Atelier de revue du système national d’information sanitaire – SNIS

Toujours dans l’objectif d’apporter une réponse adéquate aux défis sanitaires et atteindre un état de santé optimal pour la population, le ministère de la Santé a demandé l’appui de l’OMS dans l’amélioration des systèmes d’information sanitaire. Un atelier de formation et d’échanges a été organisé à cet effet en juin 2022 avec une forte délégation représentant le bureau régional EMRO, le siège de l’OMS à Genève et conduit par le Dr Arash RASHIDIAN, directeur en charge de la Science, de l’Information et de la Dissémination à l’OMS.

Le but de cet atelier était de faciliter l’apprentissage, la revue du SNIS et le renforcement des capacités des spécialistes de la santé et des données sanitaires du ministère de la Santé à Djibouti.

Le secrétaire général de la Santé, le Dr Saleh Banoita a tenu à préciser dans son allocution lors de la clôture de ces deux jours de formation : "Le travail accompli durant cet atelier est remarquable mais il est à rappeler que le vrai travail reste sur le terrain! Nous comptons vraiment sur vous pour que l'on puisse avancer dans ce volet qui n’handicape pas seulement le ministère de la Santé mais aussi le pays".

Le rôle des systèmes d'information sanitaire (SIS), y compris les systèmes d'enregistrement et de statistiques de l'état civil (CRVS), dans la génération de données d'information sur la santé pour le suivi des programmes et des performances, la qualité des soins, la planification et l'élaboration des politiques est largement reconnu.

L'OMS aidera le ministère de la santé à développer son système d’information sanitaire pour suivre les indicateurs, surveiller les risques et les déterminants de la santé, suivre l'état de santé et les résultats, y compris la mortalité notamment à travers les causes et enfin, évaluer la performance du système de santé.

Joumana Hermez – Conseillère au Bureau Régional : « Les systèmes d’information sanitaire sont au service de la population et non seulement pour avoir des chiffres. Investir dans les systèmes d’information sanitaire est le seul moyen pour mieux servir les citoyens »

Catherine Lefèbre, consultante à l’OMS – GIS Center of Health : « S’il y a une donnée sur laquelle il faudrait accentuer les efforts, serait les données sur la mortalité, pour pouvoir mettre en place une vraie politique, identifier les priorités sanitaires du pays »

Dr Mahamat Hassabarassoul : ‘’Le résultat de cette revue va permettre au ministère de la Santé avec l’appui de l’OMS et les autres partenaires d’élaborer un plan de renforcement du SNIS et d’amélioration de sa performance afin que des données fiables soient disponibles pour les services de santé ’’