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13 février 2025
Sauvetage en mer : renforcement des capacités de la Garde-côtes Djiboutienne
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Les objectifs de développement durable à Djibouti
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Djibouti:
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18 mai 2023
Prise en charge de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans
Formations du personnel soignant, prise en charge des enfants et support technique des partenaires - le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, contribue à l’amélioration et au renforcement des dispositifs de prise en charge et de la prévention de la malnutrition à Djibouti.
L’une des premières causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans reste la malnutrition aiguë. L’enquête SMART de 2019 indique une prévalence de la malnutrition aigüe globale à hauteur de 10,3%.
L’état nutritionnel d’un enfant dépend de trois facteurs : l’alimentation, la santé et les soins.
Les causes de la malnutrition, quant à elle, sont multiples. Le faible accès aux soins de santé et à l’eau potable dans certaines localités du pays, le manque d’hygiène, les pratiques alimentaires inadaptées surtout pour les nourrissons, les enfants et les femmes, ainsi que l’insécurité alimentaire représentent les causes structurelles de la malnutrition chez ces populations vulnérables. Celles-ci sont accentuées par les effets du changement climatique qui touche particulièrement la corne de l’Afrique.
Le cycle dévastateur de la malnutrition doit être rompu, puisque cela à des conséquences sur le développement de l’enfant. Les effets sont durables pour sa survie, sa croissance et son avenir.
La malnutrition aigüe (souvent appelée « émaciation ») est un problème sanitaire majeur dans la région de l’Afrique de l’est. Le système de santé djiboutien œuvre pour faire en sorte d’éviter les conséquences irréversibles qui en découlent.
Pour se faire, le régime alimentaire de l’enfant doit être approprié en termes de quantité et de qualité, et les nutriments doivent être combinés de telle manière que le corps puisse les assimiler.
« Le projet de renforcement des dispositifs de prise en charge et prévention de la malnutrition dans les zones rurales et périurbaines a commencé en 2018. » explique Abdillahi Elmi, coordinateur du Programme National de Nutrition au sein du ministère de la Santé.
Il poursuit : « Durant sa mise en œuvre, nous avons formés 1600 prestataires de santé et de la communauté sur les différentes thématiques de la malnutrition et nous avons pris en charge un total de 25 000 enfants qui présentaient de la malnutrition aigüe sévère et modérée et dont certains présentaient des signes de malnutrition aigüe sévère avec complications. »
Un bon départ dans la vie de chaque enfant, telle est la préoccupation du ministère de la Santé et de ses partenaires de mise en œuvre de ce projet d’envergure mis en œuvre avec l’appui technique de l’UNICEF et le financement du l’Union Européenne.
La malnutrition est l'un des nombreux défis auxquels les enfants sont confrontés dans la région de l’Afrique de l’Est, et en particulier à Djibouti. Cette région a déjà été déstabilisée par la période de sécheresse qu’elle subit depuis plusieurs années.
« A Djibouti la réponse à la malnutrition est multisectorielle. Pour l’UNICEF et ses partenaires internes et externes, les efforts se concentrent sur la réduction des taux de sous-alimentation en particulier durant les 1000 premiers jours de l’enfant, les enfants d'âge scolaire, les adolescents et les femmes. La prise en charge des enfants souffrants de malnutrition aigüe sévère et modéré reste prioritaire dans le secteur de la sante. Sans oublier la Nutrition infantile et maternelle dans les situations d'urgence », développe Dekah Aboubaker Hadi, en charge de la Nutrition au sein du programme survie et développement de l’enfant à l’UNICEF.
La sous-nutrition et les carences en micronutriments des enfants vivant à Djibouti est l’une des principales causes de leur décès.
La résilience des populations vivant dans les localités est à souligner. Ces familles s’adaptent aux changements climatiques en ajustant leur régime alimentaire.
Grâce aux efforts soutenus des différentes parties prenantes, le petit Mohamed de 2 ans et la petite Fatouma de 17 mois ont pu être pris en charge rapidement face et bénéficient d’un suivie attentif et régulier afin de s’assurer qu’ils ne rechutent pas. Les mamans comme Saida Ali et Moumina ne s’inquiéteront plus pour leurs enfants.
Financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par le Programme National de Nutrition du ministère de la Santé avec l’appui technique de l’UNICEF, le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, tend à alléger les conditions dans lesquels vivent ces populations.
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Histoire
16 mai 2023
La journée mondiale de la liberté de la presse célébrée à Djibouti
L’UNESCO en collaboration avec l’Union de la presse Francophone de Djibouti (UPF-Djibouti) a célébré le 3 Mai 2023 la Journée mondiale de la liberté de la presse au Sheraton Djibouti. Ont assisté à cette cérémonie, M. Radwan Abdillahi Bahdon - Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, Mme Aïcha Mohamed Robleh - Membre de la Commission Nationale de la Communication, M. Kenedid Ibrahim Houssein - Président de l’UPF-Djibouti, M. Mohamed Moussa Yabeh - Secrétaire-général de la Commission nationale de Djibouti pour l’UNESCO et Mme Zahra Youssouf Kayad - Présidente de l’Institut de Recherche Independante de la Corne d’Afrique (IRICA), ainsi que de nombreux professionnels des médias djiboutiens.
C’est en 1993 que le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l'UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l'appel de journalistes africains qui, en 1991, ont adopté la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l'indépendance des médias. Trois décennies plus tard, le lien historique établi entre la liberté de rechercher, de communiquer et de recevoir des informations et le bien public reste aussi pertinent qu'il l'était au moment de sa signature.
Cet évenement-anniversaire organisé à Djibouti fut l’occasion de rappeler les engagements respectifs des partenaires présents en faveur de la liberté de la presse. Ce fut aussi une journée de réflexion entre professionnels des médias et chercheurs sur les questions de liberté de la presse et d'éthique professionnelle.
A cette occasion, le Président de l’Union de la Presse Francophone, M. Kenedid Ibrahim Houssein, a ouvert la séance en rappelant le cheminement de la presse djiboutienne de sa création à nos jours, et des defits majeurs qu’elle a connu, notamment avec l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Dans son allocution, la Coordinatrice de l’Antenne de l’UNESCO à Djibouti, Mme Idyl Mousse Iye, a rappelé la pertinance de cette celebration vis-à-vis du mandat spécifique de l’Organisation qui vise, entre autre, à promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et par l’image » et encourage la liberté d’expression qui contribue au renforcement de la paix, au développement durable, à la promotion des droits de l’homme et à la lutte contre la pauvreté.
