Rapport sur l'analyse de classification intégrée de l'Insécurité Alimentaire Aigüe à Djibouti
Près de 200 000 personnes dans les zones urbaines et rurales de Djibouti seront probablement confrontées à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire aiguë jusqu'en août 2021, c'est à dire ayant besoin d'une action urgente.
Au cours de la période d’octobre à décembre 2020, correspondant à la période d’analyse courant, la plupart des régions rurales du pays sont classées en Crise (Phase 3 de l’IPC). Pendant cette période, 155.000 personnes, soit 14% de la population analysée (sur un total de 1,17 million de personnes) sont estimées en insécurité alimentaire aiguë élevée (Phase 3 de l’IPC ou plus), dont 26.000 personnes (2% de la population analysée) en situation d’Urgence (Phase 4 de l’IPC) et 129.000 en situation de Crise (Phase 3 de l’IPC). Malgré l’assistance alimentaire en faveur des réfugiés, les populations vivant dans les camps de Markazi et d’Ali-Addeh sont classifiées en Crise (Phase 3 de l’IPC), alors que le camp de Hol-Hol est classifié en Stress (Phase 2 de l’IPC).
Pour la période projetée, entre janvier et août 2021, il est estimé que 194.000 personnes, représentant 17% de la population analysée, seront en situation d’insécurité alimentaire aiguë élevée (Phase 3 de l’IPC ou plus). Pour les zones rurales, les régions les plus affectées seront notamment Ali-Sabieh, Arta, Dikhil, Obock et Tadjourah qui sont classifiées en Crise (Phase 3 de l’IPC). Pour les zones urbaines, Dikhil et Obock pourraient également connaître une situation de Crise (Phase 3 de l’IPC).