Djibouti est un pays touché par la migration transitaire depuis des années, particulièrement dans le nord du pays où se trouve le corridor qu’utilisent les migrants en provenance ou allant vers le Yémen à travers la Mer Rouge.
Malheureusement, ce flux migratoire se solde parfois par des naufrages sur les côtes du nord du pays entrainant la mort de migrants. Notamment dans les régions du Sud, les migrants qui entament leur voyage vers le nord de Djibouti font face au manque de nourriture, d’eau et souffrent des températures extrêmes. Ils sont également exposés à divers problèmes de protection. L’OIM appuie à la prévention ou à la réduction des catastrophes par la fourniture d’un soutien technique à l’élaboration de politiques et de plans de réduction des risques de catastrophes.
La mission de Djibouti aide ses homologues nationaux à la gestion digne et adéquate des dépouilles mortelles. Ainsi au cours du mois de janvier, l’OIM a poursuivi sa collaboration avec le ministère de la Santé afin de renforcer la gestion des dépouilles mortelles le long du corridor migratoire à Djibouti.
Dans le cadre du projet « Solution pérennes pour les populations hôtes, les réfugiés et les migrants les plus vulnérables à Djibouti » financé par l’Union Européenne, l’OIM a ainsi fait une donation de 600 sacs mortuaires aux centres médicaux hospitalier (CMH) des régions d’Obock, de Tadjourah, Arta et Dikhil. Une donation est également planifiée pour le centre hospitalier de la région d’Ali-Sabieh au cours des prochains mois.