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19 août 2025
Djibouti appuie la protection des enfants migrants grâce à un atelier sur la Détermination de l’Intérêt Supérieur
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19 août 2025
Le Gouvernement de Djibouti et l’UNHCR lancent un appel à l’action en faveur des réfugiés
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19 août 2025
Gender Breakfast au PNUD Djibouti : penser la masculinité positive pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles
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Les objectifs de développement durable à Djibouti
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Djibouti:
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15 mai 2025
Djibouti lance une campagne nationale contre la poliomyélite pour protéger chaque enfant
Le ministère de la Santé, en partenariat avec l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a lancé une vaste campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite. Cette initiative vise à protéger tous les enfants de moins de cinq ans à travers le pays contre cette maladie invalidante mais entièrement évitable.Organisée en deux phases, la campagne mobilise des équipes de santé dans toutes les régions de Djibouti. Elle s’inscrit dans l’effort collectif pour éradiquer définitivement la poliomyélite sur le territoire national. Dans la région d’Ali-Sabieh par exemple, ce sont près de 9 200 enfants qui doivent être vaccinés. Pour atteindre chaque enfant, y compris dans les zones les plus reculées, des équipes mobiles composées de 12 vaccinateurs, 12 enregistreurs, 8 moniteurs de flacons et 8 superviseurs ont été déployées.Depuis le 8 avril, des activités de prémarquage, de dénombrement, de sensibilisation et de collecte de retours communautaires ont été menées afin de préparer le terrain et d’assurer une adhésion maximale des populations concernées.Une réalité alarmante a été mise en lumière au cours de la campagne : la découverte d’enfants dits « zéro dose », n’ayant jamais reçu de vaccin oral contre la polio (VPO), dans plusieurs villages isolés de la région d’Ali-Sabieh, notamment à Daasbyo, Assaamo, Guestir et Ali-Addeh. Ces enfants, absents des registres de vaccination, ont échappé aux services de vaccination de routine en raison de l’isolement géographique, des difficultés d’accès, mais aussi de barrières sociales et économiques. Cette situation souligne une fracture persistante dans l’accès aux soins, qui représente un risque sanitaire majeur non seulement pour ces enfants vulnérables, mais aussi pour l’ensemble de la population. Une campagne en deux tempsLa première phase a permis d’administrer une première dose du vaccin oral contre la poliomyélite à des milliers d’enfants dans toutes les régions du pays.La deuxième phase, prévue du 27 au 31 mai 2025, viendra compléter cette immunisation. Elle introduira une nouveauté importante : l’administration de la Vitamine A, essentielle pour renforcer l’immunité et améliorer la santé globale des enfants.La poliomyélite ne connaît pas de frontières. Pour l’éradiquer, chaque enfant, quel que soit l’endroit où il vit, doit être protégé. En participant activement à cette campagne nationale, les parents jouent un rôle essentiel dans la construction d’un avenir sain et prometteur pour leurs enfants, leur famille, leur communauté, et pour toute la nation.Grâce à cette mobilisation exemplaire, les équipes de santé se rapprochent des communautés les plus reculées, franchissant des obstacles géographiques et sociaux pour garantir que chaque enfant ait accès aux soins vitaux. Ce travail contribue non seulement à éliminer la poliomyélite, mais aussi à renforcer la couverture sanitaire globale, réduisant ainsi les inégalités d’accès aux services de santé dans des zones jusque-là difficiles d’accès.C’est un effort collectif qui reflète l’engagement de Djibouti à protéger sa jeunesse et à bâtir un avenir plus sûr et plus sain pour tous.
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Histoire
22 mai 2025
Les jeunes de Djibouti renforcent leur esprit critique grâce à la formation UNESCO en Éducation aux Médias et à l’Information (ÉMI)
L’UNESCO et l’Institut DERE ont uni leurs forces à Djibouti pour organiser une formation innovante de quatre jours sur l’Éducation aux Médias et à l’Information (ÉMI), donnant aux jeunes les clés pour évoluer de manière critique et responsable dans l’univers numérique actuel.Tenu en mars 2025 dans les studios DERE MEDIA, le programme « Éducation aux Médias et à l’Information » a rassemblé 23 jeunes apprenants et éducateurs autour d’un parcours mêlant théorie, pratique et production créative de contenus médiatiques. Renforcer l’esprit critique et la citoyenneté numériqueLa formation répondait à un besoin pressant : aider les jeunes Djiboutiens à faire face aux défis de la désinformation, des discours de haine en ligne et de l’usage éthique des outils numériques. Conçu par l’UNESCO et l’Institut DERE, le programme s’articulait autour de quatre modules thématiques, allant de l’analyse des médias et des technologies à la production de podcasts.Les participants ont appris à décrypter les mécanismes médiatiques, à évaluer les sources d’information, et à développer une posture active et citoyenne. L’approche pédagogique, axée sur l’apprentissage par l’action, a encouragé la collaboration, l’engagement et la créativité. Donner la parole aux jeunes : créativité pour la paix et l’inclusionLors de la cérémonie de clôture, la cheffe de l’antenne de l’UNESCO à Djibouti a rappelé que l’ÉMI est bien plus qu’une simple compétence technique : c’est un levier de démocratie, de paix et de liberté. En cohérence avec les stratégies mondiales de l’UNESCO, comme la Déclaration de Windhoek+30, l’ÉMI permet aux jeunes de devenir des acteurs engagés, capables de résister à la désinformation et de participer au débat public.Le studio DERE MEDIA, renforcé par cette initiative, devient désormais un espace d’expression où les jeunes peuvent créer, questionner et enrichir le dialogue social. Et après ?La suite immédiate de cette première session de formation est concrète : les jeunes formés entament actuellement la phase de production complète de leurs podcasts, enregistrés en duo dans les studios DERE MEDIA. Ces créations originales, issues de leurs réflexions et de leurs apprentissages, seront diffusées à l’occasion de la Semaine mondiale de l’Éducation aux Médias et à l’Information 2025, offrant ainsi une tribune à leurs voix et à leurs regards sur les enjeux du numérique, de l’information et de la citoyenneté.L’énergie et la créativité déployées pendant cette première formation marquent le début d’un long chemin pour faire des jeunes Djiboutiens des artisans du changement à l’ère numérique.
