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21 juillet 2024
Lancement de l'Initiative nationale d'"Alerte Précoce Pour Tous" à Djibouti
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17 juillet 2024
Visite d’études pour le Bureau de la Coordination Nationale pour la Migration (BCNM) et les points focaux du Gouvernement de Djibouti
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11 juillet 2024
Archiver pour l'avenir : Sauvegarder le patrimoine documentaire de Djibouti
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Les objectifs de développement durable à Djibouti
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU à Djibouti:
Histoire
18 mai 2023
Prise en charge de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans
Formations du personnel soignant, prise en charge des enfants et support technique des partenaires - le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, contribue à l’amélioration et au renforcement des dispositifs de prise en charge et de la prévention de la malnutrition à Djibouti.
L’une des premières causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans reste la malnutrition aiguë. L’enquête SMART de 2019 indique une prévalence de la malnutrition aigüe globale à hauteur de 10,3%.
L’état nutritionnel d’un enfant dépend de trois facteurs : l’alimentation, la santé et les soins.
Les causes de la malnutrition, quant à elle, sont multiples. Le faible accès aux soins de santé et à l’eau potable dans certaines localités du pays, le manque d’hygiène, les pratiques alimentaires inadaptées surtout pour les nourrissons, les enfants et les femmes, ainsi que l’insécurité alimentaire représentent les causes structurelles de la malnutrition chez ces populations vulnérables. Celles-ci sont accentuées par les effets du changement climatique qui touche particulièrement la corne de l’Afrique.
Le cycle dévastateur de la malnutrition doit être rompu, puisque cela à des conséquences sur le développement de l’enfant. Les effets sont durables pour sa survie, sa croissance et son avenir.
La malnutrition aigüe (souvent appelée « émaciation ») est un problème sanitaire majeur dans la région de l’Afrique de l’est. Le système de santé djiboutien œuvre pour faire en sorte d’éviter les conséquences irréversibles qui en découlent.
Pour se faire, le régime alimentaire de l’enfant doit être approprié en termes de quantité et de qualité, et les nutriments doivent être combinés de telle manière que le corps puisse les assimiler.
« Le projet de renforcement des dispositifs de prise en charge et prévention de la malnutrition dans les zones rurales et périurbaines a commencé en 2018. » explique Abdillahi Elmi, coordinateur du Programme National de Nutrition au sein du ministère de la Santé.
Il poursuit : « Durant sa mise en œuvre, nous avons formés 1600 prestataires de santé et de la communauté sur les différentes thématiques de la malnutrition et nous avons pris en charge un total de 25 000 enfants qui présentaient de la malnutrition aigüe sévère et modérée et dont certains présentaient des signes de malnutrition aigüe sévère avec complications. »
Un bon départ dans la vie de chaque enfant, telle est la préoccupation du ministère de la Santé et de ses partenaires de mise en œuvre de ce projet d’envergure mis en œuvre avec l’appui technique de l’UNICEF et le financement du l’Union Européenne.
La malnutrition est l'un des nombreux défis auxquels les enfants sont confrontés dans la région de l’Afrique de l’Est, et en particulier à Djibouti. Cette région a déjà été déstabilisée par la période de sécheresse qu’elle subit depuis plusieurs années.
« A Djibouti la réponse à la malnutrition est multisectorielle. Pour l’UNICEF et ses partenaires internes et externes, les efforts se concentrent sur la réduction des taux de sous-alimentation en particulier durant les 1000 premiers jours de l’enfant, les enfants d'âge scolaire, les adolescents et les femmes. La prise en charge des enfants souffrants de malnutrition aigüe sévère et modéré reste prioritaire dans le secteur de la sante. Sans oublier la Nutrition infantile et maternelle dans les situations d'urgence », développe Dekah Aboubaker Hadi, en charge de la Nutrition au sein du programme survie et développement de l’enfant à l’UNICEF.
La sous-nutrition et les carences en micronutriments des enfants vivant à Djibouti est l’une des principales causes de leur décès.
La résilience des populations vivant dans les localités est à souligner. Ces familles s’adaptent aux changements climatiques en ajustant leur régime alimentaire.
Grâce aux efforts soutenus des différentes parties prenantes, le petit Mohamed de 2 ans et la petite Fatouma de 17 mois ont pu être pris en charge rapidement face et bénéficient d’un suivie attentif et régulier afin de s’assurer qu’ils ne rechutent pas. Les mamans comme Saida Ali et Moumina ne s’inquiéteront plus pour leurs enfants.
Financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par le Programme National de Nutrition du ministère de la Santé avec l’appui technique de l’UNICEF, le Projet de Renforcement du dispositif de prise en charge et de prévention de la malnutrition chez les femmes enceintes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales et péri-urbaines vulnérables, tend à alléger les conditions dans lesquels vivent ces populations.
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Histoire
16 mai 2023
La journée mondiale de la liberté de la presse célébrée à Djibouti
L’UNESCO en collaboration avec l’Union de la presse Francophone de Djibouti (UPF-Djibouti) a célébré le 3 Mai 2023 la Journée mondiale de la liberté de la presse au Sheraton Djibouti. Ont assisté à cette cérémonie, M. Radwan Abdillahi Bahdon - Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, Mme Aïcha Mohamed Robleh - Membre de la Commission Nationale de la Communication, M. Kenedid Ibrahim Houssein - Président de l’UPF-Djibouti, M. Mohamed Moussa Yabeh - Secrétaire-général de la Commission nationale de Djibouti pour l’UNESCO et Mme Zahra Youssouf Kayad - Présidente de l’Institut de Recherche Independante de la Corne d’Afrique (IRICA), ainsi que de nombreux professionnels des médias djiboutiens.
C’est en 1993 que le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l'UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l'appel de journalistes africains qui, en 1991, ont adopté la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l'indépendance des médias. Trois décennies plus tard, le lien historique établi entre la liberté de rechercher, de communiquer et de recevoir des informations et le bien public reste aussi pertinent qu'il l'était au moment de sa signature.
Cet évenement-anniversaire organisé à Djibouti fut l’occasion de rappeler les engagements respectifs des partenaires présents en faveur de la liberté de la presse. Ce fut aussi une journée de réflexion entre professionnels des médias et chercheurs sur les questions de liberté de la presse et d'éthique professionnelle.
A cette occasion, le Président de l’Union de la Presse Francophone, M. Kenedid Ibrahim Houssein, a ouvert la séance en rappelant le cheminement de la presse djiboutienne de sa création à nos jours, et des defits majeurs qu’elle a connu, notamment avec l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Dans son allocution, la Coordinatrice de l’Antenne de l’UNESCO à Djibouti, Mme Idyl Mousse Iye, a rappelé la pertinance de cette celebration vis-à-vis du mandat spécifique de l’Organisation qui vise, entre autre, à promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et par l’image » et encourage la liberté d’expression qui contribue au renforcement de la paix, au développement durable, à la promotion des droits de l’homme et à la lutte contre la pauvreté.
