Cette collaboration illustre la synergie des Agences Nations Unies tout en contribuant à la réalisation des objectifs de développement durable
Six membres du personnel du Centre d’Orientation et d’Assistance aux Migrants (COAM) d’Obock ont bénéficié d’une formation sur les techniques de plantation et d’entretien d'arbres de différents types, mardi 22 juin 2021. Cette formation a été réalisée dans le cadre de l'installation d'une pépinière au sein du COAM. Les installations de la Direction de l'Agriculture et des Forêts (DAF) du Ministère d'Agriculture, de l'eau, de la pêche, de l'élevage et des ressources halieutiques ont servi de cadre à cette formation, organisée par l’OIM en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
L'installation de cette pépinière permettra de fournir des compétences ainsi qu'une occupation aux migrants qui transitent par le centre de l'OIM. Les arbres produits contribueront à verdir la ville d'Obock et ses alentours.
Cette initiative permet de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable en contribuant à l’autonomisation des personnes et au renforcement de leurs capacités en matière de la gestion durable et de la préservation de l’environnement.
« Nous sommes extrêmement reconnaissants à la FAO pour son soutien concernant l'installation d'une pépinière au sein de notre centre à Obock. Cette pépinière en plus de contribuer au renforcement des capacités des migrants permettra de rendre la ville d’Obock plus verte. » a déclaré Mme Stéphanie DAVIOT, Cheffe de Mission de l’OIM Djibouti.
Légende: Visite d’une plantation dans le jardin pour vérifier de visu l’entretien d’arbres sous l’ombre.
Cette collaboration illustre la synergie des Agences Nations Unies dans un contexte où l'OIM travaille afin de promouvoir une migration sûre, ordonnée et régulière pour le bénéfice de tous et que la FAO contribue à lutter contre les facteurs de la migration irrégulière et d’améliorer la stabilité et la résilience des ménages ruraux vulnérables.
Cette activité a pu être organisée grâce au financement de l’Union Européenne, dans le cadre du projet « Solutions pérennes pour les populations hôtes, réfugiés et les migrants les plus vulnérables sur le territoire djiboutien ».