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Histoire
26 mai 2025
« Laissez les filles garder leur trésor » : le combat de Fatouma contre les mutilations génitales féminines à Ali-Sabieh
Dans une petite salle de consultation de l’hôpital régional d’Ali-Sabieh, au sud de Djibouti, Fatouma Iyeh Migueh accueille ses patientes avec un sourire bienveillant. À 49 ans, cette matrone chevronnée exerce depuis des décennies, mais certaines douleurs, dit-elle, ne cessent de la bouleverser. « Chaque semaine, je reçois environ 200 jeunes mariées. Beaucoup d’entre elles viennent pour la même raison : elles ont été excisées, et ne parviennent pas à avoir une relation avec leur mari. Elles demandent une intervention pour ‘réparer’ leur corps, souvent la veille de leur nuit de noces », raconte Fatouma, le regard grave. À l’occasion de la Journée Internationale de Tolérance Zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF), célébrée le 6 février 2025, Fatouma partage son témoignage dans l’espoir de briser le silence. Cette année, le thème est clair : « Accélérer le rythme : Renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux MGF ». Et c’est précisément ce qu’elle s’efforce de faire, jour après jour, dans cette région de l’intérieur encore profondément marquée par cette pratique. Les conséquences des MGF sur la santé des femmes sont nombreuses. « Certaines jeunes filles viennent avec leur mère, elles souffrent de troubles menstruels, souvent à cause des cicatrices internes. Les mères, elles-mêmes excisées, veulent comprendre ce qui arrive à leur fille, et elles commencent à remettre en question ce qu’elles ont subi », explique-t-elle. Ce changement de regard, Fatouma le juge essentiel : « La prise de conscience commence souvent par l’amour d’une mère pour sa fille. » Les cas les plus graves se présentent souvent en salle d’accouchement. « Il n’y a pas assez d’espace pour laisser passer le bébé. Cela peut provoquer un manque de liquide amniotique, ou nécessiter une césarienne en urgence. Dans les pires cas, la mère perd énormément de sang. Certaines ne survivent pas. »Pour répondre à ces drames, l’hôpital régional d’Ali-Sabieh offre des soins spécifiques aux filles et femmes victimes des MGF : arrêt des hémorragies, traitement des infections liées à l’utilisation de matériel non stérilisé, et un accompagnement psychosocial pour aider les survivantes à se reconstruire. Mais Fatouma sait que les soins ne suffisent pas. Elle est aussi messagère de changement, surtout auprès des familles. « Je parle aux mères, mais surtout aux grands-mères. Ce sont souvent elles qui prennent la décision. Je leur dis que ce n’est ni une obligation religieuse, ni une tradition bénéfique. C’est une souffrance inutile. » Et puis, elle leur dit aussi, avec des mots simples et puissants : « Laissez les filles garder leur trésor. Ne l’abîmez pas. Laissez-les découvrir la vie de femme sans douleur, sans honte. » En cette journée de mobilisation mondiale, Fatouma nous rappelle que les vraies héroïnes sont celles qui, dans l’ombre, écoutent, soignent, et osent dire non. Grâce à elles, le changement est en marche. L’UNICEF œuvre avec ses partenaires institutionnels ainsi qu’avec les organisations de la société civile afin de mettre fin à une pratique qui touche encore beaucoup trop de jeunes filles dans le pays, grâce notamment à la collaboration et l’apport du Programme Global conjoint UNFPA-UNICEF sur les mutilations génitales féminines – Phase IV (2022-2030), qui vise à éradiquer cette pratique d’ici à 2030. Ecrit par Mohamed Daoud Adbara, Chargé de programmes, Protection de l’enfance.
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10 avril 2025
Lancement Officiel du projet « Soutien aux autorités djiboutiennes et aux acteurs non étatiques dans la gestion des flux migratoires mixtes »
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la délégation de l'Union européenne (UE) en République de Djibouti ont lancé le projet « Soutien aux autorités djiboutiennes et aux acteurs non étatiques dans la gestion des flux migratoires mixtes » sous l’égide du Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, représentant son ministre de tutelle. Ce projet, financé par l'UE dans le cadre du Mécanisme flexible pour la migration et le déplacement forcé, vise à renforcer le mécanisme d’assistance vitale aux migrants et soutenir la résilience des communautés hôtes à Djibouti, un point stratégique sur la route migratoire reliant la Corne de l'Afrique au Yémen.L’objectif principal du projet est de soutenir la gestion des flux migratoires et d'apporter une contribution essentielle aux migrants vulnérables. Il s’inscrit dans une initiative de quatre ans qui s’efforcera de renforcer les mécanismes de protection des migrants, promouvoir la résilience des communautés d’accueil et encourager des solutions durables pour la gestion des migrations. Le projet soutient les autorités djiboutiennes et les acteurs non étatiques dans la gestion des migrations mixtes. Cette initiative est la première du genre dans la Corne de l'Afrique. Elle prévoit une assistance directe aux migrants vulnérables et met l'accent sur la protection des migrants, la résilience des communautés hôtes et le dialogue structuré et de partenariat entre les parties prenantes. L'événement, organisé à l'hôtel Ayla, a réuni des personnalités du gouvernement djiboutien ainsi que des représentants d'organisations internationales. La cérémonie a été inaugurée par des discours prononcés par des officiels, dont Tanja Pacifico, la Cheffe de Mission de l'OIM à Djibouti, S.E.M. Dr. Denisa-Elena IONETE, Ambassadrice de la Délégation l’Union européenne à Djibouti et auprès de l’IGAD, M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti et Monsieur Souleiman Moumin Robleh, Secrétaire général du ministère de l’Intérieur.L'Ambassadrice Dr. Denisa-Elena Ionete, Cheffe de délégation de l'Union européenne à Djibouti, a pris la parole pour exprimer la solidarité de l'UE avec Djibouti : « L’Union européenne est, et restera, un partenaire indéfectible pour une meilleure gestion des flux migratoires, la résilience des communautés hôtes, la solidarité et le respect des droits humains. Bien qu’aujourd’hui dans le monde il y a de plus en plus de raisons pour que des communautés entières quittent leurs lieux d’origine, et de moins en moins de solidarité internationale et des ressources, nous continuerons ce partenariat, qui a fait preuve de son efficacité, avec les autorités djiboutiennes, le système des Nations Unies dont des agences comme l’OIM et UNHCR et les communautés. » Mr. Souleiman Moumin Robleh, Secrétaire Général du ministère de l'Intérieur a souligné également :« Le programme que nous lançons aujourd'hui en partenariat avec l'Union européenne et l'Organisation internationale pour les migrations est le résultat des actions prioritaires à entreprendre à court terme pour la continuité de la bonne gouvernance de la migration. Il répond aux besoins immédiats des migrants les plus vulnérables, tout en renforçant la résilience des communautés d'accueil et en facilitant des dialogues structurés sur la migration aux niveaux national, régional et international. » L'événement s'est ensuite poursuivi dans une ambiance conviviale, marquée par un moment de partage et de fraternité, avec un iftar offert à l’ensemble des participants.