Elle a également delivré le Message de la Directrice Générale de l’UNESCO, Mme Audrey Azoulay, produit à l’occasion de cette Journee internationale, et qui affirme :
« La liberté de la presse est la pierre angulaire des sociétés démocratiques. Sans débat d’idées, sans faits vérifiés, sans diversité de perspectives, la démocratie n’est que l’ombre d’elle-même ; et c’est pour le rappeler que cette Journée a été adoptée. » (Lire le Message integral)
Mme Aicha Mohamed Robleh, Membre de la Commission Nationale de la Communication (CNC) a quant a elle déclaré : « La liberté de la presse n’est pas une liberté parmi tant d’autres. La liberté de la presse pour une société, c’est la liberté cardinale, celle dont découlent les autres libertés. C’est celle qui fait qu’une société se libère de ses propres préjugés, de ses propres pesanteurs, mais aussi de ses propres intolérances. C’est donc une liberté programmatique de l’architecture d’une société. Et c’est pourquoi nous devons la cultiver, l’entretenir et la chérir tout à la fois. Car là où dépérit la liberté de la presse, c’est toute une société qui est freinée dans son progrès, dans son développement, dans sa progression vers son futur et vers son avenir.»
Le Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, M. Radwan Abdillahi Bahdon, a quant à lui déclaré lors de cette cérémonie : « Nous devrions tous et toutes être attachés à la liberté de la presse et la chérir. Sans presse, les citoyens resteraient dans l’obscurité. Et la puissance publique sans garde-fou. Mais les temps ont changé, et les manières d’informer aussi. L’arrivée des réseaux sociaux bousculent votre profession, en la mettant notamment à la portée de quiconque. Sur ces défis liés au numérique, et sur d’autres encore, il faut engager la réflexion. C’est ce vous allez faire aujourd’hui dans le cadre de ces tables rondes. »
La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse à Djibouti s’est clôturée par des débats et échanges très enrichissants sur la presse nationale et ses perspectives d’avenir autour, alimentés des présentations et interventions sur les thématiques suivantes:
« Contraintes et opportunités du journalisme à Djibouti » par Dr Aden Omar Abdillahi, Directeur de l’Institut des Etudes politiques au sein du CERD ;
« Reseaux sociaux et jeunes », par Dr Amina Nouh Bouh, vice-présidente de l’Institut de Recherche Indépendant de la Corne d'Afrique (IRICA);
« Genre, inclusion et medias à Djibouti » par Mme Zahra Youssouf Kayad, présidente de l’Institut IRICA.
Placée sous le theme : « Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme », cette célébration en 2023 coincide avec le 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et nous rappelle que, comme l’a si bien souligné le Sécrétaire général des Nations unies, Antonio Guteres : « la liberté de la presse est vitale pour les droits humains. »
Voir la vidéo :
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Histoire
16 mai 2023
Des efforts collectifs pour amplifier la lutte contre la Tuberculose à Djibouti
Le jeudi 23 mars dernier, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la Tuberculose, la Polyclinique de Warabley a reçu la visite du Dr Ahmed Robleh, Ministre de la Santé, du Dr Rene Van De Weerdt, Représentante de l’OMS et de Mme Emma N’Gouan-Anoh, Représentante du PNUD à Djibouti.
Organisée par l’équipe du PNLT (Programme National de Lutte contre la Tuberculose), l’évènement a pris la forme d’une visite de terrain afin de permettre aux partenaires présents de mieux appréhender le parcours de soin suivi par les malades. Ainsi, les membres de la délégation, guidés par M. Abdoulkader Youssouf, Coordinateur du PNLT, et le médecin-chef de la Polyclinique, ont tour à tour visité :
la salle d’attente servant d’espace de sensibilisation et d’information des patients sur la maladie, ses effets et la prise du traitement ;
le laboratoire où sont analysés les prélèvements salivaires et qui est aussi équipé d’un des GeneXpert servant à diagnostiquer plus rapidement et plus sûrement la maladie ;
la salle d’imagerie médicale dans laquelle sont effectuées les radiographies pulmonaires, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans ;
es urgences de la Polyclinique ;
et le camion mobile permettant aux professionnels de parcourir les quartiers afin de collecter les crachats directement au sein des communautés.
Cette journée a été l’occasion pour les partenaires œuvrant dans le domaine de la santé à Djibouti de saluer l'excellent travail de sensibilisation et de prise en charge des malades effectué par les centres de proximité comme celui de Warabley en vue d'atteindre l'objectif "Zéro #TB". Le Ministre de la Santé a aussi salué l’engagement de l’OMS, mais aussi celui du PNUD en tant que récipiendaire de la subvention octroyée à Djibouti par le Fonds Mondial. En effet, les avancées connues dans le cadre de la lutte contre la Tuberculose, la Malaria et le VIH/Sida sont en partie dues au travail de longue haleine et au support apporté par l’équipe « Global Fund » du PNUD aux programmes nationaux de lutte contre les 3 maladies.
L’évènement a été l’occasion pour les partenaires de la santé de revenir en arrière, de dresser le bilan des réalisations et de tirer avantage des leçons apprises. L’OMS et le PNUD ont saisi cette occasion pour renouveler leur engagement à appuyer le Ministère de la Santé dans l’atteinte de l’ODD 3 visant à permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, et de mettre fin, d’ici 2023, à l’épidémie de tuberculose.
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Histoire
16 mai 2023
Les « mères conseillères » luttent contre la faim à Djibouti
"Nous avons constaté plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté"
Fatouma, Saida et sa fille Zenab sont des « mères conseillères » travaillant dans la localité de Wea à Djibouti, pays d'Afrique de l'Est.
Utilisant des livrets illustrés pour partager les bonnes pratiques nutritionnelles, prodiguant des conseils diététiques et référant les mères et les enfants malnutris aux centres de santé pour une alimentation complémentaire, ces mères constituent la première ligne de défense contre la malnutrition dans le pays.
Près de 200 000 personnes (16 % de la population) sont en situation d'insécurité alimentaire à Djibouti. Une grave sécheresse causée par cinq saisons des pluies consécutives ratées et la hausse des coûts des aliments et de l'énergie aggravent les chocs existants tels que la pauvreté et les retombées économiques de la pandémie de COVID-19.
Les prix des denrées alimentaires ont augmenté en moyenne de 10 % depuis janvier 2023, mettant les repas de base hors de portée de nombreuses familles rurales et touchées par la sécheresse qui ont peu ou pas de revenus.