Elle a également delivré le Message de la Directrice Générale de l’UNESCO, Mme Audrey Azoulay, produit à l’occasion de cette Journee internationale, et qui affirme :
« La liberté de la presse est la pierre angulaire des sociétés démocratiques. Sans débat d’idées, sans faits vérifiés, sans diversité de perspectives, la démocratie n’est que l’ombre d’elle-même ; et c’est pour le rappeler que cette Journée a été adoptée. » (Lire le Message integral)
Mme Aicha Mohamed Robleh, Membre de la Commission Nationale de la Communication (CNC) a quant a elle déclaré : « La liberté de la presse n’est pas une liberté parmi tant d’autres. La liberté de la presse pour une société, c’est la liberté cardinale, celle dont découlent les autres libertés. C’est celle qui fait qu’une société se libère de ses propres préjugés, de ses propres pesanteurs, mais aussi de ses propres intolérances. C’est donc une liberté programmatique de l’architecture d’une société. Et c’est pourquoi nous devons la cultiver, l’entretenir et la chérir tout à la fois. Car là où dépérit la liberté de la presse, c’est toute une société qui est freinée dans son progrès, dans son développement, dans sa progression vers son futur et vers son avenir.»
Le Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, M. Radwan Abdillahi Bahdon, a quant à lui déclaré lors de cette cérémonie : « Nous devrions tous et toutes être attachés à la liberté de la presse et la chérir. Sans presse, les citoyens resteraient dans l’obscurité. Et la puissance publique sans garde-fou. Mais les temps ont changé, et les manières d’informer aussi. L’arrivée des réseaux sociaux bousculent votre profession, en la mettant notamment à la portée de quiconque. Sur ces défis liés au numérique, et sur d’autres encore, il faut engager la réflexion. C’est ce vous allez faire aujourd’hui dans le cadre de ces tables rondes. »
La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse à Djibouti s’est clôturée par des débats et échanges très enrichissants sur la presse nationale et ses perspectives d’avenir autour, alimentés des présentations et interventions sur les thématiques suivantes:
« Contraintes et opportunités du journalisme à Djibouti » par Dr Aden Omar Abdillahi, Directeur de l’Institut des Etudes politiques au sein du CERD ;
« Reseaux sociaux et jeunes », par Dr Amina Nouh Bouh, vice-présidente de l’Institut de Recherche Indépendant de la Corne d'Afrique (IRICA);
« Genre, inclusion et medias à Djibouti » par Mme Zahra Youssouf Kayad, présidente de l’Institut IRICA.
Placée sous le theme : « Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme », cette célébration en 2023 coincide avec le 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et nous rappelle que, comme l’a si bien souligné le Sécrétaire général des Nations unies, Antonio Guteres : « la liberté de la presse est vitale pour les droits humains. »
Voir la vidéo :
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Histoire
16 mai 2023
Des efforts collectifs pour amplifier la lutte contre la Tuberculose à Djibouti
Le jeudi 23 mars dernier, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la Tuberculose, la Polyclinique de Warabley a reçu la visite du Dr Ahmed Robleh, Ministre de la Santé, du Dr Rene Van De Weerdt, Représentante de l’OMS et de Mme Emma N’Gouan-Anoh, Représentante du PNUD à Djibouti.
Organisée par l’équipe du PNLT (Programme National de Lutte contre la Tuberculose), l’évènement a pris la forme d’une visite de terrain afin de permettre aux partenaires présents de mieux appréhender le parcours de soin suivi par les malades. Ainsi, les membres de la délégation, guidés par M. Abdoulkader Youssouf, Coordinateur du PNLT, et le médecin-chef de la Polyclinique, ont tour à tour visité :
la salle d’attente servant d’espace de sensibilisation et d’information des patients sur la maladie, ses effets et la prise du traitement ;
le laboratoire où sont analysés les prélèvements salivaires et qui est aussi équipé d’un des GeneXpert servant à diagnostiquer plus rapidement et plus sûrement la maladie ;
la salle d’imagerie médicale dans laquelle sont effectuées les radiographies pulmonaires, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans ;
es urgences de la Polyclinique ;
et le camion mobile permettant aux professionnels de parcourir les quartiers afin de collecter les crachats directement au sein des communautés.
Cette journée a été l’occasion pour les partenaires œuvrant dans le domaine de la santé à Djibouti de saluer l'excellent travail de sensibilisation et de prise en charge des malades effectué par les centres de proximité comme celui de Warabley en vue d'atteindre l'objectif "Zéro #TB". Le Ministre de la Santé a aussi salué l’engagement de l’OMS, mais aussi celui du PNUD en tant que récipiendaire de la subvention octroyée à Djibouti par le Fonds Mondial. En effet, les avancées connues dans le cadre de la lutte contre la Tuberculose, la Malaria et le VIH/Sida sont en partie dues au travail de longue haleine et au support apporté par l’équipe « Global Fund » du PNUD aux programmes nationaux de lutte contre les 3 maladies.
L’évènement a été l’occasion pour les partenaires de la santé de revenir en arrière, de dresser le bilan des réalisations et de tirer avantage des leçons apprises. L’OMS et le PNUD ont saisi cette occasion pour renouveler leur engagement à appuyer le Ministère de la Santé dans l’atteinte de l’ODD 3 visant à permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, et de mettre fin, d’ici 2023, à l’épidémie de tuberculose.
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Histoire
16 mai 2023
Les « mères conseillères » luttent contre la faim à Djibouti
"Nous avons constaté plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté"
Fatouma, Saida et sa fille Zenab sont des « mères conseillères » travaillant dans la localité de Wea à Djibouti, pays d'Afrique de l'Est.
Utilisant des livrets illustrés pour partager les bonnes pratiques nutritionnelles, prodiguant des conseils diététiques et référant les mères et les enfants malnutris aux centres de santé pour une alimentation complémentaire, ces mères constituent la première ligne de défense contre la malnutrition dans le pays.