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27 mars 2025
Atelier sur la Politique du bien-être familial : un partenariat stratégique pour les familles djiboutiennes
Le dimanche 23 mars 2025, l’UNFPA en partenariat avec le Ministère de la Femme et de la Famille et grâce au soutien financier de l’Union européenne, a organisé un atelier national de haut niveau à l’hôtel Ayla, portant sur la Politique du Bien-Être Familial.Cet atelier s'inscrit dans une dynamique stratégique visant à développer une politique publique intégrée, centrée sur le bien-être des familles djiboutiennes, qui constitue un pilier essentiel du développement humain et social. L’objectif principal de cet événement était de co-construire une vision nationale partagée, fondée sur des valeurs de solidarité, d’équité et d’inclusion, afin de relever les nombreux défis auxquels font face les familles du pays.Madame Mouna Osman Aden, Ministre de la Femme et de la famille, l'atelier a mobiliser une diversité d’acteurs issus de différents ministères, ainsi que des oulémas, des madouns, et des représentants des partenaires techniques. Cette diversité témoigne de la volonté d’adopter une approche multisectorielle et participative, prenant en compte les dimensions sociales, économiques, culturelles et religieuses, pour mieux répondre aux besoins des familles.Dans son discours d’ouverture, la Ministre a mis en lumière que le bien-être des familles ne peut être atteint que par une synergie des efforts institutionnels et une mobilisation active des partenaires. Elle a exprimé sa reconnaissance à l’UNFPA pour son soutien constant dans la planification familiale et a remercié l’Union européenne pour son appui financier décisif.Cet atelier marque ainsi une étape cruciale dans l’élaboration d’une stratégie nationale ambitieuse et adaptée aux réalités locales, afin de garantir à chaque famille djiboutienne un environnement sain, protecteur et propice à l’épanouissement de ses membres.
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19 août 2025
Djibouti appuie la protection des enfants migrants grâce à un atelier sur la Détermination de l’Intérêt Supérieur
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF) ont coorganisé, en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne (UE) à Djibouti, un atelier sur la Détermination de l’Intérêt Supérieur (DIS) des enfants migrants non accompagnés ou séparés. L’atelier s’est tenu du 9 au 11 juin à Djibouti et a réuni 31 des représentants d’institutions nationales, internationales et de la société civile œuvrant pour la protection de l’enfance. Il s’inscrit dans le cadre du projet "Soutien aux autorités djiboutiennes et aux acteurs non étatiques dans la gestion des flux migratoires mixtes", financé par l’Union européenne à travers le Mécanisme Flexible pour la Migration et le Déplacement Forcé. Selon les données recueillies par l’OIM via la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM), environ 500 enfants migrants non accompagnés traversent chaque mois la frontière djiboutienne. Ces enfants sont exposés à des risques accrus de traite, d’exploitation et de séparation familiale prolongée. Face à ces défis, la consolidation du mécanisme DIS est essentielle pour garantir une prise en charge coordonnée, éthique et durable de ces enfants, dans le respect du principe fondamental de l’intérêt supérieur de l’enfant. « Ce mécanisme renforcera également l’efficacité de tous les programmes en cours, notamment le programme d’aide au retour volontaire de l’OIM. En intégrant la Détermination de l’intérêt supérieur dans les processus de retour, nous nous assurons que chaque décision est prise dans le respect des droits de l’enfant, en tenant compte de ses besoins, de ses vulnérabilités et de son intérêt supérieur. Cela permettra d’éviter des retours précipités ou dangereux et de garantir un accompagnement adapté et digne pour chaque enfant », a déclaré Bachard Lamine, Chargé de projet à l’OIM. La Délégation de l’Union européenne à Djibouti salue cette initiative et réaffirme son engagement aux côtés des autorités djiboutiennes pour promouvoir les droits de l’enfant et une gestion humaine des migrations, tout en ayant une approche de l’ensemble du gouvernement mais aussi au niveau de la communauté locale et dans les régions.« L’intérêt supérieur de l’enfant est de nature objective, il ne peut pas reposer sur des attitudes, des points de vue et des opinions subjectifs. Il appartient aux autorités nationales de s'assurer que toutes les garanties de protection pertinentes ont été mises en place pendant les procédures et nous accompagnerons ce processus avec diligence » a déclaré Mrs Eva Maria Estaun, Cheffe de Coopération adjointe de la Délégation de l’Union européenne à Djibouti et auprès de l’IGAD.L’atelier a permis de consolider les compétences des participants sur les procédures de DIS de l’enfant, à travers des modules interactifs, des études de cas, des jeux de rôle et des outils pratiques. Il a également abouti à la définition d’un cadre de fonctionnement structuré, incluant un calendrier annuel de réunions, des canaux de communication clairs et un règlement intérieur actualisé. L’OIM, l’Union européenne et leurs partenaires poursuivront leurs efforts pour soutenir les autorités nationales et locales, soutenir les mécanismes d’identification et d’assistance aux enfants en situation de vulnérabilité, et faire du respect de l’intérêt supérieur de l’enfant une réalité sur le terrain.