« Nous avons remarqué plus de cas de malnutrition chez les enfants pendant la sécheresse et depuis que les prix ont augmenté », explique Saida. "A Wea, nous nous considérons comme une famille et nous sentons le devoir de fournir aux habitants des conseils susceptibles d'améliorer leur santé et leur nutrition."
Soutenues par le Programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec l'Agence djiboutienne de développement social (ADDS), Fatouma, Saida et Zenab font partie d'un réseau de 200 mères qui apportent un soutien nutritionnel à 5 000 femmes à travers le pays. Sélectionnées sur la base de leur réputation et de leur influence au sein de leurs communautés, elles constituent un lien vital entre les communautés en situation d'insécurité alimentaire et les centres de santé.
« Nous effectuons des visites à domicile et organisons des groupes de discussion pour partager de bonnes habitudes nutritionnelles avec les femmes et leurs enfants », explique Zenab. "Nous référons les gens aux centres de santé si nous observons des signes de malnutrition et nous effectuons un suivi régulier pour nous assurer qu'ils vont mieux."
La fourniture d'une alimentation complémentaire et d'initiatives de sensibilisation liées à la nutrition sont en réponse à la fois à la sécheresse et à l'augmentation du coût de la vie et ont été rendues possibles grâce à un financement généreux du gouvernement français.
En partenariat avec l'ADDS — sous la direction du ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité (MASS) — et en collaboration avec le Programme National de Nutrition du Ministère de la Santé, le PAM met en œuvre ces initiatives dans les régions de Dikhil, Obock, Ali Sabieh, Tadjourah et Arta.
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18 mai 2023
Célébration Conjointe de la Journée Internationale des Droits de la Femme 2023
A l'occasion de la Semaine Nationale de la Femme lancée par le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF) de Djibouti, les Nations Unies à Djibouti, en partenariat avec le MFF et Ministère délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation, ont le colloque “DigitALL : Innovation et technologie pour l’Egalité des Genres ”.
Des panels de discussion sur la place de la femme dans l'industrie et les filières technologique à Djibouti ont exploré la manière dont la technologie et l'automatisation façonnent l'avenir du travail et les défis et opportunités auxquels font face les jeunes aujourd’hui avec les nouvelles technologies.
Parmi les panelistes, des jeunes entrepreneuses et leaders de la société civile djiboutienne actifs sur la scène du digital et du numérique, ainsi que des représentants et experts d’entités gouvernementales et des Nations Unies.
Les experts du Ministère de la Femme et de la Famille, de l’ANSIE, de la Gendarmerie Nationale et de la Police, sont revenus sur les dangers et menaces en ligne pour les mineurs et les jeunes femmes, premières victimes de cyberharcèlement et de cybercriminalité et ont présenté les recommandations et les grandes lignes du Plan d’action élaboré suite au Colloque National sur les méfaits de l’Internet.
Les Nations Unies sont engagées à appuyer le gouvernement Djiboutien à promouvoir l’égalité des genres et à lutter contre les crimes en ligne pour un accès équitable et inclusif au numérique pour toutes et tous.
Commentaires de Mme Amina Houmed Hassan, co-fondatrice du cabinet In'COM Media Djibouti
Mme Fozia Ali Osman, Directrice de la Famille au Ministère de la Femme et de la Famille nous parle de la plateforme nationale pour la protection de l'enfant.
Lt Mohamed Ibrahim Hassan de la Gendarmerie Nationale nous parle de la cellule d'investigation numérique qui a pour mandat de lutter contre la cybercriminalité à Djibouti.
Mme Choukri Abdillahi Mohamed, Présidente de l'association Women Entrepeneur Djibouti (Dumar iyo Dadaal) nous parle de l'e-commerce comme outil d'autonomisation des femmes à Djibouti.
M. Chehem Mohamed, Directeur Incubation, Accélération & Innovation du Centre de Leadership et de l'Entrepreneuriat (CLE) rappelle l'importance de l'intégration des femmes et des filles dans le numérique et nous parle des stratégies du Ministère Délégué chargé de l'Economie Numérique et de l'Innovation pour les y accompagner.
Commentaires de Mme Nadra Abdoulwahab Idriss, Ingénieure en cybersécurité et Responsable Gouvernance, Risques et Conformité à l'Agence Nationale des Systèmes d'Information de l'Etat (ANSIE)
Commentaires du Lt Saada Abdallah Assoweh, Chef de la Section des enquêtes Judiciaires au Commissariat Central dans la cellule de lutte contre la cybercriminalité.
Réactions recueillies auprès de Fatouma Abdi et Radwan Hassan, membres fondateurs de l'Association Jeunes Universitaires et Diplômés, qui ont participé au Colloque Digit'ALL
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Histoire
22 juillet 2024
Lancement de l'Initiative nationale d'"Alerte Précoce Pour Tous" à Djibouti
Le Bureau régional de l'UNDRR pour les États arabes a co-organisé le lancement de l'Initiative nationale d'"Alerte Précoce Pour Tous" (Early Warning For All) à Djibouti les 7 et 8 mai, en collaboration avec l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'Union internationale des télécommunications (UIT) et la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) ainsi que d’autres partenaires.La cérémonie d'ouverture de cet atelier de réflexion, qui était dirigé par le Secrétariat Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, a été présidée par le ministre de l'Intérieur, Son Excellence Monsieur Saïd Nouh Hassan en présence du Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti M. Jose Barahona. L'atelier visait à faire le point sur l'état actuel des systèmes d'alerte précoce à Djibouti et à promouvoir une compréhension commune des progrès réalisés dans la mise en œuvre des quatre piliers de l'initiative EW4All. Mais également à explorer les liens et l'alignement entre les initiatives en cours et à venir pour renforcer les systèmes d'alerte précoce, identifier les principaux défis et les obstacles à l'information sur les risques, à l'émission, à la communication et à l'action efficace en cas d'alerte précoce, ainsi qu'à fournir des contributions initiales à une feuille de route nationale pluriannuelle et multipartite EW4All. >> Pour en savoir plus sur l'Initiative EW4All (Early Warning For All) <<
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Histoire
17 juillet 2024
Visite d’études pour le Bureau de la Coordination Nationale pour la Migration (BCNM) et les points focaux du Gouvernement de Djibouti