Près de 200 000 personnes (16 % de la population) sont en situation d'insécurité alimentaire à Djibouti. Une grave sécheresse causée par cinq saisons des pluies consécutives ratées et la hausse des coûts des aliments et de l'énergie aggravent les chocs existants tels que la pauvreté et les retombées économiques de la pandémie de COVID-19.
Les prix des denrées alimentaires ont augmenté en moyenne de 10 % depuis janvier 2023, mettant les repas de base hors de portée de nombreuses familles rurales et touchées par la sécheresse qui ont peu ou pas de revenus.
« Nous avons remarqué plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté », explique Saida. "A Wea, nous nous considérons comme une famille et nous sentons le devoir de fournir aux habitants des conseils susceptibles d'améliorer leur santé et leur nutrition."
Soutenues par le Programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec l'Agence djiboutienne de développement social (ADDS), Fatouma, Saida et Zenab font partie d'un réseau de 200 mères qui apportent un soutien nutritionnel à 5 000 femmes à travers le pays. Sélectionnées sur la base de leur réputation et de leur influence au sein de leurs communautés, elles constituent un lien vital entre les communautés en situation d'insécurité alimentaire et les centres de santé.
« Nous effectuons des visites à domicile et organisons des groupes de discussion pour partager de bonnes habitudes nutritionnelles avec les femmes et leurs enfants », explique Zenab. "Nous référons les gens aux centres de santé si nous observons des signes de malnutrition et nous effectuons un suivi régulier pour nous assurer qu'ils vont mieux."
La fourniture d'une alimentation complémentaire et d'initiatives de sensibilisation liées à la nutrition sont en réponse à la fois à la sécheresse et à l'augmentation du coût de la vie et ont été rendues possibles grâce à un financement généreux du gouvernement français.
En partenariat avec l'ADDS — sous la direction du ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité (MASS) — et en collaboration avec le Programme National de Nutrition du Ministère de la Santé, le PAM met en œuvre ces initiatives dans les régions de Dikhil, Obock, Ali Sabieh, Tadjourah et Arta.
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Vidéo
18 mai 2023
Célébration Conjointe de la Journée Internationale des Droits de la Femme 2023
A l'occasion de la Semaine Nationale de la Femme lancée par le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF) de Djibouti, les Nations Unies à Djibouti, en partenariat avec le MFF et Ministère délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation, ont le colloque “DigitALL : Innovation et technologie pour l’Egalité des Genres ”.
Des panels de discussion sur la place de la femme dans l'industrie et les filières technologique à Djibouti ont exploré la manière dont la technologie et l'automatisation façonnent l'avenir du travail et les défis et opportunités auxquels font face les jeunes aujourd’hui avec les nouvelles technologies.
Parmi les panelistes, des jeunes entrepreneuses et leaders de la société civile djiboutienne actifs sur la scène du digital et du numérique, ainsi que des représentants et experts d’entités gouvernementales et des Nations Unies.
Les experts du Ministère de la Femme et de la Famille, de l’ANSIE, de la Gendarmerie Nationale et de la Police, sont revenus sur les dangers et menaces en ligne pour les mineurs et les jeunes femmes, premières victimes de cyberharcèlement et de cybercriminalité et ont présenté les recommandations et les grandes lignes du Plan d’action élaboré suite au Colloque National sur les méfaits de l’Internet.
Les Nations Unies sont engagées à appuyer le gouvernement Djiboutien à promouvoir l’égalité des genres et à lutter contre les crimes en ligne pour un accès équitable et inclusif au numérique pour toutes et tous.
Commentaires de Mme Amina Houmed Hassan, co-fondatrice du cabinet In'COM Media Djibouti
Mme Fozia Ali Osman, Directrice de la Famille au Ministère de la Femme et de la Famille nous parle de la plateforme nationale pour la protection de l'enfant.
Lt Mohamed Ibrahim Hassan de la Gendarmerie Nationale nous parle de la cellule d'investigation numérique qui a pour mandat de lutter contre la cybercriminalité à Djibouti.
Mme Choukri Abdillahi Mohamed, Présidente de l'association Women Entrepeneur Djibouti (Dumar iyo Dadaal) nous parle de l'e-commerce comme outil d'autonomisation des femmes à Djibouti.
M. Chehem Mohamed, Directeur Incubation, Accélération & Innovation du Centre de Leadership et de l'Entrepreneuriat (CLE) rappelle l'importance de l'intégration des femmes et des filles dans le numérique et nous parle des stratégies du Ministère Délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation pour les y accompagner.
Commentaires de Mme Nadra Abdoulwahab Idriss, Ingénieure en cybersécurité et Responsable Gouvernance, Risques et Conformité à l'Agence Nationale des Systèmes d'Information de l'Etat (ANSIE)
Commentaires du Lt Saada Abdallah Assoweh, Chef de la Section des enquêtes Judiciaires au Commissariat Central dans la cellule de lutte contre la cybercriminalité.