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19 août 2025
Gender Breakfast au PNUD Djibouti : penser la masculinité positive pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles
Dans le cadre de ses engagements continus pour l’égalité de genre, le Bureau du PNUD Djibouti organise régulièrement des Gender Breakfasts afin de promouvoir le dialogue et la réflexion collective sur les enjeux liés au genre.La dernière édition a été consacrée à un sujet crucial : la masculinité positive et l'engagement des hommes dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles (VFF). Pour nourrir cet échange, le bureau a eu l’honneur d’accueillir le Dr Chehem Watta, écrivain, chercheur et acteur de terrain reconnu pour son engagement social et communautaire.Dans un contexte où les rôles attendus des hommes et des femmes restent encore très codifiés, cette rencontre a permis d’ouvrir un dialogue franc sur les représentations masculines et la nécessité d’en proposer une lecture plus équitable, solidaire et consciente des responsabilités. Le Dr Watta a partagé son expérience d’écrivain engagé, soulignant que les mots, les récits et la littérature sont des outils puissants pour briser les silences et déconstruire les violences banalisées. Avec d’autres poètes, dramaturges et conteurs djiboutiens, il anime depuis plusieurs années des ateliers autour de la violence dans la société, pour donner la parole, provoquer l’introspection, et créer un espace de questionnement collectif.« On ne peut pas dialoguer si on ne s’interroge pas », rappelle-t-il.Le concept de "masculinité positive", encore méconnu, suscite parfois des réticences sur le terrain, justement parce qu’il peut paraître abstrait. C’est pourquoi il est essentiel de l’aborder avec des mots simples, clairs et ancrés dans la réalité des vécus. À Djibouti, on parle plus volontiers de "groupe d’hommes engagés contre les violences". Ces hommes vont à la rencontre d’autres hommes dans des lieux familiers et informels comme les mabraz, qui sont aussi des lieux de sociabilité masculine. Prendre la parole dans ces espaces permet un effet de ricochet : plus le message est entendu là où les hommes se sentent libres de parler, plus il a de chances d’être repris, discuté, approprié. Mais parler ne suffit pas.« Pour convaincre, il faut montrer que l’on fait ce que l’on dit. Il faut être crédible avant de prendre la parole. Sinon, les gens n’écoutent pas. »L’un des messages forts de ce Gender Breakfast était justement qu’on ne peut engager personne à se joindre à une cause sans d’abord sensibiliser, expliquer et faire comprendre. Les hommes sont encore peu informés sur les violences faites aux femmes et aux filles, qu’il s’agisse de leurs manifestations ou de leurs conséquences médicales, psychologiques et sociales. Ce manque d’information, combiné à une déconnexion progressive de la sphère familiale, les éloigne des réalités vécues par les femmes. En s’écartant des échanges familiaux et des responsabilités domestiques, les hommes ne mesurent pas pleinement les inégalités et les charges que portent les femmes au quotidien. Il est donc essentiel de les sensibiliser et de les encourager à reprendre leur place dans l’éducation des enfants, le dialogue au sein du foyer et les tâches partagées.Ce groupe d’hommes engagés mène un travail de terrain précieux auprès des hommes dans leurs espaces de vie quotidienne, mais aussi auprès des jeunes dans les collèges, les lycées et les universités. Leur approche se veut inclusive et participative : il ne s’agit pas de venir en sachant tout, mais de créer un climat d’écoute, puis d’introduire des notions et des repères pour alimenter la réflexion. Ces actions s’appuient sur une approche culturelle forte, en associant écrivains et artistes dans des ateliers de sensibilisation, de plaidoyer et de mobilisation.L’objectif est d’accompagner l’engagement des hommes aux côtés des femmes pour lutter contre toutes les formes de violences basées sur le genre.Les échanges ont également mis en lumière l’évolution du discours sur les violences faites aux femmes et aux filles à Djibouti ces dernières années. Grâce au travail régulier et engagé des associations de terrain, y compris dans les zones rurales, ainsi qu’aux avancées notables en matière d’accès à l’éducation, la société commence progressivement à s’éloigner de la notion d’« honneur féminin » longtemps associée à certaines pratiques, notamment les mutilations génitales féminines, pour aborder ces violences sous l’angle de leurs conséquences réelles : douleurs physiques, traumatismes psychologiques, complications médicales et isolement social. Ce changement de regard est le fruit d’un travail de proximité mené avec détermination, souvent dans des conditions précaires. Il est donc essentiel de soutenir ces associations, y compris sur le plan financier. Chaque contribution compte, car ce sont elles qui, au quotidien, portent la parole, accompagnent les victimes et ouvrent les espaces de dialogue. Il est également essentiel de rappeler que les violences sexuelles ne concernent pas uniquement les femmes : certains hommes en sont également victimes, souvent dans un profond silence. Libérer la parole autour de ces enjeux, dans un cadre respectueux et bienveillant, permet de déconstruire les tabous et d'encourager une société plus juste et protectrice pour toutes et tous. L’engagement contre les violences basées sur le genre bénéficie à l’ensemble de la société, en brisant les cercles de silence et d’isolement, quels que soient le genre ou l’âge des victimes.Djibouti dispose aujourd’hui d’un arsenal juridique solide pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes. Il est indispensable de s’appuyer sur ce cadre, de le rendre accessible à toutes et tous, et de construire des alliances pour mieux le faire respecter. La transformation sociale prend du temps, elle exige constance, courage et implication. Comme l’a rappelé le Dr Watta:« l’égalité entre les femmes et les hommes, ce n’est pas remplacer le pouvoir de l’un par celui de l’autre, ce n’est pas déposséder : c’est avancer ensemble, de manière équitable, pour bâtir une société meilleure ».Ce Gender Breakfast s’inscrit dans une dynamique de long terme portée par le PNUD Djibouti. Il souligne qu’aucune avancée ne peut être durable sans une remise en question collective des normes de genre et un engagement actif de tous. Il est temps de s’impliquer, de contribuer, et de construire ensemble une société plus juste.
