VACCINATION DES POPULATIONS REFUGIEES DANS LE CAMP D’ALI-ADDEH

Les activités d’éradication de la polio se heurtent souvent au nombre important des populations dites spéciales (nomades, déplacés internes, populations vivantes en zones difficiles d’accès, réfugiés etc.) qui constituent une priorité lors de l’organisation des campagnes de vaccination contre la Poliomyélite ; nécessitant la mise en place de stratégie spécifique afin d’atteinte tous les enfants cibles. La localité de Ali-Addeh dans la région de Ali-sabieh, abrite un camp de réfugiés ayant près de 1500 enfants cibles ; afin de rater aucun enfant des équipes vaccination sont recrutées au sein du camp.

Kooussar Hachin, âgée de 21 ans est une jeune commerçante qui a décidé de consacrer son temps libre pour le bien-être de sa communauté en s’engageant comme vaccinatrice durant la campagne Polio. Munie de sa fiche de pointage et du porte vaccin, Kooussar effectue visite les ménages dans sa zone de couverture. Bien connue dans le camp, c’est avec un accueil chaleureux qu’elle est reçue dans les différents ménages à ce propos, une mère ayant volontiers accepté de faire vacciner ses deux enfants témoigne « Nous sommes davantage plus rassuré que ce soit-elle, qui vienne vacciner nos enfants, vu qu’elle a grandi, sous nos yeux… ».

Après avoir décliné l’objet de la campagne de vaccination à la mère des enfants, Koossar procède à l’administration des deux gouttes salvatrices et au marquage du doigt de l’enfant. Au terme de cela, elle n’hésite pas à passer quelques messages de sensibilisation en faveur de la vaccination COVID-19 à la maman de la petite en rappelant que les vaccins sont disponibles au niveau du centre du santé. Rendue à sa deuxième année comme volontaire pour les activités d’engagement communautaire, interrogée sur les raisons de sa motivation, Koossar souligne « non seulement la vaccination aide à sauver les vies et protéger les enfants, mais j’ai aussi le sentiment de servir ma communauté », nous confie-t-elle.