Réactions recueillies auprès de Fatouma Abdi et Radwan Hassan, membres fondateurs de l'Association Jeunes Universitaires et Diplômés, qui ont participé au Colloque Digit'ALL
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Histoire
27 février 2025
Beyond barriers: Expanding Access to healthcare in remote villages in Djibouti
"In the isolated locality of Galina, being a pregnant woman often meant anxiety," shares Halima, a young mother from a remote village in Djibouti. "Journeys to healthcare centres were long, difficult, and costly."To address these challenges, an UNFPA-supported initiative helped establish community-based health funds, empowering locals to contribute small donations to ensure women could access health facilities."Women in our community came together to fund this initiative," Halima explains. "We contributed collectively, ensuring no one was left behind."Between 2020 and 2023, the initiative reached 54 community groups, with seed funds multiplying from $14,900 to $64,150. Over 1,000 women benefited, including Halima, who received life-saving care during a complicated pregnancy. In 2024, UNFPA implemented the full package of activities and evaluated progress."Thanks to the community health fund, I accessed prenatal care and safely delivered my child,"Halima says."They improved healthcare access and strengthened our community.", filtered_html
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Histoire
23 février 2025
Sauvetage en mer : renforcement des capacités de la Garde-côtes Djiboutienne
L’année 2024 a été marquée comme l'année la plus meurtrière pour les naufrages et incidents en mer. Face à ces tragédies, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) poursuit ses efforts pour soutenir la Garde-côtes djiboutienne dans ses opérations de recherche et de sauvetage financé par le Gouvernement du Japon, en vue de sauver davantage de vies humaines en mer. Dans le cadre de ce soutien, l’OIM a organisé une formation technique pour 16 agents de la Garde-côtes, axée sur les techniques de recherche et de sauvetage en mer (SAR) dispensée par la Garde-côtes japonaise. Cette formation constitue une étape clé dans le renforcement des capacités de l'État djiboutien à intervenir efficacement lors de naufrages et autres incidents maritimes, particulièrement en ce qui concerne les personnes migrantes et les communautés hôtes.L'objectif principal de cette initiative est de contribuer à l'efficacité des opérations de recherche et de sauvetage menées par la Garde-côtes de Djibouti, en conformité avec le droit maritime international et les normes relatives aux droits humains et à la gestion de la migration. En plus de la formation, le projet vise à fournir des équipements stratégiques pour renforcer l'autorité et les capacités de la Garde-côtes. Grâce à ce programme, l’OIM espère non seulement appuyer les compétences techniques des agents, mais aussi garantir une approche humanitaire et respectueuse des droits fondamentaux des personnes en mer. En 2023, la Garde-côtes djiboutienne a sauvé 2300 personnes, victimes de naufrages ou d'incidents en mer, et continue de jouer un rôle crucial dans la sécurité maritime régionale.L’OIM réaffirme son engagement aux côtés des autorités djiboutiennes pour renforcer la protection des migrants et des communautés hôtes et pour continuer à soutenir les efforts de sauvetage en mer. Pour plus d’information, contactez Kaousar Saad, ksaad@iom.int , filtered_html
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24 février 2025
Fardoussa's Inspiring journey: from the streets to school, with dreams of greatness
That was the year she joined the youth education center at Sounah Al Haya, an organization dedicated to supporting vulnerable children. She recalls the day her life took a new direction."I had never been to school, but one day, people from Sounah Al Haya came to talk to my mother while I was sitting beside her in Hodane district. She was selling lohohe (traditional bread), and I was helping with household chores. They explained the value of education to my mother, and she finally decided to enroll me in school."Before this, Fardoussa spent her days assisting her mother. Since joining the center in 2022, she feels transformed:"Now I feel useful and fulfilled. At school, I'm learning to read, write, and do math, but I also learn how to cook and sew. I love all the subjects."However, Fardoussa has faced some challenges. She wonders about the reason she had to repeat a grade: "I don’t like repeating. They say I have dyslexia… but what is that? Is there something wrong with my eyes? Why did I have to repeat?"Sounah Al Haya doesn’t just provide basic education; it helps young people dream and aspire. Fardoussa has clear ambitions:"I want to keep studying, just like my former classmates who moved on. My dream is to have a good job and earn my own living. I even want to go to France and become a chef." Ecrit par l'équipe Sounat Al Hayat, filtered_html
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23 février 2025
Le Programme de microfinancement du Fonds pour l'environnement mondial (PMF/FEM) à Djibouti : des initiatives concrètes en appui aux communautés locales pour faire face aux défis environnementaux
Début 2025 marquera le lancement de la 8ème phase du Programme de microfinancement du Fonds pour l'environnement mondial (PMF/FEM) à Djibouti, un programme essentiel pour renforcer la résilience climatique et promouvoir le développement durable dans un pays confronté à des défis environnementaux majeurs. Avant de tourner la page sur la 7ème phase, qui s'est récemment achevée, Programme de Microfinancement du Fonds pour l'Environnement Mondial (PMF/FEM) a choisi de revenir sur cinq projets phares, dans chacune des régions du pays, qui ont transformé la vie des communautés locales tout en préservant l'environnement, par le biais d'une tournée médiatique effectuée au mois de décembre en collaboration avec la Radiotélévision de Djibouti (RTD). Chaque jour, un projet différent a été présenté, mettant en lumière les réalisations et les témoignages des bénéficiaires. Cette couverture médiatique a permis de sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux et aux solutions apportées par les communautés soutenues par le SGP au niveau local. Elle a aussi permis d’illustrer comment à travers ces initiatives, menées en collaboration avec le PNUD et le Ministère de l'Environnement de Djibouti, le Programme de Microfinancement (PMF) a eu un impact concret dans le pays.Le PMF Djibouti : un levier pour le développement durableDepuis son intégration en 2008, le Programme de Microfinancement du Fonds pour l'Environnement Mondial (PMF/FEM), également connu sous le nom de Programme de Microfinancement (PMF), a joué un rôle clé dans la lutte contre les effets du changement climatique à Djibouti. Situé dans une région particulièrement vulnérable aux aléas climatiques, le pays fait face à des défis tels que la rareté de l'eau, la désertification et les phénomènes météorologiques extrêmes. Le PMF, en soutenant des projets locaux portés par des ONG et des associations communautaires, a permis de renforcer la résilience des populations tout en préservant la biodiversité et en promouvant une gestion durable des ressources.Depuis 2011, plus de 50 initiatives ont été mises en œuvre, impliquant activement les communautés locales et améliorant leur capacité à faire face aux défis environnementaux. La 7ème phase du programme, qui s'est achevée en fin 2024, a été marquée par des projets transformateurs dans chacune des régions du pays. Petit Douda (Région d'Arta) : améliorer l'accès à l'eau et soutenir l'agriculture locale.