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Histoire
19 août 2025
Le Gouvernement de Djibouti et l’UNHCR lancent un appel à l’action en faveur des réfugiés
Sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur M. Abdoulkader Houssein Omar, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Porte-parole du Gouvernement, et de Son Excellence Monsieur Said Nouh Hassan, ministre de l’Intérieur, le Gouvernement de Djibouti, avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), ont organisé un appel à l’action ce 03 août 2025 à l’Institut des Études Diplomatiques (IED) de Djibouti.Cet appel à l’action vise à mobiliser les partenaires techniques et financiers autour d’actions concrètes pour faire face à la situation préoccupante au niveau des zones d’accueil des réfugiés.Malgré des efforts soutenus et des progrès notables en matière de protection et d’assistance des réfugiés, la situation des réfugiés s’est considérablement détériorée depuis le début de l’année 2025, due à la suspension des financements. Les conséquences sont déjà alarmantes sur le terrain :10 000 enfants risquent d’avoir un accès limité à l’éducation à partir de septembre 2025 ;34 000 réfugiés et demandeurs d’asile se retrouvent avec un accès limité aux services de santé ;28 000 personnes déplacées de force voient leur accès à l’eau potable menacé ;26 000 personnes déplacées de force, avec un faible taux de couverture en latrines, menaçant les conditions d’hygiène. Portant aussi atteinte au bien-être, favorisant la transmission des maladies, et avec un risque d’agression sexuelle et de réduction des possibilités éducatives.28 000 réfugiés et demandeurs d’asile subissent une forte baisse de l’assistance alimentaire, avec une réduction de plus de 50 % des rations et l’incertitude de fonds annoncé par PAM dès octobre 2025 pour couvrir les besoins vitaux ;14 000 enfants sont exposés à des risques de malnutrition ;14000 enfants se retrouvent avec accès limité aux services de protection de l’enfance.16 000 femmes et filles se retrouvent avec accès limité aux services de protection contre les violences basées sur le genre ;28 000 personnes déplacées de force n’ont pas accès à une énergie de cuisson propre, accentuant les risques sanitaires et la pression sur l’environnement.Si rien n’est fait, cette situation continuera à affecter lourdement le développement du capital humain, réduira la productivité et imposera des coûts sociaux et économiques considérables pour les individus, la société djiboutienne et la communauté internationale. Djibouti, reconnu comme pays modèle dans la mise en œuvre du Cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF), s’est résolument engagé en faveur de la protection et de l’inclusion des réfugiés. En 2017, sous la Haute Autorité de Son Excellence Monsieur Ismaïl Omar Guelleh, Président de la République, le pays a adopté une loi nationale sur les réfugiés (Loi n° 159/AN/16/7ème L), accompagnée de décrets d’application destinés à améliorer l’accès des réfugiés aux services essentiels et à promouvoir des solutions durables.Cette dynamique s’inscrit dans la continuité du CRRF, adopté en 2016 par l’Assemblée générale des Nations Unies dans le cadre de la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants. En 2018, le Pacte mondial sur les réfugiés (GCR) est venu consolider cette vision par un engagement renouvelé de la communauté internationale. Ce cadre promeut une réponse collective, inclusive et coordonnée, visant à :Alléger les pressions exercées sur les pays d’accueil ;Renforcer l’autonomie des réfugiés ;Faciliter l’accès à des solutions dans des pays tiers ;et créer les conditions d’un retour volontaire, sûr et digne dans les pays d’origine.Face à l’urgence, le Gouvernement de Djibouti en appelle à la solidarité des partenaires bilatéraux et multilatéraux pour éviter une crise de grande ampleur.Ce sont nos enfants, ce sont nos frères et sœurs et nous avons besoin que les donateurs se mobilisent immédiatement, sinon les conéquences seront incalculables. Ne les laissons pas tomber. Agissons conformément au Pacte mondial sur les réfugiés. Contact presse : M. Pierre Gasselin, Point Focal communication - gasselin@unhcr.org
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14 août 2025
Djibouti s’engage pour l’initiative mondiale « Early Warnings for All »
Pendant trois jours, Djibouti a accueilli l’Atelier national sur les systèmes d’alerte précoces, dans le cadre de l’initiative mondiale « Early Warnings for All », lancée par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.L’objectif étant qu’à l’horizon 2027, chaque personne puisse bénéficier d’un système d’alerte précoce fiable et efficace. Présidé par le ministre de la Communication et organisé en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et le Secrétariat Exécutif de Gestion des Risques et des Catastrophes, l’événement a réuni un large éventail d’acteurs nationaux et internationaux – institutions gouvernementales, agences des Nations Unies, société civile et partenaires technique. Quatre piliers pour une protection universelleL’initiative Early Warnings for All repose sur quatre piliers, chacun porté par un chef de file international :Connaissance des risques de catastrophe – United Nations Office for Disaster Risk Reduction (UNDRR)Détection, observation, suivi, analyse et prévision – World Meteorological Organization (WMO)Diffusion et communication des alertes – International Telecommunication Union (ITU)Capacités de préparation et de réponse – International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC). Avec cet engagement, Djibouti se positionne comme un acteur déterminé à placer la prévention et la résilience au cœur de ses priorités nationales, afin de protéger chaque citoyen et chaque communauté. Ecrit par Iman Abdi Houssein
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Histoire
10 août 2025
Vers un meilleur accès aux données sur les mouvements migratoires à Djibouti grâce à la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM)
Djibouti – Selon le dernier rapport de la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM), publié en avril 2025, 42 187 mouvements migratoires ont été enregistrés aux points de suivi des flux à Djibouti depuis le début de l’année 2025.La DTM, mise en œuvre par l’OIM, est actuellement le seul outil opérationnel à Djibouti permettant de recueillir, analyser et diffuser des données factuelles sur les mouvements migratoires. Elle fournit des informations essentielles sur la mobilité, les vulnérabilités et les besoins des personnes migrantes. Ces données permettent aux autorités gouvernementales et aux partenaires humanitaires de prendre des décisions en fonction et de fournir une assistance ciblée et adaptée aux besoins réels. Dans le cadre du projet « Soutien aux autorités djiboutiennes et aux acteurs non étatiques dans la gestion des flux migratoires mixtes », financé par l’UE à travers le Mécanisme flexible pour le déplacement forcé, l’OIM et la Délégation de l’Union européenne à Djibouti et auprés de l’IGAD a organisé le 17 juillet 2025, à Djibouti, un atelier pour leurs partenaires sur la diffusion des données migratoires.« Cet atelier a permis de réunir les acteurs clés étatiques et partenaires producteurs ou utilisateurs des données migratoires à Djibouti. Il a renforcé d'une part, leur compréhension de l'approche de collecte de données sur les mouvements migratoires utilisée par la DTM ainsi que les informations contenues sur les tableaux de bord publiés mensuellement et d'autre part, il a amélioré la connaissance des canaux de diffusion des statistiques de la DTM au niveau national et régional pour un accès optimal à l'information migratoire » a souligné Soura Kouhounusse, Chargé de la gestion de l'information à l’OIM Djibouti. « La DTM joue un rôle essentiel en nous permettant de formuler des actions pertinentes qui sont mises à jour en fonction des actualités migratoires et des situations données - chaque partenaire, dans sa capacité et son mandat, contribue à capitaliser pleinement sur cet instrument qui est un privilège d'avoir et d'en tirer des informations » a souligné Eleni Zerzelidou, Chargée de la migration à la Délégation de l’UE à Djibouti et auprès de l’IGAD.Cet atelier s’inscrit dans les efforts communs de l’UE et l’OIM visant à renforcer la culture de la donnée au service d’une gouvernance migratoire inclusive et durable, et à encourager une utilisation stratégique des informations générées par la DTM à l’échelle nationale et régionale.