La République de Djibouti est un point de transit important pour la migration irrégulière vers les pays du Golfe. Ces pays attirent des flux continus de migrants irréguliers en provenance d'Éthiopie, d'Érythrée et de Somalie. Selon les données de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM Djibouti, en 2023, plus de 278 272 mouvements migratoires ont été observés aux différents points de suivi des flux. Les traversées sont souvent périlleuses et sont à l'origine d'événements tragiques entraînant souvent la mort des migrants. Les migrants traversent Djibouti en direction du Yémen et de l'Arabie Saoudite et sont fondamentalement motivés par la recherche de meilleures conditions de vie et d'opportunités économiques pour lutter contre la pauvreté et la marginalisation socio-économique des familles et des communautés d'origine. Ces dernières années, le gouvernement djiboutien s'est engagé dans un processus de renforcement de son cadre de gouvernance des migrations. En effet, en 2021, la première Stratégie Nationale de Migration a été élaborée et validée par le gouvernement. En 2022, un plan d'action quinquennal a été créé et officiellement lancé le 04 décembre 2022. La stratégie nationale pour les migrations et son plan d'action constituent le principal cadre de référence et un outil clé d'intervention des actions pour la réalisation des objectifs visés à promouvoir la gestion digne des questions migratoires. Le gouvernement de Djibouti a également mis en place un Bureau de la Coordination Nationale pour la Migration (BCNM) dont le rôle principal est de coordonner toutes les questions migratoires dans le pays. Le BCNM est composé de points focaux issus des différents ministères et secteurs impliqués dans la gestion des migrations. Elle est dirigée par un coordonnateur nommé par décret. Bureau de la Coordination Nationale pour la Migration est le principal point de contact des partenaires nationaux et internationaux travaillant sur les questions de migration. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en République de Djibouti soutient les efforts du gouvernement visant à renforcer la gouvernance des migrations. A cet effet, du 20 au 23 mai 2024, une délégation officielle de la République de Djibouti, comprenant des représentants du ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, du Ministère de l’Intérieur, du BCNM ainsi que des autorités locales, a effectué un voyage d’études en République Unie de la Tanzanie.L'objectif principal de ce déplacement était de partager et d'apprendre des meilleures pratiques et des mécanismes efficaces de gestion des migrations avec les autorités tanzaniennes. Cette initiative vise à renforcer la coopération régionale et à améliorer la gestion des flux migratoires irréguliers. Djibouti s'engage ainsi activement à assurer une gestion des migrations respectueuse de la dignité humaine et à promouvoir une collaboration renforcée avec les pays d'Afrique de l'Est.Ce voyage d’études est soutenu par le programme BMM, financé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), démontrant l'engagement continu de Djibouti envers le développement durable et la coopération internationale.
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17 juillet 2024
Archiver pour l'avenir : Sauvegarder le patrimoine documentaire de Djibouti
Du 30 juin au 6 juillet, l'Agence Nationale pour la Promotion de la Culture, sous l'égide du ministère de la Jeunesse et de la Culture, et en collaboration avec l'UNESCO, a organisé au siège des Archives Nationales une formation sur la préservation et la gestion des archives. L'événement parvient à un moment clé de la stratégie de modernisation des activités archivistiques de Djibouti, marquant une étape importante dans les efforts déployés du pays pour renforcer ces capacités de sauvegarde de son patrimoine culturel, et démontrant son engagement vis-à-vis la préservation et la promotion de l'accessibilité de son patrimoine documentaire. Durant la première semaine de juillet, des participants issus de différents secteurs gouvernementaux de Djibouti se sont réunis pour s’informer sur l'importance du patrimoine documentaire et développer leurs compétences en matière de préservation et de gestion des archives. La formation a rassemblé des représentants de la Présidence, du Secrétariat général du gouvernement (SGG), du Ministère de la Justice et des Affaires pénitentiaires, du Ministère de la Santé, du Ministère de l’Éducation et de la Formation professionnelle, de la Société Immobilière et d'Aménagement Foncier (SIAF), du Ministère du Budget, du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, de l’Agence Djiboutienne de Développement (ADR), du Ministère de la Communication, du Fonds de Développement Économique de Djibouti (FDED), et de l’ANPC.Organisées au siège des Archives nationales, les sessions ont été conçues sur la base de trois objectifs principaux : doter les archivistes de connaissances et de techniques avancées en matière de gestion des archives ; promouvoir l'importance de la préservation de la mémoire nationale pour les générations futures ; et encourager la transparence et la responsabilité au sein des institutions publiques par le biais d'une meilleure gestion des archives. Lors de la séance d'ouverture, le directeur général de l'ANPC, M. Mohamed Houssein Doualeh, a souligné l'importance accordée par l'agence à cette formation. Depuis le début de l'année 2024, Djibouti s'est lancé dans un ambitieux projet de modernisation de ses activités archivistiques nationales. Sous l'impulsion du Ministère de la Jeunesse et de la Culture et en étroite collaboration avec la Présidence de la République, la Direction des Archives Nationales (DAN) a été le théâtre d'intenses activités de collecte et de transfert d'archives publiques. Dans ce contexte, s'assurer que les archivistes ont les capacités nécessaires pour s’occuper de ces opérations est essentiel pour la préservation et la gestion de ces archives. Comme l'a souligné le DG dans son discours d'ouverture, les archives sont essentielles à la préservation du patrimoine culturel. Le renforcement des capacités des archivistes est donc d'une importance capitale pour garantir l'héritage culturel du pays aux générations futures. "Cette formation arrive à point nommé. Elle intervient à un moment où les premiers versements de documents arrivent aux Archives Nationales et où un dynamisme palpable se fait sentir, soutenu par la Présidence de la République et le Secrétariat Général du Gouvernement." M. Mohamed Houssein Doualeh (ANPC) La formation a été animée par M. Albert Mban, expert et formateur reconnu dans le secteur des archives, auteur de plusieurs ouvrages sur les archives africaines. Dans son discours d'ouverture, il a mis en exergue les défis auxquels sont confrontées les archives en Afrique, avec un accent particulier sur la situation à Djibouti, et a souligné l'importance stratégique des archives en tant que témoins essentiels de l'histoire, de la bonne gouvernance et du développement socio-économique. Selon lui, des systèmes d'archives efficaces sont non seulement vitaux pour la transmission des connaissances et des pratiques culturelles aux générations futures, mais sont également indispensables pour assurer la transparence et la responsabilité au sein des institutions publiques.La semaine s'est conclue par une cérémonie de clôture au cours de laquelle les participants ont reçu des certificats de fin de formation. Elle mit en évidence les succès de la formation et les progrès significatifs réalisés dans le renforcement des capacités archivistiques de Djibouti, tout en soulignant l'importance stratégique des archives pour maintenir la mémoire nationale, promouvoir la transparence et soutenir la gouvernance. Dans l'ensemble, les participants ont acquis des compétences complètes en matière de gestion et de conservation des archives, ce qui contribuera à assurer la longévité et l'accessibilité du patrimoine documentaire de Djibouti. Mme Idyl Moussa Iye, Cheffe d’antenne de l'UNESCO à Djibouti, a réaffirmé l'engagement de l'UNESCO à soutenir Djibouti dans ses efforts de préservation de son patrimoine culturel et documentaire. La formation est une partie intégrale du projet de collaboration entre le Bureau régional de l'UNESCO pour l'Afrique de l'Est et Djibouti, qui comprend l'acquisition de matériel d'archivage pour la numérisation des archives et le développement des capacités des archivistes. Le projet vise à faciliter la stratégie récemment entreprise par le pays de redynamisation de ses activités d'archivage, ce qui est essentiel pour garantir la sauvegarde et l’accessibilité du patrimoine documentaire du pays pour les générations futures."En renforçant les compétences des professionnels en charge des archives, l'UNESCO contribue non seulement à la sauvegarde de la mémoire nationale mais aussi à la promotion de la transparence et de la responsabilité au sein des institutions publiques."Mme Idyl Moussa Iye - UNESCO Djibouti
