La pandémie exerce une pression sans précédent sur la sécurité alimentaire

La Journée Mondiale de l’Alimentation a été célébrée le 16 octobre dernier, dans un contexte particulier due à la pandémie de COVID-19.  Avant même que la COVID-19 ne frappe, plus de 280 000 personnes (29% de la population totale) étaient déjà en insécurité alimentaire chronique (IAC) à Djibouti en mars 2019. Les bouleversements économiques liés à la pandémie pourraient mettre en péril la survie de plusieurs milliers de familles supplémentaires.

Malgré tout, nous restons convaincus que la faim n’est pas une fatalité, et qu’avec un engagement fort et sincère nous pourrons éradiquer la souffrance actuelle de la malnutrition, la sous-alimentation voire la faim. Il est à saluer ici la collaboration exemplaire avec le Gouvernement de Djibouti, à travers le Ministère de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Élevage et des Ressources Halieutiques (MAEPE-RH) qui ne ménage aucun effort dans le combat quotidien pour atténuer la souffrance de la population rurale malgré le climat aride et les sècheresses récurrentes, les inondations et autres criquets pèlerins qu’a connu le pays ces dernières années.

Cette année, la Journée Mondiale de l’Alimentation a marqué également un jour important dans l’histoire, car elle a commémoré aussi la création de la FAO, 75 ans plus tôt, le 16 octobre 1945. La FAO récemment réformée est plus ouverte, plus efficace et plus dynamique, et réitère encore une fois, sa volonté à accompagner Djibouti à tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité alimentaire et promouvoir des systèmes agroalimentaires durables.

La pandémie de COVID-19 nous aura appris de nouvelles manières de travailler, notamment celle d’être encore plus proche de la population que nous servons, pour ne laisser personne de côté et afin qu’ensemble nous puissions vraiment atteindre la faim zéro d’ici 2030.