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Communiqué de presse
16 juin 2025
Djibouti appuie la protection des enfants migrants grâce à un atelier sur la Détermination de l’Intérêt Supérieur
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF) ont coorganisé, en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne (UE) à Djibouti, un atelier sur la Détermination de l’Intérêt Supérieur (DIS) des enfants migrants non accompagnés ou séparés. L’atelier s’est tenu du 9 au 11 juin à Djibouti et a réuni 31 des représentants d’institutions nationales, internationales et de la société civile œuvrant pour la protection de l’enfance. Il s’inscrit dans le cadre du projet "Soutien aux autorités djiboutiennes et aux acteurs non étatiques dans la gestion des flux migratoires mixtes", financé par l’Union européenne à travers le Mécanisme Flexible pour la Migration et le Déplacement Forcé. Selon les données recueillies par l’OIM via la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM), environ 500 enfants migrants non accompagnés traversent chaque mois la frontière djiboutienne. Ces enfants sont exposés à des risques accrus de traite, d’exploitation et de séparation familiale prolongée. Face à ces défis, la consolidation du mécanisme DIS est essentielle pour garantir une prise en charge coordonnée, éthique et durable de ces enfants, dans le respect du principe fondamental de l’intérêt supérieur de l’enfant. « Ce mécanisme renforcera également l’efficacité de tous les programmes en cours, notamment le programme d’aide au retour volontaire de l’OIM. En intégrant la Détermination de l’intérêt supérieur dans les processus de retour, nous nous assurons que chaque décision est prise dans le respect des droits de l’enfant, en tenant compte de ses besoins, de ses vulnérabilités et de son intérêt supérieur. Cela permettra d’éviter des retours précipités ou dangereux et de garantir un accompagnement adapté et digne pour chaque enfant », a déclaré Bachard Lamine, Chargé de projet à l’OIM. La Délégation de l’Union européenne à Djibouti salue cette initiative et réaffirme son engagement aux côtés des autorités djiboutiennes pour promouvoir les droits de l’enfant et une gestion humaine des migrations, tout en ayant une approche de l’ensemble du gouvernement mais aussi au niveau de la communauté locale et dans les régions.« L’intérêt supérieur de l’enfant est de nature objective, il ne peut pas reposer sur des attitudes, des points de vue et des opinions subjectifs. Il appartient aux autorités nationales de s'assurer que toutes les garanties de protection pertinentes ont été mises en place pendant les procédures et nous accompagnerons ce processus avec diligence » a déclaré Mrs Eva Maria Estaun, Cheffe de Coopération adjointe de la Délégation de l’Union européenne à Djibouti et auprès de l’IGAD.L’atelier a permis de consolider les compétences des participants sur les procédures de DIS de l’enfant, à travers des modules interactifs, des études de cas, des jeux de rôle et des outils pratiques. Il a également abouti à la définition d’un cadre de fonctionnement structuré, incluant un calendrier annuel de réunions, des canaux de communication clairs et un règlement intérieur actualisé. L’OIM, l’Union européenne et leurs partenaires poursuivront leurs efforts pour soutenir les autorités nationales et locales, soutenir les mécanismes d’identification et d’assistance aux enfants en situation de vulnérabilité, et faire du respect de l’intérêt supérieur de l’enfant une réalité sur le terrain.
