice de suivi des déplacements de l'OIM a recensé de janvier à septembre 2023 un total de 65 435 mouvements entrants de migrants voyageant depuis l'Éthiopie (par les points de Galafi, Yoboki, Ali Sabieh et
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux.
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux.
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Communiqué de presse
08 novembre 2023
L’Arabie Saoudite offre une donation des dattes aux communautés les plus vulnérables de Djibouti
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu du Royaume d'Arabie Saoudite un don de 60 tonnes de dattes au profit de 35,340 personnes vulnérables et réfugiés en situation d'insécurité alimentaire vivant à Djibouti.
La généreuse contribution du Royaume d'Arabie Saoudite faite à travers le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salman (KSrelief), permettra au PAM d'ajouter des dattes dans le panier d'assistance alimentaire fourni aux réfugiés et aux communautés locales vivant à Ali Sabieh, Arta, Dikhil, Obock, et Tadjourah. Les niveaux d'insécurité alimentaire continuent d'être en hausse parmi ces groupes vulnérables en raison non seulement du conflit en cours dans le nord de l'Éthiopie, ce qui entraîne une augmentation du nombre de réfugiés, mais aussi en raison des effets du changement climatique qui provoquent des poches de sécheresse et des inondations.
« Les dattes remises par le Royaume d'Arabie Saoudite ajoutent une grande valeur au panier alimentaire donné par le PAM, car elles sont très nutritives, riches en fibres, faciles à utiliser et font partie des habitudes alimentaires des personnes que nous servons. Cela nous aide à répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels immédiats des personnes dont la vie a subi un changement aussi soudain et dramatique », a déclaré Agbessi Amewoa, représentant du PAM et directeur pays par intérim à Djibouti.
Une cérémonie de remise du don a été organisée pour marquer le soutien renouvelé du Royaume d’Arabie Saoudite aux opérations d’urgence du PAM à Djibouti.
Le PAM et le Royaume d'Arabie Saoudite, à travers diverses collaborations avec KSrelief, continuent de s'engager dans la lutte contre la faim car ils partagent les mêmes valeurs qui consistent à sauver et changer les vies des populations les plus vulnérables, grâce à une assistance humanitaire et nutritionnelle.
Lire le communiqué en anglais sur le site du PAM
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
Suivez-nous sur Twitter : @wfp_media @mnjoroge2011 @WFP_Africa
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