À Petit Douda, un projet a été conçu par l’Association Dalal-Petit Douda pour transformer la vie quotidienne des habitants en améliorant leur accès à l'eau et en soutenant l'agriculture locale. Trois réservoirs d'eau d'une capacité de 32 m³ ont été construits, permettant d'irriguer cinq jardins. Des pompes solaires ont également été installées pour garantir un approvisionnement en eau durable, continu et respectueux de l'environnement. Les impacts de ce projet ont été multiples pour les 120 bénéficiaires. Sur le plan économique, la production mensuelle de 600 tonnes, selon les saisons, permet de générer un revenu de 350 000 FDJ, permettant d'augmenter la productivité agricole et les revenus des ménages. Socialement, il a renforcé la sécurité alimentaire et stimulé les activités collectives, favorisant ainsi la cohésion communautaire. Enfin, sur le plan environnemental, l'utilisation d'énergies renouvelables assure une gestion durable de l'eau, contribuant à préserver les ressources naturelles pour les générations futures. Horeh (Région d'Ali Sabieh) : répondre aux besoins en eau des éleveursÀ Horeh, l’Association Artisanale et Culturelle pour la personne handicapée a mis en œuvre un projet centré sur les besoins cruciaux en eau des communautés rurales, en particulier les éleveurs et leur bétail. Des puits ont été creusés dans cinq villages, au bénéfice de 2 469 membres des différentes communautés, accompagnés d'abreuvoirs spécialement aménagés pour assurer un accès régulier et sécurisé à l'eau pour les animaux. Cette initiative a permis de faciliter le travail des éleveurs, qui n'ont plus à parcourir de longues distances pour abreuver leur bétail, améliorant ainsi leurs conditions de vie et la santé de leurs troupeaux. Pour garantir la durabilité des infrastructures, des comités de gestion locaux ont été mis en place, impliquant activement les communautés dans la gestion des ressources hydriques. Abaitou (Région de Dikhil) : autonomisation des femmes et sécurité alimentaireÀ Abaitou, le projet de l’Association Moudan a visé l'autonomisation des femmes et le renforcement de la sécurité alimentaire. Grâce à des formations en techniques agricoles modernes, 12 femmes ont acquis de nouvelles compétences, leur permettant de cultiver efficacement leurs parcelles et d’améliorer la sécurité alimentaire de leurs familles grâce à la production maraîchère locale. La vente des produits maraîchers débutera sous peu, offrant une source de revenus supplémentaire pour les familles et stimulant l'économie locale. De plus, 300 villageois bénéficient désormais du réservoir construit pour leur consommation, facilitant l'accès à l'eau pour les besoins domestiques et agricoles. Ce projet a boosté la productivité agricole, stimulé les activités collectives et renforcé la cohésion communautaire. Enfin, sur le plan environnemental, l'utilisation d'énergies renouvelables assure une gestion durable de l'eau, préservant les ressources pour les générations futures. Othoy (Région de Tadjourah) : L'énergie solaire pour éclairer les foyersÀ Othoy, l'énergie solaire est en train de transformer le quotidien des ménages. Grâce aux efforts déployés par l’Association Toha en faveur de l'installation de 80 kits solaires (composés de panneaux solaires, 2 lampes et un ventilateur), 480 personnes bénéficient désormais d'un accès fiable et durable à l'électricité. Les bénéficiaires ont également reçu des formations sur l'utilisation et l'entretien des équipements, garantissant ainsi la longévité des installations.Les résultats sont tangibles : la qualité de vie s'est nettement améliorée, avec des foyers éclairés, des enfants qui peuvent étudier le soir et des femmes qui peuvent désormais se consacrer à la confection de produits artisanaux, générant ainsi des revenus supplémentaires pour leurs familles. Les femmes en particulier ont manifesté leur satisfaction, soulignant que l’arrivée de l’énergie a été bénéfique notamment pour les accouchements qui se faisaient jusque-là dans le noir. Ce projet promeut une énergie propre et durable, réduisant la dépendance aux sources d'énergie traditionnelles et contribuant à la préservation de l'environnement. Medeho (Région d'Obock) : L'apiculture comme moyen d’autonomisation des femmes ruralesÀ Medeho, l'apiculture ouvre de nouvelles perspectives économiques pour les femmes rurales. Grâce à la distribution de ruches et à des formations techniques adaptées organisées par l’Association pour la promotion et le développement de l’artisanat à Medeho, la filière apicole locale est en plein essor, offrant aux femmes les outils nécessaires pour se lancer dans cette activité prometteuse.Cette initiative a permis de diversifier les sources de revenus des femmes, renforçant ainsi leur autonomie financière. Parallèlement, elle valorise les ressources naturelles locales, tout en développant une activité génératrice de revenus durable et respectueuse de l'environnement. Un projet qui, au-delà de l'économie, contribue à l'émancipation des femmes et à la vitalité de toute la communauté. La 7ème phase du PMF à Djibouti a démontré que des initiatives locales bien conçues peuvent avoir un impact significatif sur les communautés et l'environnement. Alors que la 8ème phase se profile à l'horizon 2025, ces projets servent de modèles pour les futures initiatives, montrant que la collaboration entre les institutions gouvernementales, les communautés, les ONG et les institutions internationales peut véritablement transformer des vies et préserver les ressources naturelles pour les générations futures. Le PMF à Djibouti continue d'être un pilier essentiel dans la lutte contre les défis environnementaux, dans la promotion d'un développement durable et inclusif au niveau local et le renforcement du tissu communautaire et associatif. , filtered_html
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23 février 2025
Lancement de la 2ᵉ cohorte du bootcamp du programme "Frontier Tech Leaders"