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Histoire
09 juillet 2024
Survivre à un naufrage au large de Djibouti : témoignages de Mahmoud et Mohamed
Lorsqu’il entreprit son voyage de l’Éthiopie vers l’Arabie Saoudite, ce jeune berger éthiopien ne se doutait pas qu’il allait devoir traverser une mer. Après de longues journées de marche depuis le village de ses parents le long de ce qu'on appelle la Route de l'Est, Mahmoud est arrivé à Obock, une ville côtière du nord de Djibouti, séparée du Yémen par quelques kilomètres de mer. Là, il se retrouve face aux eaux bleues du golfe d'Aden."La peur m'a saisi, mais j'ai dû surmonter cette peur et traverser cette mer pour réaliser mon rêve : atteindre l'Arabie Saoudite et la vie qui m'y attendait".Son rêve a été nourri par les réussites de compatriotes qui ont travaillé en Arabie Saoudite. "En Éthiopie, personne ne parle des difficultés ou des dangers qui pourraient nous attendre sur cette route. Au lieu de cela, on se concentre uniquement sur les réalisations de ceux qui ont la chance d'y trouver un emploi."Mahmoud avait été assuré d'un voyage d'une durée de moins de dix jours, sans obstacles, avec des perspectives d'emploi disponibles à son arrivée, selon la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM) de l'OIM avril 2024, 90 % des migrants interrogés à Djibouti ont cité des raisons économiques comme motivation à migrer. Sur la rive opposée de la mer, Mahmoud a enduré plus de deux ans et demi dans des conditions extrêmement précaires. Il réussit à trouver du travail occasionnel dans les champs, juste assez pour se nourrir. De plus, il a dépensé d’importantes sommes d’argent envoyées par sa famille pour traverser la frontière avec l’Arabie Saoudite. Après onze tentatives infructueuses, Mahmoud décide de rentrer chez lui.Sa famille l'a soutenu dans l'organisation et le financement du voyage de retour. Même s'il éprouvait un sentiment de honte de ne pas avoir atteint son objectif, l'attente de retrouver ses proches le remplissait d'enthousiasme à l'approche de la traversée prévue en avril. Le premier trimestre 2024 a vu une augmentation significative du nombre de retours depuis le Yémen avec 3 682 migrants rentrant à Djibouti. C'est plus du double du chiffre de la même période en 2023, selon la matrice DTM de l'OIM. Le soir du départ, près de 80 personnes s'apprêtaient à monter à bord d'un simple bateau. Mahmoud raconte que tout le monde a eu peur en voyant l'état du bateau et du moteur, bricolés sur place sous leurs yeux."Dès le début, nous avons eu très peur", répète-t-il. "Après avoir traversé un moment, le bateau a heurté un rocher et s'est arrêté. Les pilotes ont alors déclaré que nous étions presque arrivés à Obock, en montrant les lumières qui scintillaient au loin, et ont dit à tout le monde de nager jusqu'au rivage. Ceux qui ont essayé se sont noyés, car la mer était très profonde et Obock n'était pas aussi proche qu'on le disait."Le naufrage a eu lieu le 22 avril 2024 vers deux ou trois heures du matin. Pendant plus de 8 heures, Mahmoud a été de ceux qui se sont accrochés au bateau. Il décrit avec beaucoup d'émotion comment, à côté de lui, le plus épuisé s'est lâché et s'est noyé.Sur le même bateau se trouvait Mohamed, 19 ans, qui avait lui aussi décidé de rentrer en Ethiopie, après sept mois au Yémen. Il a perdu un ami et s'est cassé la jambe dans un accident de voiture alors qu'il tentait de traverser la frontière entre le Yémen et l'Arabie saoudite. Mohamed raconte : "J'ai passé deux jours seul sans aucune aide, je ne pouvais pas marcher, j'avais mal, j'avais soif, j'avais faim. Le troisième jour, un groupe d’éthiopiens m'a aidé et m'a emmené à l'hôpital où j'ai passé quelques jours, j'en suis ressorti avec la jambe plâtrée et trois jours plus tard j'étais sur le bateau." Le navire et ses occupants étaient à la dérive près des mangroves de Goddoria. L'unité des garde-côtes djiboutienne stationnée à Khor Anghar a rapidement alerté le service de recherche et de sauvetage basé à Djibouti et a lancé une opération de sauvetage pour sauver le plus grand nombre d'individus possible. De telles alertes sont généralement émises de cette manière, ou par des témoins d'un incident, souvent des pêcheurs, qui appellent la ligne d'urgence 1500, un numéro accessible à tous.Le lieutenant Youssef Issa Iyeh, chef du département de recherche et de sauvetage des garde-côtes djiboutiens, explique que depuis sa création en décembre 2010 : "Le service a été très actif, réalisant de nombreuses opérations de sauvetage en mer, notamment auprès des touristes étrangers à bord des voiliers en détresse et des migrants victimes de naufrages." Il a également souligné le rôle du commandant des Garde-côtes, le colonel Wais Omar Bogoreh : "L'engagement constant et les efforts du commandant pour développer ce service nous ont permis de sauver des milliers de vies et de porter assistance à de nombreuses personnes en détresse en mer." Le service de recherche et de sauvetage comprend un groupe diversifié de professionnels, dont des femmes, possédant une expertise dans des domaines tels que les soins infirmiers d'urgence, la surveillance des sauveteurs et la plongée de sauvetage. Les intervenants de première ligne du ministère de la Santé et l'équipe de l'OIM à Djibouti ont rapidement rejoint l'opération, fournissant un soutien médical, mental et psychosocial immédiat aux survivants, et aidant à l'enterrement de ceux qui n'ont pas survécu.Mahmoud et Mohamed faisaient partie des trente-trois survivants de ce naufrage, deux semaines seulement après une tragédie similaire. Le total des migrants morts et portés disparus suite à ces deux événements s'élève à 86 personnes, dont des femmes et des enfants.L'équipe de l'OIM du Centre d’Orientation et d’Assistance aux Migrants d'Obock a offert à Mahmoud, Mohamed et aux autres survivants une protection et une assistance psychosociale ainsi que des soins médicaux, de l'eau, des repas et un hébergement. Six d’entre eux ont choisi de rester quelques jours jusqu’à pouvoir participer à un programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration en Éthiopie. Les autres souhaitaient poursuivre immédiatement leur voyage de retour.Mahmoud explique à quel point il se sent coupable abandonnant la vie qu'il menait autrefois en Éthiopie à la recherche d'un hypothétique avenir meilleur et qu'il a le sentiment d'avoir perdu son temps à vivre dans une extrême vulnérabilité au Yémen. Il dit qu'à son retour chez lui, il racontera son histoire et partagera son expérience avec ceux qui l'entourent, afin que le traumatisme qu'il a vécu puisse être utilisé à des fins utiles. "C'est ma responsabilité d'informer les autres de la réalité, de la vraie réalité. Je le ferai non seulement dans ma région mais partout où j'irai."Dans le but de sauver des vies et protéger les personnes en déplacement, conformément à l'objectif 1 du Plan stratégique de l'OIM, l'OIM Djibouti contribue actuellement à soutenir la Garde-côtes djiboutienne à travers un projet financé par le gouvernement du Japon et gère le Centre d’Orientation et d’Assistance aux Migrants à Obock grâce au financement de l'Agence suédoise de coopération internationale pour le développement, la gouvernement de la France et le gouvernement de la Norvège. Ce soutien est aligné sur le Plan régional de réponse aux migrants (MRP) pour la Corne de l'Afrique, le Yémen et l'Afrique du Sud.
