Démarrage de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles
29 novembre 2020
Sous le signe #Démasquons_la_violence, la campagne met en lumière la vulnérabilité aggravée et accentuée des femmes en temps de crise
La campagne « 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre » démarre aujourd'hui à Djibouti et dans le monde à partir de 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, pour se poursuivre jusqu'au 10 décembre, journée internationale des droits de l'Homme.
Organisée chaque année depuis 2008 à l’appel du Secrétaire Général des Nations Unies, la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes et aux filles constitue un appel à la mobilisation générale. Des actions sont organisées tout au long des 16 jours par les institutions nationales, les organisations de la société civile, les médias et le secteur privé, les représentations diplomatiques et les agences de coopération, en partenariat avec le Système des Nations Unies à Djibouti, afin de sensibiliser le plus grand nombre à cette violation des droits humains, de promouvoir et de renforcer le plaidoyer, et d’informer sur les services disponibles pour les femmes et les filles en situation de violence.
Eu égard à la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie de la COVID-19, le thème de mobilisation pour l’édition 2020 de la campagne est « Vulnérabilité Aggravée et Accentuée des Femmes en Temps de Crise ».La thématique s’inscrit ainsi dans le cadre des engagements internationaux des États membres en appui à l’appel du Secrétaire-Général des Nations Unies concernant la violence faite aux femmes et la COVID-19.
En effet, si la crise sanitaire a frappé tout le monde, elle a surtout accentué les inégalités préexistantes. Les discriminations fondées sur le genre ont été exacerbées et les filles et les femmes ont une fois encore davantage souffert, que ce soit par l’intensification des violences conjugales et familiales, ou par la perte de leur activité génératrice de revenus, les femmes étant surreprésentées dans le secteur informel et dans les domaines d’activités en crise.
Menée sous le hashtag officiel #Démasquons_la_violence, l’édition 2020 a pour objectif de révéler et d’interroger l’impact de la COVID-19 sur différents groupes de femmes particulièrement vulnérables à des formes intersectionnelles d’inégalité et de discrimination (femmes rurales, migrantes, réfugiées, en situation de handicap, âgées, mères célibataires, femmes vivant avec le VIH etc.).
Cette année, et compte tenu de la situation sanitaire liée à la COVID-19, la campagne arborera un format inédit : elle sera exclusivement médiatique et digitale. Cela permettra également à l’édition 2020 de la campagne d’être accessible à tous et à toutes et à travers tout le territoire national, et même au-delà des frontières.
L’opération « Oranger le Monde » sera renouvelée cette année et connaîtra la participation de nouveaux partenaires. Pour rappel, cette action consiste à illuminer des édifices emblématiques et des monuments en orange partout dans le monde afin de sensibiliser l’opinion publique sur le phénomène de la violence vécue par les femmes.
Entités des Nations Unies impliquées dans cette initiative
ONU Femmes
Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes