Le Président Ismail Omar Guelleh reçoit le Coordinateur Humanitaire Résident des Nations Unies au Yémen
Les Nations Unies évitent une marée noire catastrophique en Mer Rouge, mais le travail se poursuit.
Le jeudi 31 Aout, le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a reçu une délégation composée de M. David Gressly, Coordonnateur Humaintaire résident des Nations Unies auprès du Yemen, M. Jose Barahona, Coordonateur résident des Nations unies à Djibouti ainsi que Mme Emma Ngouan Anoh, Représentante résidente du PNUD à Djibouti. Ont également pris part à la rencontre, M Mahamoud Ali Youssouf, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M Mohamed Abdilllahi Waiss, Secrétaire Général de la Présidence, et l’Ambassadeur Guelleh Idriss Omar, Directeur du Département des Relations Multilatérales au Ministère des Affaires étrangères.
A cette occasion, M. Gressly a exprimé au chef d'état Djiboutien les remerciements officiels des Nations unies envers la République de Djibouti ainsi que son peuple pour l’appui logistique essentiel apporté au sauvetage du FSO Safer.
En effet, en août, une opération coordonnée par les Nations Unies a permis de transférer les hydrocarbures du Safer, âgé de 47 ans, au Yemen (anciennement Nautica), un navire-citerne de remplacement fiable (Nautica). Outre le principe de base arrière de repli et de coordination d’activités délicates et cruciales, la République de Djibouti a servi aux Nations Unies, dans le cadre des opérations de sauvetage du FSO Safer, de plateforme de sécurisation et de stockage du pétrole brut, plus d’un million de barils, transféré depuis ce bateau dans le Nautica.
La République de Djibouti, à travers cette collaboration avec les Nations Unies, a donc contribué à éviter une catastrophe environnementale, humanitaire et économique: un déversement catastophique, quatre fois plus important que celui de l'Exxon Valdez en 1989. Un déversement massif du FSO Safer aurait détruit les récifs vierges, les mangroves côtières et d'autres formes de vie marine à travers la Mer Rouge, aurait exposé des millions de personnes à un air hautement pollué et aurait privé le Yémen de nourriture, de carburant et d'autres fournitures vitales, dans un pays où 17 millions de personnes ont déjà besoin d'aide alimentaire. Les communautés côtières auraient été les plus durement touchées. Des centaines de milliers d'emplois dans l'industrie de la pêche auraient été perdus presque du jour au lendemain. Il aurait fallu 25 ans pour que les stocks de poissons se reconstituent. Le seul coût du nettoyage aurait éte de 20 milliards de dollars.
Un financement est maintenant nécessaire pour achever le travail
Mais même après le transfert, le Safer constitue toujours une menace résiduelle pour l'environnement, car il contient des hydrocarbures visqueux qui ne peuvent être éliminés que lors d'un nettoyage final et risque toujours de se désagréger. Un financement supplémentaire est nécessaire pour remorquer le Safer afin qu'il soit recyclé de manière écologique et pour garantir un stockage sûr des hydrocarbures. Pour ce faire, l'ONU a encore besoin de 22 millions de dollars pour achever le projet. (Fonds collectés à la date du 27 août.)
Pour pus d'informations visitez : https://www.un.org/en/StopRedSeaSpill