Le programme Frontier Tech Leaders (FTL) à Djibouti franchit une étape clé avec le lancement de la 2ᵉ cohorte du bootcamp en Machine Learning (ML), accompagné d’une cérémonie célébrant la remise des diplômes de la 2ᵉ formation en Python.L’événement, organisé au Centre de leadership et d’entrepreneuriat (CLE), a réuni d’éminentes personnalités, dont des représentants du gouvernement, des agences des Nations Unies et des acteurs clés du secteur numérique et technologique de Djibouti. Il a également permis aux diplômés de la formation Python et aux nouveaux participants du bootcamp en Machine Learning de se rencontrer.Lancé en janvier 2024, le programme FTL Djibouti est un acteur majeur de la transformation numérique, offrant aux participants des compétences digitales essentielles et stimulant l’innovation au sein de l’écosystème technologique du pays. À ce jour, le programme a organisé avec succès deux formations en Python et un bootcamp en Machine Learning, formant environ 80 jeunes professionnels, dont 27 femmes et 53 hommes. Fort de cette réussite, FTL accueille désormais 67 nouveaux étudiants, dont 20 femmes et 47 hommes, pour sa 2ᵉ cohorte du bootcamp en Machine Learning. Un événement marquant pour l’innovation technologique à DjiboutiCette célébration a bénéficié de la participation de hauts responsables et partenaires clés, notamment des représentants du Ministère de l’Économie et des finances de la République de Djibouti, du Ministère délégué chargé de l’économie numérique et de l’innovation, du Centre de leadership et d’entrepreneuriat, du PNUD Djibouti, du Centre international d’Istanbul pour le secteur privé dans le développement (ICPSD) du PNUD, et de la Banque des technologies des Nations Unies (UNTB).Lors de la cérémonie, plusieurs intervenants de premier plan ont exprimé leur soutien et leur vision pour l’avenir du programme :M. Abdourazak Ahmed Idriss, Secrétaire général du Ministère de l’économie et des finances de la République de Djibouti, a souligné que le programme Frontier Tech Leaders est un pilier central de la stratégie de transformation numérique du pays, préparant les jeunes talents à relever les défis de demain et à contribuer à la croissance de l’économie digitale djiboutienne.M. Abdallah Ibrahim Omar, Secrétaire général du Ministère délégué chargé de l’économie numérique et de l’innovation, a ajouté que ce programme a jeté les bases d’un écosystème technologique dynamique et inclusif, favorisant le développement des compétences et l’innovation numérique au sein de la jeunesse djiboutienne.M. Chehem Mohamed, Directeur du centre de leadership et d’entrepreneuriat, a mis en avant l’ambition croissante des participants de cette 2ᵉ cohorte, avec des projets alignés sur les grandes orientations stratégiques du pays.M. Philippe Clerc, Représentant résident adjoint du PNUD Djibouti, a insisté sur l’importance de doter la jeunesse djiboutienne des compétences numériques essentielles, afin de former une nouvelle génération de leaders technologiques capables de transformer les défis en opportunités.Mme Gülçin Salıngan, Directrice adjointe de l’ICPSD du PNUD, a déclaré que les diplômés du programme FTL joueront un rôle clé dans la transformation de Djibouti en hub technologique régional, en développant leurs compétences et en stimulant l’innovation.M. Gökhan Dikmener, Spécialiste technique à l’ICPSD du PNUD, a ajouté que les nouvelles compétences acquises par les étudiants leur permettront de répondre aux défis mondiaux et de contribuer à la vision de Djibouti en tant que leader du numérique.Mme Federica Irene Falomi, Chargée des affaires économiques à la Banque des technologies des Nations Unies (UNTB), a souligné l’engagement de l’UNTB aux côtés de Djibouti et de ses partenaires pour promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat technologique. Des témoignages inspirants des anciens diplômésL’événement a également mis en avant des témoignages inspirants d’anciens participants de la première cohorte du Bootcamp en Machine Learning, offrant des perspectives précieuses aux nouveaux étudiants.Mme Hibo Abdi Ali a partagé son expérience : « Le Bootcamp en Machine Learning du programme FTL a été une véritable aventure. J’ai appris à construire et appliquer des modèles, à comprendre des concepts complexes et à utiliser des outils qui ouvrent des opportunités incroyables. »M. Mahamad Ismail Mahamad, s’adressant aux nouveaux participants, a déclaré : « Si vous êtes étudiant ou diplômé, cette formation peut transformer votre trajectoire, comme elle l’a fait pour moi. Si vous êtes déjà en poste, c’est une opportunité unique pour rester compétitif. »Clôture et perspectivesLa cérémonie s’est conclue par la remise des certificats aux diplômés de la formation en Python, reconnaissant ainsi leur réussite et leur engagement à contribuer à l’essor du secteur numérique à Djibouti.Dans le cadre de son engagement continu, le programme Frontier Tech Leaders Djibouti prépare désormais une nouvelle formation destinée aux fonctionnaires du gouvernement, poursuivant ainsi sa mission de renforcement des capacités et de promotion de l’innovation technologique à Djibouti., filtered_html
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Communiqué de presse
19 janvier 2025
Attribution d’un terrain par le gouvernement djiboutien pour la future Maison commune des Nations Unies à Djibouti
Lors d’une cérémonie officielle tenue aujourd’hui, S.E.M Isman Ibrahim Robleh, Ministre du budget, a remis à M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations unies à Djibouti, un arrêté attribuant un terrain de 2,5 hectares situé à Nagad au système des Nations unies dans le but d’y construire la future Maison commune des Nations unies à Djibouti.Cette initiative s’inscrit dans la suite de la signature ce 19 décembre 2024 du nouveau Cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable 2025-2030 entre les Nations unies et la République de Djibouti, démontrant le partenariat renforcé et l’engagement de Djibouti envers les Nations unies et le multilatéralisme. Ce nouveau document cadre, qui reflète les ambitions communes du pays et de l’ONU en matière de développement durable, et s’aligne aux priorités de développement de la Vision 2035 du pays, a été adopté avec la participation de 24 entités onusiennes, contre 12 dans le précédent cadre couvrant la période 2014-2022. La Maison commune des Nations unies, qui réunira les bureaux des entités onusiennes opérant en République de Djibouti, symbolise ainsi l’engagement mutuel à promouvoir l’efficacité, la coordination et l’impact des activités onusiennes dans le pays. Cette infrastructure, qui sera construite sur le terrain, servira de plateforme pour faciliter la mise en œuvre des priorités nationales et des Objectifs de développement durable en collaboration avec le gouvernement, la société civile et les autres partenaires de développement. Lors de la cérémonie, S.E.M Isman Ibrahim Robleh, Ministre du budget, a déclaré :« La décision d’attribuer ce terrain pour la construction de la future Maison Commune des Nations Unies n’est pas seulement un geste symbolique. C’est une expression concrète de notre volonté de renforcer ce partenariat stratégique et durable.Cette cérémonie d’attribution d’un terrain marque un moment historique, non seulement pour Djibouti, mais également pour le système des Nations Unies. Elle incarne notre engagement mutuel envers les idéaux de coopération internationale, de développement durable et de solidarité régionale.En mettant cet espace à disposition, Djibouti réaffirme son rôle de plateforme régionale majeure pour les opérations humanitaires et de développement. Cette initiative s’inscrit également dans notre soutien à la vision des Nations Unies qui vise à