Visite de projet conjointe des activités du Programme de Microfinancement

Le lundi 5 et 6 février 2024, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’ambassade de France à Djibouti ont conjointement organisé une visite des activités du Programme de Microfinancement (SMP) dans les régions de Tadjourah et d'Obock.

Le premier jour, une visite de terrain a été effectuée du projet de construction d’un local artisanal sur le site touristique à Bankoualeh, dans la région de Tadjourah, financé par le PNUD à travers le programme de Microfinancement (PMF) qui accorde des subventions aux organisations de la société civile pour leur permettre de relever les défis environnementaux. La journée a été marquée par l’inauguration de la boutique locale qui mettra en vente des produits artisanaux fabriqués par les femmes et d’autres articles spécifiques à la localité qui pourront être vendus aux touristes, contribuant ainsi à créer des activités génératrices de revenus pour 20 femmes en améliorant leurs moyens de subsistance. 

Les 20 femmes ont également pu bénéficier des formations pour améliorer leurs connaissances en matière d’artisanat. Compte tenu de l’éloignement de la localité, la présidente de l’association s’est engagée auprès de ces femmes à renouveler constamment le stock d’objets artisanaux afin d’assurer la pérennité du projet.

Le second jour, la visite s’est poursuivie dans la région d’Obock avec la visite du projet de reboisement de la mangrove. Celle-ci a été marquée par une visite protocolaires avec les autorités locales de la région pour présenter le projet, porté par l’association Qada Raceyna qui s’inscrit dans la stratégie nationale de la conservation de la biodiversité. 

L’objectif du projet est d’inciter les communautés locales qui fréquentent le site à planter des arbres et à préserver la mangrove, contribuant ainsi à la conservation des écosystèmes de la mangrove. De nombreuses campagnes de sensibilisation à l’importance des mangroves ont été organisé afin de promouvoir des solutions pour leur gestion durable, leur conservation et leur utilisation. 

Pour clôturer la visite, la représentante du PNUD et l’ambassadrice de France se sont portées volontaires pour planter des arbres. Il s’agit d’un geste louable pour atténuer le changement climatique à leur petite échelle car la mangrove joue un rôle essentiel en tant que puits de carbone en séquestrant le carbone atmosphérique et océanique.