L’Université de Djibouti en collaboration avec l’UNICEF a organisé une journée d’information autour de la lutte contre les MGF (Mutilations génitales féminines) et cela dans le cadre de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, célébrée annuellement chaque 6 février.
Si les pratiques de MGF persistent dans les 31 pays où elles sont le plus couramment pratiquées et pour lesquelles des données plus récentes sont disponibles, 68 millions de filles auront été ou seront excisées entre 2015 et 2030.
A Djibouti et grâce aux efforts déployés, la prévalence des MGF est passée de 78,4% en 2012 à 70.7% en 2019 chez les femmes âgées de 15 à 49 ans selon l’enquête nationale les Violences Faîtes aux Femmes et Mutilations Génitales Féminines.
En dépit des efforts louables entrepris, la pratique des MGF reste répandue en République de Djibouti et élevée chez les filles âgées de 11 à 14 ans, se situant à 62.9% en 2019.
Cette journée coorganisée par l’UNICEF et l’Université de Djibouti permettra de partager des informations et d’échanger avec les universitaires sur l’importance de contribuer en tant que jeunes, femmes et hommes aux efforts visant à mettre fin aux MGF à Djibouti.
L’UNFPA et l’UNICEF sont les co-chefs de file du plus grand programme mondial visant à accélérer l’abandon des MGF et à prendre en charge leurs conséquences. C'est ainsi que L’UNICEF et ses partenaires mettent en œuvre un projet autour de la lutte contre les mutilations génitales féminines (FEMFI) et cela grâce au cofinancement considérable de l’UE.
Ensemble, continuons la lutte pour mettre fin à cette pratique néfaste.