promouvoir une action plus intégrée, plus cohérente et plus efficace pour répondre aux besoins des populations locales et régionales. » De son côté, M. Jose Barahona, Coordonnateur résident des Nations unies à Djibouti a exprimé son enthousiasme pour le futur :« La générosité du gouvernement djiboutien est une preuve éloquente de l’importance de notre partenariat et de la volonté de renforcer, aujourd’hui et dans le long-terme, notre coopération stratégique pour soutenir le développement durable dans le pays.Nous sommes convaincus que cette Maison commune des Nations unies jouera un rôle clé dans la réalisation des priorités nationales. Elle offrira un espace propice à une collaboration renforcée et à un soutien accru aux initiatives locales en faveur du développement humain, économique et environnemental. En outre, cette Maison commune a un potentiel de jouer un rôle de « Hub » pour les opérations onusiennes dans la région, renforçant ainsi la position de pôle logistique régional de la République de Djibouti. La construction de cette Maison commune des Nations unies marque une nouvelle étape dans l’histoire des relations entre Djibouti et les Nations unies, consolidant un partenariat fondé sur des valeurs communes et des objectifs partagés en faveur du bien-être des populations djiboutiennes. , filtered_html
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Communiqué de presse
17 juillet 2024
Appel à promouvoir une approche orientée vers la réduction des risques en République de Djibouti
Ce jeudi 23 Mai 2024 a été lancé un atelier de restitution du diagnostic de capacité en Réduction des risques de catastrophes (RRC) pour informer la finalisation et la validation de la stratégie Nationale de la République de Djibouti. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Ahmed Mohamed Madar, et M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti. Lors de la présentation des conclusions préliminaires du diagnostic des systèmes nationaux de réduction des risques de catastrophe, le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Madar a souligné que la République de Djibouti « est particulièrement vulnérable aux conséquences dramatiques du changement climatique. Les sécheresses récurrentes, les inondations et les pluies diluviennes, l’apparition récente des cyclones dans la sous-région de la Corne d’Afrique démontrent le dérèglement climatique auquel nous sommes soumis de nos jours. » Il a précisé que « cette décision de réaliser un diagnostic des capacités du pays en matière de réduction des risques de catastrophes, traduit une réelle volonté politique de notre Président de la République, Son Excellence Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH à renforcer la résilience des populations en réduisant les répercussions négatives des catastrophes. » Il a également noté que le renforcement de la capacités nationales pour la réduction des risques de catastrophe représente une priorité pour le pays. Le diagnostic du système de réduction des risques de catastrophe au niveau national et local a été soutenu par le système des Nations Unies a travers la mobilisation d’experts pour réaliser la mission CADRI (Initiative pour le renforcement des capacités en matière de réduction des risques et des catastrophes), une initiative des Nations Unies et des systèmes intergouvernementaux qui regroupe 20 institutions œuvrant pour la RRC. (Lisez le news blog de la mission CADRI à Djibouti ici)Les conclusions et recommandations ont été le fruit de consultations avec 22 institutions centrales, 39 institutions locales, 3 organisations de la société civile et 16 partenaires multi et bilatéraux. Les autorités locales ont également été consultées dans les régions d’Ali Sabieh, de Dikhil, d’Arta, de Tadjourah et d’Obock afin d’évaluer le niveau des capacités de réduction des risques de catastrophe locaux. Le diagnostic des capacités a été un effort conjoint entre le gouvernement et l'Équipe de pays des Nations Unies. Le Ministère de l’Intérieur a mobilisé cinq experts gouvernementaux dans les ministères sectoriels pour diriger et soutenir le processus de diagnostic sur une période de deux semaines. Le processus a été soutenu par une équipe pluridisciplinaire de quatre experts internationaux de l’initiative CADRI et de 11 experts issus des diverses entités de l'équipe-pays des Nations Unies en République de Djibouti.M. Hervens Silmé, expert de l’IOM et facilitateur du partenariat CADRI qui a dirigé la mission a souligné l'importance de « changer de paradigme en passant d'une approche axée sur la réponse à une approche axée sur la réduction des risques au sein des secteurs prioritaires et une meilleure coordination entre les différents acteurs intervenant dans la réduction des risques de catastrophe dans le pays ». Il a également insisté sur la nécessité de « renforcer la coordination des efforts de réduction des risques de catastrophe à tous les niveaux pour accroître l'efficacité ». Le rapport des conclusions préliminaires de la mission et les recommandations initiales ont été présentés au gouvernement et un rapport sera soumis au gouvernement au courant le prochain trimestre pour leur validation et afin de permettre que les recommandations convenues puisse informer les documents de politique nationaux et le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2025-2030.M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies) a quant à lui souligne que les conclusions et recommandations de la mission guideront les interventions des entités des Nations Unies et soutiendront les efforts du gouvernement pour progresser dans l'agenda de réduction des risques de catastrophe dans le pays. « Notre obligation c’est d’être prêts, d’avoir des mécanismes de prévention et d’investir afin de pouvoir aviser la population avant les catastrophes. » Il a insisté sur l’importance d’une coordination efficace et efficiente entre tous les acteurs nationaux et internationaux. Vidéo de l'ouverture de l'atelier et discours : Regardez les entretiens avec les experts ayant participé à la mission CADRI : Pour en apprendre plus sur le Partenariat CADRI / To learn more about the CADRI Partnership : , filtered_html
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Communiqué de presse
24 avril 2024
LE JAPON APPORTE UN NOUVEAU FINANCEMENT POUR L’ASSISTANCE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES COMMUNAUTES LES PLUS VULNERABLES A DJIBOUTI
