L’unité mobile de l’OIM a assisté 22 migrants éthiopiens revenant du Yémen dans le nord de Djibouti. Débarqués pendant la nuit sur une plage à 75 kilomètres de la ville d’Obock, 8 de ces migrants ont payé des passeurs afin qu’ils les emmènent en ville.
Les autres ont entamé une longue marche à travers le désert djiboutien, sans eau, et avec des températures dépassant les 40 degrés.
Lorsque l’OIM les a trouvés, ils avaient déjà parcouru 30 km. L’OIM leur a fourni de l’eau, de la nourriture et les a conduits au Centre d’Orientation et d’Assistance aux Migrants (COAM) à Obock où ils ont reçu un repas.
Parmi ce groupe, 8 migrants (dont 3 mineurs) sont restés au Centre d'Orientation et d'Assistance aux Migrants (COAM) d’Obock où ils ont reçu de la nourriture, de l’eau, des articles non alimentaires (NFI) ainsi qu'une assistance médicale et psychosociale.
Légende: Deux migrants cuisinent un plat de riz à bord à coté de la citerne d’eau installée par l’OIM.
Au cours de ce mois, trois migrants éthiopiens ont débarqué sur la plage pendant la nuit. Ils ont marché jusqu'au village de Gahere, où ils ont été reçus par la communauté locale. Le chef du village leur a offert un hébergement pour la nuit et un dîner.
Le matin, et malgré leurs ressources extrêmement limitées, il leurs a donné un peu de riz à cuisiner pour le déjeuner.
Lorsque l'unité mobile de l'OIM les a retrouvés non loin du village de Gahere, ils faisaient cuire le riz à côté de la citerne d'eau installée par l'OIM.
L'OIM travaille en collaboration avec les communautés locales pour répondre aux besoins des migrants en provenance du Yémen. Agissant comme points relais, ces communautés avertissent l'OIM lorsqu'elles trouvent des migrants perdus dans le désert et leur fournissent une assistance d’urgence.
Grâce aux citernes d'eau installées par l'OIM le long du corridor migratoire, la pression sur des ressources en eau déjà faibles a pu être diminuée.