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Communiqué de presse
19 janvier 2025
Attribution d’un terrain par le gouvernement djiboutien pour la future Maison commune des Nations Unies à Djibouti
Lors d’une cérémonie officielle tenue aujourd’hui, S.E.M Isman Ibrahim Robleh, Ministre du budget, a remis à M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations unies à Djibouti, un arrêté attribuant un terrain de 2,5 hectares situé à Nagad au système des Nations unies dans le but d’y construire la future Maison commune des Nations unies à Djibouti.Cette initiative s’inscrit dans la suite de la signature ce 19 décembre 2024 du nouveau Cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable 2025-2030 entre les Nations unies et la République de Djibouti, démontrant le partenariat renforcé et l’engagement de Djibouti envers les Nations unies et le multilatéralisme. Ce nouveau document cadre, qui reflète les ambitions communes du pays et de l’ONU en matière de développement durable, et s’aligne aux priorités de développement de la Vision 2035 du pays, a été adopté avec la participation de 24 entités onusiennes, contre 12 dans le précédent cadre couvrant la période 2014-2022. La Maison commune des Nations unies, qui réunira les bureaux des entités onusiennes opérant en République de Djibouti, symbolise ainsi l’engagement mutuel à promouvoir l’efficacité, la coordination et l’impact des activités onusiennes dans le pays. Cette infrastructure, qui sera construite sur le terrain, servira de plateforme pour faciliter la mise en œuvre des priorités nationales et des Objectifs de développement durable en collaboration avec le gouvernement, la société civile et les autres partenaires de développement. Lors de la cérémonie, S.E.M Isman Ibrahim Robleh, Ministre du budget, a déclaré :« La décision d’attribuer ce terrain pour la construction de la future Maison Commune des Nations Unies n’est pas seulement un geste symbolique. C’est une expression concrète de notre volonté de renforcer ce partenariat stratégique et durable.Cette cérémonie d’attribution d’un terrain marque un moment historique, non seulement pour Djibouti, mais également pour le système des Nations Unies. Elle incarne notre engagement mutuel envers les idéaux de coopération internationale, de développement durable et de solidarité régionale.En mettant cet espace à disposition, Djibouti réaffirme son rôle de plateforme régionale majeure pour les opérations humanitaires et de développement. Cette initiative s’inscrit également dans notre soutien à la vision des Nations Unies qui vise à promouvoir une action plus intégrée, plus cohérente et plus efficace pour répondre aux besoins des populations locales et régionales. » De son côté, M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations unies à Djibouti a exprimé son enthousiasme pour le futur :« La générosité du gouvernement djiboutien est une preuve éloquente de l’importance de notre partenariat et de la volonté de renforcer, aujourd’hui et dans le long-terme, notre coopération stratégique pour soutenir le développement durable dans le pays.Nous sommes convaincus que cette Maison commune des Nations unies jouera un rôle clé dans la réalisation des priorités nationales. Elle offrira un espace propice à une collaboration renforcée et à un soutien accru aux initiatives locales en faveur du développement humain, économique et environnemental. En outre, cette Maison commune a un potentiel de jouer un rôle de « Hub » pour les opérations onusiennes dans la région, renforçant ainsi la position de pôle logistique régional de la République de Djibouti. La construction de cette Maison commune des Nations unies marque une nouvelle étape dans l’histoire des relations entre Djibouti et les Nations unies, consolidant un partenariat fondé sur des valeurs communes et des objectifs partagés en faveur du bien-être des populations djiboutiennes.
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Communiqué de presse
30 mai 2024
Appel à promouvoir une approche orientée vers la réduction des risques en République de Djibouti
Ce jeudi 23 Mai 2024 a été lancé un atelier de restitution du diagnostic de capacité en Réduction des risques de catastrophes (RRC) pour informer la finalisation et la validation de la stratégie Nationale de la République de Djibouti. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Ahmed Mohamed Madar, et M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti. Lors de la présentation des conclusions préliminaires du diagnostic des systèmes nationaux de réduction des risques de catastrophe, le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Madar a souligné que la République de Djibouti « est particulièrement vulnérable aux conséquences dramatiques du changement climatique. Les sécheresses récurrentes, les inondations et les pluies diluviennes, l’apparition récente des cyclones dans la sous-région de la Corne d’Afrique démontrent le dérèglement climatique auquel nous sommes soumis de nos jours. » Il a précisé que « cette décision de réaliser un diagnostic des capacités du pays en matière de réduction des risques de catastrophes, traduit une réelle volonté politique de notre Président de la République, Son Excellence Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH à renforcer la résilience des populations en réduisant les répercussions négatives des catastrophes. » Il a également noté que le renforcement de la capacités nationales pour la réduction des risques de catastrophe représente une priorité pour le pays. Le diagnostic du système de réduction des risques de catastrophe au niveau national et local a été soutenu par le système des Nations Unies a travers la mobilisation d’experts pour réaliser la mission CADRI (Initiative pour le renforcement des capacités en matière de réduction des risques et des catastrophes), une initiative des Nations Unies et des systèmes intergouvernementaux qui regroupe 20 institutions œuvrant pour la RRC. (Lisez le news blog de la mission CADRI à Djibouti ici)Les conclusions et recommandations ont été le fruit de consultations avec 22 institutions centrales, 39 institutions locales, 3 organisations de la société civile et 16 partenaires multi et bilatéraux. Les autorités locales ont également été consultées dans les régions d’Ali Sabieh, de Dikhil, d’Arta, de Tadjourah et d’Obock afin d’évaluer le niveau des capacités de réduction des risques de catastrophe locaux. Le diagnostic des capacités a été un effort conjoint entre le gouvernement et l'Équipe de pays des Nations Unies. Le Ministère de l’Intérieur a mobilisé cinq experts gouvernementaux dans les ministères sectoriels pour diriger et soutenir le processus de diagnostic sur une période de deux semaines. Le processus a été soutenu par une équipe pluridisciplinaire de quatre experts internationaux de l’initiative CADRI et de 11 experts issus des diverses entités de l'équipe-pays des Nations Unies en République de Djibouti.M. Hervens Silmé, expert de l’IOM et facilitateur du partenariat CADRI qui a dirigé la mission a souligné l'importance de « changer de paradigme en passant d'une approche axée sur la réponse à une approche axée sur la réduction des risques au sein des secteurs prioritaires et une meilleure coordination entre les différents acteurs intervenant dans la réduction des risques de catastrophe dans le pays ». Il a également insisté sur la nécessité de « renforcer la coordination des efforts de réduction