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu un financement à hauteur de 1,5 million de dollars américains, soit 265,5 millions de francs djiboutiens (DJF) de la part du Gouvernement du Japon pour des projets relatifs à la sécurité alimentaire à Djibouti. Ce financement permettra au PAM de fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle à environ 22.300 personnes en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays.La Corne de l’Afrique est la région la plus exposée aux chocs climatiques en Afrique, et Djibouti est particulièrement touché par les aléas climatiques, surtout la sècheresse qui vulnérabilise fortement environ 25 pour cent de sa population. La situation a été exacerbée ces derniers mois par la crise de la mer Rouge, qui a engendré une augmentation des prix des produits de première nécessité et une baisse de la disponibilité de vivres sur le marché intérieur.Grâce à ce soutien du Gouvernement et du peuple Japonais, les communautés vulnérables des cinq régions de l’intérieur du pays bénéficieront d’une assistance alimentaire pendant trois mois, au cours de la période de soudure de juin à septembre. Le PAM travaillera très étroitement avec le gouvernement de Djibouti pour assurer une bonne mise en œuvre de cette assistance.En plus de l’assistance alimentaire, ce financement permettra aussi au PAM de travailler avec le ministère de la Santé pour apporter pendant six mois une supplémentation nutritionnelle à environ 6.000 enfants âgés de moins de cinq ans et femmes enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë modérée.« La sécurité humaine, qui vise à protéger chaque individu et à garantir une vie digne pour tous, est l’un des grands principes de la coopération au développement du Japon. Le gouvernement du Japon, désireux de soutenir les efforts incessants du gouvernement de Djibouti, fournit une assistance alimentaire et nutritionnelle aux communautés vulnérables à travers le PAM. Cette aide contribuerait à atténuer les difficultés des Djiboutiens, notamment celles des femmes et des enfants en situation vulnérable. Le Japon continuera à accompagner Djibouti, en solidarité avec le peuple djiboutien, » a déclaré Son Excellence Monsieur Keiichi Hara, Ambassadeur du Japon à Djibouti.« La malnutrition reste une menace pour le capital humain du pays. Le Japon est l’un des partenaires clés du PAM à Djibouti. Nous tenons à remercier le Gouvernement et le Peuple Japonais pour leur engagement continu en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le pays, » dit Mary Njoroge, Directrice Pays et Représentante du PAM à Djibouti.Selon les dernières évaluations sur la sécurité alimentaire, environ 285.000 personnes, soit 25 pour cent de la population à Djibouti font face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En 2023, le PAM a assisté environ 126.000 personnes grâce au partenariat avec les autorités gouvernementales. Le PAM s’engage à continuer sa bonne collaboration avec le gouvernement pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (ODD), notamment l’objectif numéro 2 qui vise l’élimination de la faim d’ici 2030. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique. Suivez-nous sur :X (ex Twitter) : @wfp_media, @mnjoroge2011, @wfp_fr, @wfp_Africa / @amb_japon_djMeta (ex Facebook) : https://www.facebook.com/dj.emb.japanPour en savoir plus, contactez :Esther OUOBA, WFP/Djibouti, Mob. +253 77 65 70 37; esther.ouoba@wfp.orgTakumi SAITO, Ambassade du Japon à Djibouti, +253 21 35 49 81; takumi.saito-2@mofa.go.jp , filtered_html
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20 décembre 2023
Coopération décentralisée et échanges sud-sud : le PNUD organise une visite d’échanges entre élus locaux djiboutiens au Cameroun
Cette mission est soutenue par le PNUD qui met au centre de son appui la question du renforcement des capacités et l’amélioration des pratiques dans le cadre de son soutien aux collectivités territoriale. La mission a bénéficié de l’appui logistique et organisationnel du bureau pays de PNUD au Cameroun.
La république de Djibouti, comme de nombreux pays en développement, fait face à des défis majeurs en termes de gestions de déchets. Plusieurs solutions sont en cours de mises en œuvre dans le pays. Cette mission d’échanges vise deux principaux objectifs : le Partage d’expériences sur le processus de décentralisation au Cameroun et notamment le rôle des collectivités dans la gestion des déchets, et également, le renforcement de la coopération sud-sud. Ceci, en vue de les renforcer et permettre aux autorités locales qui ont un rôle important à jouer dans la gestion des déchets de pouvoir accomplir leur mission de façon plus efficace
En plus de la problématique spécifiques des déchets, les échanges prévus avec les collectivités territoriales du Cameroun notamment la mairie centrale de Yaoundé, le bureau des Communes et Villes unies du Cameroun, ministère en chargé de le décentralisation le Conseil Régional de Bafoussam dans l’ouest du Cameroun, le Maire de la Ville de Dschang mais également les partenaires impliqués dans le financement des Collectivités FEICOM, les partenaires de collecte et gestion des déchets HYSACAM seront visités.
Ces visites incluront des échanges sur les réformes en matière de décentralisation, de transfert de compétences, de financement du développement local, ainsi que des rencontres avec des acteurs locaux et des visites de sites notamment dans la région de Bafoussam et la Commune de Dschang.
Le partage d'expériences et de bonnes pratiques mutuelles , les enseignements tirés des défis, le renforcement des partenariats Sud-Sud restent la quintessence de cet voyage d’échanges car en fins de compte, la proximité et l’efficacité du développement locale sont des moyens nécessaires pour fournir des services publiques plus proches des besoins des populations et la République de Djibouti y est fermement engagée.
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Communiqué de presse
14 décembre 2023
Inauguration du bureau de l'OIM à Dikhil
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) etl'Organisation des Nations Unies (ONU) célèbrent l'ouverture du premier bureau d’une agence de l’ONU à Dikhil, ville située à 12 kilomètres de la frontière éthiopienne. Ceci marque une avancée significative dans la réponse aux défis et le développement des opportunités liés aux migrations dans les régions du Sud de Djibouti. Les membres du gouvernement, les partenaires locaux et les agences des Nations Unies se sont réunis pour une inauguration festive.
« Que cette inauguration marque le début d’une collaboration fructueuse, fondée sur la compréhension mutuelle et le respect des droits » a déclaré M. Hassan Abdi Robleh, Préfet de Dikhil.
L'OIM soutient le Gouvernement de la République de Djibouti depuis 2009 en maintenant une présence opérationnelle dans tout le pays, notamment avec les bureaux de Djibouti ville et d'Obock. La nécessité d'une présence renforcée dans le sud a été identifiée en coordination avec le gouvernement, et un autre bureau sera bientôt ouvert à Ali Sabieh.
« Ces nouveaux bureaux jouent un rôle essentiel dans notre réactivité et notre collaboration avec les autorités locales afin de mieux protéger et assister les migrants vulnérables et la population locale » déclaré Tanja Pacifico, cheffe de mission de l'OIM à Djibouti.
Dans les régions de Dikhil et d'Ali Sabieh, traversées par la route de l’Est, la matrice de suivi des déplacements de l'OIM a recensé de janvier à septembre 2023 un total de 65 435 mouvements entrants de migrants voyageant depuis l'Éthiopie (par les points de Galafi, Yoboki, Ali Sabieh et
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux. , filtered_html
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux. , filtered_html
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