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Histoire
24 juin 2024
Restitution de la contribution des Nations Unies à la réponse à la sécheresse 2022-2024 en partenariat avec le Gouvernement de Djibouti
Cette présentation, organisée sous le Haut Patronage du Ministre de l’Intérieur, S.E.M. Said Nouh Hassan s’est tenu à l’Escale International Hotel, en présence de S.E.M. Ahmed Robleh Abdilleh, Ministre de la Santé, S.E.M. Mohamed Ahmed Awaleh, Ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources Halieutiques, Mme Amina Ahmed Warsame, la Secrétaire Générale du Ministère des Affaires Sociales et des Solidarités et M. Ahmed Mohamed Madar, Secrétaire Exécutif de la Gestion des Risques et des Catastrophes. En 2022, Djibouti, à l’instar du reste de la Corne de l’Afrique faisait face à une troisième saison de pluies insuffisantes et une crise sans précédent avec une saison durant lesquelles des températures record ont été enregistrées, tandis qu’une importante inflation due à l’augmentation globale des prix des produits alimentaires ont eu un impact considérable sur le pays. Les analyses de des Nations Unies à Djibouti effectuées au premier semestre 2022 indiquaient qu’environ 11% de la population du pays (soit 132 000 personnes) étaient en situation d’insécurité alimentaire aigue nécessitant une aide d’urgence, avec une hausse projetée de 16% (192 000 personnes) jusqu’à décembre 2022, soit 27% de la population. C‘est dans ce contexte que le 10 mars 2022, le Président de la République a lancé un appel à la Solidarité Nationale dans le vcadre de l‘alerte à la sécheresse. Le gouvernement de Djibouti a également mis en place en mars 2022 des mesures de mitigation dans son Plan de Riposte.En réponse, les Nations Unies à Djibouti mobilisent en mai 2022 et en Juin 2023, des financements s’élevant à 4,5 millions de dollars pour la réponse d’urgence à la sécheresse accordés par le Fonds Central d’Intervention d’Urgence des Nations unies (CERF).C’est ainsi que courant 2022 à 2024, la mise en œuvre de la réponse a soutenu plus de 125 000 femmes, hommes, filles, garçons et personnes handicapées, à travers les 5 régions du pays, en se focalisant principalement sur les populations en milieu rural qui sont les plus fragilisées par la sécheresse de l’impact du changement du climatique. Les activités visant à atténuer l'impact de la sécheresse et des chocs aggravants sur les capacités d'adaptation des populations vulnérables se répartissaient en cinq secteurs thématiques, à savoir :le renforcement de la sécurité alimentaire à travers les activités visant à soutenir et développer l’agriculture, l’assistance alimentaire aux ménages les plus vulnérables,le renforcement de la nutrition des ménages, notamment des enfants et des femmes enceintes et allaitantesl’appui à l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène,v) ainsi que les services de protection aux populations vulnérables, mais également contre les violences basées sur le genre. La mise en œuvre s’est faite conjointement par les Nations Unies, à travers le Programme Alimentaire Mondial (PAM), l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), en partenariat avec le ministère des Affaires Sociales et des Solidarités (MASS), le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Eau, chargé des Ressources Halieutiques (MAEPERH), le Ministère de la Santé et le Secrétariat Exécutif de Gestion des Risques et des Catastrophes (SEGRC). >> Télécharger la présentation de restitution de la réponse de l'ONU à la sécheresse 2022-2024 ici <<
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Communiqué de presse
17 juillet 2024
Appel à promouvoir une approche orientée vers la réduction des risques en République de Djibouti
Ce jeudi 23 Mai 2024 a été lancé un atelier de restitution du diagnostic de capacité en Réduction des risques de catastrophes (RRC) pour informer la finalisation et la validation de la stratégie Nationale de la République de Djibouti. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Ahmed Mohamed Madar, et M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti. Lors de la présentation des conclusions préliminaires du diagnostic des systèmes nationaux de réduction des risques de catastrophe, le Secrétaire Exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes, M. Madar a souligné que la République de Djibouti « est particulièrement vulnérable aux conséquences dramatiques du changement climatique. Les sécheresses récurrentes, les inondations et les pluies diluviennes, l’apparition récente des cyclones dans la sous-région de la Corne d’Afrique démontrent le dérèglement climatique auquel nous sommes soumis de nos jours. » Il a précisé que « cette décision de réaliser un diagnostic des capacités du pays en matière de réduction des risques de catastrophes, traduit une réelle volonté politique de notre Président de la République, Son Excellence Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH à renforcer la résilience des populations en réduisant les répercussions négatives des catastrophes. » Il a également noté que le renforcement de la capacités nationales pour la réduction des risques de catastrophe représente une priorité pour le pays. Le diagnostic du système de réduction des risques de catastrophe au niveau national et local a été soutenu par le système des Nations Unies a travers la mobilisation d’experts pour réaliser la mission CADRI (Initiative pour le renforcement des capacités en matière de réduction des risques et des catastrophes), une initiative des Nations Unies et des systèmes intergouvernementaux qui regroupe 20 institutions œuvrant pour la RRC. (Lisez le news blog de la mission CADRI à Djibouti ici)Les conclusions et recommandations ont été le fruit de consultations avec 22 institutions centrales, 39 institutions locales, 3 organisations de la société civile et 16 partenaires multi et bilatéraux. Les autorités locales ont également été consultées dans les régions d’Ali Sabieh, de Dikhil, d’Arta, de Tadjourah et d’Obock afin d’évaluer le niveau des capacités de réduction des risques de catastrophe locaux. Le diagnostic des capacités a été un effort conjoint entre le gouvernement et l'Équipe de pays des Nations Unies. Le Ministère de l’Intérieur a mobilisé cinq experts gouvernementaux dans les ministères sectoriels pour diriger et soutenir le processus de diagnostic