Le chef de l’ONU a plaidé, mercredi, pour un rassemblement de la communauté internationale pour vaincre la pandémie « incontrôlable » de Covid-19.
Plus de huit mois après la découverte du nouveau coronavirus, le constat d’António Guterres sur la situation du coronavirus est amer. « L'épidémie est incontrôlable », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies lors de sa première conférence de presse donnée dans le cadre de la 75e session de l’Assemblée générale.
Face à une crise sans précédent avec la barre d’un million de morts qui sera franchie dans les prochains jours, « la session de l’Assemblée générale de cette année ne ressemblera donc à aucune autre », a reconnu M. Guterres.
L’ONU a publié le 16 septembre un rapport documentant ce qu’elle a fait depuis le début de la crise de la Covid-19. Mais aussi ce « que le monde doit encore faire » : une réponse sanitaire à grande échelle complète et coordonnée ; des politiques qui répondent à l’impact dévastateur de la pandémie sur le plan socio-économique, humanitaire et des droits de l’homme ; et un plan de reconstruction durable.
« Le virus est aujourd'hui la principale menace mondiale pour la sécurité dans notre monde », a rappelé le Secrétaire général, qui avait déjà appelé fin mars à un cessez-le-feu mondial afin de combattre plus efficacement la pandémie. A l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale, mardi prochain, M. Guterres appellera à la mobilisation de la communauté internationale « pour que le cessez-le-feu mondial devienne une réalité d’ici la fin de l’année ».
« Nous devons saisir chaque ouverture dans les semaines à venir et faire un nouvel effort collectif pour la paix », a-t-il dit.