RECONSTRUIRE ENSEMBLE POUR UN POST COVID19 INCLUSIF ET PLUS VERT
22 décembre 2021
Le Ministre de l'Economie et des Finances en charge de l'industrie SE M. Ilyas Moussa Dawaleh, le Ministre de l'Agriculture, de l'Eau, de la Pêche et de l'Elevage, chargé des Ressources Halieutiques SE M. Mohamed Ahmed Awaleh, et les Représentants du Système des Nations Unies à Djibouti, en l’occurrence M. Eric Overvest, Coordonnateur résident p/i de l'ONU à Djibouti, Mme Emma N'Gouan-Anoh, Représentante Résident du PNUD et Mr Pissang Tchangai, Représentant Résident du FAO ont participé à une visite de terrain ce mercredi 22 décembre 2021 à l'occasion du lancement officiel du projet intitulé « Autonomisation économique des femmes pour leur résilience face au climat pour un post-COVID-19 inclusif et plus vert» financé par le Fonds fiduciaire multipartenaires.
Le Fonds fiduciaire multipartenaires des Nations Unies pour la réponse et le relèvement à la suite du COVID-19 (MPTE COVID-19) est un mécanisme de financement inter-agence des Nations Unies lancé par le Secrétaire général pour appuyer les pays à revenu faible et intermédiaire à surmonter la crise causée par la pandémie de COVID-19. Il vise à apporter une aide aux personnes les plus vulnérables faces aux défis économiques causées par la crise, notamment les femmes qui sont les plus exposées aux perturbations sociales et à la perte des moyens de subsistance.
S'appuyant sur l’expertise des différentes agences des Nations Unies et leur capacité à agir ensemble dans le cadre de la réforme « One UN », le MPTF COVID-19 contribue à financer les trois objectifs de l'appel à la solidarité du Secrétaire général des Nations Unies, à savoir un plaidoyer en faveur d'une action mondiale pour arrêter la pandémie et la souffrance qu'elle a causée. Les objectifs de l'appel sont de faire face à l'urgence sanitaire ; mettre l'accent sur l'impact social, la réponse et la reprise économique ; et aider les pays à mieux se remettre.
A Djibouti, en vue de soutenir l'autonomisation économique des femmes issues de communautés pauvres et marginalisées affectés par le COVID-19, ce projet, mis en œuvre par le PNUD et la FAO, se concentre spécifiquement sur les coopératives agricoles détenues par des femmes dans les différentes régions du pays.
Le lancement officiel du projet ce mercredi 22 décembre à Attar est l'occasion pour S.E Mr le Ministre de l'économie et des Finances chargé de l'industrie, le Ministre de l'Agriculture, de l'Eau, de la Pêche et de l'Elevage, chargé des Ressources Halieutiques, Madame la représentante du PNUD et Monsieur le représentant de la FAO de rencontrer les femmes de la coopérative agricole d'Attar qui viennent d'achever une formation dans le cadre de ce projet et de participer à la remise des intrants et équipements agricoles pour la poursuite de leurs activités.
Parmi les réalisations principales figure un partenariat avec le ministère de l'Agriculture, de l'Eau, de la Pêche et de l'Elevage, chargé des Ressources Halieutiques pour des formations aux techniques agricoles à l'endroit de 371 petits exploitants dont 231 femmes de 16 coopératives agricoles dans la région d'Arta, Ali Sabieh et Dikhil Les formations ayant pris fin mi-décembre, l'ensemble des coopératives bénéficiaires recevront des outils, des intrants de production et des équipements agricoles adéquats pour améliorer leur production, ainsi que des systèmes d'irrigation goutte à goutte. Ceci, en vue de renforcer leur autonomie et d'accélérer la relance des activités économiques rurales. Le projet prévoit également de soutenir l'ensemble des coopératives en facilitant leur accès au marché.
Ce programme conjoint est possible grâce aux contributions du Fonds d'intervention et de redressement des Nations Unies financées par les gouvernements des Pays-Bas, Danemark, Suisse, Norvège, Suède, République de Corée, Finlande, Nouvelle-Zélande, Croatie, Islande, Thaïlande, République slovaque, Cambodge, Autriche, Royaume-Uni, Espagne, Etats-Unis, Roumanie et Portugal.