sur une période de deux semaines. Le processus a été soutenu par une équipe pluridisciplinaire de quatre experts internationaux de l’initiative CADRI et de 11 experts issus des diverses entités de l'équipe-pays des Nations Unies en République de Djibouti.M. Hervens Silmé, expert de l’IOM et facilitateur du partenariat CADRI qui a dirigé la mission a souligné l'importance de « changer de paradigme en passant d'une approche axée sur la réponse à une approche axée sur la réduction des risques au sein des secteurs prioritaires et une meilleure coordination entre les différents acteurs intervenant dans la réduction des risques de catastrophe dans le pays ». Il a également insisté sur la nécessité de « renforcer la coordination des efforts de réduction des risques de catastrophe à tous les niveaux pour accroître l'efficacité ». Le rapport des conclusions préliminaires de la mission et les recommandations initiales ont été présentés au gouvernement et un rapport sera soumis au gouvernement au courant le prochain trimestre pour leur validation et afin de permettre que les recommandations convenues puisse informer les documents de politique nationaux et le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2025-2030.M. Jose Barahona, le Coordonnateur résident des Nations Unies à Djibouti Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies) a quant à lui souligne que les conclusions et recommandations de la mission guideront les interventions des entités des Nations Unies et soutiendront les efforts du gouvernement pour progresser dans l'agenda de réduction des risques de catastrophe dans le pays. « Notre obligation c’est d’être prêts, d’avoir des mécanismes de prévention et d’investir afin de pouvoir aviser la population avant les catastrophes. » Il a insisté sur l’importance d’une coordination efficace et efficiente entre tous les acteurs nationaux et internationaux. Vidéo de l'ouverture de l'atelier et discours : Regardez les entretiens avec les experts ayant participé à la mission CADRI : Pour en apprendre plus sur le Partenariat CADRI / To learn more about the CADRI Partnership :
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Communiqué de presse
24 avril 2024
LE JAPON APPORTE UN NOUVEAU FINANCEMENT POUR L’ASSISTANCE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES COMMUNAUTES LES PLUS VULNERABLES A DJIBOUTI
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu un financement à hauteur de 1,5 million de dollars américains, soit 265,5 millions de francs djiboutiens (DJF) de la part du Gouvernement du Japon pour des projets relatifs à la sécurité alimentaire à Djibouti. Ce financement permettra au PAM de fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle à environ 22.300 personnes en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays.La Corne de l’Afrique est la région la plus exposée aux chocs climatiques en Afrique, et Djibouti est particulièrement touché par les aléas climatiques, surtout la sècheresse qui vulnérabilise fortement environ 25 pour cent de sa population. La situation a été exacerbée ces derniers mois par la crise de la mer Rouge, qui a engendré une augmentation des prix des produits de première nécessité et une baisse de la disponibilité de vivres sur le marché intérieur.Grâce à ce soutien du Gouvernement et du peuple Japonais, les communautés vulnérables des cinq régions de l’intérieur du pays bénéficieront d’une assistance alimentaire pendant trois mois, au cours de la période de soudure de juin à septembre. Le PAM travaillera très étroitement avec le gouvernement de Djibouti pour assurer une bonne mise en œuvre de cette assistance.En plus de l’assistance alimentaire, ce financement permettra aussi au PAM de travailler avec le ministère de la Santé pour apporter pendant six mois une supplémentation nutritionnelle à environ 6.000 enfants âgés de moins de cinq ans et femmes enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë modérée.« La sécurité humaine, qui vise à protéger chaque individu et à garantir une vie digne pour tous, est l’un des grands principes de la coopération au développement du Japon. Le gouvernement du Japon, désireux de soutenir les efforts incessants du gouvernement de Djibouti, fournit une assistance alimentaire et nutritionnelle aux communautés vulnérables à travers le PAM. Cette aide contribuerait à atténuer les difficultés des Djiboutiens, notamment celles des femmes et des enfants en situation vulnérable. Le Japon continuera à accompagner Djibouti, en solidarité avec le peuple djiboutien, » a déclaré Son Excellence Monsieur Keiichi Hara, Ambassadeur du Japon à Djibouti.« La malnutrition reste une menace pour le capital humain du pays. Le Japon est l’un des partenaires clés du PAM à Djibouti. Nous tenons à remercier le Gouvernement et le Peuple Japonais pour leur engagement continu en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le pays, » dit Mary Njoroge, Directrice Pays et Représentante du PAM à Djibouti.Selon les dernières évaluations sur la sécurité alimentaire, environ 285.000 personnes, soit 25 pour cent de la population à Djibouti font face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En 2023, le PAM a assisté environ 126.000 personnes grâce au partenariat avec les autorités gouvernementales. Le PAM s’engage à continuer sa bonne collaboration avec le gouvernement pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (ODD), notamment l’objectif numéro 2 qui vise l’élimination de la faim d’ici 2030. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique. Suivez-nous sur :X (ex Twitter) : @wfp_media, @mnjoroge2011, @wfp_fr, @wfp_Africa / @amb_japon_djMeta (ex Facebook) : https://www.facebook.com/dj.emb.japanPour en savoir plus, contactez :Esther OUOBA, WFP/Djibouti, Mob. +253 77 65 70 37; esther.ouoba@wfp.orgTakumi SAITO, Ambassade du Japon à Djibouti, +253 21 35 49 81; takumi.saito-2@mofa.go.jp
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Coopération décentralisée et échanges sud-sud : le PNUD organise une visite d’échanges entre élus locaux djiboutiens au Cameroun
Cette mission est soutenue par le PNUD qui met au centre de son appui la question du renforcement des capacités et l’amélioration des pratiques dans le cadre de son soutien aux collectivités territoriale. La mission a bénéficié de l’appui logistique et organisationnel du bureau pays de PNUD au Cameroun.
