Projet de conservation de la biodiversité et restauration des fonctions des écosystèmes dans les montagnes du Day
Le comité local d’examen du projet (LPAC) confirme les orientations stratégiques retenues pendant la conception du projet en vue d'un démarrage imminent
Le jeudi 29 février 2024 s’est tenu dans la salle du Palais du Peuple, la réunion du Comité Local d’Examen du Projet intitulé « Conserver la biodiversité et restaurer les fonctions des écosystèmes dans et autour de la zone nationale protégée de Day Forest ». Ce projet est financé par le Fonds de de l’Environnement Mondial (FEM) à hauteur de 3 269 028 USD. Ce dernier est mis en œuvre par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) pour une durée d’exécution de cinq ans. La séance de travail s’est déroulée sous la co-présidence du Directeur de l’Environnement p.i. et de la Représentante Résidente du PNUD.
Les travaux du LPAC ont été lancés par les mots d’ouverture et de remerciement de la Représentante Résidente du PNUD et du Directeur du par intérim de l’Environnement à l’ensemble des participants. Ils ont tous les deux rappelé que la République de Djibouti reste hautement vulnérable aux impacts des changements climatiques qui fragilisent la base productive du potentiel du développement du pays. Les principaux défis environnementaux auxquels est confrontée la population Djiboutienne sont : une perte de la biodiversité due à une exposition sévère à la dégradation des sols, la déforestation et à la désertification. Ainsi, Le projet intitulé « Conserver la biodiversité et restaurer les fonctions des écosystèmes dans et autour de la zone nationale protégée de Day Forest » encouragera la protection, et la restauration de la biodiversité, les forêts et de ces fonctions écosystémiques. Le projet améliorera les moyens de subsistance des communautés vulnérables dans et autour de la forêt du Day grâce à un soutien direct au niveau politique, écologique et socio-économique et au renforcement des capacités des parties prenantes.
L’objectif de la réunion du comité d’examen du projet est de permettre à toutes les parties prenantes, en particulier les représentants des ministères sectoriels concernés, d’examiner le document du projet, et de s’assurer que les objectifs et activités qui seront mises en œuvre dans le cadre du projet sont en mesure de répondre de manière efficace et durable aux défis socio-environnementaux liés au projet. Il s’agit donc d’une procédure d’assurance qualité dont les recommandations seront prises en compte et intégrées avant la signature officielle du document du projet. A cet effet, des représentants des partenaires techniques tels que le ministère de l'agriculture, de la finance, ainsi que des institutions de recherche telles que le CERD et l'UD étaient présents à la réunion LPAC du projet.
Le comité d’examen a été l’occasion pour les participants d’interroger ou de mettre en lumière des aspects clés du projet tels que sa durabilité, l’utilisation de la recherche appliquée dans l’identification de solutions durables pour lutter contre la dégradation des terres ou encore la mise en place d’une station météorologique et climatique dans la forêt du Day.
Les échanges riches et nourris ont permis au MEDD et au PNUD de prendre note des recommandations fournies par le comité d’examen, notamment en ce qui concerne :
- La capitalisation sur les activités déjà accomplies et des expériences du passé.
- L'importance d’accorder plus de place aux communautés locales, et notamment aux femmes, dans la gestion et le suivi des activités du projet.
- La collaboration avec les chercheurs de l’Université de Djibouti et autres acteurs clés pour trouver des solutions durables à la dégradation des terres.
- Et l’importance d’aligner les actions à entreprendre sur les stratégies et les priorités des ministères sectoriels.
A la fin des discussions toutes les parties prenantes se sont accordées sur la pertinence du projet et sur sa complémentarité avec ceux financés par d’autres bailleurs de fonds. Ils ont recommandé la signature du document de projet par le Ministère de l’Environnement et du développement durable et par le PNUD.