des risques de catastrophe à tous les niveaux pour accroître l'efficacité ». Le rapport des conclusions préliminaires de la mission et les recommandations initiales ont été présentés au gouvernement et un rapport sera soumis au gouvernement au courant le prochain trimestre pour leur validation et afin de permettre que les recommandations convenues puisse informer les documents de politique nationaux et le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2025-2030.M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies) a quant à lui souligne que les conclusions et recommandations de la mission guideront les interventions des entités des Nations Unies et soutiendront les efforts du gouvernement pour progresser dans l'agenda de réduction des risques de catastrophe dans le pays. « Notre obligation c’est d’être prêts, d’avoir des mécanismes de prévention et d’investir afin de pouvoir aviser la population avant les catastrophes. » Il a insisté sur l’importance d’une coordination efficace et efficiente entre tous les acteurs nationaux et internationaux. Vidéo de l'ouverture de l'atelier et discours : Regardez les entretiens avec les experts ayant participé à la mission CADRI : Pour en apprendre plus sur le Partenariat CADRI / To learn more about the CADRI Partnership :
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Communiqué de presse
24 avril 2024
LE JAPON APPORTE UN NOUVEAU FINANCEMENT POUR L’ASSISTANCE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES COMMUNAUTES LES PLUS VULNERABLES A DJIBOUTI
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu un financement à hauteur de 1,5 million de dollars américains, soit 265,5 millions de francs djiboutiens (DJF) de la part du Gouvernement du Japon pour des projets relatifs à la sécurité alimentaire à Djibouti. Ce financement permettra au PAM de fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle à environ 22.300 personnes en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays.La Corne de l’Afrique est la région la plus exposée aux chocs climatiques en Afrique, et Djibouti est particulièrement touché par les aléas climatiques, surtout la sècheresse qui vulnérabilise fortement environ 25 pour cent de sa population. La situation a été exacerbée ces derniers mois par la crise de la mer Rouge, qui a engendré une augmentation des prix des produits de première nécessité et une baisse de la disponibilité de vivres sur le marché intérieur.Grâce à ce soutien du Gouvernement et du peuple Japonais, les communautés vulnérables des cinq régions de l’intérieur du pays bénéficieront d’une assistance alimentaire pendant trois mois, au cours de la période de soudure de juin à septembre. Le PAM travaillera très étroitement avec le gouvernement de Djibouti pour assurer une bonne mise en œuvre de cette assistance.En plus de l’assistance alimentaire, ce financement permettra aussi au PAM de travailler avec le ministère de la Santé pour apporter pendant six mois une supplémentation nutritionnelle à environ 6.000 enfants âgés de moins de cinq ans et femmes enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë modérée.« La sécurité humaine, qui vise à protéger chaque individu et à garantir une vie digne pour tous, est l’un des grands principes de la coopération au développement du Japon. Le gouvernement du Japon, désireux de soutenir les efforts incessants du gouvernement de Djibouti, fournit une assistance alimentaire et nutritionnelle aux communautés vulnérables à travers le PAM. Cette aide contribuerait à atténuer les difficultés des Djiboutiens, notamment celles des femmes et des enfants en situation vulnérable. Le Japon continuera à accompagner Djibouti, en solidarité avec le peuple djiboutien, » a déclaré Son Excellence Monsieur Keiichi Hara, Ambassadeur du Japon à Djibouti.« La malnutrition reste une menace pour le capital humain du pays. Le Japon est l’un des partenaires clés du PAM à Djibouti. Nous tenons à remercier le Gouvernement et le Peuple Japonais pour leur engagement continu en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le pays, » dit Mary Njoroge, Directrice Pays et Représentante du PAM à Djibouti.Selon les dernières évaluations sur la sécurité alimentaire, environ 285.000 personnes, soit 25 pour cent de la population à Djibouti font face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En 2023, le PAM a assisté environ 126.000 personnes grâce au partenariat avec les autorités gouvernementales. Le PAM s’engage à continuer sa bonne collaboration avec le gouvernement pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (ODD), notamment l’objectif numéro 2 qui vise l’élimination de la faim d’ici 2030. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique. Suivez-nous sur :X (ex Twitter) : @wfp_media, @mnjoroge2011, @wfp_fr, @wfp_Africa / @amb_japon_djMeta (ex Facebook) : https://www.facebook.com/dj.emb.japanPour en savoir plus, contactez :Esther OUOBA, WFP/Djibouti, Mob. +253 77 65 70 37; esther.ouoba@wfp.orgTakumi SAITO, Ambassade du Japon à Djibouti, +253 21 35 49 81; takumi.saito-2@mofa.go.jp
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Coopération décentralisée et échanges sud-sud : le PNUD organise une visite d’échanges entre élus locaux djiboutiens au Cameroun
Cette mission est soutenue par le PNUD qui met au centre de son appui la question du renforcement des capacités et l’amélioration des pratiques dans le cadre de son soutien aux collectivités territoriale. La mission a bénéficié de l’appui logistique et organisationnel du bureau pays de PNUD au Cameroun.
La république de Djibouti, comme de nombreux pays en développement, fait face à des défis majeurs en termes de gestions de déchets. Plusieurs solutions sont en cours de mises en œuvre dans le pays. Cette mission d’échanges vise deux principaux objectifs : le Partage d’expériences sur le processus de décentralisation au Cameroun et notamment le rôle des collectivités dans la gestion des déchets, et également, le renforcement de la coopération sud-sud. Ceci, en vue de les renforcer et permettre aux autorités locales qui ont un rôle important à jouer dans la gestion des déchets de pouvoir accomplir leur mission de façon plus efficace
En plus de la problématique spécifiques des déchets, les échanges prévus avec les collectivités territoriales du Cameroun notamment la mairie centrale de Yaoundé, le bureau des Communes et Villes unies du Cameroun, ministère en chargé de le décentralisation le Conseil Régional de Bafoussam dans l’ouest du Cameroun, le Maire de la Ville de Dschang mais également les partenaires impliqués dans le financement des Collectivités FEICOM, les partenaires de collecte et gestion des déchets HYSACAM seront visités.
Ces visites incluront des échanges sur les réformes en matière de décentralisation, de transfert de compétences, de financement du développement local, ainsi que des rencontres avec des acteurs locaux et des visites de sites notamment dans la région de Bafoussam et la Commune de Dschang.
Le partage d'expériences et de bonnes pratiques mutuelles , les enseignements tirés des défis, le renforcement des partenariats Sud-Sud restent la quintessence de cet voyage d’échanges car en fins de compte, la proximité et l’efficacité du développement locale sont des moyens nécessaires pour fournir des services publiques plus proches des besoins des populations et la République de Djibouti y est fermement engagée.
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