La république de Djibouti, comme de nombreux pays en développement, fait face à des défis majeurs en termes de gestions de déchets. Plusieurs solutions sont en cours de mises en œuvre dans le pays. Cette mission d’échanges vise deux principaux objectifs : le Partage d’expériences sur le processus de décentralisation au Cameroun et notamment le rôle des collectivités dans la gestion des déchets, et également, le renforcement de la coopération sud-sud. Ceci, en vue de les renforcer et permettre aux autorités locales qui ont un rôle important à jouer dans la gestion des déchets de pouvoir accomplir leur mission de façon plus efficace
En plus de la problématique spécifiques des déchets, les échanges prévus avec les collectivités territoriales du Cameroun notamment la mairie centrale de Yaoundé, le bureau des Communes et Villes unies du Cameroun, ministère en chargé de le décentralisation le Conseil Régional de Bafoussam dans l’ouest du Cameroun, le Maire de la Ville de Dschang mais également les partenaires impliqués dans le financement des Collectivités FEICOM, les partenaires de collecte et gestion des déchets HYSACAM seront visités.
Ces visites incluront des échanges sur les réformes en matière de décentralisation, de transfert de compétences, de financement du développement local, ainsi que des rencontres avec des acteurs locaux et des visites de sites notamment dans la région de Bafoussam et la Commune de Dschang.
Le partage d'expériences et de bonnes pratiques mutuelles , les enseignements tirés des défis, le renforcement des partenariats Sud-Sud restent la quintessence de cet voyage d’échanges car en fins de compte, la proximité et l’efficacité du développement locale sont des moyens nécessaires pour fournir des services publiques plus proches des besoins des populations et la République de Djibouti y est fermement engagée.
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Communiqué de presse
14 décembre 2023
Inauguration du bureau de l'OIM à Dikhil
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) etl'Organisation des Nations Unies (ONU) célèbrent l'ouverture du premier bureau d’une agence de l’ONU à Dikhil, ville située à 12 kilomètres de la frontière éthiopienne. Ceci marque une avancée significative dans la réponse aux défis et le développement des opportunités liés aux migrations dans les régions du Sud de Djibouti. Les membres du gouvernement, les partenaires locaux et les agences des Nations Unies se sont réunis pour une inauguration festive.
« Que cette inauguration marque le début d’une collaboration fructueuse, fondée sur la compréhension mutuelle et le respect des droits » a déclaré M. Hassan Abdi Robleh, Préfet de Dikhil.
L'OIM soutient le Gouvernement de la République de Djibouti depuis 2009 en maintenant une présence opérationnelle dans tout le pays, notamment avec les bureaux de Djibouti ville et d'Obock. La nécessité d'une présence renforcée dans le sud a été identifiée en coordination avec le gouvernement, et un autre bureau sera bientôt ouvert à Ali Sabieh.
« Ces nouveaux bureaux jouent un rôle essentiel dans notre réactivité et notre collaboration avec les autorités locales afin de mieux protéger et assister les migrants vulnérables et la population locale » déclaré Tanja Pacifico, cheffe de mission de l'OIM à Djibouti.
Dans les régions de Dikhil et d'Ali Sabieh, traversées par la route de l’Est, la matrice de suivi des déplacements de l'OIM a recensé de janvier à septembre 2023 un total de 65 435 mouvements entrants de migrants voyageant depuis l'Éthiopie (par les points de Galafi, Yoboki, Ali Sabieh et
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux.
Dikhil), principalement pour atteindre la péninsule arabique. En 2022, de nombreux migrants sont restés pendant de longues périodes à Dikhil en raison de leurs ressources limitées, vivant à l'extérieur et exposés à des risques de protection élevés. Conformément au Plan régional d'intervention auprès des migrants pour la Corne de l'Afrique et le Yémen, la stratégie globale de l'OIM Djibouti dans les régions du Sud consiste à sauver des vies, à renforcer la résilience et à offrir des solutions durables aux vulnérabilités des migrants et des communautés hôtes. Cette stratégie s'aligne sur les objectifs du Pacte mondial pour les migrations et sur la "Vision 2035" de Djibouti, ainsi que sur les Objectifs de développement durable. « La migration est un puissant moteur de développement durable. S’implanter au plus près des communautés que nous soutenons, à la fois les migrants et les communautés hôtes, contribue activement à "ne laisser personne de côté", principe central de l'Agenda 2030 pour le
développement durable développement durable », explique Jose Barahona, Coordonnateur résident du Bureau des Nations unies à Djibouti. Etant donné l'importance de Dikhil comme l'une des principales zones agricoles de Djibouti, la perspective de l'OIM va au-delà de la réduction des vulnérabilités au changement climatique et à la dégradation de l'environnement. L'accent mis sur l'adaptation aux impacts du changement climatique et la promotion de meilleures opportunités économiques pour les communautés résonne avec le thème choisi par l'OIM pour la prochaine Journée internationale des migrants, qui est de qui est de révéler le potentiel de la migration en tant que solution aux défis mondiaux.
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Communiqué de presse
08 novembre 2023
L’Arabie Saoudite offre une donation des dattes aux communautés les plus vulnérables de Djibouti
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu du Royaume d'Arabie Saoudite un don de 60 tonnes de dattes au profit de 35,340 personnes vulnérables et réfugiés en situation d'insécurité alimentaire vivant à Djibouti.
La généreuse contribution du Royaume d'Arabie Saoudite faite à travers le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salman (KSrelief), permettra au PAM d'ajouter des dattes dans le panier d'assistance alimentaire fourni aux réfugiés et aux communautés locales vivant à Ali Sabieh, Arta, Dikhil, Obock, et Tadjourah. Les niveaux d'insécurité alimentaire continuent d'être en hausse parmi ces groupes vulnérables en raison non seulement du conflit en cours dans le nord de l'Éthiopie, ce qui entraîne une augmentation du nombre de réfugiés, mais aussi en raison des effets du changement climatique qui provoquent des poches de sécheresse et des inondations.
« Les dattes remises par le Royaume d'Arabie Saoudite ajoutent une grande valeur au panier alimentaire donné par le PAM, car elles sont très nutritives, riches en fibres, faciles à utiliser et font partie des habitudes alimentaires des personnes que nous servons. Cela nous aide à répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels immédiats des personnes dont la vie a subi un changement aussi soudain et dramatique », a déclaré Agbessi Amewoa, représentant du PAM et directeur pays par intérim à Djibouti.
Une cérémonie de remise du don a été organisée pour marquer le soutien renouvelé du Royaume d’Arabie Saoudite aux opérations d’urgence du PAM à Djibouti.
Le PAM et le Royaume d'Arabie Saoudite, à travers diverses collaborations avec KSrelief, continuent de s'engager dans la lutte contre la faim car ils partagent les mêmes valeurs qui consistent à sauver et changer les vies des populations les plus vulnérables, grâce à une assistance humanitaire et nutritionnelle.
Lire le communiqué en anglais sur le site du PAM
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
Suivez-nous sur Twitter : @wfp_media @mnjoroge2011 @WFP_Africa
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